Le lendemain, j'étais dans mon lit, mon réveil sonna fort dans mes oreilles, j'en avais assez de ce bruit que je tapa sur mon réveil. La nuit avait été rude, j'étais de garde, et j'étais rentré à 3h du matin, j'avais dormi genre 5 heures comme un bébé, mes yeux étaient lourds lorsque j'étais rentré. Comme à mon habitude, je partais courir le matin à la plage, pendant que je me préparais mes affaires, et m'habilla. Je pensais à Caterina, peut-être allais-je la croiser après ce qu'il s'est passé hier ? J'ignorais où en était notre situation. Je ne savais pas du tout quoi faire, peut-être j'étais juste un coup d'un soir, et j'étais parti si vite hier soir que je n'ai pas eu le temps d'avoir son numéros. Je sorti de l'appartement, et parti à toute vitesse au bord pour courir. Le vent était fort ce jour là, et le ciel était gris, elle ne venait que rarement lorsqu'il y avait ce temps. Donc j'ignorais si elle serait là, je m'arrêta un moment mes pieds sur le sable et chercha aux alentours de moi, ne la trouvant pas, je m'essaya sur le sable en fixant le bord de la mer en réfléchissant, et faisait des ronds sur le bout de mon doigt sur le sable.

Je passais pendant une bonne trentaine de minutes à réfléchir, à penser à ce que j'allais faire dans la vie, que je voulais faire précisément, j'avais enfin rencontrer Caterina, et j'étais peut-être aller trop vite. Mais comment décrire ce que j'avais sur le coeur pour une fois ? J'étais enfin amoureux, moi-même étant un interne je n'étais pas capable de diagnostiquer mes symptômes de l'amour. J'entendis une voix derrière moi, je me retourna doucement, et m'aperçut que c'était Caterina qui me saluait, elle était là, mon coeur se mit à exploser la poitrine, je ne savais que dire. Elle m'avait remarquer cette fois-ci malgré hier. J'ignorais qu'elle allait venir à cause de ce temps, j'ai eu tort. _ Salut ! Dis-je en sortant mon plus grand sourire, j'étais surpris, elle s'asseyait à côté de moi, et me disais que je me levais tôt, en réalité je n'avais pas très bien dormis de la nuit, je pensais à elle. J'étais le genre mystérieux, et froid à la fois, et je pouvais être très protecteur et attentionné, un hybride de sentiments. Elle me déposa un baisé près de mes lèvres, avant de s'asseoir près de moi _ Attend. Sortis-je spontanément de ma bouche, je m'approcha d'elle et l'embrassa en posant ma main sur sa nuque, caressant avec mon index sa petite joue. _ C'est mieux comme ça. Dis-je en souriant, puis je répondais par la suite de sa remarque. _ Je me suis levé tôt, je n'arrivais à pas dormir.. Nous avions perdu un patient cet nuit, et ça été difficile. Dis-je en rajoutant, il a eu un arrêt cardiaque, et je n'avais pas réussi à le réanimé malheureusement. Mais il était assez âgé, mais sa femme, elle était très.. très triste d'avoir perdu son mari, je m'étais demandé à ce moment là, es-ce-que ça en valait la peine d'être aimé, sachant que je n'ai été aimé qu'une fois par ma famille. Je ne connaissais pas très bien la définition du mot amour.

Elle me disait que c'était dur d'avoir perdu un patient, c'est vrai mais le plus dur, c'est en parler à sa femme lorsque ce genre d'évenement arrive. Je me retourna vers elle, posant ma main sur la sienne. _ Cet homme que je suivais, il avait une femme à ses côtés, et il me disait que c'était la plus belle chose qui lui soit arriver, et il m'a tout ça avant de mourir. Lorsque je l'ai annoncé à sa femme qu'on a tout fait pour lui mais.. qu'il n'est pas revenu.. elle a pleuré dans mes bras, me demandant qu'elle va faire sans lui, et je ne savais pas quoi répondre, car.. je ne connais pas le véritable amour. Je ne sais pas.. Je ne savais pas quoi répondre alors je l'ai serré dans mes bras. Dis-je en la regardant, cela me faisait passer pour un homme sans coeur peut-être, mais il fallait que je sois honnête, je le devais. _ Donc je me dis .. je suis peut-être allé trop vite avec toi, mais je ne sais pas.. tu me fais sentir différent par rapport à hier.. Dis-je en avouant, je baissais les yeux, je me sentais vraiment nunuche, et ce n'était pas mon genre. Je ne m'étais jamais senti aimé, chérir, serein, j'avais tous les sortes de problèmes.

Tout ces mots qui résonnaient dans ma tête, elle avait raison en partie. Je ne pouvais être Dieu, et décider qui vit ou qui meurt. Tout ces gestes qu'elle me faisait, le tout en l'écoutant, cela me rassurait sans raison. Je sorti un sourire et dis _ Tu as sans doute raison. Mais.. je n'ai réalisé qu'une chose, je veux être là pour toi. Dis-je sincèrement, j'avais tellement réfléchis, tellement emmêlés mots pour trouver quoi lui dire, et lui dire à quel point je m'étais déjà attachée à elle, alors que je me l'interdisais. _ D'accord.. Je suis aussi prêt à créer quelque chose que je sens que je ne vais pas regretter. Dis-je en souriant, elle frotta son nez contre le mien, et je fermais mes yeux pendant un instant, et je me sentais rassuré. Je posa ma main contre sa cuisse, et l'embrassa amoureusement. Tous mes sentiments s'emmêlaient mais pour la première fois, j'avais la sensation d'être aimé, un être pour moi qui m'aimait pour ce que j'étais. Je regarda l'heure, on allait être en retard, je me levais d'un bond, et pris sa main pour l'aider à se relever, c'était une nouvelle habitude. Je voulais vraiment tout faire pour elle. _ On va être en retard, et vu que maintenant que tu as déclaré que je suis ton interne.. Dis-je en souriant et emmêlant mes doigts contre les siens, croisant son regard.

Elle me rassurait vraiment, ses petits mots, simples et douces à l'oreille qui faisait toujours plaisir à entendre mais qui t'apaisait également. _ Et je compte bien y rester pour un trèèèès long moment. Dis-je en la souriant, on commençait à construire quelque chose entre nous deux, quelque chose qui semblait réelle. Elle prolongeait son baisé amoureusement sur les miennes. Elle disait que c'était parfait, mais pour moi ça l'était plus. _ C'est plus que parfait je pense. Dis-je en lui rendant son sourire. J'étais posé et soulagé, je m'étais tracassé la nuit pour rien, en me posant des questions mais qui ne le ferait pas pour la personne qu'on aime ? Sincèrement qui ? Je l'avais ramener à la réalité, et je m'en voulais un peu pour ça, même moi je n'avais pas envie de bouger de là où on était, on était si bien. On ne se pressait pas pour quelque chose qui irait trop vite, on prenait notre temps. Je compris rapidement ce qu'elle voulait dire, jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle allait me mener la vie dure. _ On pourrait très bien être malade, si madame m'accorde ma journée. Dis-je en bougeant mes genoux et me plaçant devant, puis baissa mon torse pour qu'elle s'allonge contre le sable. Je tira ses jambes vers moi, puis j'embrassais son cou avec plaisir pour lui faire comprendre que j'avais en tête, jusqu'à ce qu'elle me dise qu'il fallait qu'on aille à l'hopital en me trainant la main. _ T'es sérieuse ? Dis-je en me relevant, et me prit par la main en grimaçant et soupirant. Tout ce que je voulais pour le moment c'était être avec elle. _ Le premier arriver à la voiture ? Dis-je en faisant un sourire malin.

Elle était vraiment sérieuse sur le sujet d'aller travailler, à peine ensemble on devait déjà se séparer, enfin, un petit peu, mais je ne pouvais pas agir comme tel que je l'étais dehors et au travail. Nous avions donc couru, et j'avais couru plus vite qu'elle, jusqu'à ce que je m'arrête au bord de la voiture. J'entendis un mot qui me fit retourner, j'attrapa Caterina sur mes hanches, elle avait sauté sur moi, et me cherchait à m'exciter, mais ça ne marchait qu'à moitié. Elle rentra dans la voiture comme si rien n'était. Je me mis sur le côté conducteur, et la regarda _ Franchement, tu sautes sur moi comme ça, et tu essayes de m'exciter comme ça ? Tu n'as pas encore trouver mon point faible. Dis-je en souriant malignement et en démarrant la voiture, et tourna la tête pour vérifié s'il n'y avait pas d'autres voitures aux alentours afin de ne pas créer d'accidents.

Je voyais Caterina déterminée à trouver mon point faible concernant pour m'exciter. Elle me tira la langue, ce qui me fit rigoler comme un fou pendant que je regardais la route, je voyais qu'elle boudait un peu. _ Mais enfin, je ne suis pas comme les autres. Il n'y a pas que ça qui m'excite, il y a d'autres points faibles que j'ai! Il est même très simple de m'exciter de plus. Dis-je en faisant un clin d'oeil. J'appuyais sur l’accélérateur en route pour l’hôpital, 10 minutes plus tard on y était. Elle me disait mes horaires. Je la regarda perplexe. _ Attend, tu es consciente que c'est moi qui soit le chef de ce que tu dois faire ? Je peux très bien prolonger, ça dépend des patients. Ça change tout le temps.. tu le sais bien. Dis-je en haussant le sourcil, parce que en général c'est l'interne qui accompagne l'infirmière mais c'est l'interne qui fait le tout, et l'infirmière aidait.  

Déterminée comme jamais on aurait, même si je lui avais donner quelques indices. Je la regarda en souriant comme un malin _ Comme tu voudras, c'est très simple. Dis-je, j'étais doué pour le jeu de la séduction, et je savais dévié les pièges souvent. On arriva à la destination, je détacha ma ceinture lorsqu'elle me disait pourquoi elle restait tard le soir. Elle soupirait comme si j'étais un cas désespéré, je posa ma front sur le volant avant de sortir et soupirer un moment. Avant de ressortir pour ne pas m'énerver, effectivement, elle m'avait fait marcher en m'excitant et j'étais frustré. On rentra dans les couloirs, et vestiaires, jusqu'à ce que avant de rentrer mon supérieur m'appela pour savoir si je sortais avec une des infirmières, je confirmais que ce n'était pas le cas, car il avait vu arriver ensemble. Je regarda Caterina. _ Faut qu'on fasse gaffe. Dis-je en chuchotant, je l'attrapa par le t-shirt qu'elle portait et la tira vers la douche, et ferma la porte.