Sorry, i was being... me

Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32

Sorry, i was being... me !
Tamsin & Oliver

Wish we could turn back time, to the good old days When our momma sang us to sleep but now we're stressed out Wish we could turn back time, to the good old days When our momma sang us to sleep but now we're stressed out ✻✻✻ marchant dans les rues du centre ville, je me rappelais sans cesse à quel point je pouvais être un idiot. la dernière fois que j'avais mal agi, c'était à la fête de Sara, pour son anniversaire. visiblement, c'était sa meilleure amie que j'avais vexé, puisque Sara m'avait fait la remarque au moment où sa brune de copine avait fait demi-tour vers la sortie en me jetant un regard meurtrier terrifiant. j'avais intérêt à rester cacher. raison pour laquelle j'étais sur la terrasse d'un café au centre commercial, profitant d'un thé glacé à tomber par terre. le regard dans le vide, j'y repensais.

*** Tamsin m'avait jeté un regard effrayé. son téléphone avait disparu. je n'en avais, naturellement, absolument rien à faire. cette fille, à qui j'étais supposé jouer le jeu de la drague, ne faisait que me rembarrer. certes, c'était drôle en premier lieu, mais ça commençait à me souler. je voyais souvent, du coin de l'oeil, Noah, un de mes potes abrutis qui m'avait lancé ce défi d'abruti, faire des rondes pour voir où j'en étais. si ça l'avait vraiment intéressé, sans doute aurait-il espéré pour moi draguer une fille qui était, certes jolie, mais sympa avant tout.

je lui avais soupiré au nez, passé mon téléphone et affirmé qu'elle ferait mieux de s'appeler pour le retrouver. elle s'était exécutée et j'avais presque eu de la peine pour son regard terrifié si elle ne m'avait pas agacée tout du long et que l'accusation qu'elle avait lancée quelques instants auparavant à mon égard n'avait pas été la goutte d'eau, celle qui me faisait la trouver presque trop agaçante alors que j'avais supporté ses railleries jusque là.

elle avait retrouvé son téléphone avec une facilité déconcertante. il avait simplement glissé de son sac. Tu vois, je suis pas un voleur avais-je glissé narquoisement. il n'aurait manqué plus que ça aussi ! j'avais été bien élevé et si mon père m'avait vu voler quelque chose dans ma vie, la raclée que j'aurais prise aurait été suffisamment monumentale pour me dissuader de recommencer. Penses-y la prochaine fois avant d'accuser à tort comme une angoissée de la vie. comme une furie, elle était partie. j'étais resté con, puis avais décidé de la rattraper pour lui expliquer que j'étais désolé. ***

je soupirais. j'étais toujours un bel abruti, un abruti de première, surtout dans des cas exceptionnels comme un pari débile. en temps normal, je me fichais bien pas mal d'être un abruti. mais là, ça m'obsédait assez. jamais quelqu'un ne m'avait regardé avec autant de rage qu'elle. sans doute l'avais-je mérité après tout. devant mon thé version immense, je ne fis toutefois pas attention à ce qui m'entourait. ni les serveuses, que j'avais l'habitude de faire tourner en bourrique, ni les clients qui faisaient pourtant suffisamment de bruit pour les fusiller un à un du regard pour être trop dérangeants. et puis je repensais à Sara. elle n'avait vraiment rien gagné avec un ami comme moi, qui faisait fuir ses ami(e)s.
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Tamsin
feat.
Oliver

	Δ
L’été était bel et bien finit depuis quelques semaines, Tamsin était bien contente, elle allait enfin pouvoir photographier autres choses que des mannequins en maillot de bain. En plus, voir des filles à la taille aussi fine à longueur de journée commençait à lui donner des complexes. Nicholas se plaignait déjà de la fin de l’été, ce genre de séances photos ne semblaient pas le déranger, loin de là, et ça, c’était encore plus agaçant pour Tam. Nicholas était parti à Crowley et ne reviendrait pas avant demain matin, ce qui voulait dire que Tamsin avait sa journée de libre. Autant dire qu’elle en avait bien profité, après avoir rempli son frigo –et l’avoir vidé quasi aussitôt- elle s’était décidée à aller au centre commercial, là où se trouvait sa boutique préférée, spécialisée en photographie. ils stockaient un grand nombre de matériel de qualité et pas toujours simple à trouver ailleurs. Elle s’était offert deux nouveaux objectifs qui, elle en était sûre, l’aiderait à faire des merveilles. Tam lambina un peu dans les allées du centre commercial, résistant à l’envie de s’arrêter dans plusieurs boutiques, le matériel photographique coûtant assez cher, elle ne pouvait pas prendre le risque de craquer sur cette petite robe rouge qui lui faisait de l’œil dans une boutique, ni même de s’arrêter chez ce glacier qui vendait de délicieuses glaces à la cerise, mais carrément hors budget ! La brunette finit par repérer un petit café sympathique qui n’était pas encore bondé et où les prix semblaient plutôt raisonnables. Elle s’installa en terrasse et commanda aussitôt un thé glacé, elle en profita pour sortir son téléphone et harceler son patron de SMS, aux dernières nouvelles, il devait faire une séance photo avec une célébrité, il n’avait pas voulut lui dire qui, mais Tam était bien décidée à ne pas lâcher l’affaire. Heureusement qu’elle avait réussit à récupérer son téléphone et tout le contenu de son sac, c’est la seule chose positive qui ressortait de cette horrible fête. C’était étonnant qu’on ne lui ait rien volé d’ailleurs, les gens ne connaissent vraiment pas la valeur des choses. * Après avoir quasiment supplié Oliver pour qu’il daigne lui donner un coup de main, elle réussit à retrouver ses affaires perdues, son soulagement ne dura qu’un instant puisque les remontrances incessantes de Oliver tuèrent le peu de patience et de calme qui lui restait. Tamsin lui lança un regard noir à faire pâlir de peur un psychopathe. Au lieu de lui répondre, elle le planta là, se précipitant vers la sortie, il n’en valait pas la peine de toute façon. Dehors, elle entendit des pas derrière elle, il sembla qu’on l’appelait, elle fit volte-face vers son interlocuteur, c’était Oliver, il l’avait rattrapée. Il bredouilla quelque chose qui ressembla à des excuses maladroites, elle le dévisagea un instant, puis le planta là à nouveau sans décrocher un mot, pour rentrer chez elle. Elle était bien trop furax pour l’excuser ou même l’écouter. * Tamsin, ses lunettes de soleil sur le nez vit le serveur arriver, elle le remercia d’un sourire franc et prit aussitôt une gorgée de son thé glacé… Mais manqua de se brûler. Cet idiot lui avait apporté un vrai thé, chaud. Pendant que le serveur repartait, elle éleva la voix. « C’est pas ça que je voulais ! J’ai demandé du thé glacé. » Le serveur revint vers elle, l’air blasé « Eh ben c’est du thé que vous avez là non ? » Il désigna d’une geste vague sa tasse, pas plus préoccupé que ça. Tam sentit qu’elle n’allait pas supporter cet idiot très longtemps. « Mais enfin, vous vous foutez de moi, ça c’est du thé chaud moi j’en veux du glacé. » Lâcha-t-elle sûrement plus fort qu’elle n’aurait du, puisque quelques regards se tournaient vers elle, super, elle était l’attraction de la journée. « Si vous voulez aussi un thé glacé, je vous l’ajoute sur votre note » Continua le serveur idiot. Tamsin se sentit bouillonner, c’est pas vrai, pourquoi elle tombait toujours sur des crétins. « Et puis quoi encore ! Je vais pas payer pour une truc que j’ai pas demandé, je veux juste un thé glacé ! » Grogna-t-elle, ce n’était certes ni très civilisé, ni très raisonnable, mais il n'avait qu’à lui filer sa boisson.
© Gasmask

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Tamsin & Oliver

Wish we could turn back time, to the good old days When our momma sang us to sleep but now we're stressed out Wish we could turn back time, to the good old days When our momma sang us to sleep but now we're stressed out ✻✻✻ assis à la table du café, le moment passé à la fête de Sara me hantait quelques peu. je n'avais aucune idée de qui était cette fille pour mon amie, puis sans doute n'en avais-je strictement rien à faire mais j'étais réellement perturbé par cette discussion, ce moment hors du temps et surtout ce pari à la con qui m'avaient mené à vivre un instant des plus étranges. et pourtant, si on reprenait en contexte ce qu'il s'était passé, cette petite brune me plaisait assez dans son genre. un genre bien agaçant, qui me forçait à m'opposer à elle quoi qu'elle dise, mais plutôt craquant quand on y réfléchissait bien. puis cette fille, c'était quelque chose, autant l'avouer.

*** mes excuses mises en avant, j'avais l'impression qu'elle n'en avait strictement rien à faire. je comprenais très bien, à sa place je l'aurais envoyer chier sans souci. ce fut son regard qui me scia sur place. j'eus du mal à réagir alors qu'elle s'en allait. il me fallut bien dix minutes avant de reprendre mes excuses et d'essayer de la retrouver. oui, j'avais envie de m'excuser, je ne voulais pas qu'elle me déteste, ou du moins pas comme ça, je préférais clairement les piques qu'on se balançait. le côté positif, c'était que sans doute n'aurais-je plus de soirée aussi tendue de ma vie. Osais-je l'espérais. ***

le bruit autour ne semblait même pas me perturber. j'entendais des discussions, certaines plus silencieuses que d'autres. Et puis, une voix perça au milieu de toutes. je secouais la tête. ils avaient l'air plutôt intelligents ici, dans ce genre de cas, deux solutions : la première, prendre les commandes correctement, la deuxième, en entendant une voix perçante, fuir. l'enseigne m'avait pourtant semblée être fiable, j'étais assez perturbé d'entendre qu'un thé chaud valait un thé glacé et qu'on l'ajoutait à une note. jusqu'à ce que la voix me fasse douter et que je me détourne pour la regarder. moi qui restais dans mes souvenirs, un de ses fantômes venait justement de refaire surface. facepalm et compagnie, je prenais mon smoothie en me joignant à elle. Si je peux me permettre... Tamsin croisa mon regard et mon air entendu dans les yeux sembla la dissuader de parler. La demoiselle vous a demandé un thé glacé, pas un thé tout court, alors si vous lui faites payer son thé chaud, autant lui offrir sa véritable commande, n'est-ce pas ? Soyons raisonnables, le client est roi, je suis sûr que vos responsables nous diront la même chose, ne croyez-vous pas ? tout cela d'un ton calme et posé. après tout, j'avais raison et si Tamsin n'était pas capable de le lui faire comprendre en criant, rien ne disait que des petites menaces par-ci par-là ne fonctionnent pas davantage sans hurlements.
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CODES LITTLE WOLF.

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