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Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Jeu 26 Mai - 21:15 | Après de longues discussions, la famille avait décidé de bouger un peu, et de changer d'air. Pas pour aller très loin malgré tout. Ils étaient allés pendant une ou deux semaines dans un des nombreux petits hôtels avec une sorte d'aspect de maison d'hôte qu'ils connaissaient à Grand Isle.. le boulot de Sullivan avait donné de nombreuses adresses et des relations à toute la famille. Donc ils avaient pleins de bons plans pour les meilleurs endroits où aller. Alors, ils avaient choisi d'une destination en Louisiane, pour un peu profiter. Et c'était tombé sur ce tout petit hôtel dans une zone sèche de la ville. Les Collins avaient fait leur bagages, et ils avaient pris la voiture jusque là. Un peu de vacances en famille, ça ne faisait pas le moindre mal. Au contraire, c'était tout juste ce qu'il fallait pour la famille. Sauf qu'au dernier moment, Lauren et Sierra avaient eu des imprévus, et avaient du annulé, obligeant leur père et Oliver à y aller entre hommes, invoquant que leur père avait plus que besoin de stopper le travail un instant. Alors entre père et fils, ils y étaient allés. Arrivés après trois heures et demie de route, sinon plus, ils avaient installés leurs affaires dans leurs chambres respectives, et puis, avaient commencé à profiter des vacances et de la chaleur. Plus tard, ils s'étaient installés à l'extérieur, sur des transats, près de la petite piscine, une boisson à la main. Sullivan avait tout l'air d'un vrai vacancier. Il ne lui manquait plus que le chapeau de paille pour aller avec son bermuda fleuri, son polo léger blanc et ses tongs qu'il ne mettait jamais. Il avait tourné la tête vers son fils, et lui avait souri. Il fait bon être en vacances, non fiston ? Je suis content que tu n'aies pas eu d'imprévus, toi. Dans un sens, il aimait ses filles, mais c'étaient des moments plus rares entre père et fils. |
| | | Membre T. Oliver Collins
Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Sam 4 Juin - 17:04 | changer d'espace, prendre l'air, c'était ce qu'il nous fallait. seulement, si ça a avait été en famille, ça aurait été plus simple, et sérieusement mieux. si tous les quatre nous devions être partis en vacances, comme d'habitude, les choses ne s'étaient pas déroulées pas comme prévu. Lauren et Sierra étaient toujours dans des conflits que nous ne comprenions pas, Sulli et moi. et cette fois-ci, elles avaient trouvé l'excuse en or: elles avaient un imprévu. comme d'habitude, forcément. je me retrouvais donc encore une fois avec mon père. la situation ne me dérangeait pas du tout, mais pour une fois, j'aurais réellement aimé partager des vacances avec mes deux soeurs sans avoir à en choisir une au détriment de l'autre. alors, sulli et moi étions parti, comme deux solitaires que nous pouvions nous avérer être et nous étions rendus à l'hôtel. chacun notre chambre, c'était plus marrant, puis pou rune fois, j'étais complètement ravi, j'avais l'impression de n'être plus du tout considéré comme le petit garçon que je n'étais plus depuis un moment et d'être un vrai adulte, avec ma propre chambre. je m'étais donc dépêché de défaire mes valises une fois dans ma chambre. parfois, je remerciais l'univers de m'avoir donné un père qui me "faisait" ce genre de cadeaux. une fois largement installés, nous nous étions retrouvés, Sulli et moi, pour une baignade de soleil sur les transats extérieurs, à proximité de la piscine. la Louisiane ça n'était pas l'endroit le plus ensoleillé de la carte américaine, mais c'était tout de même un endroit où il faisait bon être quand le soleil explosait le bleu du ciel. non, pas d'imprévu, pap! et je suis content d'être là aussi. un grand sourire se dessinait sur mon visage. c'était l'air des vacances qui régnait et me mettait dans un état presque euphorique. comment aurai-je pu laisser une telle chose m'empêcher d'avoir ça? |
| | | Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Jeu 9 Juin - 23:07 | Malgré toutes les tensions qui pesaient chez eux, dans leur famille, Sullivan s'estimait chanceux. Il avait deux filles toutes les deux hors du commun, chacun à sa façon, chacune avec sa manière de s'exprimer, et de montrer au monde qu'elle voulait compter. Et puis il avait eu la chance d'avoir un fils, qui, au début, était annoncé comme étant une fille, et finalement, s'était avéré être le seul garçon de la famille. Juste entre deux filles. Sullivan n'avait pas de préféré dans ses enfants, puisqu'au final, il avait ses moments, et ses activités avec chacun d'entre eux. Selon leurs caractères, leurs goûts, les liens qui les liaient les uns aux autres. Bon, pour le coup, c'était censé être un moment en famille, mais c'était rendu compliqué par l'absence de la moitié des personnes concernées. Et bien tant pis, alors. Sullivan s'était installé tranquillement sur le transat. Pour une fois, ce serait lui qui se ferait servir, qui mangerait la cuisine faite par d'autres, et non pas lui qui ferait tout cela. Le pied, quoi ! Il avait écouté la réponse de son fils et avait sourit. J'en suis heureux dans ce cas. Parfois, Sullivan se demandait si ses filles se rendaient compte qu'il était sans cesse à se poser des questions. Est-ce qu'elles ne venaient pas pour ne pas être ensemble, en famille..? Est-ce qu'il avait fait quelque chose mal pour qu'elles ne se parlent plus ? Les questions se bousculaient, et ça ne l'aidait pas toujours. Mais bon, il devait faire avec. Cette fois-ci, il savait que c'était des vraies raisons, même si ça lui faisait mal au cœur. Enfin, mieux valait ne pas y penser. Sullivan était du genre curieux, et il était avec Oliver, qui semblait être le roi des secrets, le roi du silence. Et alors, dis moi..? Tu en es où avec la petite Mikaela ? très fin, évidemment. Mais d'un autre côté, il n'avait jamais trop eu l'occasion de parler des histoires de coeurs avec ses parents.. et généralement, ça se faisait plus facilement en la présence d'une mère... qui évidemment, n'était pas là. |
| | | Membre T. Oliver Collins
Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Sam 23 Juil - 17:00 | bien loin de toutes les distractions de la ville, les Collins étaient aussi bien soudés que désunis selon les liens et les situations auxquels nous étions confrontés. Pour ma part, j'essayais tant bien que mal d'être dans les meilleurs termes possibles avec toute ma famille mais il y avait des moments où, même avec mon père, ça n'était pas vraiment ça. pourtant, les vacances c'était complètement différent. un bon moment passé au soleil, loin de la ville et de ses petits tracas. chaque année que nous passions ensemble au soleil prouvait que nous étions très bien capables de nous entendre parfaitement. Il suffisait simplement que chacun de nous fasse un petit effort pour que rien ne dégénère. Alors, c'était assez surprenant, sachant que les vacances avaient un effet curatif sur nos rancoeurs, de voir que mes soeurs avaient toutes les deux refusé de se rendre avec nous. En fait, c'était presque de la déception. J'aimais passer du temps avec mon père, c'était certain, mais pour autant, Sierra me manquait déjà pour la complicité que nous partagions, et Lauren pour tous les coups foireux auxquels je pourrais assister. bien loin de ça, elles me manquaient toutes les deux simplement parce que j'aimais passer du temps avec elle et que les vacances étaient le seul moment où je pouvais rester avec elles deux sans risquer de troisième guerre mondiale. je baissais soudain les yeux, assez honteux. allai-je réellement parler de ça avec mon père? je n'étais pas certain de mourir d'envie d'en parler, mais Sulli m'avait suffisamment bien éduqué pour que je sache qu'il me fallait répondre aux questions qu'on me posait, au moins par respect. alors, avec une grande désinvolture je haussais les épaules. Mika? je ne sais pas bien, tu sais. depuis qu'elle est revenue, je ne l'ai vu qu'une demi dizaine de fois et le dialogue n'a pas beaucoup avancé. depuis qu'on n'est plus ensemble, les choses ont tellement changé, et surtout depuis qu'elle est revenue. je ne sais même pas si je ressens toujours la même chose pour elle. si seulement! non, je mourrais toujours d'amour pour elle, mais j'essayais de me détacher de tout ça, je lui en voulais assez d'être partie comme ça et d'avoir rompu le dialogue quand la distance avait fini par être insurmontable pour elle. sa réaction avait été égoïste puisque je n'étais pas un acteur du choix mais l'avais subi et je n'étais pas vraiment certain d'avoir envie de l'accepter. je n'étais pas un objet et j'estimais avoir le droit de choisir, moi aussi. J'adressai un sourire plutôt grand à mon père. |
| | | Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Dim 7 Aoû - 13:41 | Le soleil réchauffait le coeur de Sullivan, comme la présence de son fils. Il avait été heureux d'avoir Sierra, c'était indéniable. Mais il s'était toujours dit que son premier enfant serait un petit garçon. Donc dans un sens, avoir Oliver, ça avait été l'achievement de ce souhait. Il n'avait pourtant pas de préférence dans ses enfants. Il aurait aimé que ses deux filles puissent faire ne serait-ce qu'un saut, même si elles ne pouvaient pas rester longtemps, mais apparemment, ça n'avait pas été possible, ce que dans un sens, Sullivan comprenait parfaitement. On n'avait pas toujours la possibilité de faire ce qu'on voulait dans la vie, il en était l'exemple parfait. S'il avait toujours eu le choix, beaucoup de choses seraient différentes. Et peut-être qu'il le regretterait, alors, il faut toujours faire avec les mauvais côtés pour apprécier les bons. Et au final, le fait de ne pas avoir ses filles avait certainement un côté positif. Juste qu'il ne l'avait pas encore trouvé. Enfin, au moins, Oliver était présent. Et qu'il ne lui dise pas qu'il devait partir, parce que là, Sullivan se transformerait en yéti énervé. En plein été. On s'en fiche, vous avez saisi l'idée. Son papa venait très peu subtilement de tenter d'en savoir plus sur sa vie. En effet, Oliver semblait trop discret aux yeux du restaurateur, qui avait l'impression parfois de passer à côté de la vie de son garçon. Et puis, il fallait dire aussi qu'il se sentait parfois dépassé. Pourtant, il n'était pas beaucoup plus vieux que n'importe quel autre parent. Mais c'était comme ça. Les choses évoluaient trop vite dans la vie de ses petits pour qu'il arrive à tout saisir, surtout que le boulot lui prenait la plus grande partie de son temps. Heureusement, les vacances existaient ! Sullivan avait donc demandé à Oliver comment se passaient les choses avec Mikaela. Elle était revenue, et la petite avait piqué la curiosité de Sullivan, surtout devant le silence de son fils. Oh, je vois. avait répondu Sullivan, cherchant une parole bien de parent. S'il y avait un mode d'emploi, ce serait fort plus simple. Même si ce n'est pas facile, il faudrait engager la conversation, et essayer de voir par toi même ce qu'il en est. T'éloigner un peu, et y réflechir. Et oh ! tiens, là, le moment est parfait ! Il fait beau, tu es avec ton andouille de père, rien ne pourrait mieux se passer, n'est-ce pas ? dit-il avant de faire un grand sourire. Ok, il n'était pas comme un père traditionnel. Mais c'était ce qu'il pouvait y avoir de bien avec un père comme Sulli. |
| | | Membre T. Oliver Collins
Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Dim 4 Sep - 19:02 | c'était très délicat que de parler de ma vie sentimentale avec mon père. je ne savais pas trop quoi lui dire. oui, il y avait Mikaela, elle avait été un pilier de ma vie de tous les jours comme de ma vie amoureuse. mais je n'étais pas certain de ce qu'il y avait ou de ce qu'il y aurait. j'avais l'impression de l'avoir attendue toute ma vie et je ne supportais pas ça. je n'aimais pas l'idée de devoir attendre quelqu'un en sachant de qui il s'agissait. question de ponctualité. enfin, non, peut-être pas, mais on saisit facilement l'idée. je fis une moue à mon père. peut être comprendrait il que le sujet restait délicat. après tout, elle était revenue, mais je n'avais aucune idée de l'endroit où elle était ni même si elle allait bien. c'était comme une radio silencieuse. incapable d'en savoir plus. mais en parler avec son père, c'était difficile. surtout qu'à l'époque, Sulli appréciait beaucoup Mikaela. alors lui faire comprendre que je n'étais pas certain de l'apprécier moi même, c'était vraiment douloureux. d'autant qu'il allait bien falloir un jour que je sache de quoi il retournait. je haussais les épaules. difficile à dire, difficile à faire. je n'avais aucune envie de faire un premier pas qui pourrait me blesser.je ne sais pas, papa. je n'ai pas forcément envie d'aller vers elle. je me dis que si elle est revenue et qu'elle n'a pas donné signe de vie, c'est peut être qu'elle n'en a elle même pas envie. mon père, c'était vraiment quelqu'un! sa réflexion m'arracha un sourire. oui, tu as raison. il vaut mieux que je profite d'être avec mon vieux papa chéri dieu merci, il n'y avait personne autour pour m'entendre dire ça, en dehors de Sulli. |
| | | Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Dim 2 Oct - 0:14 | En règle générale, Sullivan restait un père à l'écoute de ses enfants, mais jamais à être envahissant, ou trop curieux, à la limite de l'indiscret à leur sujet. Évidemment, il les surveillait de loin, et veillait à ce que rien ne leur arrive de grave, sinon quoi, Papa Poule arrivait avec ses grands sabots. Mais, surtout avec ses deux plus grands, s'ils en arrivaient à parler de quelque chose de privé, ce n'était pas vraiment par le fait de Sulli, mais bien par la volonté de ses enfants. Sauf que ces derniers temps, les discussions s'étaient faites assez rares, et il fallait avouer que tout ce qu'il se passait n'avait que fait d'attiser encore et encore ce besoin irrépressible de savoir.. D'autant qu'il n'avait pas trouvé ça normal que son fils n'en ait pas encore parlé, alors que ça avait toujours été le cas, qu'il venait souvent vers lui pour se confier. Beaucoup plus que ne le faisaient ses sœurs. Et bien évidemment, le papa avait prêté oreille attentive à ce que lui disait son fils. Bien qu'il ne soit assez étonné. Sullivan ne comprenait pas vraiment grand chose aux relations amoureuses de ses enfants. Pour ne pas dire aux relations amoureuses tout court, puisque son seul "grand amour, prêt à affronter tous les problèmes" s'était simplement soldé en mariage échoué, bien qu'il y avait eu les trois enfants. Il ne comprenait pas vraiment le souci, mais il avait essayé de faire sourire son fils en sortant une bêtise, qui l'avait fait sourire. Alors, laisse du temps au temps. C'est ce qu'il y a de mieux à faire. Au mieux, tu trouveras quelqu'un d'autre, au pire, peut-être que vous reviendrez ensemble. Sullivan ne pu qu'avoir un sourire arraché devant la réaction de son fils. Oui, bon, n'en fait pas trop, hein, ça va pas me faire te donner de l'argent de poche en rab. Aaah les démonstrations d'amour chez les Collins étaient toujours difficiles. Surtout lorsqu'elles venaient du père. Cela dit, il gardait le sourire, et s'était relevé pour donner une gentille tape sur l'épaule de son fils, ce qui équivalait d'une accolade, le moment n'étant pas jugé assez précis pour Sullivan d'en donner réellement une. Même si dans son coeur, c'était la même chose. Tu veux que je te ramène quelque chose à boire fiston ? demanda-t-il, prêt à prendre direction du complexe pour aller chercher lesdites boissons. |
| | | Membre T. Oliver Collins
Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Mer 12 Oct - 18:02 | parler de ses histoires avec son père c'était bien la dernière chose que je pensais faire. pourtant, j'étais là, en vacances, à me faire dorer au soleil à ses côtés, en train de parler de Mickaela. Tu parles, j'avais même pas envie de parler d'elle et pourtant je me sentais comme le besoin de définir notre relation. Enfin, ancienne relation, puisqu'elle était simplement partir sans rien dire de plus. je crois bien que c'est le mieux à faire, mais le temps commence sérieusement à être long Papou... Et je n'ai toujours pas eu de nouvelles d'elle depuis la rupture, c'est vraiment lassant. Mais oui, rien ne dit que je ne retrouverai pas quelqu'un.
En fait, je ne me voyais pas vraiment me remettre avec Mickaela, mais je me voyais encore moins en couple avec quelqu'un d'autre. pourtant, le deuil de notre relation, je l'avais fait depuis très très très longtemps. Je ris un instant. oui, mais non, je préfère extorquer de l'argent à mes soeurs en gardant mes secrets plutôt que de faire le lèche botte pour en avoir. Bon, la première partie aurait pu rester secrète mais bon... Je veux bien une eau gazeuse s'il te plaît. |
| | | Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Dim 16 Oct - 22:07 | Assez étonnamment attentif à quelque chose dont il n'avait pas pris pour habitude de se mêler, Sullivan semblait compatir avec son fils. Bon, niveau relation amoureuses, il n'était pas forcément de bons conseils, les exemples étant nombreux, à commencer par la mère de ses enfants, et pourtant, il essayait toujours d'être au plus correct lorsqu'il s'en mêlait. Un peu comme là. Sullivan haussa les épaules à ce que disait son fils, un peu d'un air rassurant, ou en tout cas, qui s'y voulait prêter. Dans le pire des cas, c'est pas toi qui a le plus à perdre. Ne l'attends pas pour vivre ta vie. Vis ta vie, profite du jour, mais surtout, ne te bloque pas pour elle. Au pire des cas, elle reviendra, et peut-être ou peut-être pas que tu auras de la place pour elle dedans. Peut-être un peu sur la réserve, parfois de trop, Sullivan avait vanné son fils quand celui ci lui avait annoncé préférer passer du temps avec lui. Mais la franchise d'Oliver l'avait vite remis à sa place, bien que ce ne soit gentiment. Les gestes et les mots gentils pouvaient parfois venir naturellement, il l'oubliait parfois avec les divers services que chacun de ses enfants pouvaient demander, en prenant des airs tout gentils et tout innocents. Ahahah, en supposant que tu arrives à les extorquer. Elles s'y connaissent plutôt bien en affaires, fais gaffe que ça se retourne pas contre toi. dit-il en riant. Et hop ! Une eau gazeuse à aller chercher pour son fils, en réponse à sa proposition. Sullivan retourna dans la partie couverte de l'hôtel restaurant, et attendit le temps de commander un cocktail maison pour lui, et la fameuse eau gazeuse de son fils. Une fois prêts, il prit les verres, et retourna près des transat, tendant la boisson à son fils une fois à son niveau. Tu veux faire quelque chose de spécial aujourd'hui ? |
| | | Membre T. Oliver Collins
Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Lun 31 Oct - 21:18 | Les hommes de la famille Collins semblaient bien malheureux en amour. je ne savais pas trop ce qu'il se passait dans la vie amoureuse de mes soeurs en ce moment, bien que j'en ai une petite idée dans le cas de Lauren, mais à voir mon père et à en juger par ma situation, nous n'étions pas vraiment les plus chanceux du monde. t'as raison papou, faut pas se laisser aller! j'espérais toutefois que si Mika revenait, elle reviendrait rapidement.
En parlant du temps passer ensemble, Sulli s'était laissé prendre au piège. je n'étais pas vraiment de ces enfants pourris gâtés qui font tout pour avoir de l'argent de poche supplémentaire et je préférais le dire haut et fort. j'avais une réelle affection pour mon père et rien ne pourrait le nier, au contraire. mais je n'allais pas tarder à m'avouer vaincu. Sulli avait complètement raison et je le savais. extorquer mes soeurs, c'était quasi impossible. encore, Lauren, quand elle était petite, et qu'elle pensait encore que faire des bêtises l'enverrait tout droit en prison. mais Sierra, je pouvais toujours essayer, c'était plutôt elle qui m'extorquait en étant petit. eh oui, où pensez vous que j'ai appris sinon chez plus vieux que moi? je prendrai un conseiller en affaires et un avocat avant de faire quoi que ce soit, promis, papa. mon père revint aussi tôt avec l'eau gazeuse que je lui avais demandé. son cocktail avait l'air bien alléchant, mais je me retenais de le dire. après tout, l'eau gazeuse était plus ou moins ma boisson préférée au monde: désaltérante et pétillante, que demander de plus? Merci. non, pas vraiment, je me disais qu'on pourrait peut être aller à la piscine? non pas la piscine privée de l'hôtel qui était ouverte à tous, mais plutôt la piscine vip, où jamais personne ne mettait les pieds. |
| | | Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Mar 1 Nov - 17:05 | Sullivan riait allégrement à la réflexion de son fils. On aurait dit une réplique d'une pub, presque. Oliver tenait beaucoup de sa mère, au temps où il l'avait rencontrée, avant que les choses ne dérapent. Toujours optimiste, à essayer de remotiver les troupes. Et c'était certainement l'une des rares choses qui ne semblait pas lui déplaire quand il repensait à son ex-femme. Et encore. Jamais se laisser aller mon fils, jamais. C'était bien facile pour Sullivan de dire ça à son fils, qui ne se souvenait pas vraiment de l'Etat dans lequel il était lorsqu'Alexia était partie, l'abandonnant avec ses deux filles et son fils, comme des laissés pour compte. Mais c'était le passé, maintenant, tout allait pour le mieux.
Sullivan avait plaisanté par rapport au fait qu'Oliver ne pourrait pas extorquer ses soeurs. Sierra, c'était impossible, elle faisait des études en gestion, elle connaissait beaucoup trop de choses, mais dans un sens, heureusement, parce que ça avait beaucoup aidé au restaurant. Et quand elle était plus jeune, c'était elle qui volait son frère. Et puis, extorquer Lauren ? Extorquer une extorqueuse ? Il fallait s'y prendre très tôt, parce que c'était juste inimaginable. En fait, pour Sierra comme Lauren, c'était tenter d'arroser une arroseuse. Lauren avait un talent fou pour obtenir ce qu'elle voulait, ce qui était tantôt attendrissant, tantôt énervant. Oliver fit rire son père. Et un bon, au moins ! Parce que sinon, je te dis pas, t'es dans la merde. Il sirotait tranquillement le cocktail maison, très bon, tandis qu'il attendait la réponse de son fils pour savoir s'il souhaitait faire quelque chose. Sullivan hochait la tête. Allez, c'est une bonne idée ! Peut-être que tu reviendra bronzé un peu ça te ferait du bien, t'es tout tout blanquinet. taquina-t-il, avec un air faussement angélique. |
| | | Membre T. Oliver Collins
Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Lun 14 Nov - 22:48 | je souris devant cette réflexion. l'optimisme, c'était la seule chance de ne pas tomber dans une dépression, vu toutes les mauvaises choses que le monde et son karma semblait nous imposer, de gré ou de force. alors, non, mieux valait ne pas se laisser aller et toujours essayer de voir le verre à moitié plein. au moins d'air.
mon père n'avait pas l'air convaincu du simple fait que je puisse extorquer une de mes soeurs. d'accord, c'était vrai que dans le cas de Sierra, qui avait toujours eu le rôle et la figure de l'aînée, c'était plus difficile. j'avais beau être le seul garçon, je n'avais jamais été assez rusé par rapport au renard que pouvait s'avérer être ma soeur. quant à Lauren, aussi étrange que ça puisse paraître, j'avais réussi à la duper. certes, ça n'avait durer qu'un temps, mais j'avais réussi, et c'était tout ce qui importait pour l'exemple, malgré l'air dubitative de Sulli. bien sûr un bon! s'il le faut je ruinerai la famille et pillerai ton héritage pour me payer un bon avocat! bon, c'était extrapoler, ce n'était pas du tout mon genre d'en venir jusque là, et il le savait très bien, mais pour la blague, c'était parfait.
je lançais un regard mécontent à Sulli. moi, "blanquinet"? j'étais beau comme un dieu, oui!. que tu crois! je tiens ça de mon père! et encore, j'ai la chance d'avoir la peau un peu moins claire que la sienne. ce n'était pas ma faute, après tout, c'était lui qui était venu me chercher le premier. |
| | | Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Dim 1 Jan - 22:38 | Rien que ça ! Je crois que j'ai du souci à me faire là. Ce serait pas un cheveux blanc, là, sur mon crâne ? Pour être franc, ça ne faisait pas vraiment peur à Sullivan les "menaces" de son fils. Déjà, parce qu'il savait que c'était totalement faux, et qu'il n'aurait aucun mal à l'affirmer, Oliver était une crème, une vraie patte, au delà de l'imaginable, même s'il essayait bien souvent de jouer au dur, ce qui faisait doucement rire son petit papa. Mais aussi parce que pour le coup, il en fallait plus pour l'effrayer. Il avait vécu tellement de choses, qu'à ce niveau là, plus rien ne pouvait vraiment lui faire peur. Entre ses ex-beau-père et ex-belle-mère, qui avait si ardemment tenté de lui faire perdre la garde des enfants pour l'avoir eux, il avait eu du niveau à assumer, que désormais, il se sentait prêt à vivre les pires épreuves qu'elles lui paraitraient moins difficiles. Certes, il n'avait pas eu la vie la plus compliquée de ce monde, mais il y avait déjà eu du niveau, alors il n'avait plus froid aux yeux. Sullivan riait de bon coeur. Avec ses enfants, il pouvait être comme il était avant. Même si ce n'était pas toujours de la rigolade. Mais ils pouvaient jouer très facilement aux "cons" comme ils disaient, ils entraient tous toujours dans le jeu, sans même qu'il n'y ait besoin de dire quoi que ce ne soit. Et aux yeux du cuisto, c'était ça, le bonheur.
Et puis, il aimait bien aussi les taquiner. Des trois enfants, Oliver était le plus clair à cette période de l'année, ce qui était étrange, suivi de très très près par Sierra. Mais ça, c'était les yeux très clairs et les cheveux plutôt très foncés qui donnaient cette impression de pâleur. Elle était normalement la plus claire des trois. Alors forcément, Sulli se posait des questions. Son fils s'était-il transformé en vampire ? Allait-il voir sa peau briller, ou au contraire, prendre feu ? Mais, bien justement, Oliver avait répliqué, faisant rire de plus belle son père. Mais moi, j'ai des excuses un peu. Je suis né à Dublin, et j'ai grandi au Canada. C'est pas pareil, mon gars. haussant un sourcil et les épaules, Sullivan leva les mains au ciel, comme pour dire "et ça, tu peux rien y répondre, c'est comme ça". |
| | | Membre T. Oliver Collins
Date d'inscription : 18/06/2014 Messages : 194 Avatar : nico tortorella Age : 32
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Dim 22 Jan - 19:30 | je roulais des yeux. mon père était complètement incorrigible, bien que j'aimais réellement rentrer dans son jeu. oh mon dieu, mais si ! et il est pire que blanc, papa, tu devrais penser à te faire colorer, vraiment! entendre Sulli rire était une consolation pour moi, et je savais qu'elle l'était aussi pour Sierra, qui s'était pire qu'inquiétée pour lui après que notre mère ne soit partie. pendant des années nous avions vu un père qui donnait de toute sa personne pour nous rendre heureux sans jamais penser à lui. jusqu'à ce qu'il décide d'avoir son propre restaurant, idée qui avait plus que réuni la famille, et qui avait permis une certaine solidarité, même pour les filles, qui se déchiraient toujours autant. pendant qu'il riait, j'en fis autant. ce qui était bien avec ce papa gâteau que les Collins avaient hérité, c'était qu'il était toujours prêt à déconner avec nous, quoi qu'il arrive et c'était un plus qui comblait assez l'absence de notre mère, autant pour lui que pour nous.
je roulais des yeux. typiquement collinsien tout ça! que tu dis! c'est pas de ma faute si mon père a des excuses en bois qui m'ont été transmises quand même. je trouvais toujours de quoi répliquer et si mon père pensait pouvoir s'en sortir de la sorte, eh bien c'était loupé. |
| | | Sullivan J. Collins
Date d'inscription : 08/03/2014 Messages : 691 Avatar : Peter Facinelli ♥ Age : 51 Métier : Chef Cuisinier et gérant du O' Sullivan
| Sujet: Re: Life forces you to move on. How do YOU move ? - Dim 12 Fév - 13:42 | Depuis quelques temps, il avait de nouveau l'impression d'avoir sombré dans le même genre de cercle qu'auparavant, celui qui faisait qu'il se donnait à 400% au travail pour pouvoir satisfaire les besoins de ses enfants, sans pour autant les voir. A la différence qu'ils étaient désormais grands, et qu'ils pouvaient plus facilement l'accepter, mais aussi que désormais, chacun venait donner la main à la patte pour le restaurant, chacun à sa façon. Et qu'ils en avaient le droit, pas comme lorsque Sullivan était salarié, avant de venir s'installer en Nouvelle Orléans. Alors forcément, passer du temps avec au moins un de ses enfants, sans qu'ils n'y ait les vapeurs de la cuisines, le stress du coup de feu du midi, ou quoi que ce ne soit, c'était vraiment très très agréable pour le père de famille. Même si c'était avec Oliver, et que des trois c'était certainement celui qui savait le plus le mettre en boite. Bon, il fallait dire aussi que Sullivan laissait largement faire son fils, alors que d'autres, comme Lauren notamment, n'avaient pas cette chance de pouvoir le faire à tout moment, ça dépendait surtout de son comportement. Au pire, c'est pas grave. Si ça m'arrive vite, ça risque de t'arriver encore plus vite. Ca sera sympa quand à trente, trente-cinq ans, t'aura pleins de cheveux blancs. Juste pas très séduisant, déjà que tu pars avec un désavantage, que tu me ressemble pas beaucoup, là, ça va être un vrai handicap. Par contre il ne se laissait pas faire. Il donna un petit coup de coude à son fils, bien fier de sa vanne, bien qu'elle ne soit pas non plus des meilleures.
Sullivan roulait également les yeux au ciel à la réflexion de son fils. Comme si c'était vraiment par sa faute, ce genre de chose. Non mais vraiment ! Fais gaffe aux excuses en bois, je peux très bien te laisser tout seul ici, tu devras travailler pour continuer à rester, hein ! Cherche pas le petit vieux ! dit-il en riant. Comme si quelqu'un pouvait sensément croire que Sulli laisserait un de ses enfants comme ça. Papa poule un jour, papa poule toujours ! |
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