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Simon & Soledad

☾☾ Ces derniers temps, tu as le sentiment de passer ta vie à la bibliothèque. Tu te noies dans ton travail. Ce n’est peut-être pas la meilleure solution, mais cela te fait du bien, ça t’évite de penser à autre chose, à celui qui t’a brisé le coeur… Du moins, en théorie, car dès que tu as des moments de calme, ton esprit retourne à Gabriel. Aujourd’hui, c’est une de ces journées calmes. Peu de gens viennent à la bibliothèque pendant le mois d’août, surtout un dimanche. En ce moment, les gens préfèrent se poser au soleil, prendre un verre en terrasse. Tu aurais adoré le faire, mais malheureusement (ou heureusement au vue de ta situation ?), tu es coincée au travail. Pourtant, aujourd’hui, tu serais bien restée au fond de ton lit. Hier soir, tes deux meilleures amies t’ont tiré en boîte, malgré tes réticences, te disant que cela te ferait du bien. Tu t’étais mise dans ton coin pour bouder et tu avais finis par siroter des cocktails… Trop de cocktails. C’est bien pour cette raison que ce matin, tu t’es réveillée avec un affreux mal de crâne. Tu as aussi remarqué que tu as essayé d’appeler Gabriel… Une bonne dizaine de fois… Tu sais que ça va encore te retomber dessus. Tu as fini par prendre des aspirines, une bonne douche et tu t’es rendue au travail. Tu soupires, te sentant partagée. Tu as envie d’avoir du travail, pour que ton esprit arrête de vagabonder, mais tu sais aussi que tu n’as pas la force de faire des efforts. Tu es en train de ranger des livres quand une de tes collègues arrive en gloussant. “Soledad, il y a un homme à l'accueil qui a demandé spécifiquement à te voir. Cachotière, tu ne m’avais pas dit que tu sortais avec un tel canon !” Tu fronces les sourcils, un peu surprise, demandant qui ça peut-être. Puis, une idée traverse ton esprit. Et si c’était Gabriel ? Peut-être qu’il est venu pour t’engueuler, à cause des nombreux appels ? Ou alors il vient pour s’excuser, dire qu’il a fait l’erreur de sa vie et veut te récupérer ? Mais quand tu arrives à l’accueil, ce n’est pas Gabriel. C’est un homme que tu connais ni d’Eve, ni d’Adam. Tu approches de lui, un peu suspicieuse avant de demander “Bonjour, je suis Soledad. Vous avez demandé à me voir ? Tout va bien ?” Elle a raison ta collègue, il n’est pas laid à voir...

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Simon & Soledad

Je relisais plusieurs fois les consignes et informations que l’on m’avait données. J’étais terriblement sceptique. C’était très différent de ce à quoi j’avais l’habitude… Je devais pourtant avouer que le défi n’en restait pas moins des plus intéressants. Il n’était pas question de passer la nuit dans les draps d’une épouse esseulée ou en manque d’amour, mais bien de séduire une jeune femme du nom de Soledad, de l’aider à se changer les idées - très certainement après une rupture difficile – en l’attirant sous les draps. Je n’étais pas convaincu que ce genre de stratagèmes orchestrés par des proches pouvaient réellement fonctionner. Peu importait dans le fond. Ce n’était pas vraiment mon problème. La paye promise était plus qu’intéressante et valait grandement de faire les yeux doux à cette jeune femme. Je prenais dans les mains le portefeuille qui m’offrait un premier contact. Dedans, il y avait quelques pièces et un billet ou deux, ainsi qu’une carte bancaire et une carte de bibliothèque, signifiant qu’elle faisait partie du staff. Parfait. Il n’y avait plus qu’à se jeter à l’eau.

Je poussais les portes de la bibliothèque. La bâtisse était quasiment déserte comme l’on pouvait s’y attendre un dimanche en plein mois d’août. J’aurai moi-même préféré boire un verre en terrasse ou flâner dans les rues commerçantes. La bibliothèque avait l’avantage d’offrir un peu de fraîcheur. Je m’approchais du comptoir d’accueil et m’appuyais dessus négligemment, attirant l’attention de la jeune femme qui occupait ce poste. Je voyais une pointe de déception passer dans son regard alors que je demandais expressément à voir Miss Soledad Calderon-fuentes, comme indiquait sur la carte que j’avais eue entre les mains quelques heures auparavant. Je la remerciais alors qu’elle se levait rapidement pour prévenir sa collègue. J’étais assez curieux de voir à quoi ressemblait la cible. Certes j’avais eu un bref aperçu sur les papiers d’identité, mais était-il réellement représentatif ? Je connaissais que peu de personne capable de se vanter de leurs photos officielles.

Rapidement, la jeune femme, cible du contrat, faisait son apparition. Je la reconnaissais assez facilement, mais je pouvais alors affirmer que les photos que j’avais vu d’elle ne lui rendaient pas justice. Elle était très jolie et n’avait pas l’air de le savoir. Ça n’allait pas être très difficile de remplir le contrat. Apparemment elle ne s’attendait pas à me voir. Parfait. Je lui faisais un sourire avant de répondre calmement : « Tout va bien rassurez-vous ! Pardonnez cette intrusion, mais je pense que j’ai...  » Je sortais le portefeuille de la poche de mon jean et je lui tendais. « un petit quelque chose pour vous. »

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Simon & Soledad

☾☾ Tu repenses au petit rire que ta collègue à faire en parlant de l’homme en se trouvant en face de toi et du qualificatif qu’elle a utilisé. Canon. Tu ne peux être que d’accord avec elle. C’est le genre de beauté devant lequel toutes les têtes se retournent, femmes comme hommes. Tu essayes d’imaginer son métier. Tu le vois sans mal être un mannequin ou un acteur célèbre. Tu aurais bien gloussé comme ta collègue, mais tu te retiens. Il faut quand même que tu montres du professionnalisme. Enfin, pour le moment, tu te demandes ce qu’il te veut. Tu sais que tu es le genre de personne à faire facilement des gaffes. Comme par exemple emboutir sa voiture et partir sans rien remarquer, faisant passer cela pour un délit de fuite. Cela t’es déjà arrivée, tu ne serais pas surprise que ça se passe une seconde fois. Il ne s’agit rien de tout cela, l’homme te tend un objet que tu reconnais bien. “Oh mon porte monnaie ! Merci, je l’ai cherché pendant toute la matinée !” Perdre un porte monnaie, c’est un sentiment affreux. Quand on sait tout ce que contient ce petit objet, il vaut mieux l’avoir prêt de soi. Carte d’identité, de crédit, permis de conduire… On voyage quasi notre vie dans notre poche. “Bon, ça aurait été parfait si vous me l’aviez ramené avant que je fasse une opposition sur ma carte de crédit, mais tant pis” dis-tu avec un petit rire. Ce n’est pas la première fois que tu paumes une de tes cartes, alors maintenant ta banque à l’habitude de faire des oppositions. Tu remets le porte monnaie dans ta poche de ta veste, en l’enfonçant bien et en vérifiant que tu as fermé la fermeture pour être sûre de ne pas le reperdre. “Vous l’avez trouvé où ?” tu demandes, plutôt curieuse. Quand tu as remarqué que tu as perdu ton porte monnaie, tu as essayé de refaire ton trajet pour tenter de savoir où il pouvait être. Ton dernier souvenir, c’était quand tu avais payé le restaurant après avoir manger avec Koraly et Amy. Après ça… Il avait mystérieusement disparu. “En tout cas, je vous remercie Mr… Euh…” Tu remarques que lui doit tout savoir de toi pour t’avoir ramené ton porte monnaie, mais tu ne sais rien de lui. D’ailleurs, maintenant tu te demandes comment il a deviné que tu serais ici...

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Simon & Soledad

 Les premiers mots avaient été échangés. Le lieu de rencontre n’avait pas été choisi au hasard par ses amies. Je savais que la jeune femme était quelqu’un d’assez timide et qu’il valait mieux que je m’aventure en terrain connu pour avoir toutes mes chances de l’approcher. Je lui tendais le porte-monnaie perdu, attendant une réaction de sa part. Elle était ravie de le retrouver – ignorant totalement que ce n’était pas du hasard, mais une mise en scène parfaite – et ne tardait pas à me remercier. Je n’avais pas le temps de répondre qu’elle ajoutait dans un petit rire que j’aurai pu être plus rapide pour lui ramener, si possible avant qu’elle ne fasse opposition à ses cartes de crédit. Je faisais une petite moue désolée avant de lever les mains. Je lui répondais en arborant un sourire semblable au sien « Pour ma défense vous n’êtes pas simple à trouver ! Ou alors je suis totalement nul en tant que détective…Bon, disons qu’au moins, vous n’aurez pas à refaire toutes les démarches pour le reste des papiers. C’est toujours ça de gagner. » La jeune femme rangeait son porte-monnaie, me permettant de la détailler un peu plus. Elle était très jolie et dégageait une certaine douceur qui pourrait presque s’associer à de l’innocence. Son regard n’était pas aussi vide que je l’aurai imaginé, il était même pétillant. Moi qui m’attendais à une jeune femme éplorée à la suite de sa rupture, Soledad ne correspondait pas à l’idée que je m’en étais faite. Ça allait être un plaisir de remplir ce contrat.

Comme un bon élève, je récitais la leçon que j’avais apprise en réponse à ses questions : « Sur une table de boîte de nuit, à côté d’une bonne dizaine de verres vides. » Je lui souriais amusé par ma remarque avant de passais ma main sur ma nuque dans un geste faussement gêné : « Bref je l’ai mis dans ma poche en attendant son propriétaire et... Je l’ai complètement oublié jusqu’à ce qu’il tombe de ma veste ce matin. » Je haussais les épaules. Ce n’était pas totalement un mensonge ! Le porte-monnaie était bien tombé de ma veste. Sauf que je n’avais pas été dans la boîte de nuit en question depuis un long moment, et que c’était mon meilleur ami qui me l’avait remis. Mais ce n’était que des détails. « Joe Williams. Enchanté. » Le prénom m’était venu instantanément. Pour ce qui est du nom, je m’étais étonné moi-même d’avoir donné mon véritable nom de famille. Ce n’était pas dans mes habitudes et surtout une grossière erreur, impossible à rectifier. Je ne perdais pas mon sang froid. Il fallait enchaîner : « Vous devriez vérifier qu’il y ait tous vos papiers dedans. Je suis tombé sur votre carte de bibliothèque, mais je n’ai pas fouillé le reste. Je n’aurai pas aimé qu’on touche à mes affaires alors… » Soledad me sortait de ma zone de confort. C’était difficile de ne pas être trop intrusif, d’être dans la séduction sans être insistant, tout en sachant la finalité. D’habitude les femmes avec qui je faisais affaire, savaient parfaitement ce qu’elle voulait et elles en voulaient pour leur argent. Du sexe. Pas du blabla inutile.

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Simon & Soledad

☾☾ Tu es toujours partante pour faire de nouvelles rencontres. Du moins, d’habitude. Car en ce moment, tu te sens plutôt démoralisée et tu préfères rester chez toi. Depuis ta rupture avec Gabriel, tu n’es plus que l’ombre de toi-même. Même si Amy et Koraly essayent de te faire sortir, mais ce n’est plus la même chose. Parfois, tu te dis que tu ne vas jamais t’en remettre. Tu vas finir seule avec tes quarantes chats… Ce ne serait pas une si mauvaise fin. Un petit sourire s’affiche sur ton visage quand l’homme te dit que tu n’es pas simple à trouver. “Pourtant, je ne suis pas du genre à me cacher.” Tu es une fille assez simple, traînant souvent dans les mêmes endroits : chez toi, la bibliothèque, le même bar où vous allez depuis votre adolescence… Tu aimes bien ta routine, n’étant pas particulièrement fan du changement. “Mais oui, heureusement, je n’ai pas les papiers à refaire. C’est un vrai enfer de faire une pièce d’identité.” L’administration estt un fléau pour tout citoyen, mais malheureusement, ça l’est encore plus pour toi. Au vu de tes origines hispaniques, on te demande plus de papiers pour prouver que tu es américaine. Apparemment, ton acte de naissance n’est pas suffisant… Et la vérification des papiers est bien plus longue qu’à la normale. Enfin, tu préfères ne pas se formaliser de ça et, dans ces moments, tu espères juste avoir rapidement tes papiers. C’est tout ce qui compte. L’homme finit par te dire où il a trouvé le porte monnaie et tu ne peux pas t’empêcher de rougir, te sentant un peu honteuse. “Hmm, oui, la soirée a été plutôt...” tu t’arrêtes, essayant de chercher un adjectif, mais rien ne te viens en tête. “Enfin, on a bu plus que de raisons.” Et c’est surement à cause de cela que tu as réussi à oublier ton porte monnaie. Tu étais sûre de l’avoir pris, mais comment être sûre d’une chose quand on a plusieurs verres dans le nez ? Au cours de cette raison, tu as beaucoup discuter avec Amy et Koraly. Pleurer aussi. Tu as noyé un peu ton chagrin dans les verres… L’homme se présente et tu es contente de pouvoir mettre un nom sur un visage. Joe te propose qu’il y a tout dedans. Tu regardes rapidement avant de reprendre “tout semble y être, merci !” Tu es heureuse de voir qu’il existe encore des gens honnêtes. Beaucoup en aurait profité pour prendre l’argent qu’il y a dedans ou ta carte de crédit. “Comment puis-je vous remercier ?”

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Simon & Soledad

 Pour cette « mission », je ne me posais pas mille et une questions et je faisais en sorte d’être tout simplement naturel. J’avais cette fois un rôle très différent de ceux que l’on me demandait habituellement. Je ne devais pas être l’amant parfait, ni même l’intrus qui permet de remettre du piment dans un couple. J’étais simplement un jeune homme qui avait trouvé un porte-monnaie dans un bar et qui, par honnêteté, le rendait à une charmante demoiselle. Je faisais une mine triste et répondais avec humour : « Je suis donc un horrible détective. Merci de le souligner. » avant de laisser échapper quelques éclats de rire. Je sentais que j’étais en train de la mettre à l’aise. C’était le but recherché. C’était difficile de ne pas être trop pressant tout en connaissant la finalité. On m’avait prévenu qu’il allait falloir que je la joue fine et que je gagne en quelque sorte sa confiance. Au vu des antécédents que je lui connaissais, elle n’allait pas me faire une place dans sa vie en claquant des doigts, même pour une nuit. Je me sentais tout de même sur la bonne voie.

Le rouge lui monta doucement aux joues alors que je lui révélais où j’étais censé avoir trouvé le fameux porte-monnaie. Même si je n’avais pas tous les détails de la soirée, je pouvais facilement supposé qu’elle avait été bien arrosée. Quoi de plus normal pour un groupe de jeunes gens dont l’une d’entre elles se remettait d’une rupture difficile. Je traînais pas mal dans les bars avec des amis, rarement mes conquêtes. Soledad avoua qu’elle avait dépassé les limites à coup de cocktail. « Il n’y a pas de mal !Ca fait du bien parfois. On se laisse entraîner. » Je n’étais pas mieux, ni un faiseur de moral.

L’étape suivante était d’obtenir un rendez-vous ou plutôt d’avoir une occasion de la revoir. Comment s’y prendre ? Quelque chose de frontal ? Le suggérer pour mieux rebondir ? La laisser le proposer ? Je lui proposais de vérifier le contenu du porte-monnaie pour gagner un peu de temps, mais aussi pour affirmer mon statut d’homme honnête. Je n’avais pas pris un seul centime. « Super. » L’affaire des affaires disparue était donc résolue. Alors que je cherchais la meilleure façon d’enchaîner, Soledad prit les devants en me demandant la façon dont elle pouvait me remercier. C’était le moment ou jamais. « Ce n’est pas la peine ! Je suis content d’avoir pu être utile. » Non je n’allais pas lâcher l’affaire si rapidement. « Enfin si… J’ai un petit service à vous demander. Vous auriez ce livre ? » Je lui tendais un morceau de papier sur lequel j’avais soigneusement recopié le titre d’un livre qu’elle avait apparemment lu dernièrement. Enfin selon ses amis. Un best-seller pour ne pas éveiller de possibles soupçons. « Ma nièce me l’a conseillé.» Nièce inexistante, mais toujours très pratique pour s’attirer les faveurs de la gent féminine. « Dites moi que c’est un bon livre ! Et que ca ne parle pas de shopping. »

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Simon & Soledad

☾☾ TTu ris à l’unisson avec l’homme devant elle. Cela faisait du bien d’avoir autre chose en tête que les images de Gabriel te trompant. “C’est vous qui le dites, pas moi.” dis-tu avec un sourire malicieux. Depuis combien de temps tu n’avais plus blagué comme ça ? Beaucoup trop longtemps. Parfois, tu te sens pathétique d’être aussi mal pour cette histoire de rupture. Tu as vu tellement de gens autour de toi s’en remettre si facilement. Pourquoi tu n’y arrives pas ? Hier, tu aurais pu en profiter. Tu es célibataire, tu aurais pu te trouver un beau garçon avec qui s’amuser l’espace d’une nuit, mais tu n’y arrives pas. Tu es une romantique, tu as besoin de vivre une belle histoire d’amour. Coucher juste un soir… Ça serait mal te connaître. Quand tu repenses à tous les verres que tu as bu hier soir, tu es étonnée par toi-même du fait que tu sois venue au travail et non à comater au fond de ton lit. “C’est facile de se laisser entraîner, oui. Surtout avec des amies comme les miennes !” Tu te sens heureuse d’avoir Koraly et Amy à côté de toi. Depuis ta rupture avec Gabriel, elles ont été plus que présentes pour toi. Vous trois, depuis votre enfance, vous êtes inséparables. En plus vous vous complétez, apportant à chacune ce qu’il manque chez une autre. Quand elles t’ont sorti de force hier soir, même si tu as râlé au début, tu es bien contente qu’elles l’ont fait. Elles savent ce qu’il y a de mieux pour toi. Suite à ta question, l’homme te demande de l’aide concernant un bouquin. Tu es un peu étonnée, attendant à ce qu’il te demande de l’argent, comme le ferait beaucoup de personne dans cette situation. Tu lis le nom du bouquin sur le bout de papier et tes yeux s’illuminent. Une saison au bord de l'eau de Jenny Colgan. Un bouquin qu’elle avait dévoré. “Oh oui, ce livre est vraiment génial ! Votre nièce est de bon conseil. On doit l’avoir quelque part” Elle pianota rapidement sur l’ordinateur de l’accueil pour essayer de retrouver la référence du bouquin et savoir où il était rangé.