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“Mon amour, j’ai tellement hâte d’être dans tes bras si tu savais …” – Il y eu un moment de silence au téléphone, puis un soupir “Ker’ ?” “Oui, pardon Alda, j’étais ailleurs. Oui moi aussi je ferais mon possible pour venir te chercher, c’est promis.”
Mon cœur battait la chamade rien que de savoir que dans quelques heures, quand j’eu passé le contrôle de sécurité, j’allais être avec mon copain actuel Kerwan. Cet homme là je l’avais rencontrée lors d’un voyage que j’avais effectué avec mon groupe de musique, oui car je suis violoniste et chanteuse professionnelle. Quand nos regards s’étaient croisés, nous avions eu tout de suite le coup de foudre, enfin de mon côté en tout les cas.  Moi je m’appelle Esmeralda Marques, je suis portugaise pure souche, et sacrément fière de l’être. Mon travail m’avais mené à voyager beaucoup mais aujourd’hui la boîte fermait à Viseu, un petit village au Portugal d’où j’étais, et nous étions muté en Amérique à la Nouvelle Orléans. Ce qui était magique, c’est que mon copain vivait là-bas comme un signe du destin, j’allais enfin être avec lui. De son côté ces derniers temps je le sentais froid comme préoccupé, ou quoi. Mais jamais dans mon fond intérieure j’aurais pensé à mal, pour moi tout allait bien entres nous, il m’aimait, je l’aimais fin de l’histoire. Rideaux.

J’étais donc dans l’avion quittant pour la première fois de façon assez définitive mon pays natale, c’était pour moi d’un côté un Bonheur du fait de changer d’air et de rejoindre  Kerwan, mais c’était également une déchirure car toute mes racines était ici, et les quitter faisait souvent mal mais ma foi, rien ne me poussait à rester finalement. Enfin si, il y avait mon jumeau Pedro, mais lui je savais que j’allais le revoir bientôt. J’en n’était certaine. Côté famille il ne me restait que lui, et ma merveilleuse petite nièce qui vît à la Nouvelle Orléans également. Oui nièce, mais pas de lui. Je vous explique en quelques mots, ma sœur aînée Sabine est morte dans un accident de voiture avec son conjoint, Paulo il y’a de cela 2 ans et demi maintenant. Ils avaient une fille, qui a miraculeusement réchappé à l’accident, mais vous allez me demandé pourquoi dire qu’elle est à la Nouvelle Orléans ? Eh bien voilà, n’ayant plus mes parents, et Pedro ayant un travail monstrueux, eh bien j’ai voulu confier ma nièce à mon meilleur ami, et pour moi comme un frère Leven Blackstone. Ce dernier étant gay et marié avec Sky Blackstone, un ami très cher également, et ayant pour projet d’adopter un enfant ensembles, je leurs aient confié la garde de la petite. Et je crois que je n’aurais pas pu rêver mieux comme famille pour elle, les deux hommes la traitant comme une princesse, qu’elle était. Je ne leurs avaient rien dit de mon arrive, ça serait la surprise.

Quand l’avion se posait, mon cœur battait aussi fort que plusieurs tambours en même temps. Revoir mon Kerwan était pour moi un bonheur absolu. Mes bagages en mains, et mon téléphone allumé je cherchait le beau bruns dans la foule quand tout d’un coup mon regard se posa sur un brun avec des yeux bleus merveilleux, qui semblait tout aussi désappointé que moi de croiser mon regard. Tout d’un coup je laissait tomber mes bagages et je me perdit dans un tourbillon de souvenirs qui me fit perdre la tête, et l’équilibre car quelqu’un me bouscula et je tombais par terre me cognant la tête contre le carrelage de l’aéroport. Ouch. C'est ce que j'appelle tomber de haut.

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Gregory Bourbon, ou le seul l’unique amour de ma vie était là en face de moi enfin là concrètement vu que j'avais le piffe dans le sol il était plutôt au dessus de moi mais bon.. Comme une idiote j’en n’ai perdue l’équilibre, et cette chute me fit mal, mais pas autant que de le revoir. Revenons en arrière un peu. Vraiment beaucoup en arrière. Gregory je l’ai rencontré car il était mon correspondant. Je me souviens encore quand ma mère me l’avait annoncé, et que c’était un homme j’avais déchanté. “Oh Mae por favor tu nao pode mudar por uma mulher ?” * Oh maman s’il te plait, tu ne peux pas modifier pour une fille?
Ma mère avait juste rigoler, et m’avais affirmer que ça serait Grégory et aucun autre. Ainsi commence notre histoire. J’avais à l’époque 16 ans et lui en avait 14. Je me souviens avoir beaucoup appréhender, car j’avais déjà un sacré caractère et en plus de ça, pour ne pas rajouter du beurre sur la confiture, j’étais déjà très mature, donc bon un gamin de 14 ans j’avais vraiment peur. A tord. Ensembles on n’a été très vite fusionnelles, et l’amour pour la musique que nous avions en commun nous as beaucoup rapprochés, jusqu'à tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Là je peux dire “nous” car de son côté, je savais qu’il m’aimais beaucoup. Et moi donc on n’a même passé plusieurs jours ensembles, des jours merveilleux même et inoubliables. Je l’aimais d’un amour sincère et pure pour nos jeunes âges vous savez un premier amour quand il est aussi fort que le nôtre on ne l’oublie jamais. Et pour cause. Cela fait 11 ans qu’on n’a perdue contact, pour des raisons de part et d’autres assez étranges et inexplicables, et pourtant chaque coucher de soleil me faisait pensé à lui. Et cette musique ‘You still the one’ trotte dans ma tête à chaque fois que je pense à lui. Je parle au présent car même aujourd’hui je n’ai jamais oublié Gregory. Pourtant Dieu sait que je lui en voulais, il m’avais brisé le cœur, sans le savoir car je lui avais écrit des dizaines de lettres, et envoyer je ne sais combien d’e-mail auquel il n’avait jamais répondu, suite à notre séjour merveilleux ensembles. Cet homme avait été ma première fois, mon premier baiser et mon premier cœur brisé. Ce que je ne sais pas c’est que nos parents avaient à l’époque convenu ensembles de nous séparer, voyant combien on s’aimait. Par peur ? Par principe je ne sais pas, toujours est-t-il que j’avais garder cette rancune pour lui, qui s’était en n’aller avec le temps, mais qui quand mes yeux se reposèrent sur lui revenait en trombe. Alors forcément mon premier réflexe quand il me relevait pour demander si ça va fut de le gifler. Étrange peut-être mais bon en même temps. Puis, fière je me relevais contenant la rage, ainsi que la tristesse qui m’envahissait tout d’un coup puis le fixant je lui répondis juste “Pourquoi ça t’intéresse de savoir ?” et alors que je relevais mes bagages, je lui répondit simplement fidèle à mon caractère de rebelle froide. “Ecoute, c’est pas contre toi, Gregory. Mais j’attends quelqu’un”. J’avais envie de dire mon copain, mais ça aurait été trop cruel pour notre tout premier contact après toutes ces années …nan ? Enfin en même temps ma claque n’était pas non plus toute gentille mais bon. Il l’avais mérité, enfin je crois. Je cherchais Kerwan des yeux pour m’empêcher de le regarder lui et résister à l’envie de le prendre dans mes bras. J’en tremblais de rage. Après toutes ces années de le revoir ainsi réveillait en moi des émotions que je croyais éteinte. Des sentiments bien présents, et immuable. Y’avais pas à chier, Gregory était et restait l’amour de ma vie. Et il le resterait.

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Bon soit j’aurais pu éviter la gifle, on n’est d’accord. Après tout ce temps c’était plutôt dans mes bras que je voulais le prendre. Mais restait tout de même ce quiproquos qui les avaient tout deux mis ainsi. Alors qu’au final ils n’avaient jamais cessé le contact, mais c’était une force supérieur qui avait séparé ces deux âmes sœurs, la vie était parfois vraiment pourrie en fait. Je me mit donc derrière lui en attendant Kerwan, et j’étais agacé, agacé de ne voir mon copain actuel, et agacé de sentir le parfum de Greg juste derrière moi, mais d’un côté il semblait heureux et apparemment lui aussi attendait quelqu’un, peut-être était-ce une autre correspondante venant du Portugal pour laquelle il aurait eu le béguin que sais-je. Mais non, j’y croyait très peu en fait connaissant le tempérament de Gregory. Restait une éternelle question, les passagers étant tous sortis : Qui attendait-il ainsi ? Je pris donc les devants et décidait d’appeller Kerwan, celui-là il allait m’entendre je vous jure.
“Allô, Kerwan?! Mais où est tu bon sang ! Je t’attends depuis plus de 20 minutes!”
“Oh pardon Esmeralda, mais je n’ai pas pu venir j’ai envoyé mon meilleur ami te chercher. Tu le reconnaîtras. Il est bruns les yeux bleus."
Et là mon sang ne fit qu’un tour, je lui raccrochais à la figure. J’étais rouge de honte, non seulement Kerwan, n’étais pas là mais il avait envoyé son meilleur ami, et mon premier amour, l’amour de ma vie me chercher je le savais même s’il ne m’avais pas dit de nom que c’était Gregory ce beau brun les yeux bleus. Comment la vie pouvait-elle être si detestable. Moi je ne savais pas que Gregory n’était pas au courant alors simplement je me tournais vers lui.
“Pardon pour la gifle, Gregory. Je suis juste sincèrement étonné de te voir ici après tout ce temps…Je n’aurais pas du, excuse-moi”
Mes excuses étaient sincères, mon ton légèrement plus doux que tout à l’heure. J’avais tellement envie de l’embrasser là tout de suite, le prendre dans mes bras et ne plus le quitter, et je m’en voulais d’avoir ces pensées car je venais de quitter Kerwan au téléphone. Mais c’était plus fort que moi et puis il était devenue encore plus beau que dans ma mémoire. Mais la vie était cruel. Était-ce un hasard si mon copain actuel était le meilleur ami de feu mon premier et unique amour ? Alors je rajoutais.
“Par curiosité, de ton côté tu attends qui ?”
J’espérais vraiment que sa réponse n’allait pas être celle que je cragnais, et pourtant je savais dans mon fond intérieure qu’ils s’attendaient mutuellement depuis tout à l’heure. Quel satané vie pourrie. Ma joie d’être là avait perdue tout son attrait. Et j’étais au bord des larmes, de joie de revoir Gregory de peine aussi car il m’avais brisé le cœur, sans le vouloir, et de honte car mon propre copain avait envoyé son meilleur ami venir me chercher. Alors quoi il n’avait pas de couilles ? Seigneur. Tout en n’attendant sa réponse, que j’appréhendais, je regardais le panneau en espoir d’avoir un vol de retour pour le Portugal. Oui j’étais vraiment blessée là tout de suite.

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“La petite amie de mon meilleur ami Kerwan”
Les mots de Gregory résonnaient en moi tel un poignard qui me transperçait le corps à plusieurs reprises. Une clope j’avais besoin de nicotine, cette histoire ne pouvait être vraie je veux dire la vie était vraiment trop cruelle là sérieusement. Je regardais Gregory, les yeux remplis de larmes, j’avais envie d’exploser. On devrait quoi tout recommencer du début comme si rien ne s’était passé entres nous, par principe ? Je n’étais pas d’accord, loin de là. Avec Gregory j’avais connu le Bonheur, la passion et la tendresse. Même si j’avais souffert de la rupture, rien ne pouvait être pire que ce que je ressentait actuellement. Rien ni personne. Alors simplement je posais un bagage, ravalait ma salive et lui tendit la main
“Enchantée, je suis la copine de Kerwan. Je m’appelle Esmeralda Marques. Je suis portugaise, mais j’imagine que tu le sais. Excuse-moi je dois aller vo..heu sortir.”
Mon ton était simple, mais remplis de sanglots, j’avais tellement mal. J'allais dire vomir, et bien entendu c'était le cas à vrai dire. Je n'avais juste qu'une envie vomir. J’aimais Kerwan, enfin c’est ce que je croyais en fait avant de poser mon regard sur Gregory l’unique que je n’ai jamais aimé, mais aussi avec lequel il serait très compliqué d’être. J’étais détruite encore.

Quand je fut dehors et que tremblante j’allumais ma garot,mon téléphone sonnait. C’était Kerwan. J’attendis 5 bip puis je décrochais.
“Alda ? Tu vas bien ? Pourquoi tu a raccroché tout à l’heure ?!”
J’avais envie de l’insulter, de lui demander pourquoi, alors que je lui avais parler de Gregory et combien je l’avais aimé, sans savoir qu’il était son meilleur ami , il me faisait ça, il nous faisait ça. Comment osait-t-il me demandé comment j’allais alors qu’au final ma peine et peut être celle de son propre meilleur ami je la lui devais ? Mais je restais calme. Je préférais tout lui dire en face. Enfin tout du moins c'est ce que je souhaitais. Jusqu’à ce qu'il me rajoute
"Je t'aime tu sais Alda. J'ai hâte de te voir. Mon meilleur ami t'a trouvée alors ?
Là s'est n'était de trop. Comment osait-il ? Tout s’effondrait, moi qui le pensais autrement, tout s'effondrait. Alors j'explosais. Moi qui m'étais promis de ne le faire que de face.
“ Tu sais quoi Kerwan ? Tu n’est qu’une pourriture. Tu savais parfaitement que j’étais le premier amour de Gregory. Tu savais également combien je l’avais aimé, et combien j’en suis certaine je l’aime encore. Je t’avais tout confier, et tu m’a trahie. Tu n’est qu’une pourriture. Oui, merci je vais TRÈS bien.”
“Es’ sérieusement, excuse-moi. Je ne savais pas comment te le dire. Je ne voulais pas te faire de peine. Calme-toi d’accord on n’en discuteras quand je te verrais. Okay ?”
“Ok. Au revoir Kerwan”
Mon ton était froid. Le pire c’est que je ne savais pas que Gregory ne savais rien de ce complot, tant qu’il m’avouait pourquoi il était là. Alors simplement alors que j’allumais ma deuxième garot, mes larmes coulèrent tout simplement. Dans tout cela je n’avais même pas fait attention que Gregory était derrière moi et avait sûrement tout entendue.

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