Les filles étaient parties à l'école ou dehors avec leurs amies, leurs excuses pour partir de la maison étaient toujours tellement diverses alors que Sullivan ne disait rien de négatif quant à leurs idées qu'il ne s'en souvenait presque jamais. Il avait finit de ranger la cuisine après avoir fait à manger. L'avantage en étant chef de son propre restaurant était qu'il n'y avait pour lui aucun soucis à amener les restes. Ainsi, quand il était comme ce jour là, en jour de repos, il n'avait pas à faire à manger, et pourtant, leurs repas restaient simples. Même s'il n'était pas toujours de mise qu'ils mangent les restes. Mais au moins, il y avait moins de travail de rangement.
Rapidement, Sullivan eut fini de nettoyer, et il alla voir dans les chambres de ses enfants s'il y avait encore quelqu'un. Il n'avait pas vraiment entendu le nombre de fois que la porte d'entrée s'était fermée, et il ne savait pas vraiment lesquels étaient restés, ou pas encore partis. Les chambres des filles étaient vides, comme ce qu'il avait cru comprendre qu'il allait arriver. Il y avait un match de NBA qui allait passait, qui allait montrer les Cleveland Cavaliers, équipe qu'adorait Sullivan, contre les New York Knicks, équipe préférée de son fils, Oliver. S'il était là, ça allait être un moment de pure rigolade, mais surtout de fausse concurrence qui s'installait sans cesse entre eux. Il allait bien rigoler, tiens. Il tapa à la porte de la chambre de son fils, et attendit une réponse. Une fois la réponse de son fils donné, il ouvrit et le regarda avec un grand sourire.

Cavaliers contre Knicks. ça te dit ?

Sullivan avait toujours l'air d'un gamin quand il s'agissait de sport, et en plus, de partager sa passion avec son fils. En espérant qu'il soit d'accord !

ce jour-là, je me retrouvais tout seul avec mon père. mes soeurs, comme toujours, avaient trouvé des excuses pour ne pas avoir de comptes à lui rendre. très honnêtement, je m'en fichais un peu, j'avais l'habitude d'être avec lui, d'autant que c'était un jour de match et que c'était toujours dans ces cas-là qu'elles nous faussaient compagnies. je savais que Sierra était vraiment occupée, mais pour Lauren, je me doutais qu'il n'y avait pas de réelle occupation. nous nous entendions trop étrangement pour qu'elle veuille rester avec notre père si j'étais là. déjà qu'avec Sierra les choses étaient suffisamment compliquées, mais j'avais la très fâcheuse manie de la faire redescendre sur tête en défendant ma grande soeur. simple habitude.
encore dans ma chambre, je ne fus pas plus étonné que ça de voir mon père vérifier dans celles de mes soeurs. c'était toujours la même histoire, de toute façon.
on tapa à la porte de ma chambre. après avoir suggéré d'entrer, la tête de mon père apparut, me faisant sourire très largement, surtout quand il me fit sa suggestion de notre programme. j'attendais que tu me le proposes! lui répondis-je, parfaitement ravi. les Cleveland Cavaliers étaient mon équipe préférée et les Knicks celle de mon père. et nous n'arrêtions pas de nous charrier là-dessus, pour mon plus grand bonheur. j'étais plutôt proche de mon père et je savais que le "jeu" lui faisait autant plaisir qu'à moi. mon sourire s'agrandit en voyant l'excitation de mon père. c'était dans ces moments là que je trouvais en lui plus un meilleur ami qu'une figure parentale, d'ailleurs.

Sullivan était très enthousiaste à passer du temps avec son fils. Non pas qu'il n'aime pas en passer avec ses filles ! Au contraire, mais ce n'était pas pareil. Oliver n'avait pas les mêmes centres d'intérêt que ses soeurs, et avait un peu plus de goût comme son père. D'un autre côté, ils n'étaient pas toujours d'accord. Mais tout allait bien pour la plupart du temps, et les matchs de basket, de foot, de hand ou même de baseball étaient toujours un pur plaisir. Même s'ils ne soutenaient jamais les mêmes équipes. Enfin, la plupart du temps au moins.
A la porte de la chambre de son fils, il eut un petit sourire de victoire sur les lèvres quand il lui dit qu'il attendait simplement la proposition, et donc, qu'il était partant. Passer du temps avec ses enfant était ce que préférait Sullivan. Et en l’occurrence, les matches de sport étaient mieux avec son fils qu'avec n'importe lequel de ses autres amis. Bon, même s'il fallait avouer qu'il n'en avait pas des masses non plus. Mais ces moments étaient largement privilégiés aux yeux du quadragénaire. Super ! Le match commence dans quinze minutes ! Ce qui laissait le temps à Sullivan de checker qu'il y ait ce qu'il faut à la maison pour ce petit moment sportif avec son fils.

je me levais donc de mon lit où j'étais assis, pour aller rejoindre mon petit papa, trop excité à l'idée d'aller le charrier sur la mauvaise défense des Knicks. je savais pertinemment bien qu'il finirait pas péter un câble. mieux, cette simple perspective me donnait l'air d'être un petit fou qui ne tient pas en place. mais ça ne me dérangeait pas, Sulli connaissait très bien ça de toute façon. à chaque fois que nous regardions un match tous les deux, peu importe le sport que cela concernait, nous n'étions pas vraiment d'accord sur les équipes à soutenir. c'était d'ailleurs probablement pour cette raison que nous regardions plutôt à la télé qu'en stade. l'un de nous deux était toujours dans la mauvaise tribune. puis l'un à côté de l'autre, nous avions l'air très fins à s'extasier chacun pour l'équipe que nous soutenions.
Sulli m'informa rapidement que le match commençait quinze minutes plus tard. j'allais devoir me faire violence pour ne pas courir au supermarché le plus proche pour m'acheter tout un tas de cochonneries. d'abord parce que je savais que ce n'était pas forcément bon à ma santé et que j'aurais le droit à un regard réprobateur de mon père avant qu'il ne me fasse des yeux de chihuahua pour que je partage avec lui, et ensuite parce que je préférais mille fois sa cuisine que les produits industriels qui fatiguent la mâchoire tant ils sont durs à mastiquer. cependant, je me tentais quand même. on a du pop corn à la maison? je savais que Sulli allait, comme d'habitude, vérifier s'il y avait de quoi faire, mais j'aimais poser la question, comme pour lui rappeler de ne pas oublier de vérifier, que cela soit inutile... ou non, d'ailleurs.

Passer du temps avec ses enfants, Sullivan adorait ça. Il avait toujours plus eu une relation amicale que paternelle avec chacun de ses enfants, même s'il savait mettre de l'ordre dans les embrouilles familiales. Il savait gérer son rôle de père en toute circonstance. Et avec Oliver, il y avait cette espèce de complicité particulière. Certainement le fait qu'il soit un garçon, et surtout l'unique fils de la famille Collins. Sullivan ne faisait pourtant pas de préférence entre ses enfants. Chaque chose qu'il partageait avec chacun des trois avait un petit plus en particulier. Et avec Oliver, c'était la relation père-fils qu'il ne pouvait avoir avec aucune de ses deux filles. Dont les matches de Basket, qu'il avait plus de mal à regarder avec ses filles, parce que ce n'était pas forcément du genre qui leur plaisait, et puis les désaccords en sports se montraient moins blagueurs qu'avec Oliver. Alors le sport, c'était leur truc à eux. Il restait peu de temps avant le début du match, alors Sulli et son fils faisaient les derniers préparatifs d'avant-match. Comme un départ. Sauf qu'ils restaient à la maison plutôt que d'aller au Stade. Après tout, ils avaient un peu du mal à être dans les mêmes gradins en supportant différentes équipes.

Et bien, laisse moi vérifier!

Dit-il avant d'ouvrir les placards, puis d'y trouver des graines de maïs. Il sourit à son fils en le regardant.

Oui, on a ! Tu veux que j'ailles chercher un quelque chose à la supérette qu'on n'aurait pas ici ...?

Dit-il en allumant la plaque à induction et en prenant une poêle afin de faire exploser le maïs qu'il venait de trouver, après avoir fait chauffer l'ustensile pour ne pas avoir du pop corn tout mou, ce qu'il trouvait plutôt écœurant et immangeable.

Sulli avait toujours été un papa en or. mes soeurs comme moi avions toujours pu le constater. depuis que notre mère nous avait abandonné, il avait redoublé d'efforts pour nous faire vivre, mais ce n'était pas vraiment ce qui l'empêchait d'être encore plus présent. la preuve était que nous nous étions tous investis dans son projet de tenir un restaurant. résultat? quelques années plus tard, nous y étions parvenus, et ce sans en être peu fiers.
je lui avais demandé s'il nous restait du pop corn. à vrai dire, c'était mon petit faible devant nos fameux matches: il pouvait y avoir n'importe quelle sucrerie, n'importe quelle gourmandise, c'était toujours le pop corn sur lequel je me vengeais sérieusement. pourtant, en dehors de nos matches, je n'en mangeais jamais, je n'en était pas vraiment fan, à dire vrai. du coup, quand Sulli me confirma qu'il y en avait, me proposant tout de même autre chose, je lui adressais un sourire du genre "tu sais très bien" avant de lui répondre. non, c'est bon pour moi, merci papa! mais si tu veux quelque chose pour toi, n'hésite surtout pas!
je n'appelais pas souvent mon père "papa", mais j'aimais bien l'effet que ça rendait. certes, il était, pour moi, d'abord mon meilleur ami avant d'être mon père, mais peu m'importait, je le vivais très bien de toutes les manières possibles.
je le regardais faire, avec les graines de maïs. comme toujours, je savais que le pop corn serait réussi. après tout, tant que ce n'était pas moi qui le faisais cuire un peu n'importe comment, il serait toujours croustillant et... sucré!

Sullivan était prêt à passer une bonne soirée, devant le match de NBA avec son fils. Bon, il savait que ça allait hurler un peu, puisqu'ils ne supportaient pas les mêmes équipes, et d'ailleurs, cela était plutôt pas mal qu'il n'y ait pas ses deux filles de présentes, parce que lorsque c'était le cas, elles se plaignaient toujours des effusions qu'il y avait dans la salle à manger/salon, car, quand l'un poussait un cri de joie face à un panier d'un joueur de l'équipe qu'il soutenait, l'autre râlait. Et pas doucement, ça c'était sûr.
Après avoir demandé à Oliver s'il voulait autre chose que du pop-corn -même s'il savait que généralement, la réponse était que non, que ça lui suffirait, mais on n'était jamais assez prudent- Sullivan regarda l'heure. Oui, lui, il prendrait bien autre chose que des pop-corns, mais plutôt pour le soir. Comme il ne savait pas vraiment trop quoi faire ce soir-là à manger, ce qui était chose courante lorsqu'on passait sa journée à cuisiner, on souhaitait souvent faire autre chose, mais l'idée ne nous venait pas, cela ferait le repas. Il restait une demi-heure pour le début du match. Mais de tout façon, s'ils les prenaient trop tôt, elles seraient froides. Alors, il regarda son fils et lui sourit

Je vais commander des pizza. Pour ce soir, vers les 10 minutes avant la fin du match ? Comme ça, on demandera aux filles si elles veulent en manger avec nous ?

Sullivan se mit dans la cuisine pour faire "poper" les graines de maïs que son fils chérissait temps, en attendant sa réponse à sa proposition.

passer mon temps à concurrencer l'équipe préféré de son père, c'était comme ça que j'aimais mes week ends. c'était une occupation que j'étais bien loin de détester, et qui me permettait de perdre mes soucis le temps de quelques heures. je ne jalousai jamais la relation que papa Sulli avait avec mes sœurs, elles auraient pu en faire autant. je me contentais de ce que nous avions, ne cherchant pas plus que cela à lui prendre son temps : je savais très bien qu'avec le restaurant, il avait moins de temps à nous accorder, c'était ainsi, et nous n'avions pas dit non quand il nous l'avait proposé. d'autant que c'était notre meilleur moyen de subvenir à nos besoins du mieux que nous le pouvions, et que nous mettions tous un peu la main à la patte.
j'avais d'ores et déjà hâte que le match ne commence. je savais bien qu'il faudrait attendre, mais déjà j'étais impatient et me dandinais sur place tel un petit enfant surexcité le jour de noel ou de son anniversaire.
Sulli commença à faire gonfler les pop-corns, tandis qu'il me parlait des pizza. accoudé au plan de travail, je l'écoutais l'air distrait, acquiesçant à ce qu'il disait. . oui, ça pourrait être cool si elles mangeaient avec nous, je suis d'accord ! l'air toujours ailleurs, je regardais le maïs prendre sa forme et l'écoutais tenter de se faire la malle en dehors de la poêle, sans se soucier réellement du couvercle qu'il y avait dessus pour ne pas avoir à courir après du maïs sauteur. manger avec toutes les filles réunies, je ne savais pas si c'était une bonne idée, mes deux soeurs n'arrivant pas à s'entendre à cause des extravagances de l'autre. le repas risquait donc d'être un peu mouvementé. comme d'habitude, d'ailleurs, d'où le fait que je préférais être dans mon appartement étudiant en semaine, en fin de compte.

Sullivan venait de proposer à son fils d'acheter, enfin, surtout de commander, des pizzas pour le soir, n'ayant vraiment pas du tout envie de faire à manger. Pour un chef cuisinier, vous direz que c'est un comble. Lui dirait plutôt que c'était simplement une habitude. A force de passer son temps en cuisine, quand on rentrait chez nous, même si on aimait pratiquer cette activité, on préférait parfois se changer les idées, et plutôt se faire servir. Enfin, Sullivan n'en demanderait jamais autant à ses enfants, et quand il entendait se faire servir, c'était en commandant à manger, ou en allant à des restaurants avec eux, d'ailleurs. Cela dit, cela ne l'empêchait pas de faire la plupart du temps lui-même à manger le soir, quand ils étaient en famille. Qu'il y ait ou non des enfants d'accueil chez eux, d'ailleurs. Le but n'était pas d'impressionner plus que ça. mais avant toute chose de faire plaisir. Enfin, même si parfois, avec toute la volonté dont il était possible de faire preuve, ce n'était vraiment pas dans ses cordes.
Quoi qu'il en soit, Sullivan avait donc décidé de, après avoir eu l'avis de son fils, prendre des pizza pour le soir. Il espérait tout comme Oliver que les filles mangeraient avec lui, ce serait bien plus sympa, d'être en famille. Même si ses deux filles ne s'entendaient vraiment pas, et qu'on aurait dit qu'avec le temps passant, ça s'empirait. Pourtant, le papa des deux jeunes filles et d'Oliver continuait d'espérer que ça se tasse, et qu'elles feraient abstraction de leurs différends pour essayer de profiter du temps en famille. Après tout, lui et son fils profitaient déjà des moments à eux deux, alors qu'au début, tout n'était pas forcément facile. Pourquoi pas elle ?
Après les avoir terminés, Sullivan revint s'asseoir auprès de son fils avec un gros saladier pleins de pop corn, et refit un voyage avec un saladier moins grand, et du sucre et du sel.

Alors, fiston, tu les veux à quoi tes pop-corns ?

demanda-t-il en sachant parfaitement qu'Oliver mangeait des pop-corns sucrés, tandis que lui les prenait plutôt salés.

les pizzas ne me dérangeaient pas plus que ça. au contraire, j'étais ravi d'en manger, même si je préférais quand c'était nous qui les faisions plutôt que lorsque nous les commandions, mais je me gardais bien de faire part de cet avis à mon père, qui était bien enthousiaste. puis je mourrais trop de faim pour prendre le temps de les faire nous. même si nous avions tout ce qu'il fallait pour cela, le match qui n'allait pas tarder à commencer me dissuadait complètement de laisser la cuisine nous accaparer Sulli et moi.
mais, même si j'adorais mes soeurs, je ne supportais plus vraiment de les voir se réunir... je ne savais donc pas s'il s'agissait vraiment d'une bonne idée de nous rassembler tous les trois, ou plutôt tous les quatre en comptant Cléo, avec qui je n'étais pas vraiment en bons termes malgré tous mes efforts pour l'intégrer. elle avait visiblement quelque chose contre moi, ou contre la gente masculine, que je ne comprenais pas. et quand je ne comprenais pas quelque chose, à dire vrai, je ne cherchais pas plus à comprendre quand il s'agissait d'un cas désespéré ou trop obstiné pour arriver à en tirer quoi que ce soit.
je regardais mon père. je savais très bien que sur ce sujet aussi, nous avions parfois nos désaccord. mais, croisant les doigts pour que mon choix mette tout le monde d'accord, je lui répondis avec une certaine crainte de sa réaction. sucrés bien sûr! prenant l'air le plus innocent je lui adressai un petit sourire, espérant que ça ne le gênerait pas plus que ça de faire une concession, et ce même si son équipe favorite risquait de se prendre la plus grosse raclée de leur existence.

Cette "avant-soirée" match&pop/corn s'annonçait être de la pure folie. Sullivan avait assez hâte en fait que le match de basket opposant son équipe favorite à celle de son fils commande. En réalité, cette gue-guerre entre eux était plus un jeu qu'autre chose. Comme si c'était prédéfini que s'ils soutenaient chacun une des meilleures équipes du pays, il fallait que ce ne soit pas les mêmes, qu'elles soient rivales. Parce qu'à trop s'entendre avec son père, et avec son fils, on commence à se dire que plus rien n'a vraiment d'intérêt à se retrouver tous les deux. Parce que oui, on s'ennuie quand tout le monde est du même avis. Enfin, il fallait tout de même veiller à ne pas aller trop loin, afin de ne pas non plus créer de conflits quels qu'ils ne soient. Mais Avec Oliver, ça n'allait jamais trop loin. C'était son fils, mais aussi une sorte de pote avec lequel il passait grand nombre de ses soirées. D'un autre côté, avec la vie qu'il menait, il n'avait pas un très grand nombre d'amis, excepté les clients de son restaurant. Il avait cette relation de toute façon avec chacun de ses enfants à la fois parentale et amicale. Parce qu'il ne souhaitait pas ressembler à un inconnu avec eux, et qu'ils se comportent comme s'il était trop sévère. Mais il ne voulait pas non plus être trop copain avec eux pour pouvoir garder une certaine autorité sur eux. Oliver venait de lui dire que pour les pizzas, pour le soir, c'était bon pour lui. Tant mieux. C'était pourtant bête, mais Sullivan ne pouvait s'empêcher de demander à ses enfants ce qu'ils préféraient. Comme pour les pop corns à Oliver. Il savait pertinemment qu'il n'aimait pas les pop corns salés, et pourtant, il lui demandait toujours et encore e choisir entre sel et sucre. De peur de faire une erreur. Parce que même après plus de vingt ans à être père, on n'était jamais sûr de bien le faire. Du coup, après confirmation d'Oliver, Sullivan mis du sucre dans un sachet plastique, et mis les pop corn pour les mélanger, avant de les remettre dans un saladier, qu'il amena avec lui dans le salon, le posant sur la table du salon avant de s'asseoir sur le canapé.

Et voilààà ! On va bien s'amuser, maintenant!

dit-il fièrement.