Les folles aventures de JackJack et Gus Gus

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creating havoc on free time

Il était tôt. Bien trop tôt pour sortir du lit et profiter du soleil, selon certains habitants fainéants de la ville. Toutefois, éveillé depuis l’aube et ne tenant plus en place, j’étais déjà dehors, sans même avoir pris le temps de faire mon lit. A quoi bon de toute manière ? Profitant des chauds rayons du soleil, j’en profitai pour me dégourdir les jambes et apprécier la nature alentour. C'était dimanche, et je comptais bien profiter de ce jour de repos pour m'amuser le plus possible. Mais avant, un café s'imposait, histoire d'aggraver mon hyperactivité déjà bien présente. Me dirigeant vers le Starbucks - qui se trouvait à peine à cent mètres de mon appartement, autant dire que les gérants avaient fini par me connaître en quatre ans - d'un pas plus ou moins rapide, je m'installai près de la fenêtre, mes écouteurs toujours en place dans les oreilles. Alors que mon iPod s'apprêtait à passer du AC/DC, la serveuse s'approcha, et prit ma commande. " Un Veranda Blend, s'il vous plaît. " Histoire de se réveiller tout en douceur, tout en gardant cette arôme chocolatée que j'affectionnais tout particulièrement.

Je préférais d'autant plus les expressos au cafés, même si ces derniers étaient beaucoup plus corsés que leurs confrères aromatisés. L'un dans l'autre, ils étaient tous les deux aussi caféinés, et c'était tout à fait ce dont j'avais besoin.

Tapotant la table de mes doigts et écoutant toujours ma musique à fond les oreilles, je ne fis pas attention à la silhouette qui s'était rapprochée de moi, bien trop pris dans mes rêves et mon imagination. Encore heureux pour moi que je ne sois toujours pas sourd.

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good morning gus gus

Alors que les rayons de soleil perçait doucement à travers la fenêtre, ils venaient illuminer le visage de Caterina de si bon matin et au lieu de rester dans son lit, elle se levait spontanément filant comme une flèche dans la salle de bain afin de prendre une bonne douche, se vêtir, se préparer et le tout en chantant.

Caterina ne travaillait que ce soir et même si il y a quelque temps, elle était claquée et bien c'était du passé parce qu'à cet instant, elle pétait la forme. Pantacourt en jean, débardeur vert clair, coq sportif de la même couleur que le haut était choisit, il manquait plus qu'elle se prépare et c'est au bout de dix minutes qu'elle était fin prête.

Ipod accroché à sa veste et écouteurs dans les oreilles en écoutant du Icona Pop, c'est en déambulant dans les rues qu'elle se rendit au starbuck's afin de prendre un petit déjeuner bien copieux. Caterina pénétrait dans les lieux à la limite de faire un moonwalk avant de se retourner et de saluer le gérant qui la connaissait depuis toute petite avant d'apercevoir son ami GusGus qui était présent. « La formule du petit déjeuner s'il te plaît tonton ». Lançait t'elle en lui adressant un sourire avant d'aller voir son ami, se tenant à côté de lui avant qu'elle ne tire sur ses écouteurs. « Yo l'haricot ». Caterina se penchait pour claquer un gros bisous sur la joue de son ami avant de prendre place face à lui. « Je peux m'asseoir ? Ça te dérange pas j'espère ? ». Demandait t'elle en souriant parce qu'il avait peut être envie d'être tout seul bien que cela étonnerait Caterina.

fiche codée par Empty Heart

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creating havoc on free time

C'est lorsque mes écouteurs me furent sauvagement retirés des oreilles que je détournais le regard de la fenêtre. Celui-ci vint se poser directement sur Caterina, que je surnommais affectueusement JackJack, ma compère de bêtises et autres défis en tout genre aussi stupides les uns que les autres. Mais quel mal y avait-il à vouloir s'amuser un peu de temps à autre ? « Yo l'haricot » Je fis une moue boudeuse, beaucoup trop surjouée pour paraître un semblant crédible, et fronçai les sourcils. On ne me retirait pas mes écouteurs ainsi sans subir les foudres de ma colère jeune fille ! « Tu as failli m'arracher les oreilles, tu sais. Mademoiselle l'asperge. » Si tu me traites d'haricot, je te traite d'asperge, et puis c'est tout, non mais. J'acceptai tout de même son baiser sur la joue, sans me départir de ma moue boudeuse. « Je peux m'asseoir ? Ça te dérange pas j'espère ? » Elle m'adressa un grand sourire. Ayant décidé que j'avais joué le rôle du mec exaspéré beaucoup trop longtemps, je partis dans un petit rire sincère. « Mais bien sûr que tu peux t'asseoir ma JackJack préférée. Je commençais à me sentir tout seul assis à cette table. C'est fou comme les gens ont la tête dans le chou le matin. » Autrement dit, le starbucks était composé d'une belle brochette de zombies en quête de cervelle fraîche. La cervelle étant une métaphore très glauque et sympathique pour le café. Oui, je sais, je suis un mec très poétique. On me le dit souvent.

« Comment ça va depuis la dernière fois qu'on s'est vus tous les deux ? C'est à dire il y a trois jours ? Une météorite est-elle venue s'abattre sur ton chez toi ? Tu t'es pas fait enlever par des aliens dans la nuit ? » Non, parce qu'échanger des banalités, c'est bien, mais échanger des conneries, c'est encore mieux. Parler de la pluie et du beau temps ça peut sembler redondant à force, alors que délirer sur des probabilités qui ne produiront jamais, c'est amusant et novateur. Et puis, j'aime pas le conformisme, alors je dis des trucs qui ont pas de sens, c'est stylé. « Pour ma part, j'ai seulement l'impression que mes voisins sont dans l'ambition de créer un élevage de gamins, au rythme où vont les choses. » Et ceci dit, avec le ton le plus naturel au monde. On me changera pas, c'est même pas la peine d'essayer.

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gusgus ft jackjack

Peut-être donnons-nous tous le meilleur de nous-mêmes à ceux qui de leur côté, ne nous accordent que rarement une de leurs pensées.

J’étais arrivée au trucks, apercevant gusgus qui écoutait la musique tranquillement pour une fois j’ai envie de dire. « Tu as failli m'arracher les oreilles, tu sais. Mademoiselle l'asperge ». Je riais nerveusement en secouant la tête, il était un peu hors sujet par moment mais c’était du gusgus tout craché. « Tu pousses pas un peu le bouchon ? ». Lâchais-je en riant avant que je ne pose mes coudes sur la table en entremêlant mes doigts. « Mais bien sûr que tu peux t'asseoir ma JackJack préférée. Je commençais à me sentir tout seul assis à cette table. C'est fou comme les gens ont la tête dans le chou le matin ». Aussitôt dit, aussitôt fait, je m’installais face à lui, c’était limite j’avais sauté sur ma chaise pour pas qu’on me la prenne bien que mon scénario était ridicule. Me retrouver avec gusgus me faisait du bien parce qu’avec lui, je pouvais simplement être moi-même. Je pouvais faire la débile, il me jugerait pas. « J’arrive au bon moment alors. J’ai lus dans tes pensées comme quoi tu souhaitais plus que tout me voir alors je suis venue, trop géniale hein ? ». Lançais-je en frappant dans mes mains tout en sautillant sur ma chaise avec un rire enfantin. Mon petit déjeuner arrivait et je remerciais le patron en lui adressant un magnifique sourire. « Comment ça va depuis la dernière fois qu'on s'est vus tous les deux ? C'est à dire il y a trois jours ? Une météorite est-elle venue s'abattre sur ton chez toi ? Tu t'es pas fait enlever par des aliens dans la nuit ? ». J’explosais de rire en rejetant ma tête en arrière et j’ai même cru voir quelques postillons qui sont sortis alors que je m’en rendais pas compte. Je secouais la tête, yeux fermé en tenant mon ventre tellement je riais et bien que ce n’était pas vraiment drôle, j’étais obligée de rire puisque je riais toujours pour rien. « C’est sa qui faut que je te dise .. Il y a un alien qui habite chez moi et qui arrête pas de vouloir tout manger, à cause d’elle le frigo il est toujours vide mais le pire c’est que tu dois la connaitre puisqu’elle s’appelle Thalia ». Lâchais-je en riant doucement avant de souffler sur mon café en le tournant avec la touillette et d’attraper un petit pain au chocolat que je croquais dedans, je fermais les yeux, c’était trop bon que je tombais amoureuse du petit pain. « Pour ma part, j'ai seulement l'impression que mes voisins sont dans l'ambition de créer un élevage de gamins, au rythme où vont les choses ». Je clignais deux fois de suite les yeux en le regardant tout en fronçant un sourcil, il m’arrivait par moment de pas vraiment le comprendre car il parlait d’un sujet complètement nouveau tout le temps mais c’était marrant. « Je te signale que toi aussi tu auras des enfants .. Mais si ils ont ton caractère, bonjour les dégâts ». Lâchais-je en riant.

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