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BEYOND THE CITY :: RP
 
 joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.
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Sujet: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Dim 17 Avr - 2:08joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.

jake
&
joan
J’attrapais mon mascara dans ma trousse de toilette pour venir dessiner des cils longs et recourbés. J’avais opté pour un maquillage sobre et discret, je n’étais pas vraiment de ces filles qui en font des tonnes. Je terminais avec une petite couche de rouge à lèvre, une couleur très pâle, proche de ma couleur naturelle. Je pinçais mes lèvres entre elle avant de sourire seule devant mon miroir plutôt fier du résultat.  Ma serviette enroulée autour de la poitrine, je filais en direction de mon dressing. La partie la plus compliquée de la journée était arrivée. Comme la plupart des filles j’avais environ un million de vêtement et pourtant, j’étais toujours entrain de me demander ce que j’allais porter. Un coup d’œil vers haut, un autre vers le bas, je passais mes doigts le long de ma pile de tee-shirt avant de finalement en piocher un dans la pile. J’attrapais mon gilet gris en laine, celui qui me tenait bien chaud dans les journées à moitié ensoleillées comme celle qui s’annonçait aujourd’hui. Mon sac à main sur l’épaule je m’assurais de bien fermer la porte de mon appartement avant de filer pour un rendez-vous avec un très bon ami à moi …

Nous nous étions donné rendez-vous devant une boutique en ville. Une boutique que je recommande d’ailleurs, très sympas et pleine de choix divers et variés. Parce que oui, je suis une grande fan de shopping, je connais mes commerces favoris par cœur au grand dam de mon frère adoptif qui m’accompagne souvent alors qu’il n’est pas très frillant de ce genre de chose. Enfin, j’aperçois mon ami, dans sa Ferrari comme je le dis souvent. Parce que oui, Jake, mon ami, est en fauteuil roulant alors j’essaie de dédramatiser un peu la chose histoire de lui donner un peu de baume au cœur. « Salut beau ténébreux. Tu attends quelqu’un ? », le saluais-je le regard malicieux et le sourire large. Je me baissais légèrement afin de déposer un baiser sur sa joue comme j’avais l’habitude de le faire. Jake et moi nous connaissions depuis de longues années maintenant. Mais il est vrai que notre relation c’est quelque peu envenimé depuis qu’il est dans l’obligation de se déplacer avec sa voiture de course. Il faut dire que les choses ne devaient pas être évidentes à accepter quand elles arrivent du jour au lendemain. Du coup, mon ami était devenu un peu aigri, pessimiste en quelques sorte et il faut bien admettre que son joli sourire me manquait beaucoup, tout comme nos bonnes marrades entre copains les soirs d’ennuie où on se retrouvait pour boire un coup. Je remontais mon sac sur mon épaule,  avant de passer ma main dans mes cheveux pour  les remettre en arrière. « Alors, prêt pour franchir un nouveau cap ? Je t’ai pris rendez-vous avec l’une des meilleurs dans le domaine de la kinésithérapie. Tu verras, elle va prendre le temps de tout t’expliquer, de discuter avec toi. Comme ça tu pourras décider de te lancer ou non, mais je suis certaine que ça peut être une très bonne chose. », lançais-je avec un sourire bienveillant, histoire de le motiver un peu. Mon but n’était pas de lui forcer la main, je voulais simplement l’aider, lui permettre d’au moins essayer les solutions qui s’offrait à lui. Et même dans le cas ou ça ne fonctionnait pas, il n’aurait aucun regret puisqu’il aurait tout tenter il pourrait peut-être, de cette manière, accepter un peu mieux sa condition physique, même si pour moi avec ou sans Ferrari il restait Jake, mon bon copain que j’aimais tant …

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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Dim 17 Avr - 14:26joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty



Joan & Jake
Il n'y a ni de réussites faciles ni d'échecs définitifs.

   
S
i tu avais imaginé la vie de cette façon il y a quelques années, tu aurais certainement évité de vivre, tout simplement, par peur que l'accident ne t'arrive. Tu te sentais coupable pour les blessures que tu avais infligées à Camille, mais également d'être en fauteuil roulant. Seulement, voilà. Ca allait faire un an, une année maudite que tu étais dans ce fauteuil. Et si les six, voire sept premiers mois, personne ne disait rien et tout le monde te laissait te plaindre sur tout sort, gémir, et te laisser aller, désormais, ce n'était plus dans les cordes de personnes. Cordes sensibles, à dire vrai. Tes parents ne vivaient plus, ils étaient dans la constante angoisse que tu ne portes atteinte à ta vie. Comme si c'était vraiment ton genre. Mais tu avais tellement changé qu'ils ne savaient plus où aller, ni que croire. Camille, quant à elle, semblait s'éloigner de celui que tu étais devenu. Elle serait plus heureuse avec un autre. Il n'y avait que Jen qui depuis le début tentait de te changer, de te faire redevenir celui que tu étais avant, et qui s'accrochait comme une dingue à t'aider. Elle t'avait emmené chez un kiné. Et au bout de deux séances, tu avais abandonné, tu ne voyais pas d'efforts. Mais tu continuais, depuis des mois, à lui faire croire que tu y allais. Si seulement tu ressentais un picotement dans tes jambes, une touche d'espoir. Tu te donnerais de ton mieux. Mais rien n'était là, alors tu te laissais aller à la tristesse, la morosité et au désespoir.
De même, tu ne voyais plus foule d'amis. Il n'y avait que Joan quasiment avec qui tu avais pu garder le contact. Malgré vos prises de gueule, d'ailleurs. Vous deviez vous voir ce jour là. Alors tu avais fait comme tu pouvais pour t'habiller. L'infirmière n'était pas là, et tu n'avais envie de déranger personne. Alors tu ne faisais pas, tu avais tenté seul. C'était assez spécial, mais après quasiment une heure de bataille, tu t'étais retrouvé habillé et dans ton siège roulant. Et puis, tu avais appelé un taxi pour qu'il te retrouve en ville, et que tu puisse rejoindre Joan.
Après une petite quinzaine de minute, il était venu te chercher, et une autre quinzaine après, tu te retrouvais à l'endroit de votre rendez-vous.
Tu n'avais pas eu à attendre ton amie très longtemps. Et quand tu l'entendis parler, tu avais eu un petit sourire, mais pas de ces vrais sourires, puisqu'il paraissait crispé. Oui, mais cette personne ne semble pas encore arrivée. Bonne chose, c'était que tu arrivais toujours à faire tourner les gens en bourrique. Mais ça n'avait pas changé, ça !
Joan avait de l'espoir pour toi. Elle était optimiste. Peut-être un peu trop. Ou alors, c'était juste toi qui ne l'était pas assez. Que dis-je ? pas du tout, en fait. Tu étais plutôt dans le genre très pessimiste. Quand elle t'annonçait qu'elle allait encore te faire aller chez une kiné, tu avais très légèrement soufflé. De toute façon, jamais tu ne pourrais réutiliser tes jambes, c'était bien clair.
Tu sais, c'est gentil, mais je ne pense pas que ça serve. Jen m'a fait y aller il y a quelques mois, mais sans résultat aucun, alors j'ai abandonné.. bien évidemment que tu évites de dire que tu n'y es allé que deux fois. Cela dit, devant l'air motivé et enjoué que Joan, tu reprends très vite. Cela dit, on peut tenter, surtout si c'est l'une des meilleures, mais j'avoue que je doute qu'il n'y ait de résultat..
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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Mer 20 Avr - 3:10joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.

jake
&
joan
J’étais arrivée sur place et j’avais, comme toujours saluer Jake sur le ton de l’humour histoire de lui montrer que pour moi rien ne changeait. « C’est bien dommage, tu vas être contraint et forcé de te contenter de moi pour le coup. », annonçais-je avec un large sourire et les bras ouverts comme dans ces émissions où la potiche bien cliché se présente comme la huitième merveilles du monde. Bien entendu tout cela n’était destiné qu’à lui arracher un sourire. Même le moindre petit bout de lèvre retroussé me suffisait à prendre ça comme de la bonne humeur. J’avais, avec le temps, apprit à prendre ce que me donnait Jake et, surtout, à faire avec. Finalement, j’avais repris mon air un peu plus sérieux pour lui présenter les plans de la journée. A peine avais-je terminé mon explication que mon ami commençait déjà à tenter la carte du ‘j’ai déjà essayé’. Je fixais mes yeux verts dans les siens, un regard qui en disait long sur ce que j’étais entrain de penser. Je savais que Jake était plutôt pessimiste quant à ses chances de retrouver l’usage de ses jambes. Mais malheureusement pour lui, à part ‘cause toujours’, rien d’autre ne me venait à l’esprit quand je l’entendais être négatif. D’ailleurs il devait s’en douter puisqu’il n’insistait pas, avant de reprendre, admettant, enfin, qu’il pouvait tout de même essayer. « Je prends bonne note de ta tentative de dissuasion mon petit Jake. Malheureusement pour toi-même si tu m’avais dis non, tu y serais allez quand même. Ne serait-ce que pour délier un peu ta langue en discutant avec elle. », lui dis-je avec franchise. Parce que oui, j’étais quelqu’un qui ne tournait pas en rond. Les pincettes ? Très peu pour moi. Et ça, mon ami le savait bien, d’ailleurs c’était l’une des raisons qui nous avait parfois menés aux éclats de voix mais ça ne durait jamais bien longtemps.

J’essayais vraiment de l’aider du mieux que je le pouvais, de ne pas le lâcher et ce malgré son côté parfois bougon et pessimiste. J’aimais beaucoup Jake et il était hors de question pour moi de le laisser tomber sous prétexte qu’il roulait maintenant en Ferrari. « Du coup, tu pourras discuter avec elle sur ce que tu as fait lors de tes séances précédentes. Elle a peut-être d’autres méthodes. Je suis sûre que ça va te faire du bien, puis tu vas voir une nouvelle tête, échanger avec elle, ça va te faire du bien. », positivais-je avec un sourire radieux. « Allez en route ! », continuais-je avant de marquer une courte pause. « Tu me laisses conduire ou tu veux garder les commandes de la Ferrari pour toi tout seul ? », lui lançais-je avec un clin d’œil. C’était, encore une fois, une manière un peu moins brutale qu’un vulgaire ‘j’te pousse ?’pour lui proposer mon aide. L’hôpital n’était pas bien loin, quelques mètres à peine. Finalement, nous entamions notre route vers la clinique en continuant à papoter le plus simplement du monde. « Alors, comment vont tes sœurs ? Et surtout, comment vas-tu toi », demandais-je avec intérêt. Si j’avais commencé par ses sœurs c’était encore une fois par choix stratégique. J’osais espérer que de cette manière, il se laisse allez à discuter un peu librement de ses sœurs pour qu’il puisse trouver un peu de positivité à travers leurs situation. Un peu .. Tiré par les cheveux vous dites ? Et bien, je vous répondrais que j’essaie simplement des choses pour que Jake se sente un peu plus optimiste rien de plus. Alors oui, pour moi tous les moyens sont bons pour y parvenir. C’est à ça que ça sert les amis, non ? …

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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Sam 23 Avr - 1:18joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty



Joan & Jake
Il n'y a ni de réussites faciles ni d'échecs définitifs.

   
T
u n'étais pas dans le genre facile. Tu avais beaucoup changé, et pas forcément en bien, même si, comparé à avant, tu faisais plus d'effort. Pour ne pas montrer l'exécrable personne que tu tendais à devenir. Dans le fond, tu n'étais pas méchant, mais malheureux. Pourtant, il restait des gens comme Joan, qui te montraient que eux, n'avaient pas changé en même temps que l'usage de tes jambes avait disparu. Et au fond, même si tu ne le montrais pas, ça te faisait du bien de voir que d'autres ne s’apitoyaient pas sur ton sort. Parce qu'avec tes parents, c'était juste impossible de les voir prendre pitié de toi, de te plaindre constamment. C'était insupportable, et ça ne faisait que te rappeler à quel point tu avais envie de te plaindre, et de détester le monde pour ce qu'il t'arrivait.
Mais la raison de votre rencontre te semblait bien inutile. Voir un kiné, c'était déjà chose faite. Bon, tu n'avais pas tenté de voir plus loin que le bout de ton nez, et avais arrêté au bout de deux séances, quand tu avais constaté que pour toi, ça n'était pas assez rapide que de voir des résultats. Donc ça n'avait servi à rien, et ça n'aurait jamais pu être concluant. Mais tu t'étais bien gardé d'expliquer pourquoi ça ne l'avait pas été. Quoi qu'il n'en était, Joan ne te laissait pas le choix. Même si tu n'avais rien dit, elle t'aurait poussé à y aller. Parce que c'était comme ça et pas autrement. Et quand elle pétait le feu comme ça, mieux valait ne pas la contrarier. Elle avait réussi à t'arracher un sourire. Presque un léger rire, même. Oui, Maman !
Finalement, voir des gens qui acceptaient les différences et faisaient faciliter la vie, c'était sympa. Même si les moments plus sombres étaient à venir avec cette séance.
Tu avais commencé à faire rouler le fauteuil, non sans peine, mais c'était le grand plaisir des rues pavées, notamment celle avant l'hôpital. Alors quand ton amie te proposait de prendre le "volant" c'était avec un plaisir non dissimulé que tu acceptais. Je veux bien que tu m'aides, oui ! Les mains te donnaient l'impression de bruler, et les bras faisaient mal lorsque tu tournais les roues en ville. C'était toujours comme ça. Et tu devais t'en accoutumer : la ville n'était pas faite pour les gens comme toi, pour les gens handicapés. Pendant le temps du trajet, Joan avait engagé la discussion. Heureusement, parce que toi, meilleur manche pour l'engager, y a pas mieux ! Boh, tu sais, on entend pas trop parler de Joy en ce moment.. Elle est en vadrouille, c'est tout ce que je peux te dire. Et Jen.. je crois que ça va. Elle a toujours cette tête bizarre quand on parle, comme si elle avait fait une grosse connerie, mais je crois que c'est parce qu'elle s'en veut, elle s'est toujours pas pardonnée qu'on soit parti fâchés le jour où... le jour où... le jour de l'accident. Pour l'instant, tu avais évité le sujet de toi. Mais en parlant de Jen, voilà que le sujet de l'accident, du fameux jour où tout a basculé, revenait sur le plateau. Enfin, tu haussais les épaules Du coup, je ne sais jamais trop si ça va pour elle. C'était vrai que ta soeur avait un air triste et coupable, depuis près d'un an, alors qu'elle n'y était pour rien. Sinon, moi ça va. Tu faisais une petite moue en disant ça. Tout était relatif. Et toi? Comment tu vas depuis la dernière fois, y a un petit moment déjà ?
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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Mer 4 Mai - 0:32joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
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jake
&
joan
Après qu’il m’en ait donné l’autorisation, je me déchargeais de mon sac pour le lui donner avant d’attraper les poignets du fauteuil pour lui donner un petit coup de main. Ça ne devait pas être toujours évident de manipuler un fauteuil roulant alors parfois, j’imagine bien que ça lui faisait du bien d’avoir un peu d’aide. Cela dit, ça lui permettait tout de même d’avoir des bras plutôt bien musclé qui font rêver les filles et ça, c’était un point non négligeable des bons côté de la Ferrari. Alors que nous prenions le chemin de l’hôpital, je  m’informais quant à ses sœurs histoires de le faire un peu parler. « Il faut bien admettre que ça ne doit pas être facile pour elle non plus. On se sent déjà pas nécessairement super fière après une dispute entre frère et sœur alors quand le hasard veut que les choses virent au drame en plus, j’imagine bien qu’on ne se sent pas vraiment bien. Mais malheureusement, on ne revient pas en arrière alors ce que je vais te dire va sans doute te sembler très cru mais, quitte à ne rien pouvoir changer autant avancer. Et puis, restons positifs ça aurait pu être vraiment bien pire et ça, Jen le sais très bien. C’est sans doute pour ça qu’elle essaie d’être derrière toi. », lançais-je avec sincérité. Il est vrai que relativiser c’était tellement plus facile à faire quand on était plus ou moins externe à une situation mais mon optimisme partait réellement d’un bon sentiment. Puis, soyons claire, je savais ce que c’était que de perdre un frère et je sais quel vide ça laissait dans une vie, c’était sans doute pour ça aussi que j’insistais autant sur le fait que ça pourrait être pire. Il est vrai que Jake était « diminué », bien que je n’aime pas beaucoup ce terme, mais il était là et ça c’était le plus important. Quand on aime quelqu’un on se fiche de savoir s’il est grand, petit, gros ou en Ferrari, on l’aime et on le veut près de nous c’est tout. Je continuais à pousser le fauteuil de mon ami tant dis qu’il me retournait ma question après m’avoir brièvement répondu. « C’est un petit oui ça. Tu sais que tu peux tout me dire Jake et que d’ici je te vois toi et ta petite moue d’enfant qui ment. », lançais-je avec une pointe d’humour.  Cela dit, je ne voulais pas insister. Si en temps normal je n’aurais pas hésité à pousser mon ami dans ses retranchements aujourd’hui je voulais éviter la prise de bec. Je savais pertinemment qu’un Jake Greenway froissé était un Jake têtu et ce n’était pas vraiment le jour. « De mon côté tout va bien. J’ai un toit, à manger et à boire, du soleil, du temps à passer avec les gens que j’aime .. », je posais ma main sur son épaule histoire de lui faire comprendre qu’il en faisait partie avant de continuer, « Tout pour être heureuse ! », lançais-je avec le sourire en continuant à le pousser de bon cœur jusqu’à l’entrée de l’hôpital …

Après avoir monté les étages à l’ascenseur, nous nous retrouvions à attendre la kinésithérapeute dans sa salle d’attente. La secrétaire avait annoncée qu’elle avait du retard ce qui, je l’admets, ne m’arrangeais pas beaucoup. Pas parce que j’étais pressée loin de là, mais juste parce que si elle était trop longue ça donnerait le temps à Jake de trouver toutes les raisons du monde pour filer d’ici. Assisse à côté de mon ami, je le débarrais de mon sac à main. « Je te proposerais bien de la lecture mais pas sur que les magasines des années soixante-dix t’intéressent des masses. », lui adressais-je avec un sourire histoire d’engager la conversation et de lui donner l’impression que le temps passe plus vite. Bien entendu, je savais bien que mon ami n’était pas dupe et qu’il voyait très claire dans mon jeu mais tant qu’il ne haussait pas le ton, je gérais à peu près la situation …

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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Mar 24 Mai - 15:44joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty



Joan & Jake
Il n'y a ni de réussites faciles ni d'échecs définitifs.

   
I
l y avait beaucoup de choses que tu étais prêt à comprendre. Mais c'était vrai que toute cette histoire avec ta soeur, et puis aussi le reste de la famille, passant par Joy, tes parents, mais aussi Camille... c'était assez fortement un mystère pour toi. C'était évident que tu essayais de comprendre, mais tu n'avais de cesse de remarquer que leur comportement te rappelait ce qu'il était arrivé qui t'avait fait perdre l'usage de tes jambes. T'as peut-être raison. Dis-tu, bien qu'au fond, ça ne faisait que te conforter dans l'idée que ta sœur se faisait plus de mal qu'autre chose.  
Joan n'avait pas vraiment attendu que tu lui confirme que tu voulais bien son aide pour pousser ton fauteuil, et avait pris les devants. Et puis, elle t'avait également demandé comment tu allais, mais la réponse ne semblait pas vraiment lui convenir. D'un autre côté, tu ne voyais pas vraiment lui dire franchement que tu étais au top de ta forme. Ce n'était pas le cas. Tu soupiras un instant, en haussant les épaules, peut-être en signe d'abandon simple. D'un autre côté, tu veux que je te dise quoi? Que la vie est belle et que mes rêves se réalisent petit à petit..? Parce que c'est pas vraiment le cas. Et voilà que tu te refermais petit à petit en disant ça. Le visage assombri, tu laissais de moins en moins de place à accepter d'écouter les autres, et de parler. Mais ce qui te soulageait par la suite, c'était d'entendre que Joan n'avait aucun souci à partir sur autre chose. A parler d'elle devant toi. Et ça t'enlevait le poids que tu t'étais toi-même mis sur les épaules en parlant. Joan avait vraiment ce petit quelque chose que tu recherchais chez ta famille ces derniers temps, ce qui te faisait un peu oublier les problèmes, bien qu'ils ne restent là, et te faire passer outre. Peut-être par réflexe, mais aussi pour la remercier d'être là, tu posa ta main sur celle qu'elle avait elle-même posée sur son épaule.

Vous étiez tous les deux dans la salle d'attente de l'hôpital, et l'angoisse de ce que tu allais entendre semblait pointer le bout de son nez. La patience n'était pas vraiment ton fort, et le retard accumulé pour les consultations n'étaient pas pour aider. Mais d'un autre côté, ce n'était pas vraiment comme si tu pouvais tourner les talons, et partir en trombe en descendant les escaliers. Ton fauteuil était coincé contre le mur, ce qui te permettait d'appuyer ton crâne contre le béton. Tu tournais les yeux vers Joan quand elle parla.T'en fais pas.. c'est pas comme si je pouvais me déplacer comme je le voulais. tout en parlant, tu montras ta chaise. Je ne risque pas de m'enfuir si je n'ai pas de magasine. dis-tu en un petit sourire. Même si ce n'était pas l'envie de partir qui te manquait.
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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Ven 27 Mai - 2:26joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
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jake
&
joan
Sa manière de me répondre commençait à changer. Il devenait ironique. Une ironie qui me pinçait le cœur. D’ailleurs je savais très bien ce que cette pointe d’agressivité traduisait. Mon ami était entrain de se braquer pour ensuite se renfermer. Malgré tout, je tentais de rester aussi positive que possible. En temps normal, ce genre de réaction aurait sans doute terminé par ce qui pourrait s’apparenter un peu à une dispute. Mais ce coup-ci, je devais à tout prix éviter de le froisser, même si n’a m’empêchait pas une petite remarque franche et un peu brute. « Et c’est reparti, tu sais, être de bonne humeur sur le long terme parfois ça fait du bien. Garder le sourire tout ça, tu devrais essayer. », lui adressais-je l’air un peu taquin. Bon ok, j’aurais peut-être pu y allez un peu moins fort mais j’avais horreur qu’il est ce genre de réaction. Pas que je ne le comprenne pas parce qu’après tout c’était largement concevable, juste que je n’aimais pas le sentir défaitiste. Cela dit, je ne m’arrêtais pas à ça pour deux raisons : la première étant que j’avais l’habitude. La seconde c’était qu’il savait parfaitement que ma réponse à cette remarque allait ressembler, de près ou de loin, à celle que je venais de lui donner. Encore une fois, question d’habitude. Mais comme à mon habitude je ne m’attardais pas plus que ça, continuant de lui apporter un semblant de positivité. Je ne prenais pas de pincette avec mon ami. J’étais restée fidèle à moi-même, ne cachant pas mon bonheur sous prétexte que j’estimais que Jake était malheureux. Si beaucoup pensaient que Jake n’avait pas de chance j’étais, personnellement, de ceux qui, au contraire, étaient ravis de l’avoir encore avec eux. Je savais ce que perdre un être cher représentait alors j’étais parfaitement capable de me réjouir du fait que Jake ne nous ait pas quitté dans son accident. Alors certes mon ami était en fauteuil, et après ? Ca ne changeait rien à ce que je pouvais partager avec lui, même si lui-même n’était pas toujours de cet avis …

Dans la salle d’attente, un sourire étirait mes lèvres à sa remarque. « Va savoir, tu pourrais me surprendre. », lançais-je avec les yeux à demi clos comme le font ces mauvais acteur qui jouent dans les western. « Vois le bon côté des choses, à la couses en fauteuil, j’ai aucune chance ! », ajoutais-je avant de rire de bon cœur. C’était sans doute vrai, après tout, manier un fauteuil roulant n’était pas chose aisée il fallait bien l’admettre. Cela dit, si nous étions seuls dans la salle d’attente et qu’une Ferrari vide s’offrait à moi, je m’essaierais avec plaisir à l’exercice de la course. Après tout, ça permettrait peut-être de dédramatisé un peu le situation de mon ami et de lui donner, l’espace d’un instant, le sourire. Alors certains diront que ce n’est pas bien de jouer avec ce genre de chose, mais j’ai appris avec le temps, qu’il faut apprendre à rire de beaucoup de chose pour les rendre moins douloureuses. Dans la salle, il restait quelques personnes avant nous, je regardais un instant ma montre, après avoir observé le nombre de patient présents. Je me levais de ma chaise, « On a un peu de temps pour allez se chercher un truc à boire si tu veux, ça te tente ? », proposais-je histoire de ne pas avoir le temps trop long et surtout que mon ami ne perde pas trop patience. Je lui adressais un large sourire pour accompagner ma proposition et masquer un peu mes intentions même si je savais pertinemment qu’il les connaissait. Je connaissais assez bien l’hôpital, j’y avais été et j’y étais d’ailleurs toujours, pour participer à un groupe de parole. Je n’en voyais pas vraiment l’utilité à titre personnel, mais ça rassurait ma mère adoptive persuadée que je n’étais pas passée au dessus de la douleur invisible que m’avait infligée mes parents biologiques et le décès de mon frère …

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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Mar 31 Mai - 14:18joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty



Joan & Jake
Il n'y a ni de réussites faciles ni d'échecs définitifs.

   
A
vec toi, les choses devenaient vite compliquées à gérer. Sérieusement, tu ne donnais pas vraiment du tien. D'accord, les médecins avaient prévu les sautes d'humeur permanentes. Mais tu était en train de perdre la plus grosse partie de ce que tu avais, de ce que tu étais. Et ce n'était pas tes jambes. Mais quelque chose de bien plus précieux. L'amitié et l'amour des gens qui t'entouraient au quotidien. Et rares étaient ceux qui arrivaient clairement à la supporter. Parce qu'il fallait arriver à suivre et à ne pas comprendre. Ou alors, ça pouvait énerver facilement. Et bizarrement, tu t'en rendais compte en entendant Joan parler. Bien fait pour toi, en quelques sortes. Tu soupirais et levais les yeux vers ton amie. Désolé. C'était tout ce qui te venait à l'esprit, mais ça voulait dire beaucoup. Tu t'excusais rarement. Mais dans cette situation là, tu réalisais assez facilement que l'essence du problème, c'était toi, et ton mental plus vraiment en acier. Tu te plaignais sans cesse, mais tu oubliais tellement souvent l'essentiel : tu étais vivant. VIVANT, Jake, VIVANT ! C'était le plus important. Peut-être que tu finirais par enfin t'en rendre compte.

Tu avais retrouvé le sourire en l'entendant dire que tu pourrais la surprendre. Peut-être pas, mais le fait qu'elle y croie dur comme fer, tu trouvais ça plutôt amusant, et ce, sans la moindre ironie. Peut-être un jour, qui sait ? Mais apparemment, pas maintenant. Tu n'étais clairement pas encore prêt. Mais ça allait venir ! c'était forcé. Le deuil passe obligatoirement par une phase d'acceptation. Et tu n'allais pas y échapper, tu étais simplement comme n'importe qui d'autre, avec un temps d'adaptation variable.t'inquiète, ça s'apprend vite, à contrôler un fauteuil. Finalement, tu semblais y trouver des avantages, même si en les disant à haute voix, pour toi, ils n'y ressemblaient pas. Et si ça s'apprenait vite, il fallait également s'habituer à avoir mal aux bras de pousser en étant assis les roues portant le poids du fauteuil, mais aussi le sien, et de devoir bouger inlassablement ses bras. Chose que tu n'avais pas prise en compte. Mais bon, on ne pouvait pas penser à tout, n'est-ce pas ? Tu jetais un coup d'oeil à ta montre. Elle n'a pas l'air très pressée la kiné quand même. Heureusement que tu ne réalisais pas l'ironie de ce que tu disais. Pourquoi, tu étais pressé toi ? Pas à ce que je ne sache.
Mais Joan se rendait compte que pour toi, le temps paraissait long. Surtout que, contrairement à d'autres, tu ne pouvais pas faire les cent pas, ou ce que tu faisais avant. Tu étais voué à rester immobile, dans ton fauteuil. Alors, elle te proposa d'aller chercher à boire. Ce que tu acceptas sans rechigner. Oh, oui, avec plaisir ! Et finalement, le temps paraissait moins long. Et pendant que vous y alliez, tu regardais Joan. Cela dit, au moins que tu pourrais prendre un fauteuil sur le chemin ! Miracle ! Jake Greenway qui décide de prendre les chaises roulantes pour des jeux. C'était presque inattendu.
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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Mer 1 Juin - 1:28joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
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jake
&
joan
J’ouvrais deux grands yeux ronds et brillants lorsqu’il me proposait de trouver un fauteuil en chemin. Le fait qu’il se montre un peu enthousiaste me faisait chaud au cœur. Le fait de voir un ami proche être mal c’était rarement quelque chose d’agréable. Alors le fait qu’il tente de dédramatiser un peu me faisait plaisir. « C’est vrai, tu veux vraiment qu’on fasse la course ? », demandais-je avant de poursuivre, «T’es bien conscient que je vais t’écraser ? », ajoutais-je sur un air de défi avant d’éclater de rire. En réalité je n’avais aucune chance, je n’avais jamais utilisé un fauteuil roulant de ma vie alors essayé de le faire le plus vite possible, ça me semblait plutôt compliqué. Cela dit, si ça pouvait permettre à mon ami de se délasser un peu j’étais prête à tenter le diable. Après tout c’est à ça que servent les amis, non ? Je déambulais dans les couloirs, de l’hôpital à la recherche de la cafétéria, par chance nous l’avions trouvé facilement. Il faut dire que savait plutôt bien la situer vu le nombre de fois où j’y étais déjà venue avec Alize, seulement mon point de départ n’était pas vraiment le même. Entre le pôle rééducation et l’aile des dérangés y a un petit bout de chemin quand même. « Bonjour, un thé glacé pour moi et .. », je me retournais vers mon ami avec un sourire en cherchant mon porte feuille dans mon sac en attendant sa commande. « Merci bien. Au revoir. » adressais-je poliment à la serveuse avant de reprendre la route avec Jake. A peine sortie de la cafétéria, « On va passer par le pôle gériatrie, y aura surement un fauteuil dans le couloir. Prépare toi à mordre la poussière ma biche. », lui soufflais-je discrètement pour que personne ne m’entende. J’accélérais un peu le pas, pressée de passer un bon moment avec Jake et surtout de lui faire décrocher un sourire que j’osais espérer sincère. Finalement arrivés à l’étage, j’adressais un bonjour de la tête à l’une des infirmières qui passait devant nous. Si elle savait qu’elle allait sans doute me mettre dehors tout à l’heure, elle ne m’aurait sans doute pas sourit de la sorte. Dans un couloir un peu isolé qui donnait sur quelque chambre avant un autre couloir hors pôle, j’apercevais enfin ce que nous cherchions. Je jetais un coup d’œil derrière moi avant de me baisser à nouveau pour murmurer à l’oreille de mon ami. « Je vais te lâcher pour attraper l’autre fauteuil, continue d’avancer et surtout soit naturel, on va allez au bout de l’autre couloir y a jamais personne là-bas. », lui dis-je telle une agent secrète en mission. Comme prévu je laissais donc mon ami reprendre les commandes de son bolide pour attraper le mien en passant. Par chance, personne ne nous avait vu, nous filions alors tout les deux au bout du seconde couloir.

Je posais mes petites fesses dans le fauteuil prenant soin de bien fermer les freins avant histoire de ne pas démarrer avec une chute. « T’as vu ça, siège en cuir, jantes chromés. T’as aucune chance Jake, déclare forfait. » lançais-je avec un sourire amusée. Je n’étais bien entendu absolument pas sérieuse en disant ça. Puis je tentais de retirer les freins mais l’un d’entre eux se montrait coriace. « Et ben, s’il avait eu le frein je l’aurais pas volé celui-là. Bon comment ça marche ? » demandais-je à mon ami en poussant de toutes mes forces sur le frein pou enfin le retirer …

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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Jeu 11 Aoû - 23:08joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty



Joan & Jake
Il n'y a ni de réussites faciles ni d'échecs définitifs.

   
V
ous alliez certainement vous faire remarquer. Enfin, rien qu'à voir Joan sur le fauteuil, qui risquait d'avoir le réflexe de se soulever, mais surtout, qui ne connaissait pas vraiment grand chose aux réflexes à avoir pour faire rouler un fauteuil. Mais soit, ça te réjouissait, cette idée de rire un peu grâce à la situation. Tu faisais mine d'être effrayé par les menaces de Joan.
Ouuuh, comme j'ai peur ! Surtout vu l'habitude qu'elle devait avoir d'être assise là dedans, et de se faire rouler tout seul. Déjà, il fallait avoir de la force dans les bras, parce qu'au bout d'un moment, c'était épuisant. Et puis, au départ, il fallait surtout arriver à ne pas se prendre les murs, comme c'était ton cas, auparavant. Alors, oui, ça te faisait doucement sourire.
Vous aviez bougé, à la recherche de la cafétéria. Autant Joan que toi, vous étiez totalement perdu. Pourtant, c'était légèrement indiqué, mais vous aviez un petit peu tourné, et viré, avant de trouver. Elle commandait un thé, en te laissant terminer la commande pour ce que tu voulais. Un jus de fruit s'il vous plait. Et puis finalement, une fois que Joan avait payé, vous étiez repartis. Direction le pôle gériatrie, apparemment ! Tu hochais la tête Sauf si le destin veut pas que tu en trouves, aussi, ça peut arriver, ça. Mais malgré tout, tu préférais ne pas trop t'étaler sur le destin. Tu refusais de croire que la perte de l'usage de tes jambes était écrite, et que quelqu'un de supérieur s'était donné le droit de broyer en mille et un morceaux tes rêves, tes espoirs et ton futur. Tu lui riais au nez en l'entendant te proférer des menaces que tu savais qu'elles étaient juste pour t'embêter plus que de réelles menaces, d'autant qu'elle semblait tout autant se rassurer plus qu'autre chose.

Vous voilà enfin arrivés à l'étage, quand Joan t'avais gentiment demandé d'agir naturellement. De toute façon, vu la hauteur que tu atteignais, les gens remarquaient assez difficilement quand tu feignais quelque chose. Et puis, à faire avancer ton fauteuil roulant, dans un hôpital, c'était presque ce qu'il pouvait y avoir de plus naturel au monde. Mais tu prenais l'ordre à coeur, en hochant la tête. Comme on dit, le jeu en valait la chandelle, non ? Tu avais avancé, naturellement, et, sans te retourner, tu avais eu un sourire entendu, que seul toi pouvait connaître, quand tu l'avais entendue s'asseoir sur un siège qu'elle avait trouvé. Quelques secondes à regarder l'étendue du couloir face à toi, avant de faire pivoter ton fauteuil. Madame est prête pour la raclée du siècle ? Même le mec qui est tombé au Tour de France l'an dernier et qui est arrivé dernier se sera pris une plus petite raclée à la fin. Que le jeu commence ! Ah oui, ai-je un jour omis de préciser que chez les Greenway, l'esprit de compétition était très présent ? Bon, et bien, comme ça, maintenant, c'était dit. Tu avais roulé des yeux en l'entendant te sommer de déclarer forfait. Désolé, c'est pas dans ma nature, ça. Oh non, ça c'était sûr. Après, ça semblait dépendre des domaines et des sujets auxquels ça toucher, le fait d'abandonner.
Alors que tu allais t'avancer, et te mettre sur le côté pour faire débuter la course, tu entendais la rouquine râler. Tu t'étais tourné, et en la voyant, subitement devenu hilare. Une poule avec un cure-dent. Mais oui ! Demi-tour, tu faisais rouler ton fauteuil jusqu'à elle, te retrouvant côte à côté avec, juste pas dans le même sens, et tu lui levais les freins. Si en pleine course, tu veux freiner, tu dois retenir les roues. Parce que ce frein, c'est juste pour éviter que ton fauteuil te dise merde, et se casse à l'autre bout du monde, d'accord ? ça promettait, oh, ça oui !


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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Ven 2 Sep - 1:25joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
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jake
&
joan
Installée dans mon bolide et le frein, enfin, retiré j’attrapais à pleine main la barre métallique qui permettait de faire avancer le fauteuil. Jake me lançais à son tour une petite vanne quant à la dérouillée que j’allais prendre et il avait absolument raison mais ça je me gardais bien de lui dire. « Tu devrais te méfier Jake, je suis une femme remplie de surprise ! », lançais-je en relevant le menton comme le font ses snobes maniérés comme tout avant de finalement éclatée de rire, bien consciente que personne ne prendrait un tel argument au sérieux venant de moi. Quand je lui proposais de déclarer forfait, Jake admit que ce n’était pas dans ses habitudes. Je devais bien avouer que l’idée de lui glisser une petite remarque sur le fait que c’était un peu ce qu’il faisait quand il jetais l’éponge pour ses thérapie m’avait traversé l’esprit. Néanmoins, je tournais sept fois ma langue dans ma bouche, voyant bien que mon ami se déridait un peu en ce moment même. Parce que oui, entre lui et moi c’était souvent comme ça que les choses démarraient. Une remarque de ma part, un point sensible de touché et un Jake fermé apparaissait soudainement devant moi pour m’envoyer, à sa manière, me faire voir. Deux caractères forts qui s’entrechoquaient et même si ça ne durait pas toujours longtemps, c’était des petites guéguerres dont on se passerait bien autant lui que moi. Ceci dit, je ne me privais pas de mes remarques pour autant, il était hors de question pour moi que je m’apitoie sur son sort comme ces stupides faux potes qui ne savent juste pas comment réagir. Alors je le secouais, verbalement bien entendu, histoire qu’il retrouve un peu de volonté. Enfin, là ce n’était pas le moment, Jake avait le sourire, un sourire éphémère sans grand doute, mais un sourire malgré tout. Ca restait, pour moi, une petite victoire. Mon regard fixé sur lui, il m’expliquait comment freiner tandis que je ne bougeais pas d’un poil encore un peu prise dans mes idées de remarque. Je revenais finalement à moi en lui adressant un sourire. « Claire comme de l’eau de roche. », lançais-je avant de tirer sur mes bras pour faire avancer le fauteuil et me mettre à sa hauteur. « Oh j’allais oublier. Evite de pleurer quand je t’aurais écrasé, c’est pas mon genre les mecs fragiles. », ajoutais-je avec un sourire un peu taquin. Parce que oui, là-dessous ce cachait peut-être un léger sous-entendu concernant le fait que parfois il pouvait se morfondre sur son sort mais il n’y avait, bien évidemment, rien de méchant dans ma remarque. « Prêts, feu, partez ! », avais-je finalement lancé pour le départ. A mon grand étonnement, je me débrouillais plutôt pas mal. Oui, enfin, disons que tant que la route ressemblait à une ligne droite, tout devait bien se passer. Mais, nous n’avions pas choisi un couloir fait uniquement de ligne droite, un petit virage à gauche s’était glisser dans notre trajet. Les choses se compliquaient pour moi et même si Jake avait un peu d’avance, j’avais tout de même réussi à le rattraper en bout de ligne. Ceci dit, arrivé dans le virage, je cognais dans son fauteuil avec le mien de manière absolument involontaire. « Tu triches Greenway, t’as pas le droit de te mettre devant moi. », lançais-je feignant la mauvaise fois avant de sourire. Bien entendu, je n’avais pas la moindre chance de terminer cette course première mais la seule idée que Jake puisse prendre du bon temps me suffisait à accepter la défaite. Mais les choses n’allaient pas être si facile, puisque au loin, à quelques mètres de la ligne d’arrivée, une femme en blouse blanches s’approchait de nous, le nez plongé dans ses dossiers …

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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Sam 8 Oct - 23:20joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty



Joan & Jake
Il n'y a ni de réussites faciles ni d'échecs définitifs.

   
L'
intimidation, ou plutôt les tentatives échouées de Joan pour t'intimider, te faisait sourire. Tu avais beau avoir accumulé les défauts depuis ton accident, et surtout, accumulé des erreurs, tu n'en restais pas moins lucide. Elle n'avait aucune chance. Sauf si le destin se dressait en sa faveur. Ce que pour le coup, tu espérais ne pas voir arriver. L'esprit de compétition avait toujours été quelque chose de fort chez les Greenway. Mais à partir de là, il était presque devenu plus important encore... Et c'était la première fois qu'il incluait quelqu'un d'autre que Jen, voire que Joy. Cela dit, une chose était non négligeable, tu t'amusais déjà comme un petit fou. Alors qu'est-ce que ça allait être une fois la course commencée ? Je n'en doute pas.. mais ça me préoccupe assez peu ! dis-tu en accompagnant ta phrase d'un clin d'oeil et d'un très joli tirement de langue. Puis, tu t'étais appliqué à lui expliquer ce qu'il t'avais fallu plus d'un mois pour y arriver et le maîtriser, en espérant que pour elle, ça prendrait un peu moins de temps. Quand elle affirma avoir compris, tu hochais la tête, et éloignais ton fauteuil. Mais bien sûr, il avait fallu que Joan en rajoute. Au fond, ça te faisait sourire. Mais tu ne le montrais pas, et hochais un sourcil. Ne t'en fais pas pour moi, va, y a peu de risques que je perdes.. ou que je te laisse gagner. Tu te préparais, te mettais en position de départ. A son coup de feu, tu commençais à faire rouler l'engin de malheur, désormais un instrument de jeu. Ahahahah ! Que tu dis.Cela dit, mine de rien, tu avais ralenti, et acceptais de te faire devancer. Ce que tu avais eu pour raison, puisqu'une interne arrivait, nez plongé dans une lecture qui avait tout sauf l'air intéressante. Tu soupirais pour ce que tu allais faire, mais tu dirigeais ton fauteuil vers celui de Joan, pour aller l'aider, et surtout, faire mine de rien, que vous tous deux handicapés, avant de reprendre la course. Si elle se focalisait un peu plus sur toi, ça devait fonctionner pour qu'elle y croie. Allez, viens, et reste naturelle... Mais l'enjeu semblait impossible. Vous alliez FORCEMENT vous faire remarquer. D'ailleurs, c'était très certainement déjà le cas, vu le regard désapprobateur de la jeune médecin.
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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Dim 11 Déc - 21:32joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
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jake
&
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Ca y est, la course avait commencé, et même si ça n’avait pas été simple de me faire la main contrairement à ce que je disais à la base. Et bien entendu, les choses avaient plus ou moins mal tournées. Nous nous étions fait voir ce qui, au final ne m’étonnait pas vraiment. Jake s’était approché de moi, me demandant de rester naturelle. « Tu sais que ça va être super dur, j’ai très envie de rire là maintenant tout de suite. », dis-je à voix basse avant qu’il ne continue sa route en direction de la femme à la blouse qui nous dévisageait. J’essayais d’avoir l’air le plus naturelle possible mais mon incapacité à mentir me rattrapait bien vite. Puisqu’un large sourire se dessinait sur mon visage comme cela se faisait sur celui des enfants qui racontait un gros mensonge. « Bonjour. », me contentais-je de dire pour masquer le fait que je me mordais la joue intérieurement pour éviter de rire bêtement. Cette dernière nous regardait davantage et je pouvais sentir le désespoir de mon ami face à mon manque cruel de compétence en matière de mensonge. Cela dit, il savait bien que j’avais ce côté très franc, c’était d’ailleurs cette même partie de moi qui était souvent à l’origine de nos conflits. J’ai continué à avancer, mais le frein un peu bancal de tout à l’heure est venu se frotter contre la roue m’empêchant d’avancer de manière fluide. Jake avait continué, espérant sans doute que les choses se passent le plus normalement possible. La main de la femme vint se poser sur moi alors que j’essayais tant bien que mal d’avancer. Elle s’adressait à moi en me demandant si tout allait bien. Mes yeux s’écarquillaient, c’était mal, très mal en engagé. « Oui, oui. Je vous remercie tout va bien. », lançais-je en évitant son regard pour ne pas que la comédie ne se lise sur mon visage. Insistante, elle me certifiait que ça n’avait pas l’air d’être le cas, plus loin, Jake s’était arrêter et commençait à revenir vers moi pour voler à mon secours. « Non, vraiment. C’est juste que j’ai un problème de frein depuis quelques temps et je ne sais pas quel en ai la cause. », tentais-je en me penchant vers le frein pour éviter à tout prix de la regarder. Elle s’est alors accroupie devant moi, l’air fermé et sévère pour voir ce qui se passait. Les yeux bien ouverts j’ai paniqué, sentant mon rythme cardiaque s’accélérer je savais qu’elle verrait tôt ou tard le « gériatrie » derrière le fauteuil. J’ai donc fait la seule chose qui me semblait, à ce moment précis le plus logique au monde. Je me suis levée, le plus rapidement du monde pour prendre mes jambes à mon cou devant le regard dépité de mon amie. J’ai couru en sa direction, attrapant son fauteuil au passage sous le regard encore plus désemparée de la doctoresse qui devait sans aucun doute se douter de notre petit manège. J’ai couru aussi vite que possible, entrant un peu au hasard dans un ascenseur quasi plein qui allait partir. « Ok, c’était pas le plan le plus brillant de ma vie mais j’ai réussi. », lui adressais-je à bout de souffle le plus discrètement possible malgré les regards lourds de sens des gens présents dans le dit ascenseur …

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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Ven 24 Fév - 10:57joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty



Joan & Jake
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S
i elle ne faisait pas attention, et qu'elle n'arrivait pas à ne pas rire, vous alliez certainement vous faire attraper, Joan et toi. Et cela te faisait réaliser que tu étais comme un enfant qui avait peur de se faire gronder par ses parents. Seulement, là, c'était l'infirmière qui t'effrayait. Pourquoi ? Simplement parce que le côté médical n'était vraiment pas ton truc depuis quelques temps. Tu les voyais comme des ennemis, alors qu'ils faisaient tout ce qui était possible pour que tu arrives à vivre avec ton handicap, ou mieux encore, que tu le dépasse,et que tu reprennes du galon sur tes jambes. Enfin, même si ça te semblait utopique. Autrefois, tu aurais été optimiste face à ce genre de situation. Mais ça, c'était avant, à l'époque où tu étais celui qui motivait ton équipe quand cela faisait plusieurs matchs que vous perdiez, pour ne pas abandonner, même si après, vous perdiez encore. L'important, c'était de jouer ensemble, non ? qu'on réussisse ou qu'on perde ? Alors, c'était la même chose désormais. Bien que tu ne semblais en douter.
Joan s'était avancée non sans difficultés, et semblait vraiment en galère, alors que toi, toi tu t'étais avancé sans t'en soucier, jusqu'à l'entendre parler avec l'infirmière qui la regardait d'un air douteux. Tu avais le coeur qui se serrait. Tu n'espérais qu'une chose, c'était que si l'infirmière lui demandait de se lever, elle n'aurait pas le manque de tact de te demander à toi aussi. Mais comment pouvait-elle savoir que toi, tu étais vraiment cloué dans cet objet de malheur pour une durée indéterminée. Et te demander de te lever, ça te ferait certainement paniquer, parce que tu étais incapable de répondre que tu ne le pouvais pas. Et ça, c'était encore une autre histoire.
Finalement, Joan, dans la panique, s'était levée, et mise à courir, venant récupérer ton fauteuil, pour te pousser et vous éloigner. D'un côté, c'était certainement le mieux à faire. Et, en la voyant partir au quart de tour, tu étais parti dans un fou rire incontrôlable. Merci pour ce rêve qu'elle te vendait.
Une fois plus loin, et surtout, tous les deux hors de portée, tu essayais de reprendre ta respiration, entre deux éclats de rire. Oh, tu aurais vu sa tête ! Et la tienne, aussi, tant qu'on y est ! Joan avait eu l'air d'une gamine de cinq ans prise sur le fait, en train de chiper des bonbons. En version plus grande. Folle que tu es. que tu disais en souriant, avant de prendre un air un peu plus sérieux. merci, en tout cas. car il n'y avait vraiment qu'avec elle que des choses comme ça pouvaient arriver, et ça, c'était certainement ce que tu préférais quand tu passais du temps avec.
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Sujet: Re: joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.    - Mer 12 Avr - 15:55joke + il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs. Empty
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jake
&
joan
J’avais paniqué. Le regard, que j’avais senti comme accusateur, de l’infirmière m’avait tout simplement fait prendre mes jambes à mon cou. Je crois que de ma vie entière, je n’avais jamais sprinter aussi rapidement. J’avais, bien entendu récupérer mon petit Jake au passage, évitant ainsi de nous semer l’un l’autre et d’avoir à recroiser cette infirmière qui m’attirerait sans doute quelques problèmes. Une fois loin de la demoiselle en blouse blanche, je me permis une petite remarque sur mon plan quelque peu foireux. Mon ami ne manquait pas de surenchérir, ce qui me fit un peu grimacer. « Je vois pas de quoi tu parles. », commençais-je, en continuant de reprendre mon souffle entre deux phrases. « Mon visage était absolument parfait. », ajoutais-je d’un air faussement vexée avant que mon rire ne vient gâcher tous mes efforts pour rester sérieuse. « Mais je t’en prie. », lui adressais-je souriant au passage avant de sortir de l’ascenseur que nous avions pris un peu au hasard. « Dans le fond j’aurais peut-être dû la laisser m’attraper, ça m’aurait éviter d’avoir à revenir au groupe de parole. », admis-je finalement avec plus de recul. Même si le plan n’était pas des meilleurs, j’avouais volontiers que venir dans cet hôpital commençait à devenir pour moi un poids plus qu’un soulagement. Evidemment ça rassurait ma mère adoptive mais dans le fond ça me faisait plus de mal que de bien à présent. J’étais passé à autre chose, même si le décès de Charlie me peinait encore beaucoup j’avais appris à vivre avec à présent. Nous avions avancé un moment, pendant que je me perdais dans cette idée de mettre fin à ma thérapie de groupe. Jetant un œil sur ma montre, je tournais la tête vers mon ami avec un sourire que je voulais rassurant. « Il est temps d’y retourner Jake. Je sais que c’est pas forcément ce que t’as envie de faire la maintenant, mais ça va bientôt être ton tour. », lui adressais-je d’un ton compatissant. Evidemment, je ne savais jamais vraiment comme Jake allait réagir il avait beaucoup de difficulté à accepter son handicap et c’était souvent un motif suffisant entre nous pour commencer une petite engueulade. Ou pas, tout dépends de son humeur du jour …

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