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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 30 Juin - 4:14
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.
patch & joan
J’avais préféré laissé passer sa réponse. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. Je voulais simplement que cette famille coule enfin des jours heureux après toutes les épreuves qu’ils ont traversés. Je m’étais donc contenté d’un furtif regard avant de me concentré sur la manière dont mes doigts torturaient ce pauvre coussin. Puis, je m’étais excusée. J’étais désolée d’avoir réagit comme une idiote face aux questions de ses sœurs. J’espérais qu’il comprenne, à travers le court regard que je lui avais lancé, que si j’avais eu cette réaction c’était uniquement parce que ça faisait un mal de chien de réaliser que cette vie avec lui ne serait pas celle que j’osais espérer. Au début j’ai bien cru qu’il ne me répondrait jamais, ce n’était que quelques secondes de silence et pourtant dans cette situation ça m’avait semblé être une éternité. Je le voyais brièvement du coin de l’œil installé sur sa chaise. Il avait l’air calme, serein malgré tout ce qui pouvait se passer autour de nous. Puis, il m’adressait enfin un mot. Je pinçais mes lèvres entre elles en continuant de fixé, le regard vitreux le morceau d’oreiller que je tripotais depuis un petit moment à présent. J’étais contente de ce que je venais d’entendre, évidemment. Seulement, j’avais l’impression d’avoir été vraiment dure avec lui, de lui avoir ajouté une douleur supplémentaire dans celle qui traversait déjà. Et je peux vous affirmer qu’à cet instant précis mon cœur se serrait sous le poids de la culpabilité. Le simple fait de me dire que je n’avais pas été là pour lui me fendait le cœur. Je l’avais laissé travers ça tout seul ? Quel genre d’ami ferait une telle chose ? Pourtant, j’étais persuadée d’agir justement à ce moment là. Mais j’étais en colère, j’étais rongée par cette image de cette fille entrain de l’embrasser à pleine bouche. Rongée par ce sentiment que j’avais ressenti à cette seconde. Je m’étais évadé dans ces souvenirs douloureux, si bien que je n’avais pas remarqué qu’il m’avait rejoins avant que le poids de son corps ne s’affale sur le mien. J’avais un peu reculé, pas vraiment préparée à résister à ça. Le fait qu’il se colle ainsi à moi avait permis à son parfum de m’enivrer un court instant. Puis, il avait très rapidement mit fin à ce rapprochement avant de me tendre sa main. Mon regard plongé dans le sien, j’avais perdue. Ce que j’avais tant voulu éviter c’était produit j’étais à nouveau prisonnier de son regard si envoûtant. Mon cœur me le rappelait d’ailleurs parfaitement bien. J’ai froncé les sourcils, comme si j’étais désolée de ne pas réussir à passer au dessus de tout ça et me défaire de lui. J’ai baissé les yeux vers sa main avant de faire de court aller retour entre elle et son regard. Peut-être que je me sentais un peu perdue. Peut-être que j’étais troublée par ce mélange de sentiment en moi. Peut-être aussi que j’en avais tout simplement assez de lutter. J’ai approché ma main de la sienne pour la repousser avec douceur. J’avançais, ensuite, d’une manière aussi soudaine que naturelle vers lui pour passer mes bras autour de son cou. J’avais tant envie de le sentir contre moi, de sentir ce sentiment de sécurité que me procurait ses bras enroulés autour de mon dos. Je me doutais bien qu’il ne s’attendait pas à ce genre de geste de ma part, mais j’en avais assez de me battre. J’avais juste envie un instant, une seconde, d’arrêter de lutter contre moi-même pour me laisser allez. Ma tête se déposait sur son épaule mes cheveux cuivre caressant sa joue. Mon regard vitreux tourné vers la vitre, je laissais cette sensation d’apaisement s’emparer de moi. La poitrine contre la sienne, mon cœur battait si fort que j’étais persuadée qu’il pouvait le sentir cogner contre ma cage thoracique. Puis, je fermais les yeux un instant pour profiter au maximum de chaque réaction que mon corps pouvait avoir en entrant en contact avec le sien. Je serrais davantage mon étreinte comme pour lui montrer que j’avais besoin de lui à mes côtés. Je n’avais pas besoin de dire quoi que ce soit, le silence qui régnait à ce moment là n’avait rien de pesant, au contraire il était .. reposant, agréable et rempli d’une multitude d’émotions. Puis, j’ai tourné la tête pour qui mon souffle vienne caresser le creux de son cou. « Patch ? », avais-je lancé d’un voix douce et basse pour attirer son attention. « J’ai plus envie de souffrir de tout ça. J’aimerais juste .. passer au dessus et avancer mais .. », continuais-je mon corps toujours collé contre le sien. « C’est comme si à chaque fois que j’essayais de faire un pas vers toi je trébuchais et je reculais à nouveau de trois pas. », tentais-je de lui expliquer aussi clairement que je le pouvais. Il y avait toujours quelques choses pour se mettre entre lui et moi : le décès de sa sœur, les souvenirs de cette fille, ses petites sœurs et leurs questions ou encore cette pathologie qui frappait à tour de bras sa famille. A chaque fois que j’avais accepté un rapprochement, à chaque fois quelque chose venait se mettre en travers de celui-ci. C’était comme si on n’était pas fait pour ça lui et moi, pas ensemble. Je n’avais pas bougé, sans doute parce que j’avais besoin de sentir que malgré toutes ces embuches Patch était là. J’avais sans doute besoin d’un peu de réconfort, celui que seul lui et ses bras peuvent m’apporter …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 30 Juin - 10:35
Whenver I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile
Ft. Joe chou
Ca c'était passé rapidement, et de toute façon, même si ça avait pris du temps ça m'aurait surpris de la même manière. Joan me serrait contre elle après avoir passé ses bras autour de mon cou, et il ne m'a pas fallut plus d'une seconde pour garder ma lucidité et passer mes bras autour d'elle à mon tour. Je voulais la serrer contre moi aussi longtemps que possible. J'étais pas du genre à laisser passer les occasions quand elles se présentaient, bien au contraire. Et là... Joan me donnait encore une fois ce feu vert... Ce feu vert de la prendre contre moi pour lui faire revenir en elle ce qu'elle n'a jamais perdu mais qui s'est estompé : nous. J'avais tout aussi rapidement collé ma tête à la sienne. Je sentais sa chaleur... je sentais son odeur... je pouvais la toucher... Et en même temps... Ce nouveau rapprochement m'allait très bien pour le moment. Ca faisait combien de temps que je rêvais de retrouver Ma Joan.. ? Je la serrai si délicatement et le plus tendrement possible. Je voulais la rassurer, l'encourager ! La remercier... Je voulais l'aimer aussi... Mes yeux s'étaient fermés tous seuls, et ma bouche entre ouverte. Si seulement elle savait tout ce qu'elle venait de provoquer ne moi... Si seulement elle savait combien j'étais prêt à faire tout ce qu'il est humainement possible de faire pour lui redonner confiance en moi. Puis elle avait bougé pour finalement déposer délicatement sa respiration au creux de mon cou tout en disant encore mon prénom... Pour tout vous dire, à ce stade là j'étais au bout de ma vie, mort, dead. J'étais capable de ne plus bouger pendant les 1000 prochaines années, à me décomposer en conservant ces sensations, ces frissons... Mais j'étais présent plus que jamais pour elle. Et, vraiment, vraiment vraiment vraiment, j'avais toute la concentration possible et inimaginable sur ce qu'elle voulait ajouter, sur ce qu'elle voulait faire, sur ce qu'elle attendait de moi. Je voulais tellement tout lui donner que même si ça devait passer par attendre encore un peu avant de pouvoir la reprendre dans mes bras car elle n'était pas prête, moi j'étais prêt à attendre ! Elle venait de me rappeler tout ce qu'elle éveillait en moi, tout ce qu'elle représentait... Oui c'est stupide de devoir attendre un geste pareil pour se remémorer ces souvenirs, et pourtant... Il en fallait si peu pour que tout me revienne, très clairement. Très distinctement. Il fallait impérativement que je calme ma respiration avant de pouvoir lui répondre quoique ce soit. Elle venait réellement de baisser toute sa garde, pour se blottir contre moi, pour enfin me racontait ce qu'il se passait dans sa tête et dans son cœur, comme elle avait tant l'habitude de le faire... Et j'étais là.. Enfin..
J'ai tenté de tourner la tête légèrement vers elle, et je voyais le bout de son menton et ses lèvres.. Si proches... Si proches des miennes ! J'ai conservé mon étreinte autour d'elle, et j'ai fait remonter un bras au niveau de son épaule. Pour que ce ne soit pas juste réconfortant, mais le plus plein de sens possible : il ne lui arriverait plus rien d'aussi blessant avec moi, et... même si elle finissait par choisir de me détester jusqu'à la fin de sa vie, je serai toujours. Comme dans toujours. Là pour elle. Peu importe la raison pour laquelle elle vient me chercher. Elle ne voulait plus tomber ? Eh bien il fallait que je lui dise que c'était fini. Elle n'avait pas pris ma main, elle m'avait pris moi tout entier. Et si elle savait combien je ne demandais qu'à être solide pour elle aussi.. Elle ne douterait plus une seule seconde d'elle, elle ne douterait plus une seule seconde de nous. J'avais envie de lui dire qu'elle tombait, et que moi aussi ! Je ne faisais que ça ! Mais c'est parce que nous n'étions pas ensemble, en train de fight la même chose, et au lieu de le faire main dans le main on le faisait face à face. Alors forcément. Ca pouvait pas marcher... « Joan... » avais-je ajouté avec le même niveau sonor qu'elle. « Dans quel monde tu as cru que quelque chose pouvait se mettre entre nous ? » J'ai souris, et ma respiration trahissait un rire légèrement étouffé. J'avais un agréable souvenir en tête... « Me dis pas que t'as oublié.. ? » En vrai je pouvais citer plein de chose qu'elle semblait oublier, mais c'était peut-être pas le cas... Cependant elle était en train d'oublier combien on était plus fort à deux... Mais, c'est pas là que je voulais en venir. « T'as pas oublié que toi et moi, c'était pour l'éternité, hein.. ? » avais-je ajouté dans un souffle en la serrant davantage contre moi, comme s'il y avait encore un monde, alors que nous étions collés l'un à l'autre. « Tu ne tomberas plus ma Joan.. Mieux, tu ne reculeras plus non plus. Je te le promets. » A la fois j'étais à deux doigts d'exploser. Et en même temps je n'étais pas prêt à bouger d'un millimètre seulement s'il me permettait de me rapprocher encore plus de ma Joan. Mais cette envie d'explosion était liée au fait que j'avais trop de sentiments pour elle, trop de sensations. J'avais besoin de lui dire... J'avais besoin de lui faire sentir !! J'ai juste froncé les sourcils pour m'encourager à ne pas craquer. Et la laisser revenir, à son rythme, aussi librement que possible, sans que mon attachement sur dimensionné pour elle ne l'étouffe ou ne la fasse trop souffrir avant qu'elle ne soit complètement revenue.. Avant qu'elle ne me dise qu'elle veut que je lui partage tout cela... Tout ce qui bouillonne en moi, que je garde bien au chaud, pour elle, rien que pour elle..
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 7 Juil - 4:18
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patch & joan
Ses bras passaient doucement dans mon dos tandis que les miens s’étaient enroulés autour de son cou. Je crois que mon geste devait se traduire comme un pas vers lui, comme une nouvelle ouverture pour s’immiscer dans ma vie. Puis, ma tête se tournait vers la sienne avant que je n’élargisse un peu plus ce trou que je venais de faire dans la carapace que je m’étais construite. Je lui avais plus ou moins ouvert mon cœur, lui laissant comprendre que j’avais beau essayé les choses ne se passaient jamais comme je le voudrais au fond de moi. Plus ses mots se voulaient rassurants et plus son étreinte se resserrait sur moi faisant ainsi accroitre la sensation de sécurité qu’il me procurait. J’avais fermé les yeux, ma tête toujours contre son épaule, les bras enroulés autour de lui. « J’espère. », m’étais-je contentée de murmurer plus pour moi-même que pour lui. Les yeux clos je me blottissais davantage contre lui desserrant peu à peu mon étreinte bien consciente que je ne pouvais pas rester accrocher à lui comme ça toute ma vie. Même s’il je devais bien admettre que ça ne m’aurait pas déplu. J’ai finalement laissé glisser l’une de mes mains de son cou à son torse pour venir jouer avec le bouton de sa chemise qui se trouvait devant mes yeux. « Tu es toujours en contact avec elle ? », demandais-je sans pour autant me décoller de lui. Evidemment, je faisais référence à cette fille, la jeune femme aux cheveux foncés avec qui il avait échangé un baiser ce soir là. Rêveuse, je continuais à jouer avec son bouton me repassant cette scène en boucle dans ma tête. Elle me faisait un mal de chien et pourtant, j’avais besoin d’en savoir plus. Patch m’avait déjà donné des tas d’explications mais je n’y avais pas été réceptive. Sans doute parce que j’étais, à ce moment là beaucoup trop fermée pour entendre ce qu’il avait à dire. Alors, bien entendu j’avais saisi les grandes lignes de l’histoire mais je crois que j’avais besoin d’être rassurée, besoin de voir que l’ouverture que je lui offrais ne serait pas utilisée contre moi, qu’en effet, je ne souffrirais plus comme ça. J’ai finalement quitté son bouton du regard pour faire glisser ma tête afin de pouvoir voir son visage continuant malgré tout de tripoter le bouton de sa chemise. C’était sans doute une sorte de geste d’auto contact pour moi, quelque chose de rassurant en somme. Si j’avais cherché son regard c’était pour être certaine de sa sincérité, de sa franchise. Pas que je n’ai pas confiance en Patch, seulement j’avais vraiment besoin d’être rassurée à cet instant précis et j’avais, surtout, besoin d’être certaine que ses mots ne soient pas prononcer sans la moindre conviction. Si je m’autorisais une seconde chance avec Patch je ne voulais pas me tromper, je ne voulais pas revivre ça, pas encore une fois. Cette sensation de déchirement à l’intérieur de mon être, cette impression de couteau transperçait mon estomac : je ne voulais plus vivre ça. Je le regardais par-dessous mes cils comme une enfant vous regarde quand elle attend que vous la rassuriez. Le fait de sentir son corps contre le mien me faisait vibrer même si ce n’était pas vraiment visible. Je pouvais sentir le frisson qui parcourait mon échine contrasté par cette sensation de chaleur qui s’emparait de mon corps tout entier. Mon cœur, quant à lui, restait à mon grand étonnement plutôt calme même si le moindre geste de la part de Patch le faisait démarrer au quart de tour. Mon regard devait être rond et alerte, j’attendais sa réponse avec une impatience incommensurable tant j’avais besoin d’en parler ouvertement avec lui. Mes joues étaient sans doute rosées par cette sensation de chaleur dont je vous ai parlé, même si mon blush le masquait sans doute un peu. Je ne quittais pas ses yeux bruns envoutant du regard, je n’avais pas besoin de dire un mot, mon seul regard suffisait à le supplier de m’apporter cette assurance dont j’avais tant besoin …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 7 Juil - 10:33
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Je la serrais contre moi et c'était enfin l'occasion de pouvoir être là pour elle. De pouvoir la protéger et lui transmettre mes sentiments. Elle faisait glisser une main de ma nuque jusque sur mon torse et je ne sais pas si elle s'était rendu compte de l'accélération des battements de mon cœur ? Il était sur le point d'exploser... Elle était absolument tout ce que je désirais et là à cet instant précis elle me permettait d'entrevoir et de voir tout court ce que c'était que d'être là pour elle. Alors oui ! Oui ! Je l'ai toujours été même avant de merder royal. Mais... c'était différent... On était.... On était amis.. ? Et là... Et là on attendait tellement plus l'un de l'autre, que l'impact sur mon organisme était loin d'être pareil. Tout était plus brillant ! Plus rayonnant, plus joyeux, plus triste aussi, plus douloureux, mais je crois que ça me rendait aussi plus sensible et encore plus amoureux... Elle tenait à reparler de l'autre de la soirée... Et c'était tout à fait normal. Le plus simple pour passer au dessus de quelque chose que l'on ne comprend pas, que l'on encaisse pas. Pour passer au dessus de quelque chose qui fait mal, peu importe la nature de cette douleur : il faut en parler... J'étais content qu'elle sente enfin le besoin de mettre ce sujet sur le tapis. Ca voulait dire qu'elle voulait avancer, tirer un trait sans pour autant oublier ce qui s'est passé. Et moi j'avais tellement envie de lui donner tout de moi !! Que je ne faisais qu'attendre ses questions sur n'importe quel sujet, pour lui répondre, avec la plus grande sincérité, la plus grande vérité, sans vouloir lui cacher les vilaines choses que j'ai faite comme ce satané truc de chiote … Elle cherchait mes yeux, et je ne pouvais rien lui refuser, et même si c'était mon intention de l'en priver je n'aurais rien fait. Je me suis perdu dans ce vert si parfait, si unique, et j'ai fait glisser un bras de son dos jusqu'au coude de son bras à elle qui se battait en duel avec le bouton de ma chemise. Un léger sourire tout simple a étiré mes lèvres, et j'ai plissé les yeux en faisant lentement non de la tête l'air de dire qu'elle n'avait pas encore compris du tout... !! Et j'avais tellement envie de lui expliquer que j'ai pas attendu une seconde de plus. « Joan je... Non. Non bien sûr que non ! Je ne connais même pas son prénom... » sur la fin de ma phrase j'ai levé mes deux sourcils pour renforcer l'aspect du 't'y crois ? Je sais même pas comment elle s'appelle... c'est pour dire combien j'y suis attaché... !' Et puis il fallait que j'aille au bout de tout ce que je savais. Allez Patch... « Je ne suis pas sûr mais... Je crois juste l'avoir reconnu une fois au centre ville. Je ne sais pas si elle aussi m'a reconnu... bref, elle habite ici quoi... » ma main qui s'était agrippée au coude de Joan est remontée jusqu'à sa main qui torturait toujours le bouton de ma chemise. « Elle c'est personne, et toi tu es tout. Tu es tout pour moi, tu sais ça... » Nos doigts se cherchaient un peu, sans tout de suite prendre leur place habituelle : les uns enlacés aux autres.
J'ai finalement attrapé tous les doigts de Joan pour faire glisser sa main jusque sur mon cœur qui accélérait rien qu'à l'idée de sentir la main de Joan se déplacer sur mon torse. « Il est tout à toi Joan... Et il bat rien que pour toi, rien qu'avec toi, que si t'es là.. » avais-je ajouté faiblement, mais fermement. Je ne mâchais pas mes mots. Si c'était ma 648ième déclaration, et bien qu'il en soit ainsi. Je ne voulais plus qu'elle puisse douter de ce cœur qui bat si fort pour elle et rien qu'elle... Puis après ce long regard ininterrompu mes yeux se sont fermés d'eux même. Comme si je voulais lui transmettre un super pouvoir, alors qu'il s'agissait juste de lui donner le plus de tendresse, d'affection, et de protection à travers des gestes si simples... Je ne voulais plus que ma Joan me manque... Je ne voulais plus être privé de sa présence à mes côtés même si on parle pas tout le temps, je ne voulais plus manquer un seul de ses sourires, de ses regards qu'ils soient heureux, tristes, blessés, joyeux, mesquins, je les voulais tous quels qu'ils soient.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Ven 15 Juil - 3:20
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Je n’avais pas quitté ses bras, trop bien installée pour mettre fin à se contact à la fois sécurisant et agréable. Je crois que c’est à cet instant que je me suis vraiment rendu compte du point auquel ça me manquait cette proximité avec Patch. Lorsque je lui avais posé ma question, je n’avais pas quitté des yeux le bouton de sa chemise que je torturais depuis quelques longues secondes. Puis, j’ai finalement cherché son regard, sans doute dans le but de me rassurer davantage. Le beau ténébreux n’avait pas perdu de temps pour me répondre bien conscient que je lui ouvrais plus ou moins une porte de plus pour avancer vers moi. Il enchaînait les informations comme s’il avait attendu de pouvoir se justifier durant des années et que maintenant qu’il pouvait le faire il avait peur que je ne veuille plus rien entendre à nouveau. Ses dernières paroles firent se serrer mon cœur. Je me redressais, décollant délicatement mon corps du sien jusqu’à ce que je sois face à lui. Mon regard détaillait son visage, ses mots m’allaient droit au cœur. Ses yeux étaient clos, c’est sans doute pour cette raison que je me suis permise un petit sourire en coin tandis que mes joues, elles, rougissaient de plus belle. Puis mes lèvres se pinçaient entre elles comme pour retirer ce sourire idiot de mon visage. Je venais poser délicatement ma main sur son torse comme pour sentir son cœur battre. « J’ai besoin de toi Patch. », admis-je la main collée contre lui. « Je ne saurais pas l’expliquer mais j’ai tellement besoin de toi. », ajoutais-je en baissant le regard vers ma main. Je ne pouvais pas vraiment sentir son cœur battre mais la symbolique était là. Le mien de cœur, ne cessait de frapper ma cage thoracique, normal me direz-vous mais je sentais bien que ces mouvements n’avaient rien de normal. J’étais si proche de lui que je pouvais sentir son souffle caresser mon visage. Mes yeux se relevaient pour croiser les siens, si profonds et envoutants. Je pinçais ma lèvre inférieure à l’aide de mes dents. J’ignorais s’il s’agissait d’un geste d’envie ou de gêne tant j’avais d’émotions qui se bousculaient en moi. Finalement, je mis fin à notre contact visuel pour me laisser tomber en arrière. Couchée de tout mon long sur son lit, je laissais mon regard vadrouiller au quatre coins de son plafond les mains sur mon ventre. « Tu sais, dans le fond t’as pas à te justifié.. », commençais-je par dire. Mon regard s’était finalement figé, il était vitreux et grand ouvert comme si j’avais une prise de conscience. « Après tout, tu es parfaitement libre de faire ce que tu veux. », poursuivais-je avant de pincer mes lèvres entre elles sans doute pour éviter la grimace lié au pincement que je ressentais dans ma poitrine à cet instant précis. « Qu’as-tu ressentis quand tu l’as revu ? », demandais-je tant la question me brulait les lèvres. Est-ce que ça me faisait souffrir ? Absolument. Est-ce que j’aimais ça ? Pas le moins du monde. Avais-je besoin de savoir ? Plus que tout. Pourtant, Patch avait répondu à ma question de manière très claire et précise. Je n’aurais d’ailleurs pas pu rêver mieux, mais la cicatrice n’était sans doute pas encore totalement refermée. Mon regard était resté rivé sur le même point, je n’avais pas bougé d’un seul millimètre. Mon esprit retraçait devant mes yeux les traits de son visage si parfait alors qu’il était à côté de moi, qu’il me suffisait de tourner la tête pour le détailler encore en encore. J’en avais presque oublié l’image de cette fille qui collait son corps et ses lèvres aux siens. Je tournais finalement la tête vers lui comme pour vérifier que mon imagination ne s’était pas tromper dans sa représentation. Mes yeux devaient sans doute montrer à quel point j’avais besoin de ses réponses, à quel point je me torturais avec toutes ces questions qui tournaient depuis des mois dans mon esprit. Mais ils devaient sans doute et surtout lui témoigner toute l’affection que j’éprouvais pour lui …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Lun 8 Aoû - 23:38
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Ft. Joe chou
L'aveu de Joan m'a fait me sentir tout bizarre... Ca bouleversait encore plus tout ce qu'il y avait en moi !!! Déjà qu'un regard, que sentir son odeur ou être aussi proche d'elle était suffisant pour me faire tourner la tête à 8 000 à l'heure, là... pas besoin de vous faire un dessin... ma respiration s'accélérait ou du moins... n'était pas régulière et je cherchais à plonger mes yeux dans les siens, si fort, comme s'il était possible que 4 zieux ne fassent que 2 ! Je crois que mon visage se rapprochait au ralenti du sien sans que j'en ai donné l'ordre à mes neurones. Alors qu'elle se laissait tomber en arrière mon visage tentait de rester collé au sien jusqu'à ce que je comprenne qu'elle cherchait à s'allonger. J'ai rapidement joint mes mains pour pas que je me laisse faire par les émotions et me lance dans un truc stupide. Et puis elle était marrante ma Joan ! Elle me parlait de liberté, et en même temps... Elle avait tellement envie d'en savoir plus ! J'ai donc commencé par sourire largement et à finalement passer une main sur ma nuque et mes cheveux car après tout toutes ces sensations d'un coup me tendaient un peu le haut du dos... Quoi de plus normal... Puis je me suis laissé tomber sur le dos, tout comme elle.
Une fois nos épaules collées l'une à l'autre j'ai pris un sourire en coin pour cacher une tête triste. Parce que sa question je ne me l'étais jamais posée, et pourtant j'avais bien ressenti des trucs à ce moment là. Mon petit sourire en coin est vite parti à la vue de ce qu'il s'était vraiment passé quand j'ai recroisé la nana. « Je crois que j'ai surtout eux très mal et j'ai été super triste. Parce qu'elle sera toujours là, sans le vouloir j'imagine... Pour me rappeler à quel point j'ai pu être faible et mal et triste et... » Je me suis coupé et j'ai fixé un point du plafond qui n'avait rien de particulier... J'étais juste en train de me dire qu'elle serait toujours là pour me rappeler la douleur et le déchirement que ce fut de perdre Haley. Et en guise de second parfum, elle portait avec elle la bêtise la plus stupide que j'ai jamais faite. Super portrait... Alors qu'ai-je ressenti en la revoyant... « Bref... Je me suis auto dégouté en la recroisant... » Maintenant que j'y réfléchissais je me rendais compte de combien ça m'avait coûté de la revoir, et combien ça me démoralisait. La pauvre ! Elle y était tellement pour rien elle ! Au moins elle m'aidait à fixer de nouveau objectif : continuer à vivre, et continuer à la croiser si c'est ce que veut le destin, sans que ça continue de me peser autant... Mais quand même. Elle était là ce soir là et c'est pas comme si elle avait eu le comportement le plus catholique de la terre. Alors malgré ma faiblesse, je crois que j'étais en droit de lui en vouloir un peu. Si j'avais buté contre n'importe quelle autre fille, peut-être que cela se serait passé différemment. Peut-être même que je n'aurais rien au à regretter... « Enfin tu vois quoi, c'est vraiment pas le genre de truc auquel je rêve d'avoir à faire tous les jours ! Je pensais pas avant que tu me poses la question, que je serais capable d'en vouloir à quelqu'un rien qu'à l'idée de la recroiser... Malheureusement je crois que j'en suis là vis-à-vis d'elle. » Et pourtant on est bel et bien tous les deux en tord, mais... J'avais pas fait mon deuil. Et j'avais pas envie de la pardonner, et peut-être même que j'avais pas envie de me pardonner à moi non plus pour le moment... Et carrément sûr que j'avais besoin de Joan pour traverser tout ça...
J'ai tourné la tête assez rapidement et sans aucune délicatesse dans sa direction. Et comme un gros bébé je suis partie enfouir le bout de mon nez et mes lèvres fines dans le creux de son cou tout en passant un bras autour d'elle. « Mais Jowy mais je suis mais tellement là pour toi... Utilise moi Joan... Utilise mon numéro comme numéro d'urgence... Dérange moi ! Embête moi ! Tout c'que tu veux... » J'ai récupéré un soupçon de sérieux avant de la serrer légèrement plus fort contre moi. Juste suffisamment pour qu'elle le sente, histoire de bien lui faire comprendre combien la suite de ce que j'allais dire comptait, et combien je cherchais à le dire avec sincérité. Au moins autant que ce que ses yeux me laissent voir à chaque fois qu'ils fixent les miens. « Moi aussi, j'ai tellement besoin de toi... dans ma vie... partout... tout le temps... » Forcément les yeux fermés et cette sensation de bien être si unique quand elle est là... J'ai pas pu m'empêcher de me rendre compte et de lui partager. « Mais Joan mais tu m'as tellement manquée... » Oué. Ca faisait beaucoup de tellement. Mais c'était mon mot du moment ! Alors que je m'enroulais de plus en plus autour de Joan, le sérieux me quittait petit à petit, mais il suffirait d'un claquement de doigt pour que je continue de répondre à n'importe quelle question... Du coup, le sourire qui étirait mes lèvres fourrées au creux du cou de Joan devait se sentir, et j'ai pas pu retenir mon bras qui enroulait Joan contre moi de lui pincer légèrement les côtes...
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Mar 9 Aoû - 21:52
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.
patch & joan
Patch s’était installé à côté de moi, nos épaules serrées l’une à l’autre me faisait me sentir encore plus proche de lui. Puis, il a commencé à me répondre. Plus ses mots se succédaient et plus ma gorge se resserrait. Bien entendu, il n’était pas question que je laisse les larmes me submerger une nouvelle fois. Alors évidemment ses propos me prouvait à quel point il était conscient de l’erreur de son geste mais ils me rappelaient, aussi, à mon bon souvenir à quel point le voir dans les bras d’une autre m’avait fait souffrir ce soir-là et tous les suivants d’ailleurs. Je n’avais pas quitté son visage du regard, avant même que j’ai le temps de dire un mot, il se retrouvait la tête enfoui dans le creux de mon cou, ses bras affectueusement positionnés autour de mon corps. Je pouvais sentir son étreinte se serrer davantage provocant en moi un frisson incontrôlé qui traversait l’intégralité de mon corps. Une telle proximité avec Patch éveillait chacun de mes sens. La suite de son discours entraînait mon cœur dans une chamade sans égale. Si bien que j’aurais pu l’embrasser là maintenant tout de suite tant ça me brûlait les lèvres. Mais je m’étais contenter de caché un petit sourire en coin, baissant un peu les yeux comme si j’étais gênée. Heureusement, le jeune ténébreux ne pouvait voir mes joues virer au rouge calé ainsi contre moi. Je sentais son souffle chaud contre ma peau une sensation agréable s’emparait de moi. Je sentais sa main se serrer un peu plus sur mon flan m’obligeant ainsi à coller davantage mon corps contre le sien. Après la douceur qu’il avait mis dans ses paroles, je ne pouvais m’empêcher de m’autoriser à longer du bout de mes doigts son biceps, comme pour faire un nouveau pas vers lui. « Toi aussi Patch. Affreusement. », lançais-je d’une voix très basse, s’il m’avait entendu c’était une chance. A vrai dire, je me parlais plus à moi-même qu’à lui. Finalement, j’ai glissé ma main contre son torse pour le pousser délicatement en arrière l’obligeant ainsi à me faire face. « Je devrais y allez Patch, tu as promis à Rose de veiller ta sœur et ses amies et je crois qu’il est plus que l’heure. », admis-je en détaillant son visage avec un regard attentif et affectueux. Mon regard croisait alors le sien et un sourire légèrement pincé étirait mes lèvres. Ma main toujours sur son torse, le caressait instinctivement. « Joy doit s’impatienter, avoir un frère aussi cool et pas pouvoir crâner devant les copines. Je voudrais pas être la cause de cette injustice. », ajoutais-je arquant un sourcil avant de me redresser. Assise sur le bord du lit, j’appuyais mes mains de part et d’autre de mes cuisses avant de tourner la tête pour le voir par-dessus mon épaule. « Je crois que j’arriverais à passer au-dessus. Il faudra juste que je retrouve des bases solides pour reconstruire une relation de confiance. », admis-je pour reprendre notre conversation de tout à l’heure. « Tu ne devrais pas t’en vouloir. Je te l’ai dit, dans le fond je n’ai pas à te dire ce que tu peux ou ne peux pas faire. Même si certains choix peuvent faire mal. », ajoutais-je en baissant les yeux. Je savais que mes propos étaient vrais et pourtant j’essaie plus de me convaincre moi-même que lui, encore une fois d’ailleurs. Je m’apprêtais à me lever de son lit, mon regard s’attardait vers l’extérieur qui commençait à s’assombrir peu à peu. Toujours bien installé sur son lit, je n’avais toujours pas trouver le courage de me lever, sans doute parce que je n’en avais pas tan tant envie que ça …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Mer 10 Aoû - 23:51
Whenver I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile
Ft. Joe chou
Des semaines ? Sûrement des mois que je ne l'avais plus serrée contre moi de cette manière là. Aussi proche l'un de l'autre... Aussi compatibles à tous les sens du terme... Mais bon sang mais. Mais qu'est-ce que j'attendais ? Hein ? Si c'était pas des feux verts tout ça c'était quoi hein ? Pourquoi fallait-il toujours que je sois bigleux au moment où on je devrais être le plus lucide ?? Bon c'est pas tout à fait vrai... On est pas lucide 24h/24 quand on nage dans le bonheur comme jamais auparavant... Sa main qui glissait de mon bras, puis plus près de mon coeur pour me permettre de la regarder de nouveau. De la dévisager plutôt... Pour plonger mes yeux dans les siens comme si c'était la première fois, cette main me rendait dingue... Mais mon Dieu mais. Comment faisait-elle pour transmettre autant de sensations et d'émotions dans le même regard ? Je ressemblais à quoi moi avec mes yeux marrons ultra classique -du moins de notre côté du globe... les expériences permettent de voir que le marrons n'est pas le "traditionnel" de partout....!- Je crois que j'étais jaloux de ses yeux... Si parfait... Ca me rappelle qu'il m'arrivait de penser que c'était bizarre qu'elle m'aime bien quand on était plus jeune. Ben oui... Elle, elle a des yeux DE OUF DE DINGUE ! Et moi avec mes ptits noeils marrons je ressemble à rien d'exceptionnel...
Encore face à face, si proche l'un de l'autre, me suis mis à faire le chat qui était tout à fait en désaccord avec son idée que peut-être que faudrait qu'on y aille parce que peut-être que les potes de la ptite serait là et peut-être que... Ah non, c'était vraiment pas cool ça ! « Huuuuuummmmmmmm.... muuuuh... Mais non mais non... On est loin des 15 minutes et oublie pas que des nanas c'est toujours en retard... Et puis au pire elles sonnent et maman ouvrira et moi je prendrai la relève enfin mais... Aaaah mais Joan mais ! M'enfin ! On s'en fiche ! Si si si... » Mais visiblement elle était pas convaincu... Mais tout ça semblait si naturel... Pourquoi... Mais pourquoi on tournait encore autour du pot ? Elle se redressait et moi je continuais de faire le gros chat qui voulait pas se lever dans son dos.
Elle parlait de choix ? Tiens... Ca tombait bien... Je venais d'en faire un. Elle parlait de bases solides ? De confiance ? Mais enfin...? Ca ne fait pas genre euh... attendez que je compte... Ah oui ! Genre, la quasi totalité de notre vie qu'on était en train de construire une relation comme ça elle et moi ? J'avais tellement envie d'apprendre avec elle, à aimer encore plus, à demander pardon pour les petits trucs et les gros trucs -même si je vais me battre pour plus que des trucs qui nécessitent un gros pardon se produisent, ça reste inévitables... que ce soit en famille, ou entre amis-, grandir quoi ! Je voulais continuer à grandir ! A faire tout ce que je fais ! Glander, travailler, manger, mais... Mais pas tout seul. Après avoir suffisamment fait le chat en arrière plan, je me suis à mon tour redressé. Avec un sourire aussi sincère que possible j'ai acquiescé son petit conseil, et j'allais appliqué ça tout de suite... Certain choix font plus mal que d'autre, mais on s'en rend compte qu'une fois qu'on les a fait généralement... Ca arrive qu'on connaisse les conséquences avant de choisir, mais c'est quand même moins fréquent... Je me suis clairement tourné vers elle avec un léger sourire en coin. J'en pouvais plus de la regarder et de me laisser me consumer tout seul sans pouvoir le lui partager... J'ai posé une main sur sa joue avant de la faire glisser délicatement en laissant mon pouce trainer entre sa joue et ses cheveux. Après avoir arrêté la course folle de cette main en la posant délicatement sur la nuque dégagée de Joan qui avait le visage complètement exposé car ses cheveux étaient attachés, j'ai fait glisser l'autre main de son avant bras jusqu'à sa main tout en rapprochant mon visage du sien, mais en gardant mes yeux bien plongés dans les siens. Je voulais tellement lui faire sentir que cette confiance et ces bases solides... Elles étaient déjà toutes là... Pas une ne manquait à l'appel ! Je voulais tellement qu'elle ressente autant de chose que moi à travers ses regards, ses gestes d'affection... Que je prenais mon temps, et je laissais ma respiration s'accélérer pour qu'elle me voit le plus dépourvu de carapaces et barrières possibles. Je voulais qu'elle puisse voir, me voir moi, tel que j'étais : faible et tout plein de défaut partout. Mais aussi avec tout ce que j'avais à lui donner !!! Tout ça en quelques caresses lentes et délicates, et un long regard ? Bah oui. Mais quand même... Plus mon visage s'approchait du sien, plus il se penchait légèrement d'un côté. Sans aucune hésitation, aucune, sur les quelques centimètres qui séparaient encore nos visage l'un de l'autre, j'ai arrêté de me concentrer sur toutes ces choses futiles -parce que c'était les idées de fond de ce que je cherchais à faire...-, fermé les yeux instantanément, et finalement passer la vitesse supérieure pour directement tester, re tester..., ce mélange de saveur que provoquait mes lèvres sur les siennes.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Sam 13 Aoû - 2:33
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patch & joan
J’avais quitté ses bras. A contre cœur évidemment. Mais le beau ténébreux n’avait pas l’air tout à fait d’accord avec l’idée que j’avançais pour fuir une nouvelle fois cette proximité qui devenait dangereuse entre lui et moi. Je l’entendais marmonner dans mon dos quelque chose qui ressemblait vaguement à ‘non, je ne veux pas qu’on bouge’. Un sourire étirait mes lèvres le regard toujours plongé dans le ciel sombre de ce début de soirée. Finalement, Patch m’avait rejoint au bord du lit ce qui avait attiré mon attention. Nos regards se sont croisés, une énième fois, son sourire m’a fait étirer mes lèvres. « Qu’est-ce qu’il y a ? », avais-je lancé un peu désarçonnée par ce sourire aussi charmant que ses yeux. Dans le fond, je crois que j’avais peur qu’il soit entrain de rire de moi, c’était sans doute pour cela que je lui avais posé cette question. Pour seule réponse, Patch venait déposer sa main sur mon visage. Un geste tendre, affectueux, un geste que je m’autorisais à accepter. Mon regard plongé dans le sien, mon sourire disparaissait au fur et à mesure que son visage s’approchait du mien. D’instinct, je savais ce qu’il allait se produire et pourtant je n’avais pas bougé d’un millimètre. J’ai baissé les yeux vers ses lèvres qui s’approchaient de plus en plus des miennes avant de replonger dans son regard. « Patch .. », m’étais-je contentée de souffler alors que ses lèvres frôlaient quasiment les miennes. Ses yeux se fermaient mettant fin au contact visuel qu’il y avait entre nous. Puis, un frisson traversait l’intégralité de mon corps. Ses lèvres sur les miennes, j’avais à mon tour fermé les yeux pour profiter au maximum de chacune des sensations qu’allait me procurer ce baiser. Je ne l’avais pas repoussé, je n’avais même pas essayé de m’échapper. Sans doute parce que j’avais rêvé de ce moment un million de fois. Je pouvais sentir la chair de poule partout sur ma peau, mon cœur quant à lui battant à tout rompre et toute l’envie que j’avais refoulée en moi pendant tout ce temps était enfin libérer. Par instinct et sans doute un peu poussée par cette soudaine sensation de libération, j’ai posé mes mains de part et d’autre de son visage pour donner d’avantage de fougue à ce nouveau baiser que nous échangions. Parce que oui, ce n’était pas le premier mais si vous avez tout suivit normalement vous le savez déjà. Je sentais mon cœur frappé dans ma poitrine et mon sang parcourir l’intégralité de mon système circulatoire. Je sentais de la chaleur à l’intérieur de mon corps, de l’envie, de la passion, de l’amour aussi. Une multitude de chose se bousculait en moi et j’aimais ça. J’aimais sentir ses lèvres sur les miennes, j’aimais le goût et le parfum que ça avait, je l’aimais lui. Mais là je m’emballais un peu sans doute en raison de la situation qui, bien que je persistais à tenter de me convaincre du contraire était celle dont j’avais le plus envie. Finalement nos lèvres se sont séparées, j’avais collé mon front contre le sien, les yeux toujours clos et ma respiration un peu haletante. Je pinçais mes lèvres entre elles comme pour profiter encore du gout de ses lèvres. Puis, j’ai laissé mes mains descendre, avec délicatesse, le long de ses joues avant de les en retirer. Je n’avais pas ouvert les yeux, c’était un peu une manière pour moi de me protéger car même si j’avais apprécié cette échange, même si j’en avais rêvé depuis des mois, j’avais encore une certaine crainte. J’avais peur d’ouvrir les yeux, peur de me rendre compte que l’histoire ne faisait que ce répéter, peur de souffrir encore. Le silence c’était installé et mon front était toujours collé contre celui de Patch. « Je .. », commençais-je avant de pincer encore une fois mes lèvres entre elles. « Faut vraiment que je m’en aille Patch. », avais-je lancé les yeux clos sans bouger d’un millimètre. En moi se déroulait un véritable combat entre mon cœur qui ne voulait plus le quitter, qui aurait voulu dormir dans ses bras à tout jamais et mon esprit qui me disait de faire attention à moi me rappelant à mon bon souvenir les fragments de ce fameux soir qui restaient au fond de mon cerveau. J’ai finalement décollé mon front du sien pour me lever un peu brusquement il faut bien l’admettre. Fuyant à nouveau son regard et son contact, à contre cœur évidemment. J’avais fait au plus vite pour me diriger vers la porte de sa chambre, si mes affaires avaient été là je me serais sans doute empresser de les attraper mais ce n’était pas le cas. Je pinçais une nouvelle fois mes lèvres, en signe de résistance contre l’envie folle que je ressentais à l’idée de retourner coller mes lèvres aux siennes. J’étais à peine arrivée à la porte, dos à Patch, je voulais fuir, encore, malgré mes sentiments évident, mon esprit continuait de l’emporter sur mon cœur, mais je savais que Patch me connaissait par cœur et qu’il se doutait sans doute très bien de ce qu’il se passait en moi à cet instant précis …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Sam 13 Aoû - 18:49
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Ft. Joe chou
Ses mains autour de mon visage étaient si douces et en même temps me saisissaient si brusquement pour faire exploser les saveurs... Que très vite j'ai redoublé d'ardeur dans le baiser si passionné que je lui donnais... La respi quoi ? Respiration ? C'est pour les faibles... On se vidait les poumons à s'embrasser si ardemment... chaque seconde de ce baiser provoquait en moi une sensation de plénitude. J'écrasais volontiers, encore et encore mes lèvres sur les siennes pour ne manquer aucun détail de ces dernières. Je voulais être sûr d'avoir à l'avenir, toujours le goût de ses lèvres sur les miennes. Et je ne pouvais pas m'arrêter ! Je voulais pas faut dire... Ma main dans sa nuque resserrait son emprise, et allait se fondre dans les cheveux de Joan. C'était doux et relaxant, plein de sensation et de sens, rempli de saveur et de délicatesse, c'était aussi indescriptible... Mon autre main quant à elle glissait allègrement sur le bras de Joan, l'attirant discrètement toujours plus contre moi. Je l'aimais si fort... Tellement je frissonnais que j'en tremblais et en même temps je n'avais jamais été aussi sûr de moi. Tous mes sens étaient en alerte et mes lèvres ne cessaient de faire le tour de celle de Joan, cherchant à en connaître tous les détails. En décollant nos lèvres les unes des autres on s'est retrouvés tous les deux avec la respiration courte, et dans mon cas s'ajoutait à cela la folle envie de recommencer. J'avais tellement besoin d'elle, j'étais déjà tellement dépendant d'elle sur beaucoup trop de point pour ce qu'elle m'apportait humainement... J'avais déjà tellement besoin de la voir tout le temps, à chaque instant... Tout ça n'était que renforcé par ce qui venait de se passer. Maintenant j'avais encore plus besoin d'elle... Pour qu'elle continue de m'embrasser, d'attirer mon visage contre le sien, de me serrer contre elle, de s'allonger à côté de moi. Son front contre le mien, je pouvais sentir mes lèvres encore entre ouvertes qui cherchaient tant bien que mal à toucher, même du bout, celles de Joan. Toutes ces sensations étaient tant similaires à celle de ce premier baiser où déjà je m'abandonnais complètement en lui donnant tout ce que je pouvais bien avoir à ce moment si tragique, qu'elle avait transformé en quelque chose de magique. Pourquoi ne pas recommencer tout de suite ? C'était clairement ce qu'elle cherchait elle aussi. Même si son langage corporel penchait aussi de ce côté là, ce n'est pas ce que Joan me fit entendre en insistant sur son départ. Tellement absorbé par les sensations qui traversaient encore l'intégralité de mes nerfs et des parties de mon corps, que je n'ai pas pu la serrer, même pas un peu, contre moi pour l'empêcher de se lever.
Alors oui. Peut-être que tout ceci ressemblait à une histoire réchauffée que peut-être nous serions tentés de reproduire. Il est clair que jusque là... Au niveau des sensations éprouvées on peut pas faire plus similaire que ce qu'il s'est produit il y a plusieurs mois. Et en même temps... Tout est si différent. La situation présente n'a tellement rien à voir avec la précédente ! J'avais tellement appris de mes erreurs... Qui elles, étaient liées à un événement bien particulier. Le départ d'Haley. Il fallait que Joan entende ça, qu'elle le sente, qu'elle s'en rende compte. Il fallait que son esprit tilte. Cette fois il n'y a aucune excuse, aucune raison valable, pour que la prochaine soirée à laquelle je compte me rendre se fasse sans Joan à mon bras. Cette fois encore plus que la première je voulais qu'elle sache qu'il n'y a que d'elle que je rêve, et qu'il n'y a qu'elle que j'ai envie de retrouver tous les jours, et qu'il n'y a qu'à elle à qui j'ai envie de me donner tout entier, et qu'il n'y a qu'à elle à qui j'ai envie de donner tous ces baisers, et tous ces gestes d'attention, et tout cet amour. Et qu'elle était indispensable dans ma vie...
La chaleur de son corps s'éloignait beaucoup trop, et ça a suffit à me sortir de mon état nébuleux. Une seconde après qu'elle se soit levée j'ai tourné la tête dans sa direction, je me suis levé aussi rapidement et j'ai bondi pour mettre ma main sur la sienne qui saisissait déjà la poignée de ma porte. Le temps de poser l'autre main, un peu plus timide sur le dessus d'une omoplate de Joan, que ma tête était repartie dans son état secondaire qui était très très très lié à la distance de Joan et moi. Trop lourde pour tenir toute seule, j'ai donc posé cette tête encombrante contre celle de Joan en mettant mes lèvres juste au dessus de son oreille. « Joan... Isabella... Dixon-Mills. » Lançais-je à voix basse, et en faisant lentement glisser ma main du haut de son omoplate jusque sur ses côtes, en rapprochant si naturellement mon corps du sien. « Arrête... S'il te plait. S'il te plait...» En disant cela mes lèvres avaient effleuré le haut de l'oreille de Joan et n'ont pas pu s'empêcher d'y déposer un tout petit bisou avant de me permettre de reprendre. « Ca n'arrivera pas. Ca n'arrivera plus ! » Elle savait très bien de quoi je parlais. Ce n'était pas possible que cela se reproduise. C'est après avoir fait la bêtise que les enfants apprennent, et ben pareil... Et à ce moment là j'ai retiré sa main de la poignée, et son bras dans le mien, j'ai enroulé Joan avec en passant mes bras bien autour d'elle. « T'as pas déjà oublié combien j'ai besoin de toi ? Combien on a besoin de nous pour continuer ? » Continuais-je presque en chuchotant et en faisant glisser ma tête jusque dans son cou. Tant de proximité me faisait encore frissonner... Mais comment avais-je fait durant tant d'année pour ne pas craquer... « Reste... » Mes lèvres déposaient un léger bisou dans son cou. Puis j'ai sorti l'air de mes poumons en me disant que c'était pas juste de lui faire du chantage avec ça. Je ne voulais pas qu'elle reste pour combler mon besoin de proximité avec elle. Je voulais qu'elle reste, avec moi, et pour toujours. Alors suite à cette prise de conscience je me suis presque ressaisi et à presque contre cœur j'ai reposé ma tête contre la sienne, c'était bien plus sage... « Reste... S'il te plait, ma Joan.. » Il fallait convaincre sa tête de suivre son cœur, et je n'arrêterai jamais d'essayer.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Dim 14 Aoû - 1:23
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patch & joan
J’avais fuis, encore. A croire que je ne savais faire que ça : fuir. A chaque fois que la proximité entre moi et Patch se faisait mince, à chaque fois je prenais peur et je ressentais ce besoin de fuir, à contre cœur. Un véritable paradoxe de sentiment se produisait en moi. Ce baiser avait ravivé en moi mon envie de ses lèvres, mon envie de partage, mon envie de lui, tout simplement. Je m’étais empressée de m’éloigner de Patch, une manière pour moi de me protéger sans doute. Quelques secondes m’avaient suffis pour rejoindre la porte. Mais ces quelques secondes avaient, aussi, suffis à Patch pour me retenir. Sa main se posait sur la mienne, m’offrant, ainsi, un nouveau frisson. Puis il vint murmurer à mon oreille en faisant glisser sa seconde main jusqu’au creux de mon flanc. Le fait que mon ami utilise mon nom entier ne faisait que renforcer le côté sérieux de ses mots. Et la chaleur s’emparait peu à peu de l’intégralité de mon corps lorsque son étreinte me rapprochait davantage de lui. Mon regard se relevait à la suite de ses paroles. Son visage, encore près de mon oreille ne me faisait pas face. Pourtant j’étais consciente de toute la sincérité de ses paroles. Je ne montrais aucune résistance, sans doute encore perturbée par ce déchirement entre cœur et esprit. Puis, ses lèvres se posaient dans mon cou, me faisant littéralement fondre sur place. Il n’y avait pas de doute, Patch savait y faire. « C’est pas du jeu .. », murmurais-je à la suite de son baiser. Puis, il collait à nouveau son front au mien, m’offrant ainsi la possibilité de me perdre dans ses yeux marron si envoûtants. Il me demandait de rester, il m’y incitait même. J’attrapais ses mains pour les serrer dans les miennes entrelaçant ses doigts dans les miens. J’ai doucement poussé son front avec le mien pour rompre ce contact entre nous. J’ai pincé mes lèvres entre elles avant de relever mon regard vers le sien. « Ta sœur a besoin de toi. », lançais-je avant de serrer un peu plus mes doigts sur sa main. Je me suis avancée pour déposer sur sa joue un baiser. Un baiser tendre, affectueux, amoureux sans doute. Puis j’ai reposé ma main sur la poigné de sa porte, avant d’ouvrir cette dernière après un petit temps de réflexion. « Pourquoi .. », terminais-je par demander un peu hésitante et le regard fuyant. J’allais céder, comment ne pas le faire ? Comment résister plus longtemps à ce regard, ce sourire, ce visage, cette douceur, cet homme. A vrai dire, je ne savais ni quoi ni comment, mais je crois que j’en avais assez de fuir. J’en avais assez de cette distance que je m’imposais entre lui et moi. Evidemment je n’étais pas prête à me relancer dans quoi que ce soit avec Patch, même si j’en crevais d’envie. Ceci dit, je crois que je l’avais suffisamment fuie et qu’il était temps que moi aussi je prenne un peu mon courage à deux mains. Il venait de faire le premier pas, l’un des plus grands sans doute. J’ai refermé la porte, « J’ai besoin de comprendre, pourquoi tu t’obstines comme ça ? Pourquoi tu .. », je n’ai pas eu le temps de terminer ma phrase. La porte s’ouvrait soudainement venant se heurter à mon bras. « PAAAAATCH ! », lançait la cadette en rentrant telle une furie. Visiblement elle avait retrouvé la forme. J’ai porté ma main à mon bras un peu douloureux je devais bien l’admettre. J’avais fait un pas sur le côté sur le coup, bousculée par la porte. « HAN, Joe je suis désolée ! Ca va ? », me demandait la demoiselle un peu embêtée. « Ca va, c’est rien t’en fait pas. », lui adressais-je avec un sourire un peu crispé. Bon ok, c’était peut-être pas rien, j’avais mal et je pense que j’allais avoir un beau bleu sous les trois prochains jours …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Lun 15 Aoû - 22:51
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Ft. Joe chou
Elle avait déposé un bisou sur ma joue qui voulait dire tellement plus que juste un bisou. Il avait tellement rien d'un bisou ! Je suis reparti cinq seconde dans mon état second, le temps de profiter de ce faux bisou qui était bien plus, qu'elle en profiter : encore : pour filer. Le temps qu'elle m'assaille de questions sans réel fondement... comment pouvait-elle poser ce genre de question de manière aussi naïve... c'était déroutant... et pourtant je savais pertinemment que j'étais pareil ! En fait la situation était grave quand on devient candide comme ça ! Joy entre. Un entrée fracassante... Après qu'elle se soit excusée j'ai pas pu m'empêcher de faire le moralisateur... « M'enfin ! Mais Joy ! Tu fais exprès ou quoi ? Tu sais très bien qu'on frappe avant d'entrer. » m'étais-je empressé de dire avant de me rapprocher de Joan et de poser ma main sur son avant bras, en m'y intéressant comme si j'avais un doctorat en médecine et que je cherchais à la soigner avec des remèdes magiques. Une belle occasion supplémentaire de me perdre dans ses yeux. « 'Tain mais ça va... » dit-elle en nous regardant un peu bizarre. Ben quoi ? Comment ça ce que je faisais était pas habituel et collait pas avec le discours que j'avais quelques heures plus tôt quand on tentait de leur expliquer notre "non couplitude" ? « Enfin bref, faut trooooooooooooop que tu viennes voir en bas, y'a une surprise qui est pas que pour moi !!! Bon auqué au début ça m'a trop rendue jalouse et puis maintenant ben... J'suis trop contente de la partager avec toi !!!!! » Je l'ai regardé avec un air qui comprenait rien. Parce que c'était clairement le cas... Les gamines de quinze ans qui essayent de s'exprimer... Jeez... « Non ? Sérieux ? » mon esprit d'enfant et de cadeau avait légèrement pris le dessus. Son interruption cachait une surprise pour moi aussi ? C'était cool ! Avouez ! C'est pas tous les jours qu'on vous fait un cadeau le jour de l'anniversaire de votre petite soeur... « Beh on te suit là gogogo ! » « Non mais vous me suivez pour de vrai hein... Vous descendez pas dans 107 ans... » « Mais oui mais oui regarde. » en disant ça j'ai posé mes mains sur ses épaules pour lui faire faire demi tour en la poussant légèrement en avant pour qu'elle avance d'elle même. Et juste après j'ai fait signe à Joan de prendre la suite.
On se suivait tous les trois et au moment d'arriver aux escaliers en bois grinçants (oui j'avais pas préciser jusque là mais maintenant oui !), la petite se lance dans une descende rapide et bruyante. J'en profite pour choper le poignet de Joan et l'attirer deux grands pas plus loin derrière la porte de la salle de bain que je ferme à clef après nous avoir mis tous les deux à l'intérieur. Je profite de ma poigne que j'ai voulu un peu brutale et obligeante pour mettre Joan dos à la porte que je venais de fermer pour pas qu'elle ait l'opportunité de fuir à 15 reprises avant de pouvoir approcher la porte. Elle était juste derrière elle... Sans lâcher son poignet, je me lance... « Non mais sérieux, Joan ? En vrai, je pensais que c'était évident, et depuis longtemps, mais tu fais tout ton possible pour me faire comprendre que c'est pas évident pour toi... » J'ai pincé mes lèvres entre elles avant de faire lentement : "non" de la tête, l'air un peu moqueur... Non mais franchement... « Je te propose pas de te faire un dessin parce que je crois qu'il te perdrait encore plus... » de mon autre main, je pose plusieurs... Non ma main entière en fait... Je pose ma main entière sur sa bouche. Parce que du coup il allait falloir que je parle un peu plus longtemps que juste avant, et peut-être que tout deviendrait crystal clear pour Mlle Dixon-Mills. « Bon sang ! Mais ça te vient pas à l'esprit là ? Pourquoi je m'obstine ? Zéro idée ? » Ses yeux étaient là, rien que pour moi, on avait semé les petites... Et je me suis perdu une milliardième de fois de dans... « Joan ! » Je parlais à voix haute, avec une touche d'incompréhension de l'incompréhension de Joan ! « Mais tu fais pas que me manquer super fort ! J'ai pas juste 'super besoin de toi' même si, et on est bien d'accord, j'ai super mega besoin de toi. J'ai pas juste très envie de passer le plus clair de mon temps avec toi pour le fun, même si, et on est bien d'accord, j'ai très enve de passer le plus clair de mon temps avec toi parce que c'est super mega fun... Bref... » A la fin j'ai finalement enlevé ma main de sa bouche en y laissant trainer mon index en murmurant un chut pour qu'elle continue de ne pas répondre parce que sinon elle aurait jamais ses réponses... Pour finalement attraper son deuxième poignet. « Joan, je t'aime ! Je t'aime, je t'aime... » avais-je dit si naturellement avec un sourire et une expression comme si je venais de lui apprendre que 2+2 = 4. Mes yeux faisaient des allers retours entre ses yeux émeraudes et ses lèvres, jusqu'à ce que je cède à la tentation et que je penche rapidement ma tête vers la sienne pour déposer un baiser, non pas sur ses lèvres, non pas sur sa joue, mais un truc en plein sur la commissure de ses lèvres.. cette fin de joue et ce début de lèvre... Le parfait entre deux pour accompagner ce que je lui disais... un tout petit baiser de 4 secondes, juste histoire de déposer mes lèvres, de les décoller de 2 centimètres avant de rechuchoter de plus belle des dizaines de je t'aime.
En décollant largement mon visage du sien, j'ai soupiré longuement en reprenant le sourire du mec qui trouvait ça simple pour une fois ! Mais que la nana a pas saisi... Et puis j'espérais que ce soit clair aussi... Et puis... Je me suis servie de mes mains qui tenaient fermement ses poignets pour tirer les bras de Joan jusqu'à mon cou, histoire qu'elle les laisse la, et que je puisse faire glisser mes mains le long de ses bras, direction les épaules, et les faire descendre lentement jusqu'à sa taille tout en me rapprochant d'elle. Toujours avec mon ptit sourire j'ai continué mon discours... « Non et puis j'ai un millier d'autres raisons de m'obstiner... C'est quoi ? Ben... » dis-je en levant les yeux au ciel. « J'en ai marre de me dire que tu pourrais penser à un autre.. Que... peut-être même tu rêves d'un autre... Ou bien carrément que... que tu en aimes un autre... » En disant cela j'avais instinctivement refermé mes points sur la robe de Joan pour l'attirer toujours plus contre moi... Sûrement la suite logique des pensées jalouses que j'avais envers les "admirés de Joan"... « Je compte pas m'arrêter de m'obstiner Joan... Je pourrais gentiment attendre, mais à quoi bon quand.. » Et la quelqu'un est venu tambouriner à la porte.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Ven 26 Aoû - 18:50
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.
patch & joan
Mine de rien, elle en avait de la force dans les bras la petite Joy. J’allais sans doute m’en sortir avec un petit bleu mais tout de même je le sentais plutôt bien passer. La main de Patch s’emparait de mon bras le contemplant avec attention tout en réprimandant sa petite sœur. Remarque que la petite n’avait, d’ailleurs, que très peu apprécié. « C’est pas si grave, ne la gronde pas comme ça, je vais m’en sortir. », me sentais-je un peu obligé de reprendre Patch qui exagérait peut-être un petit peu avec la demoiselle. La déclaration de Joy enfin faite, nous la suivions à l’étage du dessous pour la fameuse surprise. Mais Patch en décidait finalement autrement en cours de route. Je sentais une pression entrainer ma main vers le sens inverse de ma marche. Mais avant que je n’ai eu le temps de dire ouf, je me retrouvais dos à la porte de la salle de bain avec un Patch très proche de moi me tenant avec fermeté. Sa main devant ma bouche m’empêchait de lui répondre quoi que ce soit. Mes yeux pétillaient sans aucun doute, plonger dans son envoutant regard j’avais rêvé de ces mots pendant des mois, que dis-je des années. Ses mains m’empêchaient de filer à l’anglaise de toute les manières qu’il m’était possible de le faire aussi bien en prétextant une urgence qu’en m’écartant tout simplement de lui. Sa poigne me retenait avec fermeté sans doute en raison de sa volonté de ne pas me laisser filer. Puis, sa main se décollait de mes lèvres, tandis que mon cœur battait de plus en plus vite dans ma poitrine. Mes pupilles devaient être entièrement dilatées à présent. Je fixais son regard avec intensité tant je comprenais chacun de ses mots, chacun de ses ressentis. J’avais bien essayé d’ouvrir la bouche ma le beau ténébreux ne m’avait pas laissé le temps de dire un mot. Sa main attrapait la mienne avec une délicatesse sans égale. Son regard plongé dans le mien, j’ai cru que mon cœur s’arrêtait de battre quand il avait prononcé la suite de son discours. Le souffle couper, je n’avais rien dis, pas un mot, pas un son, juste un regard, un échange long et intense. Il approchait son visage du mien, j’avais fermé les yeux quand ses lèvres ont frôlés les miennes. Quelques secondes, si court mais si intense en ressentiments. J’ouvrais les yeux pinçant mes lèvres entre elles après tout ce chamboulement dans mon cœur, dans mon esprit et dans l’intégralité de mon corps. Il n’avait pas eu le temps de terminé sa tirade que l’on frappait à la porte dans mon dos me faisant ainsi sursauter. J’en avais presque oublié où j’étais et ce que je faisais là. « [color:fdd1= #ff3366]Patch ! T’avais promis. Vous faites quoi là-dedans ! Allez viens, j’en ai marre de t’attendre moi ! », lançait sa petite sœur qui tambourinait toujours à la porte. Mon regard était resté figé dans celui de Patch. J’étais à la fois gênée mais en même temps l’envie me dévorait à cet instant précis. Je décidais de casser ce contact visuel, pinçant une nouvelle fois mes lèvres entre elles. « Patch .. », commençais-je d’une petite voix un peu navrée et tremblante. Je relevais le regard vers lui, comment j’allais me sortir de là ? Je n’en avais pas ma moindre idée, mais sa petite sœur qui frappait à la porte n’était visiblement pas sa priorité. « Ecoute je .. j’ai beaucoup trop de chose dans la tête. Tout se chamboule et j’ai .. je suis perdue d’accord ? », je marquais une courte pause détournant ainsi un court instant le regard. « Je suis absolument perdue, je ne sais pas quoi faire, ni quoi te dire, en fait j’ai .. j’ai la frousse ok ? », continuais-je en haussant un peu le ton pour accentuer mon côté perturbé que je ne simulais pas le moins du monde. « Tu ne peux pas débarquer à nouveau comme ça dans ma vie et me dire des choses pareilles du jour au lendemain après tout ça. Tu .. », je m’arrêtais, soufflant doucement le regard brillant et dérouté. Je passais ma main sur mon front, mon corps collé contre celui de Patch. « Pourquoi il faut toujours que les choses deviennent compliquées ? Tout allait bien, on vivait une belle amitié, quelque chose de fort et d’important pour moi. Pourquoi il a fallu que tu deviennes encore plus adorable qu’avant ? Pourquoi t’étais obligé de rendre cette envie perpétuelle d’être avec toi encore plus forte ? Pourquoi on était obligé de tout compliqué ? … », demandais-je finalement. A quelque part, c’était un peu ma manière à moi de lui dire que je ressentais la même chose. Je baissais ma garde en quelque sorte. Seulement je ne savais pas quelle était la meilleure décision, je ne savais pas quel choix était le bon et j’avais encore moins idée de si j’étais prête ou pas à me relancer la maintenant tout de suite à cœur ouvert dans les bras de Cipriano. Ceci dit, Joy avait cessé de frapper à la porte depuis un moment sans doute pour écouter à la porte notre petite conversation ..
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Sam 27 Aoû - 0:11
Whenver I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile
Ft. Joe chou
« Patch ! T’avais promis. Vous faites quoi là-dedans ! Allez viens, j’en ai marre de t’attendre moi ! » Les appels alarmés de ma soeur qui espérait désespérément que je descende ne m'atteignais pas le moins du monde. Et j'avais beau avoir tout fait pour éviter à Joan de fuir, elle trouvait encore et toujours le moyen de détourner, contourner plutôt... Bref ! Comme si le sujet était pas suffisamment important, et qu'il pouvait largement passer en position secondaire dans son esprit. Mais non ! Non non non ! Le mien ne pensait qu'à ça ! C'est déjà le cas quand elle est pas là, alors quand elle est là, et si près de moi... ca ne fait que se multiplié par des milliers ! Et elle ! Elle ne retient que le fait que ça va un peu vite. Mais. Que fallait-il faire ? Je m'étais mis à poil devant elle, enfin euh mon esprit et mon coeur tout déballé sur un plateau, et elle y voyait que du feu. C'est là qu'il faut que quelqu'un invente le décodeur garçon-fille. Qu'elle entende et voit ce que j'ai à dire, et que je comprenne ce qu'elle cherche à entendre et à voir !!! Je la regardais à la fois perdu et affolé. Ma bouche s'ouvrait légèrement, se refermait, s'ouvrait de nouveau et se refermait au fur et à mesure qu'elle parlait. Mais qu-quoi ?
Il était hors de question que je lâche mon emprise autour d'elle, ou que je l'allège. Joy n'était plus un problème, je crois que cette conversation l'a rendue muette en 0,34secondes... « Joan, j'ai deux trucs à ajouter... C'est pas comme si ça faisait 8 ans que l'on ne s'était pas vus ? Et qu'on ne se parlait plus ? Eh, regarde moi ! » Dis-je en cherchant ses yeux l'air triste, et comme si ma vie en dépendait. Je ne comprendrais vraiment jamais les filles et leur manie à toujours tout rendre compliqué alors qu'il s'agit de quelque chose de si simple, et de si évident ! « Ca fait même pas la moitié d'une année, et on peut pas dire que durant les derniers mois c'était silence radio... » Alors revenir comme ça, c'était pas vraiment juste... On avait toujours été là, et il y avait toujours eu ce truc, même lorsque nous avons traversé notre guerre froide à nous. « Et le deuxième truc, c'est que sans cette si belle amitié on en serait jamais arrivés là. Et maintenant que les portes sont ouvertes, celles qui n'auraient jamais pu l'être sans tout ce que l'on a fait ensemble durant les années précédentes, me raconte pas tes salades de trucs compliqués... » Je pouvais comprendre sa peur, bien mieux que vous ne l'imaginez... Mais elle ne partira pas en claquant des doigts. Il va falloir parier une nouvelle fois, ne pas se faire mal par ce qu'il va se passer pour reprendre confiance. En restant les bras croisés y s'passe rien.. Comment lui dire une énième fois de ne pas avoir peur, que j'étais plus que prêt à l'aimer more than anyone, qu'il s'agit de la suite logique et pas d'un tournant compliqué qu'on a volontairement rendu psychologiquement chiant pour les esprits féminins...? Et puis on pouvait pas non plus vraiment dire qu'il s'agissait du premier come back... Depuis plusieurs semaines ça n'arrêtait pas... « Joan ? » Comme je le lui avais demandé un peu plus tôt -genre quelques secondes- on se regardait les yeux dans les yeux, et un simple regard comme celui là en disait si long !!! Sur nos émotions communes, nos désirs partagés, nos envies, nos projets quant à la suite de cette amitié, mais comment ça se passe dans la tête d'une fille... J'ai instinctivement rapproché mon visage du sien et je me suis arrêté en plein milieu a une distance correcte, mais déjà trop proche pour que mes yeux restent ouverts. Je ne la voyais plus, mais j'avais tous les détails de son visage et de ses traits fins dans mon esprit, et son nez si près du mien me permettait de situer parfaitement le reste de son visage, ses yeux, ses cheveux qui étaient de moins en moins bien attachés, ses joues, son menton, ses lèvres... « Mais on s'en fout du pourquoi du comment.. » Une question me brûlait les lèvres.. Mais elle se posait pas trop... On peut la poser différemment aussi... « Est-ce que tu.. est-ce que tu voudrais toi aussi passer plus de temps avec moi..? Me serrer dans tes bras toujours plus fort ? » Ma voix baissait petit à petit car j'y mettais tellement de coeur que je m'essoufflait à parler même un peu, et on pouvait entendre des craquements de parquet qui provenait de l'autre côté de la porte... Comme s'il n'y avait pas que Joy de l'autre côté mais aussi le reste des troupes... J'étais à court de souffle et nos nez n'étaient plus juste très près les uns des autres, ils étaient rentrés en contact depuis bien longtemps maintenant... J'ai lentement fait non de la tête pour anticiper ce que j'allais dire ensuite, ça ressemblait a des caresses du bout du nez sur le haut de sa joue. « Non ! Non c'est pas compliqué, j'te promets... Tu sais bien que c'est juste un mot... » on verra plus tard pour la formule à plusieurs mots... Je vais me contenter d'un mot pour le moment. C'était loin d'être mon dernier essai de l'apprentissage de la simplicité pour Joan I. Dixon-Mills.
Code by Joy
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Dim 28 Aoû - 14:17
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.
patch & joan
J’avais fuis son regard, parce que oui, ça restait une manière de le fuir, de lutter encore un peu. J’entrouvrais la bouche comme si j’étais bouche-bée par ses propos. Ma langue passait le long de mes dents comme on le fait parfait pour retenir sa colère. Mon regard devait sans doute avoir changé. En toute franchise je me demandais si Patch était vraiment sérieux ou s’il le faisait juste exprès pour m’agacer. « Mes salades ? Vraiment Patch ? », demandais-je en le repoussant légèrement pour décoller nos deux corps. Bien entendu avec mes petits bras maigrelets il n’avait pas beaucoup bougé vous vous en doutez bien. « J’espère que tu plaisantes là. Comment tu peux oser me mettre ça sur le dos ! Je te rappel que c’est toi qui t’es jeté tel un animal sur une autre fille, pas moi. Alors t’es gentil mais ce n’est pas ma faute si on en est là aujourd’hui et que les choses se sont autant compliquées. Alors ne dit pas que ce sont des salades ! », lâchais-je avec un ton colérique. J’étais peut-être même un peu vexée dans le fond. Puis, mes yeux se radoucirent lorsqu’il prononçait mon prénom. Il m’avouait alors que finalement on se fichait bien de la cause de cette situation. Il n’avait pas totalement tort d’ailleurs. Seulement je devais bien admettre que ce qui avait dit un peu plus tôt m’avait fait voir rouge. Mais en voyant son visage s’approcher du mien, en sentant son souffle contre ma peau on aurait dit que toute ma colère s’était évaporée comme si elle n’avait jamais existée. Et la suite n’allait pas la faire réapparaitre de sitôt. « Attends Patch, je rêve ou t’es vraiment en train de me demander si je t’aime autant que tu m’aimes? », demandais-je les yeux grands ouverts. Visiblement si j’avais du mal à croire en ses sentiments, il en avait tout autant. J’eus un léger rictus nerveux sans doute. « Tu peux dire de moi avec tes histoires de dessin. », sous entendais-je en référence à sa remarque d’un peu plutôt. « Si je ressentais rien pour toi je ne serais pas là aujourd’hui, je ne t’aurais laisser aucune chance de me revoir, j’aurais même sans doute continuer ma vie comme si de rien était. Alors si tu me demandes si je tiens à toi, alors oui, sans le moindre doute. », admis-je en haussant les épaules comme si c’était une évidence. « En revanche si tu es en train de me demander si je suis capable de reprendre notre histoire ou on l’a laisser, il va falloir me laisser réfléchir. Parce qu’en toute franchise, je n’en ai pas la moindre idée.. », ajoutais-je avec un regard plus ou moins navré. « Maintenant que tu as tes réponses est-ce que tu pourrais faire plaisir à ta sœur qui t’attends sans doute toujours devant la porte ? », demandais-je dans l’espoir qu’il se décide enfin à laisser tout ça de côté pour accorder du temps à sa petite sœur qui n’attendait que lui. Dans le fond j’avais peut-être un peu la crainte qu’elle pense que je lui vole son frère, que je m’accapare toute son attention, parfois c’est ce qui se passe alors sachant le drame qu’avait traversé cette famille, je pouvais largement comprendre une telle réaction de la part de la petite dernière même si elle semblait plus prête à nous pousser dans les bras l’un de l’autre que l’inverse. Mon regard se fixait sur le visage de Patch, je pourrais le dessiner de mémoire tant j’en connaissais le moindre recoin. Je bougeais doucement ma main pour qu’il lâche l’emprise qu’il avait sur mon poignet. « Je te promet de ne pas m’enfuir Patch. », lançais-je avec conviction comme si je voulais le rassuré. Je ne voulais pas m’en aller, je voulais simplement que sa sœur obtienne ce qu’elle attendait depuis de longues minutes à présent, alors si Patch avait peur que j’en profite pour filer à l’anglaise, alors autant lui dire honnêtement que je ne le ferais pas …