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Date d'inscription : 29/05/2014 Messages : 815 Avatar : Christina Milian Age : 42 Métier : professeure de gymnastique
Sujet: Friends means forever - Lun 31 Oct - 22:22
• "friends" means forever •
La pâtisserie ça me prenait tout mon temps. J'avais parfois du mal à m'en sortir complètement le soir, faisant plus d'heures supplémentaires que désirées. Mais, pourtant, j'adorais ça. Quand j'en sortais, je pouvais sentir l'air frais qui flottait à la Nouvelle-Orléans, quelque soit la saison. Et c'était ce même air frais qui me motivait à y retourner le lendemain matin ou à la fin du week-end, quand j'étais complètement revigorée. Il devait être dix huit heures passées. C'était le soir d'halloween, et j'observais avec beaucoup de tendresse tous ces petits qui déguisés, se promenaient dans les rues de la ville à la quête de bonbons. J'avais profité de l'occasion pour prendre des cupcakes fabrication "halloween", spécialement pour l'occasion pour les ramener chez moi. Pourtant, avant ça, j'espérais passer au café et au supermarché pour faire quelques courses et avoir un bon latte pour prendre la route direction les îles vénitiennes, puisque ce jour-là, ce que j'avais appris la veille, les bus étaient en ralentissement. Tant mieux pour eux, après tout. La plupart étaient en congés, d'autres en vacances, et puis tant pis. Après avoir acheté des bouteilles de jus (dont un de jus de citrouille, j'avais trouvé ça marrant alors j'avais tout simplement acheté!) et du shampooing, je m'étais précipitée vers le café et avais eu le dernier latte disponible. À emporter s'il vous plaît. Une fois tout ça en mains, je me dirigeais vers ma voiture, déposais mes courses et mes cupcakes dans mon coffre, mon latte toujours en main. Alors que je m'apprêtais à entrer dans ma voiture, je fus coupée dans mon élan. C'était très étrange, ce à quoi je venais d'assister. Au milieu de tous ces petits déguisements adorables bien que terriblement effrayants, j'avais vu une tête, que je n'avais pas vue depuis un moment. L'anorexie, les centres de réalimentation et les groupes de paroles ayant joué dessus, je n'avais pas eu l'occasion de reprendre le contact depuis très longtemps. Pourtant, malgré ça, j'étais persuadée de ne pas m'être trompée. Même visage, mûri de plusieurs années, mêmes cheveux qui me faisaient autrefois jalouser, mêmes yeux profonds, et même visage. J'aurais juré sur la tête de ma grand mère que c'était Eryn. Pourtant, comme un fantôme, je l'avais, l'espace d'une seconde perdue. Alors, stoppée dans mon geste, je la cherchais du regard, avant de me retrouver bêtement à la fixer pendant qu'elle en faisait de même, un sourire sur le visage. Soit. J'étais folle, ou alors j'avais raison, et elle m'avait reconnue. La deuxième option semblait bien plus logique en la voyant se diriger vers moi. Non, elle n'avait pas vraiment changé.
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Sujet: Re: Friends means forever - Dim 15 Jan - 4:20
Friends means forever # Alize & Eryn
Cela faisait quelques jours à peine qu'Eryn était arrivée en ville. Elle comptait bien profiter de chaque instant passé dans le coin. La jeune femme avait déjà repéré toutes les librairies, toutes les boutiques qui avaient pu l'intéresser et elle s'était promis d'y aller faire un tour lorsqu'elle aurait l'occasion. Elle n'avait pas envie de lâcher son frère et son fiancé alors que ces deux-là se connaissaient à peine. Cependant, elle était sûre qu'une bagarre n'était pas prête à éclater entre ces deux-là. La brunette prenait doucement ses marques, et on peut dire que la ville lui plaisait énormément. Elle voulait rester vivre à la Nouvelle-Orléans. C'était une ville où il faisait bon vivre, et puis Houston ne pouvait plus rien lui offrir, elle connaissait chacun des habitants de la ville à force d'y avoir traîné toute son enfance, et son adolescence ... Ici tout était nouveau, et c'est ce qui lui plaisait. Cependant, elle n'était plus toute seule, et elle ne pouvait pas décider de vivre ici sans en parler à son fiancé. Elle savait qu'ils devaient, depuis qu'elle lui avait dit oui, prendre des décisions à deux. La jeune femme était cependant sûre que la ville lui plaisait plus qu'il ne se l'avouait. Mais il avait son boulot à Houston, ce n'était pas sûr que le commissariat d'Houston l'autorise à faire un transfert vers l'un des commissariats de la Nouvelle-Orléans. Elle soupira rien qu'à cette pensée.
La jeune femme ce soir-là s'était décidée à aller se promener en centre ville, Halloween était la fête qu'il ne fallait pas rater à la Nouvelle-Orléans. Elle n'avait pas prévu de costume ou quoique ce soit pour fêter cette soirée comme il se devait tout simplement parce qu'elle n'y avait pas pensé et surtout qu'elle n'était plus en âge d'aller frapper aux portes ... Même si avoir des friandises gratuitement était drôlement tentant ! Elle regarda tout autour d'elle et elle ne voyait que des enfants courir dans les rues résidentiels et frapper aux portes. Les parents les accompagnant attendaient la plupart du temps non loin d'eux, afin de garder un œil sur leur progéniture. Elle souriait. Cela lui rappelait son enfance, et le meilleur Halloween qu'elle avait passé en compagnie de Wyatt. Ils avaient pu, à eux deux, pour la première fois sortir frapper aux portes. Wyatt avait promis de faire attention et de garder un œil sur sa jeune sœur qui pour l'occasion s'était déguisée en fée. Ils avaient ramené cette nuit-là des tonnes de bonbons et ils en avaient tellement mangé qu'ils eurent du mal à s'endormir tellement ils étaient barbouillés. Elle ne se souvient plus qui a eu l'idée de ce petit concours de celui qui enfournait le plus de chocolat dans la bouche en même temps. La jeune femme avait adoré cette soirée, même si son estomac lui avait fait regretté plus tard dans la nuit. C'est là qu'elle aperçu ce visage tellement familier. Une blondinette, de son âge se tenait près d'une voiture. Elle n'avait pas changé, pas des masses, elle avait bien évidement grandit mais c'était toujours la fillette qu'elle avait connu. Eryn était sûre que c'était elle alors qu'elles se fixaient toutes les deux.
❝Alize !! Je suis tellement heureuse de te revoir !❝ dit-elle en se précipitant vers la blonde
Je n'aimais pas tellement Halloween. J'aimais l'esprit en soit, mais je n'aimais pas, comme bon nombre de fêtes sinon toutes, qu'elles soient à ce point commercialisée. Je trouvais que c'était perdre l'essence même d'une fête. Comme Noël. Ou encore la Saint Valentin, mais c'était autre chose, ça, c'était déjà commercial. Mais pour moi, grande romantique, ça n'aurait pas dû. Enfin, là n'était pas le débat, mais voir tous ces gens, à la caisse du supermarché -même s'ils n'étaient pas si nombreux - acheter des bonbons et profiter pour faire du bénéfice aux commerces, ça me donnait le malaise. Malgré tout, je ne m'étais pas privée. Il fallait dire que trouver du jus de citrouille, c'était un événement qui n'arrivait qu'une fois dans l'année et c'était pour Halloween. Alors quitte àc e que ce soit Halloween, autant se croire au pays des sorciers de suite, non?
Toujours était-il que, une fois dehors, je m'étais laissée prendre au piège, rattrapée par des fantômes que je pensais disparus à jamais. D'ordinaire, cette simple phrase m'aurait glacé le sang, mais là, il s'agissait d'Eryn et c'était de suite autre chose. Je ne sautais toutefois pas de joie. En fait je ne croyais pas en ce que je voyais. J'avais une connaissance accrue des hallucinations que l'on peut avoir quand on souffre d'une maladie. Certes, je ne suis plus et ne serais certainement jamais plus la petite fille anorexique qui avait vécu ma vie à ma place pendant des années, mais il m'était, encore récemment, arrivé d'avoir des hallucinations complètement inimaginables. Alors, jusqu'à ce que je n'entende sa voix, je me refusais tout simplement à y croire. Ca ne pouvait pas être elle, la Eryn que je connaissais n'habitait pas à la Nouvelle-Orléans. Et pourtant, c'était bien elle. Avec plusieurs années de plus, une voix clairement plus mature que celle que j'avais connue, mais au timbre tout aussi doux et mélodieux. « Wow... Eryn » dis-je à voix suffisamment basse pour lui permettre de ne rien entendre. En la voyant se précipiter vers moi, j'ouvrais mes bras, dans lesquels elle se jeta presque, bien que j'en fis de même. « J'en reviens pas... comment ça se fait que ce soit là? » Même si ma phrase peut impliquer un côté négatif, mon ton relève de l'incrédulité, mais la bonne, vous savez. Et je suis sûre qu'elle l'a compris.
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