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Sujet: Re: "you're dangerous, I'm loving it" will - Mar 18 Juin - 21:36
You're dangerous, I'm loving it
Aiden & Will
☾☾ Bien sûr, Will s’attend à ce que la réponse à sa question le laisse interloqué. Il s’attend un peu aussi à ce que ça ne rouvre les hostilités. Il n’est pas étonné de la froide honnêteté du soldat, cela dit. Mais dix ans ? Vraiment ? “Tu te fiches de moi ?” demande-t-il, incapable de se retenir même pour le bon déroulement de cette soirée. D’accord, ce type a mauvais caractère - et encore, c’est une façon très diplomate de présenter les choses - et ok, il est complètement coincé dans son petit complexe du héros torturé, mais quand même… Dix ans à se contenter de plans foireux et faciles, sans jamais s’attacher à qui que ce soit, c’est… Franchement impensable pour Will. Peut-être qu’il est un peu trop fleur bleue, après tout, mais il n’a pas envie d’imaginer une seule seconde qu’il puisse passer autant de temps sans quelqu’un pour partager sa vie. “Dix ans, c’est un peu excessif, non ?” reprend-t-il, maintenant qu’il est lancé. Il se sent presque triste pour cet homme, finalement. Même le plus mal luné des emmerdeurs mérite un peu d’amour. “Je sais, je sais, c’est pour le plus grand bien et tout ça, mais honnêtement, ça ne te manque pas ? Le sexe, c’est une chose, et j’en sais assez à ton sujet pour être sûr que tu n’as aucune frustration de ce côté-là, mais… Comment tu fais, pour ne pas te sentir seul ?” Peut-être bien qu’il est là, le vrai problème de Will : il s’ennuie vite, mais la solitude l’effraie presque autant que la lassitude. Il n’a pas forcément besoin du grand amour, mais juste de savoir que quelqu’un l’accepte, sans y être contraint par la génétique.
Et pourtant, comme le souligne si bien le soldat - quel enfoiré, vraiment - il est toujours seul. Pour toute réponse, il commence par un regard appuyé, une mise au défi pour l’autre de dire le moindre mot de travers, de ne faire qu’insinuer qu’il n’est pas assez bien pour se trouver quelqu’un ou trop insupportable pour garder un homme. Rien ne vient au cours des trois secondes que l’ingénieur accorde à son interlocuteur pour l’agacer de nouveau alors, il hausse les épaules et gagne quelques secondes de répit en avalant une gorgée d’alcool. “Ma dernière relation remonte à un peu plus de deux ans, pas à dix.” fait-il savoir de son ton juste assez supérieur pour rester à la limite du supportable. Il est (parfois) capable d’admettre certains de ses torts, mais pas celui d’avoir un problème. Les autres ne le comprennent tout simplement pas et il n’a encore rencontré personne pour qui il voudrait essayer de changer. “Ça se passait plutôt bien, mais on a rompu quand il a commencé à trop m’en demander.” résume-t-il avec trop de légèreté pour que ce soit vrai. Mais il n’a pas envie d’entrer dans les détails et d’expliquer les vraies raisons qui ont conduit à cette rupture, alors il prend les devants pour répondre réellement à la question du soldat. “Je ne suis pas allergique à l’engagement ou trop insupportable pour garder un homme et je n’ai pas non plus d’affreux secret, si c’est ce que tu veux savoir. Disons juste que… Je suis exigeant en matière de bourbon, alors imagine pour les hommes.” Il n’est pas aussi sincère que son compagnon d’infortune, mais il joue mieux la comédie, ça revient presque au même. “J’ai un caractère particulier et un mode de vie particulier. Tout le monde n’a pas les épaules pour y arriver, mais je laisse au moins leur chance à ceux qui veulent essayer quand même. Qui sait, peut-être que quelqu'un finira par y arriver.” conclue-t-il avec une certaine suffisance, comme si, en prouvant sa supériorité relationnelle sur Aiden, il se protégeait de plus de curiosité de sa part. Vu l’animal, il n’est probablement pas loin de la réalité.
Mais juste pour s’assurer de ne pas rester trop longtemps au centre de la conversation - c’est tout de même un comble que cet idiot arrive à lui faire perdre son petit côté égocentrique et narcissique aussi facilement - il se dépêche de reprendre la main sur les questions. “Dix ans, alors…” souffle-t-il, presque songeur. “C’est quoi, l’histoire avec le dernier ?” Il a une petite idée, certainement à côté de la plaque d’ailleurs, mais son sourire joueur revient quand même et il essaye. Il n’y a que comme ça qu’on peut viser juste, après tout. “Laisse-moi deviner ! Ça devenait trop sérieux entre vous et tu as paniqué parce qu’on allait te renvoyer au front ? Ou bien, il en a eu marre de se faire grogner dessus chaque fois que tu avais mal dormi ?” Il essaye de garder son sourire, de conserver l’humour et la légèreté qu’ils ont tant de mal à installer à chaque fois, mais… Il frôle des frontières dont il n’a que vaguement conscience et s’arrêter au bon moment n’est pas vraiment dans ses habitudes.
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Sujet: Re: "you're dangerous, I'm loving it" will - Mer 19 Juin - 11:37
Je ne pensais pas le surprendre à ce point là en lui confiant que cela devait faire une dizaine d’année que je n’avais pas entretenu de relation avec quelqu’un, pourtant il n’y avait rien de mal à ça non ? Visiblement si à l’écouter parler et si jusqu’à présent c’était ridicule de l’entendre parler du manque qu’une relation pouvait créer, mon sourire vacilla en l’entendant poser la véritable question. Comment je faisais pour ne pas me sentir seul ? Peut-être car je me sentais seul, terriblement même au point de boire souvent trop et d’inviter tout les mecs pouvant me plaire dans mon lit juste pour me sentir un peu plus vivant. Je me sentais seul, mais partager ma vie ne serait que plus douloureux et non nécéssaire. Je réussissais bien à vivre seul pour le moment non ? Je n’étais pas suicidaire, j’avais juste quelques travers et un gout prononcé pour la luxure. « Je trouve de quoi occuper mes soirées et mes nuits. » répondis-je avec le plus de détachement possible avant qu’il ne me parle de lui. Cela faisait plus de deux ans, mais l’autre en avait trop voulu pour lui et ça s’était fini. J’avais du mal avec cette version qui impliqué que l’autre soit forcément le problème, me je ne dis rien, je l’écoutais simplement se justifier, m’apprendre qu’il n’était pas contre s’engager, ni tellement insupportable que personne ne voudrait de lui. Il était simplement exigeant et ses relations en subissaient le degrés.
Il était agaçant et presque pathétique. Sa vie n’avait rien d’un fardeau, lui en revanche… Si ses exigences le poussaient à être seul encore aujourd’hui ce n’était pas pour rien non ? Mais avant de vraiment me laisser le temps de repousser cette réalité, il en revient à moi, à ces dix ans d’abstinences sentimentales durant lesquelles ma vie n’avait été que débauche. Quant à ma dernière histoire, il supposa à tort que j’avais paniqué ou qu’il avait fuit… Ce mec était… Glissant ma main jusqu’à la bouteille, je me resservis un verre avant de replire le sien et de souffler, le regard plongé sur le liquide ambré. « C’était un soldat, il savait mieux que tout le monde ce que notre travaille impliquait… Et il aimait plutôt ça, que je lui grogne dessus… » j’étais sans doute encore pire à l’époque, rongé par une envie destructrice de pouvoir, « Mais j’étais et je serais toujours carriériste et il était davantage un poids qu’autre chose… Du coup j’ai coupé court. », c’était sans doute affreux dit comme ça, mais c’était pourtant vrai. Dans un sens l’homme ne pouvait pas s’afficher avec moi pour éviter tout soucis et puis j’étais vite devenu son supérieur et même si nous n’étions pas du même corps, cette relation aurait pu me couper dans mon élan, me priver de mon grade et me condamner à n’être qu’un malheureux soldat dans un monde toujours aussi sombre. Sans doute cela m’aurait évité une violente remise en question, mais c’était inadmissible à l’époque.
« Tu sembles apprécier l’idée que je puisse être tellement à problème que personne veut rester avec moi ou même que je suis puérile au point de paniquer comme une gonzesse à chaque déclaration… Ça te fait te sentir supérieur d’avoir eu une relation sérieuse il y a deux ans ? Parce que je suis presque sûr que l’amour et les sentiments ne sont ni un jeu, ni un concours… Et au final, je vois juste un mec qui se dit capable d’aimer, mais qui est incapable de changer ou d’accepter de baisser ses exigences par amour. », je relevais seulement les yeux vers lui, mais j’avais horreur de ce genre de sous entendu, de son air, de son ton me laissant passer pour un monstre. Le contrat était assez simple pour tous ceux que je connaissais et je trouvais ça nettement plus honnête de ne pas faire perdre du temps ou blesser quelqu’un en voulant m’aimer que de laisser les gens venir, souffrir et repartir sans avoir eu jamais la moindre chance. « Je pense que le plus seul ici c’est toi, car je suis pas certain que quelqu’un rentre un jour dans tes critères sans une sérieuse remise en question de ta personne. Tu passes juste le temps avec quelqu’un, tu ne t’engages pas vraiment. », l’autre avait du lui demander de ranger ses chaussettes à bien y réfléchir. « Alors soit on s’arrête là soit tu acceptes d’arrêter de mettre de l’huile sur le feu, car je peux t’assurer que ma patience à des limites et qu’une bonne bouteille et ta gueule d’ange ne suffiront pas à me faire passer l’éponge une nouvelle fois. », il ne fallait pas jouer avec moi, et il le faisait un peu trop à mon gout…
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Sujet: Re: "you're dangerous, I'm loving it" will - Mer 19 Juin - 14:46
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Aiden & Will
☾☾ Il sait que ça n’était pas très malin de sa part de dire ce qu’il a dit, même s’il ne pensait pas vraiment à mal, qu’il offrait simplement l’une de ses mauvaises blagues particulièrement douloureuses dont il a le secret. Mais qu’importe ses intentions, le résultat est le même : en un claquement de doigts, le soldat s’énerve et la paix fragile qu’ils venaient d’installer est brisée. Will serre les dents et s’efforce de supporter comme il peut la réprimande qu’il se prend. Ça fait déjà trois fois aujourd’hui qu’ils se prennent la tête et la bouteille n’est pas encore terminée. Peut-être que ça n’était pas une si bonne idée que ça de vouloir remettre le couvert avec ce mec, finalement… Il essaye quand même de prendre sur lui, mais les remarques acerbes du soldat vont trop loin. “Tu ne sais rien de moi, toi non plus, alors si tu ne veux pas que je te juge, évites de le faire aussi.” grince-t-il entre ses dents serrées quand il en a l’occasion. Il essaye, vraiment, de se calmer, de respirer, de s’imaginer juste une seconde qu’ils pourraient effectivement recommencer de zéro encore une fois. Mais rien à faire. Il n’a même pas de remarque désagréable pour soigner sa sortie, juste l’envie de tourner le dos à ce crétin et ne plus jamais penser à lui. Pour qui se prend-t-il, à juger un inconnu de cette façon ? Il croit avoir tout compris, mais il n’a aucune idée de ce dont il parle.
Hélas, aucune promesse d’une nuit inoubliable, ni aucun bourbon de luxe ne suffiront à calmer Will et à lui faire ravaler sa fierté, cette fois. Il attrape son verre si généreusement rempli par son charmant rencard et le vide d’une traite. Quand il se lève, après avoir reposé le verre sur la table plus violemment que nécessaire, les pieds de sa chaise grincent sur le sol et produisent un son désagréable tout juste couvert par la musique dans le bar. “Je pense que je ne suis pas le seul à devoir me remettre en questions ici.” déclare-t-il froidement, agacé de ne pas trouver quelque chose de plus acide encore. Il aimerait tellement enfoncer une lame dans le ventre de ce crétin, aussi profondément que celle qu’il vient de se prendre, mais son ego blessé ne veut que se cacher. Il aimerait, aussi, dire à cet homme qui croit tout savoir de lui pourquoi il est si exigeant, pourquoi il est si seul et si pathétique et si malheureux. Mais à quoi bon ? Il ne passera pas cette nuit dans les bras de cet homme et sa fierté est trop imposante pour le laisser parler. Il préfère encore qu’Aiden le prenne pour un petit garçon capricieux, ce n’est pas comme s’ils avaient un quelconque avenir ensemble de toute façon.
“Profite de la bouteille et de ta nuit décevante avec le premier crétin sur lequel tu poseras les yeux après mon départ.” conclue-t-il en guise d’adieux. Inutile d’expliciter le fait qu’ils ne se reverront pas, ça semble suffisamment clair pour tout le monde. Inutile de descendre aussi bas que son interlocuteur pour avoir le dernier mot, pour une fois ça ne l’intéresse vraiment pas. Il n’y a pas d’autre mot, pas de regard en arrière quand il s’éloigne pour retourner près du bar et que, comme promis, il règle la note pour tous les deux. Le soldat mériterait pourtant qu’il se tire de là sans payer et qu’il le laisse régler seul l’addition exagérée, mais il prend ce geste comme un dernier pied de nez adressé à l’homme qui a réussi à le blesser. Comme si, finalement, il se croyait vraiment supérieur à lui, au point de n’en avoir rien à faire de perdre de l’argent pour le pauvre type à qui il a accepté de faire la charité ce soir . C’est ce qu’il essaye de se dire, quand il quitte le bar. Malheureusement, ça ne fonctionne pas très bien et ne suffit vraiment pas à lui remonter le moral.
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