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Aaron Hendrix-Robertson
Date d'inscription : 26/02/2017 Messages : 172 Avatar : Daniel Sharman Age : 34 Métier : RUGBYMAN À LA NORFC
| Sujet: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Lun 20 Mai - 20:23 | Allongé dans un lit qui n'est pas le tien, les draps trop frais pour être sur ton matelas, tu ouvres un oeil. Tu n'es pas chez toi, à la colocation. Tu forces un peu pour te rappeler que tu as passé la nuit dehors. Tu n'es pas du matin, n'importe qui peut s'en rendre compte. L'exemple même de ce fait, c'est le temps que tu mets à resituer ce qu'il s'est passé. Pourtant, tu n'as pas la gueule de bois, tu n'as pas bu. D'ailleurs, c'est pire dans ce cas de figure-ci, parce qu'il te faut une bonne heure pour te resituer et tu ne te rappelles jamais la soirée de la veille. Tu réalises que des cheveux te chatouillent le bras. Des cheveux bruns. Pas aussi bruns que ceux de Tori mais tout aussi jolis. Plus ondulés... Raaah, si seulement Joana n'avait pas passé votre enfance à t'apprendre à lui faire des tresses, tu préfèrerais en savoir moins sur les capillaires.
Alors qu'elle dort encore, tu observes Marley et tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle est magnifique. Tout chez elle est parfait : son visage, ses traits, ses yeux. Même quand elle dort elle est magnifique et c'est une pensée que tu n'arrives pas à sortir de ta tête. Ce n'est pas la première fois que tu l'observes au réveil, mais chaque fois tu le réalises un peu plus. Ton coeur a du mal à battre correctement, loupant quelques battements à chaque fois que tes yeux se posent sur elle. Tu ne peux t'empêcher de penser que tu réagis pareil avec elle qu'avec ta colocataire. Toi qui ignore ce qu'est de penser à quelqu'un d'autre qu'à toi-même, ça te fait bizarre, et en même temps, tu es ravi que Marley soit dans ta vie. Ravi qu'elle ne t'ait pas éjecté parce que tu es un vrai Bougre. Ravi d'avoir passé une nouvelle nuit à ses côtés.
Tu t'approches d'elle et tu passes les cheveux sur son visage derrière son oreille, profitant de l'espace libre pour déposer tes lèvres d'abord sur son épaule puis sur sa joue, histoire de la faire se réveiller. Ca fonctionne et elle ouvre les yeux. Voilà que ton coeur rate un nouveau battement. Tu ne peux pas appeler ça de l'amour, tout simplement parce que tu ne sais pas ce que c'est, les seules femmes que tu aimes sont ta mère et Joana. Elles ne répondent donc pas aux critères que l'on pourrait attendre d'un amour entre un homme et une femme.
- Salut ma beauté, bien dormi ? Tu lui souris. Il n'y a pas d'autre endroit où tu aimerais être en ce moment. Tu sais qu'il y a une autre fille qui a autant sa place dans tes bras, une autre fille à qui tu penses tout autant, mais à ce moment-là, il n'y a plus que Marley et son sourire angélique. |
| | | Modo Adelaïde Finnigan
Date d'inscription : 05/05/2019 Messages : 77 Avatar : bb petsch. Age : 34 Métier : substitut du procureur.
| Sujet: Re: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Mer 26 Juin - 22:38 | Tu as l'impression de flotter tellement, tu te sens dans ton élément à l'heure actuelle. Tu ne distingues pas vraiment ce qu'il se passe puisque tu dors, mais tu ressens une sensation pus qu'agréable. Tu ne saurais pas la décrire, mais elle est là, à chatouiller chaque parcelle de ton corps. Peut-être que tu es en train de rêver même, ce qui se fait rare ces derniers temps. Tu t'es déjà réveillée quelques fois en te souvenant de bribes de tes rêves, mais tu peux compter ces moments que sur les doigts d'une seule main. Tu as des nuits tellement courtes généralement que tu n'as pas vraiment le temps de rêver, du moins, c'est ce que tu te forces à croire. Soudainement, tu te sens t'éloigner de ta bulle au contact d'une nouvelle sensation, plus familière, plus douce. Le temps d'ouvrir un œil et tu comprends assez rapidement les choses et tu arrives à te mettre dans le contexte : Aaron.
Jamais tu n'aurais pensé t'attacher à ce point à quelqu'un. Encore moins à lui. Il était loin d'être le genre de garçon à te plaire du premier coup d'œil. Trop arrogant, trop sûr de lui-même. Mais à force de le connaître, tu t'es rendu compte qu'il état bien plus que cela. Et puis, il te faisait rire. Ce n'était qu'un détail pour certains, mais pour toi, c'était très important. Tu ne te forçais jamais en sa présence, c'était naturelle, presque évident. Tu ne pouvais pas nier que cela t'effrayais aussi, puisque tu n'avais jamais ressenti une chose pareille pour une autre personne. L'amour de ta vie, c'est ton boulot et les relations avec le sexe opposé ne sont que temporaires et courtes. Pourtant, tu t'es habituée à sa présence et tu te rends compte qu'elle commence même à t'être indispensable petit à petit.
Vous commencez à avoir vos petites habitudes en plus, comme si vous étiez un couple. Ce mot te donnait la chair de poule. Tu ne voulais pas déposer d'étiquette sur ce que vous viviez, parce que tu te disais que de toute façon, vous n'auriez jamais la même vision des choses. Alors tu ne te prends pas davantage la tête avec toutes ces étranges pensées du matin et tu les balaies d'un revers de main imaginaire. Tu ouvres doucement les yeux en te mordillant les lèvres à chaque contact d'Aaron sur ton corps, qui te fait l'effet d'un coup électrique.
Tu ne peux pas t'empêcher de lui adresser un grand sourire quand tu croises ses yeux. C'était sûrement ce que tu aimais le plus chez lui, après son sourire. Il avait ce don de transmettre tellement de choses avec son regard, sans même qu'il ne s'en rende compte. Il ne devait sûrement pas savoir qu'il te regardait avec tendresse. Tu n'as pas la moindre idée de ce que cela va donner entre vous, mais une fois encore, tu te dis que tu préfères profiter de sa présence, qui se fait de plus en plus fréquente. "Comme un gros bébé même ! Et toi ?". Tu te frottes les yeux pour mieux te réveiller et reposes les yeux sur le bel homme qui se trouve à tes côtés. Tu te redresses légèrement pour poser ton coude sur ton lit et tenir ta tête avec ton bras. "Quelle impolie je fais ..." À peine ces mots sortent de ta bouche que tu t'avances vers lui pour déposer un doux baiser sur ses chaudes lèvres. "Bonjour à toi aussi". Tu ne peux pas t'empêcher de sourire et de vous trouver ridicule. Tu avais l'impression d'être dans un épisode de Desperate Housewives. Mais peu importait, tu es heureuse à cet instant précis et que tu ne voudrais que ce moment ne soit gâché pour rien au monde. |
| | | Aaron Hendrix-Robertson
Date d'inscription : 26/02/2017 Messages : 172 Avatar : Daniel Sharman Age : 34 Métier : RUGBYMAN À LA NORFC
| Sujet: Re: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Dim 14 Juil - 20:37 | Tu sais très bien que tu n'es pas le genre d'homme à te caser avec une seule femme, mais il faut que tu admettes quelque chose à l'instant présent : tu es bien, tu es à ta place et tu te sens bien. Comme si tu étais complet après avoir cherché si longtemps en ne l'étant pas. Résultat, tu te plais dans les bras d'une femme, sans réaliser à quel point tu t'habitues à tout ça, à quel point tu y prends goût. Tu es très attaché à Marley, si bien que tu ne pourrais pas te détacher d'elle aussi facilement que ce que tu le fais d'ordinaire avec d'autres. Et s'il en va ainsi pour Marley, tu peux dire la même chose pour Tori... même si tu ne le diras pas, inconscient de cette réalité qui te ferait fuir en un rien de temps si tu la voyais correctement.
- Je n'aurais pas dit "gros" à ton sujet, plutôt "beau", ou encore "adorable". Un sourire en coin, tu n'arrives pas à imaginer Marley comme un gros bébé qui bave. Elle était si magnifique dans son sommeil... d'ailleurs elle l'est peu importe si elle dort ou si elle est éveillée. Plutôt bien. Une de mes plus belles nuits, d'ailleurs. Tu es pleinement reposé, à ses côtés. Pas de question, pas de cauchemar, pas d'embrouille au soir comme c'est souvent le cas avec tes colocataires, rien. Ce plaisant néant qui t'attire et qui te rend si paisible. Tu es ravi quand elle pose ses lèvres sur les tiennes pour te saluer et tu as du mal à réprimer ton envie de la serrer encore quelques heures contre toi, de mêler vos coeurs et vos corps l'espace de quelques minutes volées. Au lieu de quoi, tu lui balance un vague Hmm, c'est mieux ainsi avant de te rapprocher d'elle une nouvelle fois pour l'embrasser de plus belle et avec fougue. Peut-être un peu trop et lorsque tu le réalises, tu t'éloignes gêné. D'ordinaire, tu n'es jamais gêné. Mais tu n'as pas envie de la forcer, tu la respectes beaucoup trop pour ça. C'est penaud que tu retournes à ta place dans ton lit, à moitié assis, tête et haut du corps relevé comme si tu ne savais te décider s'il était temps de sortir du lit ou non.
- Tu souhaites faire quelque chose de particulier aujourd'hui ? lui demandes-tu, pas certain d'avoir envie d'entendre sa réponse. Car si ça ne tenait qu'à toi, tu resterais là, collé à elle, toute la journée s'il le fallait. Mais tu sais très bien que c'est impossible et que la réalité va bien finir par reprendre le dessus. |
| | | Modo Adelaïde Finnigan
Date d'inscription : 05/05/2019 Messages : 77 Avatar : bb petsch. Age : 34 Métier : substitut du procureur.
| Sujet: Re: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Jeu 5 Déc - 15:58 | Tu n’as pas envie que ce moment que vous étiez en train de partager se termine. Aaron n’était pas le premier homme dans ta vie, mais personne ne t’avais donné autant de frissons en l’espace de si peu de temps. Tu adorais te réveiller à ses côtés, comme si vous aviez fait cela tous les jours. Tu n’avais pas besoin de jouer un rôle, d’être froide et distance pour te protéger. Il ne te faisait pas de mal. Au contraire, il te faisait vivre des choses que tu découvrais à chaque fois pour la première fois. De l’extérieur, on pourrait penser que vous étiez un couple qui s’aime passionnément depuis toujours. Pourtant, vous n’étiez pas en couple du tout. Tu te doutais bien que tu n’étais pas la première, ni la dernière à avoir réchauffer ses draps. Tu te surprenais même à avoir un pincement au cœur en y pensant. Mais c’était le deal entre vous. Vous ne vous étiez rien promis après tout. Il était clair dès le départ qu’il ne s’agissait que de partager des bouts de peaux durant quelques heures. Mais tu étais encore là, à ses côtés. Tu t’étais réveillée près de lui, à humer son parfum si familier. Tu n’avais plus besoin de rentrer chez toi après chaque ébat. Il ne rentrait pas non plus lorsque vous étiez chez toi, tout comme ce matin. Pourtant, vous ne vous étiez rien dit, tout c’était fait naturellement.
« Que de compliments ce matin ! Fais attention, je vais vite y pendre goûts ». Tu ne peux t’empêcher de sourire bêtement. Il était si adorable, tellement loin de l’image qu’il t’avait donné à votre première rencontre. C’était un Aaron complètement sous l’effet de l’alcool, qui avait du mal à faire des phrases cohérentes et qui te sortait un discours de dragueur unique en son genre. Tu avais appris à le connaître un petit peu depuis, chose que tu ne regrettais pas. Du moins, pas toujours. Dès que tu t’enfouissais dans les moments que tu partageais avec lui, tu étais rapidement rappelée à l’ordre que tu n’étais pas la seule dans sa vie. « Une de tes plus belles, aurais-je atteint le sommet de la liste de tes conquêtes ? ». Intérieurement, tu sens une légère tristesse te monter au nez lorsque tu prononces ces quelques mots. Mais tu ne montres rien, jouant plutôt la fille détachée avec un ton humoristique. « Je vais en rendre jalouse plus d’une à ce rythme-là ». Tu ris légèrement, presque mélodieusement. Mais tu te sens stupide, parce qu’en réalité, c’est toi qui es jalouse d’elles. Mais tu oublies vite toutes ces pensées lorsqu’Aaron répond à ton petit baiser par un autre, plus long, plus passionné. Des frissons parcourent chaque parcelle de ton corps, ton rythme cardiaque augmente et ta main se dépose sur sa joue inévitablement. Encore une fois, tu aurais voulu que ce moment ne s’arrête jamais, mais il en avait décidé autrement.
Tu le sens s’éloigner de toi regrettablement en restant toujours aussi passive. Tu profites qu’il se positionne pour l’observer. Tu le trouves si beau que tu te sens chanceuse qu’il ait posé les yeux sur toi parmi tant d’autres. Quand il prend la parole, tu es surprise. Sans même te demander si tu le souhaitais, il avait clairement exprimé sa volonté de vouloir passer le reste de la journée avec toi. Tu n’avais pas l’habitude, étant donné que vous ne partagiez à la base que des moments charnels. Tu ne voulais pas le questionner à ce propos, trop ravie de savoir que tu allais pouvoir profiter de lui encore un peu. Tu t’approches de lui et pose ta tête sur son torse, tendrement. « Des pancakes d’abord pour commencer ? ». Ta manière à toi de lui proposer de prendre le petit-déjeuner ensemble. Tu avais ce qu’il fallait dans la cuisine pour en préparer et sans vouloir te vanter, tu étais une assez bonne cuisinière. La recette de pancake de ta famille allait faire fureur. « On pourrait sortir aussi pour s’aérer ». Tu ne savais pas vraiment quoi lui proposer tellement tu ne t’étais pas préparé à l’éventualité de rester avec lui plus d’une nuit. Tu te relèves lentement pour attraper la chemise qu’Aaron portait la veille et que tu te souviens lui avoir arraché avec fougue. Tu la glisses sur tes épaules et l’utilises comme seul habit. « Ou rester à la maison à s’enfiler des films sans s’habiller de la journée, à toi de choisir ». Tu ne peux pas t’empêcher de prononcer cette dernière phrase avec un ton rempli de sous-entendus et de manière coquine. Clairement, ton choix était fait, mais peu importe ce qui allait lui plaire, tu étais partante pour tout tant qu’il restait à tes côtés. |
| | | Aaron Hendrix-Robertson
Date d'inscription : 26/02/2017 Messages : 172 Avatar : Daniel Sharman Age : 34 Métier : RUGBYMAN À LA NORFC
| Sujet: Re: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Dim 22 Déc - 16:06 | Vous êtes tous les deux comme suspendus dans le temps. Ce n'est pas une sensation que tu détestes, bien au contraire. Il faut dire que tu aimes être comme ça avec Adelaïde. Tu t'en rends d'autant plus compte que ton coeur a des loupés pendant que tu la regardes. Elle est belle, elle est parfaite. Là où ça te fait mal, c'est qu'elle n'est pas pour toi. Tu es un homme toxique avec les femmes. Et même si à cet instant présent tu ne penses qu'à elle, tu sais très bien que n'importe quelle autre femme devant laquelle tu te trouverais pourrait te faire oublier la présence de cette femme que tu aimes, d'une certaine manière. Pourtant, tu es incapable de penser à une autre qu'elle. Sauf peut-être Tori. La situation est bien plus compliquée que tu ne l'aurais imaginée. Parce que tu as besoin d'être aux côtés d'Adelaïde, tu as ce sentiment qui fait que tu es incapable de penser au moment où vos deux peaux se sépareront. Elle est une véritable drogue pour toi. Ce n'est peut-être pas de l'amour, après tout tu ne sais pas ce que c'est. Mais c'est suffisamment puissant pour que tu ne veuilles pas que cette suspension du temps ne s'arrête.
- N'en profite pas trop, sinon je n'aurais plus rien à dire ensuite. Tu t'esclaffes. Mais la réalité c'est que tu pourrais lui dire tous les matins à quel point elle est magnifique si tu avais cette folle chance de pouvoir te réveiller à ses côtés après chaque nuit. Tu lui fais d'ailleurs même la déclaration la plus inattendue qui soit de ta part. Nulle conquête n'a jamais valu une seule nuit aux côtés de la jolie rousse. Mais ça, par contre, tu te gardes bien de lui dire. Après tout, tu es également très attaché à une autre demoiselle, une autre qui arrive à te faire oublier bon nombre de tes problèmes. Mais rien n'est pareil avec l'une comme avec l'autre. Deux sentiments profonds mais tellement différents. Tu as déjà la grosse tête ? lui donnes-tu comme seule réponse, esquivant largement sa question. Tu effleures la peau de son bras, la chatouillant légèrement en faisant des zigzags inégaux. Elle est belle comme jamais une femme n'a été belle à tes yeux. Adelaïde te donne une impression de complétude qui en ferait frissonner d'horreur plus d'un. Quelques mois auparavant, tu aurais sans doute fuit les jambes à ton coup. Mais tu n'arrives pas à fuir devant elle. Tu n'as pas besoin de moi pour rendre jalouse une autre fille, je te rassure.
Un baiser. Un seul suffit à te perturber avec elle. Tu en veux toujours plus et tu sais pertinemment que ce n'est jamais raisonnable. Alors tu t'es écarté aussitôt. Réaction plus que raisonnable de ta part, par ailleurs. Tu as beau avoir envie de sa peau, de ses baisers, tu t'étonnes à vouloir plus que ça d'elle. Des baisers volés, oui. Mais des moments volés hors du lit, hors des intérieurs confinés où rien n'existe d'autre que vous, tu en veux aussi. Tu aimerais te promener main dans la main avec elle, l'air vous brûlant les joues de froid si tu n'avais pas peur qu'autre chose ne brûle tes joues si tu croisais d'autres femmes qui ont fini au même endroit que la créature à côté de toi. Sauf que tu n'es pas dans ton lit. Elles savent toutes que tu es un coureur. Pourtant leurs mains finissent toujours avec force sur tes joues, laissant une trace que tu aimerais bien ne pas ressentir. Elle pose sa tête sur ton torse et ta respiration se met en pause sous l'effet de la chaleur qu'elle te procure, tandis que tu tachycardes.
Cependant, tu as beau rêver d'un doux moment à l'extérieur, les propositions qu'elles te font ne te séduisent que dans le moment où votre bulle ne s'élargit d'options d'intérieur... sans personne d'autre que vous deux. Plutôt séduit par l'idée de manger des pancakes, je l'avoue. Rester rien qu'avec elle, c'est quelque chose dont tu rêves plus que tout mais peut-être pas pour les mêmes raisons qu'elle. Alors tu passes ta main autour de sa taille et la renverse de sorte à ce qu'elle ait le dos sur le lit et que tu sois au-dessus d'elle. Tu approches ton nez de sa joue, que tu caresses doucement avec. Tu m'as conquis à "sans s'habiller". Ta main descend sur la cuisse en la chatouillant. Tu aimes la façon dont elle t'a proposé cette idée et ça t'en donne d'autres qui te font complètement oublier les pancakes. Mais ne viens pas râler que je t'empêche de regarder des films, d'accord ? lui murmures-tu dans le creux de son cou que tu viens embrasser tendrement. |
| | | Modo Adelaïde Finnigan
Date d'inscription : 05/05/2019 Messages : 77 Avatar : bb petsch. Age : 34 Métier : substitut du procureur.
| Sujet: Re: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Sam 21 Mar - 23:37 | Ce n’est pas bon pour toi. Plus d’une fois, tu t’es posée des questions sur ta relation avec Aaron. Tu adores passer du temps avec lui et tu as même l’impression d’être complète avec lui. Vous êtes fondamentalement différents sur beaucoup de points, mais c’était ce qui rendait cette relation plus belle. Ces différences, vous poussez à entrer dans le monde de l’un et l’autre pour découvrir de nouvelles choses, de nouvelles sensations. Il te sortait de ton petit confort et tu adores ça. Mais c’est risqué aussi et tu le sais. Tu as beau jouer à la fille détachée qui est satisfaite de la situation actuelle, il n’en est rien en réalité. Tu t’es attachée à lui, que tu le veuilles ou non. Que tu l’admettes ou non. Et tu le sens de plus en plus, à chaque fois qu’il s’éloigne de toi et que tu n’as plus de ses nouvelles durant quelques jours. Non pas que tu souhaites être collée à lui sans cesse, mais parce que tu sais que quand il n’est pas avec toi, il est potentiellement avec une autre. Ça t’arrache le cœur de savoir qu’il pose les mains sur une autre, qu’il sente le parfum d’une autre, qu’il sourit à une autre et qu’il murmure des mots à l’oreille d’une autre. Tori. Tu sais pertinemment qui elle est. Peut-être une déformation professionnelle, peut être tout simplement l'instinct féminin, mais tu as tenté d’en apprendre plus sur elle, pour tenter de cerner le genre de personne qu’elle était. Clairement, tu n’aurais pas dû. Depuis que tu sais à quoi, elle ressemble, tu n’es pas sereine. Elle avait l’air d’être si parfaite que tu en venais parfois à te demander ce qu’Aaron faisait avec toi. Mais tu as l’impression que ce que tu ressens est partagé par moments avec lui, du moins, tu as l’impression de le lire dans ses yeux lorsqu’il te regarde tendrement. Les règles ont été fixées entre vous, à tel point que tu ne peux pas lui en parler au risque de tout gâcher et de mettre un terme définitif à votre relation.
Alors tu profites un peu plus de chacun des moments que tu passes à ses côtés. Tu es confuse, souvent, parce que même si tu sais désormais que tu es attachée à lui plus que tu ne le voudrais, tu es consciente que votre relation ne passera jamais à l’étape suivante. Elle allait en rester-là. Bien sûr que tu appréciais ces moments avec lui, mais tu te surprends parfois à vouloir plus, à ne l’avoir que pour toi. Raison pour laquelle tu ne sais pas vraiment quoi penser lorsqu’il te propose de rester avec toi toute la journée. C’est la première fois que cela arrive et tu es déconcertée parce que tu ne sais pas comment profiter de ce temps qu’il te donne. Pour oublier toutes ces pensées, tu passes la main dans tes cheveux et secoues la tête comme une égérie de publicité pour shampooing digne de nom. « Moi la grosse tête ? Je ne vois absolument pas de quoi tu parles ». Tu ris délicatement à ton tour naturellement. Tu ne veux échanger ta place pour rien au monde. Personne ne te pousser à lâcher prise comme il le faisait. Personne ne te faisait vivre une telle aventure telle que la vôtre. Tu profites de chaque contact entre vous et tentes de garder en mémoire chaque sensation que tu ressens à mesure que sa douce peau touche la tienne. Ton cœur se serre lorsqu’il prétend que tu n’as pas besoin de lui pour en rendre jalouse d’autres. Pourtant, tu es persuadée que Tori n’est pas inquiète te concernant. Cette femme est une déesse digne de séries tv et tu ne te sens pas du tout à la hauteur à côté d’elle. À la différence de ton expression précédente, tu livres un léger sourire, plus timide, moins confiant, sans lui répondre pour autant, parce que clairement, tu n’es pas convaincu de ce qu’il dit.
La tête posée sur son torse, tu es rassurée de savoir qu’il ne peut plus voir ton visage. Parce qu’avec le temps, Aaron a su te déchiffrer. Il sait lire sur ton visage toutes ces émotions que tu veux bien lui cacher. Et là, maintenant, tout de suite, tu ne veux pas qu’il sache tout ce à quoi tu penses. Tu sais que ça va gâcher votre moment et tu vas t’en vouloir si c’est le cas. Tu te concentres plutôt sur le fait qu’il était conquis concernant le petit-déjeuner, ce qui allait être également votre première expérience dans ton appartement. Tu te sens bête de te réjouir pour si peu et ça t’inquiète aussi de voir que tu t’enfonces peut-être trop dans cette relation. Tu dois te protéger et prendre du recul pour ne pas en souffrir. « Je m’occupe des pancakes et toi du café, deal ? ». Cette manie que vous aviez à toujours vous entendre sur tout malgré vos différences t'impressionne par moments. Ton cœur se remet à battre plus fort lorsqu’il te renverse et que tout son corps se retrouve au-dessus du tien. Il avait ce don de te faire ressentir tellement de choses à la fois que ça te rendait folle, folle de lui. Si tu aurais du être excitée à l’idée de passer du temps en plus avec lui, tu ne peux t’empêcher d’être déçue. Tu savais pertinemment qu’il allait préférer rester à l’intérieur et ne pas prendre le risque de sortir à tes côtés. Vous n’étiez pas un couple après tout, pourquoi s’afficher avec toi aux yeux de tous ? Tu tentes de cacher ta déception tant bien que mal et te mordilles la lèvre inférieure pour t’empêcher de lui dire que tu ne sais plus quoi faire de cette relation maintenant que tu as compris que tu veux plus. « Peut-être que c’est moi qui vais t’en empêcher finalement, qui sait ? ». Tu souris à pleine dent avant d’enrouler tes jambes autour de lui. Le contact de ses lèvres sur ta peau te fait chavirer et tu oublies presque instantanément tous tes doutes. |
| | | Aaron Hendrix-Robertson
Date d'inscription : 26/02/2017 Messages : 172 Avatar : Daniel Sharman Age : 34 Métier : RUGBYMAN À LA NORFC
| Sujet: Re: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Jeu 30 Avr - 17:20 | Tu ne peux nier être dans ta bulle avec Adelaïde, tu ne peux nier être parfaitement serein quand tu es avec elle. Cette relation n'a rien à voir avec celle que tu entretiens avec Tori et c'est rien de le dire. Pourtant, tu te demandes parfois si l'hyperactif que tu es n'a pas besoin de plus de douceur comme te procure Adelaïde que ce que tu n'as besoin d'une pile électrique, comme peut souvent l'être Tori. Cette dernière a besoin de parfois plus d'attention, elle a besoin d'être toujours en mouvement, comme toi. Et si souvent tu as préféré ce trait de caractère à Adelaïde, il faut dire que tu n'es plus certain d'être aussi bien avec Tori que ce que tu l'es avec la rouquine. Tu lances un petit sourire à la demoiselle qui se trouve presque entièrement dans tes bras.
- Oui, la grosse tête, mademoiselle. Tu es tellement bien, comme ça, elle dans tes bras, juchés l'un contre l'autre sous un simple drap. La chaleur de son corps vient te réconforter et vient réconforter chaque muscle encore endoloris de ton dernier entraînement. Ton équipe n'est pas toujours tendre quand il s'agit de s'entraîner "toujours s'attendre au pire à l'entraînement pour avoir le meilleur en match". Mais parfois, tu as l'impression que tu es le seul à goûter au "pire". Faut dire aussi que tu n'es pas très apprécié sur le terrain. Ta réputation de coureur te précède. Et parfois, tu aimerais qu'ils puissent te voir, encore et toujours au bras de la même fille... ou en l'occurrence des deux mêmes filles. Mais à cet instant, Tori n'existe plus, ce n'est plus qu'Adelaïde et toi. Personne d'autre. Et elle a ce don incroyable de guérir tes blessures, même si elles se rouvrent dès que tu l'as quittée.
L'idée des pancakes t'a carrément ouvert l'appétit. Alors, devant le regard brillant de la rousse qui te propose un accord qui te semble des plus honnêtes, toi qui ne l'es pas vraiment, tu souris et tu lui réponds. Deal. Pourtant, vous ne quittez pas le lit. Loin des préoccupations qui occupent son esprit, tu lui souris, plutôt joueur quand elle choisit qu'il en sera autrement. Ce n'est pas du jeu, ça, miss Finnigan. Pourtant, si de ta bouche sortent des paroles, tes actes vont à l'encontre de celles-ci. Tu la serres un peu plus contre toi et l'embrasses avec fougue. Tu ne peux pas dire que tu l'aimes parce que tu ignores ce qu'est le véritable amour. Mais s'il y a une femme parmi toutes qui te fait ressentir des choses inconnues, c'est bien Adelaïde. |
| | | Modo Adelaïde Finnigan
Date d'inscription : 05/05/2019 Messages : 77 Avatar : bb petsch. Age : 34 Métier : substitut du procureur.
| Sujet: Re: adelaïde ≈ je me relève sous ton regard - Dim 16 Mai - 23:20 | Est-ce qu’il pense à elle ? Tu aimerais ne jamais avoir à te poser cette question, mais rien n’y fait, elle revient sans cesse te hanter comme une chanson qui s’accroche à tes pensées. Toi, en tout cas, tu y penses, à elle. Souvent. À chaque fois qu’Aaron est avec toi, en réalité. Tu n’as aucun mal à te montrer confiante dans la vie de tous les jours, encore moins lorsque tu défends bec et oncle ton argumentaire au tribunal. Tu es une femme forte, indépendante et qui sait ce qu’elle veut. Tu sais frapper du poing lorsque la situation l’exige et tu sais de quoi tu es capable. Mais face à Tori, toute cette partie de toi n’existe plus. Tu as l’impression d’être cette petite fille qui n’ose pas ouvrir la bouche en présence d’adultes. C’est ridicule, tu le sais. Il n’est pas possible de te comparer à elle, tu n’as vraiment rien à voir avec elle, comme des opposés. Pourtant, tu ne peux t’empêcher de la percevoir comme une menace grandissante à mesure que tes sentiments à l’égard d’Aaron se fortifient. Et tu te détestes pour ça. Tu as été claire avec lui dès le départ, vous vouliez les mêmes choses : pas de sentiments, juste du bon temps. C’est ce dont tu avais besoin à ce moment, juste de profiter de sa compagnie quelques nuits par semaine, sans prises de tête, ni de complication. Mais non, ça ne te suffit plus. Tu veux plus. Tu le veux lui, tout entier, rien que pour toi.
« Et alors ? Tu m’aimes comme ça, non ? » Que tu lâches brusquement et innocemment… jusqu’à ce que tu te rendes compte de l’absurdité de tes propos. De la tristesse, c’est exactement ce qu’on peut lire dans tes yeux l’espace de quelques secondes avant que tu ne te ravises. À quoi est-ce que tu t’attends sérieusement ? Qu’il te réponde par l’affirmative et qu’il te rassure ? À quoi bon, il n’a pas cette obligation. Il ne va même pas y penser étant donné que tu n’es qu’une partenaire de nuit à ses yeux. Tu en ressens presque de la colère, comme si tu lui en voulais de t’avoir embarqué dans une telle relation, de te pousser à le vouloir d’autant plus et de ne pas te donner ce que tu désires. Mais il n’y est pour rien. Il t’a dit ce qu’il voulait dès le départ et tu as accepté, pensant vouloir la même chose. Tu ne peux pas exiger que cela change aujourd’hui, pas sans prendre le risque d’anéantir votre relation actuelle. Le perdre à tout jamais valait-il mieux que de te contenter de ce que tu vis avec lui maintenant ? Tu ne sais pas. D’un côté, tu te dis que l’idée n’est pas mauvaise, cela t’empêcherait de t’attacher davantage et d’en attendre autant de sa part. Ce sera douloureux pendant quelque temps, mais tu vas sûrement t’en remettre au bout d’un moment, comme toutes relations et ruptures. Mais tu ne peux pas non plus ignorer ton myocarde qui se serre lorsque tu imagines ton avenir sans sa présence. Pour le moment, tu préfères repousser l’échéance où tu vas devoir t’ouvrir à lui et lui faire part de tes ressentis. Oui, à la place, tu fais comme si de rien n’était et tu ne reviens pas sur ta dernière question. Au lieu de cela, tu te concentres sur ses lèvres qui se sont agrippées aux tiennes et tu tentes de faire durer ce baiser et d’en profiter jusqu’au bout. Une fois que votre étreinte se termine, tu ne lui laisses pas la possibilité de revenir de lui-même sur ton moment d’égarement que tu te lèves en fermant quelques boutons de la chemise d’Aaron que tu as enfilé un peu plus tôt. « Allons assouvir une autre faim si tu veux bien, on s’occupera du reste plus tard, on a toute la journée après tout ! » Que tu lui lances d’un air enthousiaste, tout en pressant le pas pour te rendre dans la cuisine. Les mains appuyées sur ta table de travail, tu soupires longuement, comme pour relâcher toute la pression de la scène précédente. Tu as été bête, qu’aurais-tu fait s’il avait remarqué quelque chose ? Tu te mordilles la lèvre inférieure et ramènes ta crinière sur le côté avant de débuter la préparation de ta page à pancake. |
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