Aaron Hendrix-Robertson
Date d'inscription : 26/02/2017 Messages : 172 Avatar : Daniel Sharman Age : 34 Métier : RUGBYMAN À LA NORFC
| Sujet: (lacey) un accident est si vite arrivé... - Lun 20 Mai - 20:25 | Sortie d'entraînement. Pour une fois, tu es resté sobre plus d'une semaine et ça a payé. Les entraînements se sont très bien passés, tu as enfin pu tenir ton poste du début à la fin. Dieu merci, tu n'es pas le pion majeur sur le terrain. Le coach t'a enfin félicité, pour la première fois depuis très longtemps. Quelque chose qui t'aurait presque manqué si tu en avais eu quelque chose à faire auparavant. Désormais, ça t'importe un peu plus, tout de même. Tu respires correctement, tu n'as pas pris une seule enguelade de la semaine et des félicitations à la place. Tu t'es aussi bien défoulé et tu ne peux pas nier que ça fait du bien, même si tes membres sont un peu endoloris. Depuis que la dernière kinésithérapeute est partie, son remplaçant n'a de cesse de te dire que c'est bon signe, que ça veut dire que tu t'es donné à fond. Il est un très bon motivateur concernant l'arrêt d'abus comme tu sais si bien les faire. Si au début ça ne t'a pas véritablement plu ni convenu, tu remarques peu à peu les efforts, et ça te fait plaisir, autant que ça fait plaisir à ton entourage. Ca reste tout de même difficile à toi de suivre quand ton mode de vie est autant compromis, mais tu réalises que c'est comme arrêter de se droguer : ça prend du temps. Ton sac sur l'épaule, tu as salué tes coéquipiers et c'est le coeur léger que tu repars en direction de chez toi. C'est rare, mais comme dit l'adage "tout arrive à qui sait attendre". Et même si toi tu n'as rien attendu, il est difficile d'en dire de même de tes coéquipiers et de votre coach. Une véritable métamorphose. Sans doute l'influence de Tori et Marley, à qui tu n'arrêtes pas de penser, toi l'homme incapable de garder une femme et d'y être fidèle. La preuve avec ta situation actuelle : tu n'en as pas qu'une, mais deux. Difficile à suivre, mais tu tiens autant à l'une qu'à l'autre. Cette situation n'a rien d'inhabituel chez toi, c'est un fait. Tu es plutôt le genre de mec à enchaîner les filles sans te préoccuper de combien de partenaires tu as dans ta vie. Sans te préoccuper des filles en question. Bien sûr, cette fois-ci, c'est différent. Marley et Tori occupent une place bien trop grande à tes yeux pour que tu les déprécies et les ranges dans la même catégorie que celle où tu as toujours rangé tes conquêtes. L'esprit bien trop léger, tu traverses la route sans faire attention à la voiture qui, en essayant de se garer, recule vers toi et te rentre légèrement dedans. Légèrement, mais lourdement. Tu tapes sur l'engin en gueulant. Tu es mécontent. - NON MAIS CA VA PAS ? VOUS NE POUVEZ PAS REGARDER OÙ VOUS ALLEZ, NON ?!@Lacey Coalman |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: (lacey) un accident est si vite arrivé... - Dim 2 Juin - 10:39 | J’ai passé une journée étrange au bureau aujourd’hui. Je serais bien incapable de la raconter. Mais, c’est comme cette soirée en boîte ou je m’étais rendue avec ma meilleure amie afin de célébrer son retour en ville, et ou un homme ; ami de mon mec qui plus est ; m’avait un peu draguée. Cette soirée avait été tellement étrange, qu’aujourd’hui encore, je n’avais pas l’impression de l’avoir vécu. Comme si je n’avais été que la spectatrice et que je n’avais eu aucun contrôle sur mon corps et sur mes actes. Et bien, aujourd’hui, au bureau, c’était pareil. Déjà, les gens m’ont parlé, alors que ça fait des mois qu’ils ne me calculent pas à cause de ma relation amoureuse avec Steven. Rien que pour ça c’était étrange. C’est donc l’esprit confus que j’ai quitté le bureau le soir venu. Et me voilà dans a voiture, toute retournée parce que je n’ai rien compris à la journée que je viens de vivre et que, come je l’ai dit, je serais bien incapable de la raconter à qui que ce soit si on me le demandais. Je quitte le parking de la société et ne prends même pas la peine de mettre la radio, chose que je fais pourtant systématiquement. C’est que, j’apprécie de me glisser dans la peau d’une diva de la chanson et de brailler comme un âne à l’intérieur de l’habitacle. Je ne sais pas chanté, mais je m’en moque, j’aime ça … Quand on ne me regarde pas, évidement ! Je l’ai dit, je ne suis pas en forme, je n’arrête pas de repenser à la journée étrange que je viens de vivre. Alors, quand ce type traverse alors que j’essaye de me garer ; il faut que j’achète de quoi manger car mon réfrigérateur est complètement vide excepté une tranche de jambon et un citron tout ratatiné je crois même que le jambon à des poils signe qu’il n’est plus très frais ; je ne le vois pas. Ce n’est que lorsqu’il se met à crier après avoir taper sur ma pauvre voiture que je percute. Et là, c’est la panique. « Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! » que je répète comme une litanie. Je ne suis pas spécialement croyante, mais je ne suis pas athée non plus. Bref, je répète ça inlassablement, complètement paniquée à l’idée de l’avoir blesser. Je sort de la voiture les jambes flageolantes. « Oh mon Dieu ! Je suis désolée ! Vous n’êtes pas blessée ? Vous voulez que j’appelle une ambulance ? » dis-je, à toute vitesse et bredouillant comme pas possible.
|
|