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Sujet: Gives you hell || Aiden J. - Mer 22 Avr - 13:09
“Gives you hell” Avant d’entrer dans le fast-food, Will regarde soigneusement tout autour de lui pour s’assurer qu’il ne reconnaisse aucun visage familier. Il doute que qui que ce soit irait sincèrement le critiquer pour oser mettre les pieds dans un McDonald’s de façon volontaire, mais il imagine déjà les heures de moqueries qui l’attendent si c’est le cas. Heureusement, il semble qu’il n’y ait aucune menace à l’horizon. Rassuré, le jeune homme entre donc dans le restaurant, ne faisant aucun effort pour cacher la grimace de dégoût qui s’installe sur son visage et va sagement s’installer dans la file. Il doit subir un bon quart d’heure de sueurs froides avant de pouvoir enfin sortir de là avec un sac en papier dans la main, après s’être battu avec la jeune femme au guichet pour s’assurer qu’il n’y ait pas l’ombre d’un cornichon dans sa commande, l’odeur de gras le suivant partout où il va. Mais c’est pour la bonne cause, pas vrai ? Charmant n’est pas fan des grands gestes romantiques, mais un mcdo, ça ne compte pas. Aux yeux de Will, en tout cas. Il voit plutôt ça comme une façon de soudoyer l’étudiant pour l’obliger à accepter joyeusement un nouveau rencard. Ou une sorte d’offrande pour prouver que son intérêt est sincère, peut-être. Un petit quelque chose en plus pour s’assurer d’une soirée réussie.
C’est le plan, en tout cas, jusqu’à ce que le chercheur ne sorte, presque guilleret, du restaurant et ne s’apprête à se mettre en chemin. Il ne fait que deux pas avant de se stopper net, toute trace de bonne humeur disparaissant de son visage en moins d’une seconde. À quelques pas devant lui, se fondant presque dans la foule, Aiden. Will a été tranquille pendant des semaines. Il aurait dû se douter que ça n’augurait rien de bon. Il s’est tellement précipité dans sa toute nouvelle vie qu’il en a oublié jusqu’à l’existence du soldat. Peut-être pas tout à fait, mais il aime prétendre que si. Que pour une fois, tout va bien, sa vie prend la direction qu’il voulait. Qu’il n’est pas l’homme pitoyable qu’Aiden a vu en lui. Toutes ces certitudes s’envolent dès l’instant où il croise le regard de l’homme, remplacées par un désagréable mélange de colère et de désespoir. Il meurt d’envie de tourner les talons et d’oublier de nouveau Aiden, mais… Il refuse de laisser un ex lui dicter sa vie, il a des projets, il veut les mener à bien. Il veut voir Lane.
Serrant la mâchoire, il parcourt donc les quelques pas qui le séparent encore d’Aiden et plante son regard mauvais dans celui du soldat. “Qu’est-ce que tu fais là ?” demande-t-il froidement, bien qu’il essaye de se convaincre que ça ne l’intéresse pas du tout. C’est probablement un pur hasard et tant mieux, mais une petite voix dans le crâne de Will ne peut s’empêcher d’être soupçonneuse. Rien n’est jamais facile avec Aiden et maintenant que le jeune homme se tient face à lui, il n’est plus très sûr de pouvoir partir aussi simplement que ça. Des semaines ont peut-être passées, mais le soldat a toujours une certaine influence sur lui, malheureusement.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Sam 2 Mai - 15:27
J’avais bien fait de le suivre, de le surveiller, il faisait n’importe quoi sans moi. Ce gosse était perdu, incapable de vivre sans moi. Il ne faisait qu’enchainer les mauvaises décision et la preuve étant, aujourd’hui il venait de rentrer dans Fast food, dans le temple de la mal bouffe qu’il détestait tant. Je lui manquais tellement qu’il cherchait des moyens de se rappeler de moi, quelque soit les façons. Bon, mon psy m’aurait bien dit que je cherchais juste une raison pour l’aborder et qu’il ne faisait que se reconstruire sans moi, ce que je n’étais pas vraiment capable de faire. Il pouvait bien avoir raison, le fait qu’il se soit envoyé en l’air avec moi quelques séances après avoir commencer me faisait dire qu’il n’était pas forcément objectif. Certes je devais avancer, m’en sortir, mais je voulais surtout Will et si ça m’était impossible, je voulais faire de sa vie un enfer dont le seul repos sera de se remettre avec moi. Car oui j’avais merdé avec lui, mais je n’étais pas le seul fautif. Il était en grande partie coupable, il devait arrêter de se voiler la face, mais j’avais mes tords et quand il arrêtera d’enchainer les échecs et les tentatives complètement agaçante, il finira bien par le voir pas vrai ? Il finira par comprendre quel est le véritable homme de sa vie.
Ainsi donc je m’étais arrêté devant la fameuse chaine de restauration, attendant qu’il ne sorte pour savoir dans quel endroit stupide il allait se réfugier après un tel affront à son éducation. En soit je le voyais mal manger au restaurant, mais plus prendre à emporter pour rentrer chez lui et commencer à se goinfrer comme une lycéenne complexé de ne pas pouvoir s’approcher de l’homme de sa vie, à savoir le plus populaire du lycée, moi. Bon, peut-être que je déraillais réellement, et que j’avais vraiment besoin de prendre ces cachets abrutissants qu’on m’avait prescrit pour m’aider à me défaire de mes délires, mais je ne délirais pas… J’avais juste besoin de lui et tout le rester irait mieux… Je venais de ranger mon portable dans ma poche quand en relevant les yeux, je croisais son regard. Merde… La discrétion ne serait pas pour aujourd’hui. Si j’avais pensé qu’il serait parti pour fuir son désir réel de me retrouver, je vu assez surpris de le voir arriver vers moi avec tout sauf de l’amour dans le regard. Ca ca changerait. Il me demanda donc ce que je faisais là, j’allais devoir mentir, c’était bien le seul moyen de le faire culpabiliser, de le récupérer et de le mettre à ma merci. « Euh je… Je sors d’une séance avec mon psy et je… », baissant les yeux pour simuler une gêne, je finis par faussement avouer dans un soupire, « Je voulais acheter de quoi manger pour faire passer la séance et de préférence quelque chose de gras, ou de sucré. », compenser par la nourriture, classique, la preuve il le faisait.
« Écoutes, ça c’est pas bien terminé toi et moi, mais je cherche pas à gérer une autre guerre. », relevant les yeux, je tentais un sourire maladroit, « Mais je devrais plutôt te demander ce que toi tu fais là avec ce sac ! Je doute que ce soit de ta pleine volonté que t’es là. » de l’humour pour connaitre la vérité, quelque chose de pas agressif, juste une interrogation amicale, pas de reproche, « Ca va ? » demandais-je finalement. Il semblait me haïr, il finirait par changer d’avis si je suis sympa non ?
Dernière édition par Aiden Jacobs le Jeu 14 Mai - 9:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Mer 13 Mai - 16:37
“Gives you hell” L’assurance de Will vacille douloureusement quand le soldat lui explique, de cette voix penaude et bégayante, ce qu’il fait ici. Il est habitué à la colère, aux insultes, mais ce Aiden qui manque d’assurance et qui semble sincère… C’est un inconnu. Au point de faire douter Will. Est-ce qu’il est devenu parano au point qu’il ne croit plus aux coïncidences ? Est-ce qu’il a peur d’Aiden à ce point là ? “Ton psy ?” répète-t-il, quelque part entre incrédulité et culpabilité. “Ici ?” Ce n’est pas tellement le genre de quartier dans lequel le jeune homme irait consulter un médecin. “C’est plutôt loin de chez toi.” Ca lui semble presque évident que le soldat lui ment, mais plus les secondes passent, plus il se rend compte que c’est ridicule. Pourquoi prendrait-il cette peine ? Ils ne se sont pas parlés depuis des semaines… Si Aiden avait voulu lui prendre la tête, pourquoi attendre ? Et après tout, ce n’est pas pour rien que Will a choisi le mcdo le plus éloigné de son quartier : il ne voulait pas qu’on le voit. Alors quand il s’agit d’un psy… Clairement, c’est beaucoup moins idiot et bizarre que les raisons qui ont attirées Will ici.
Il a quand même du mal avec l’idée d’un Aiden gentil et inoffensif, mais on ne peut pas reprocher au soldat de ne pas essayer. Malheureusement, difficile d’en dire autant du chercheur. Il est beaucoup moins désagréable quand il reprend la parole, mais on voit qu’il est toujours tendu et suspicieux. “Je vais bien.” assure-t-il en se repliant très légèrement sur lui-même. Il va bien, ce n’est pas un mensonge. Il a passé quelques semaines difficiles, mais il n’y a rien de mal à ça, pas après une rupture. “Et ce sac n’est pas pour moi. J’ai un ami qui habite dans le coin qui m’a demandé de lui prendre quelque chose en passant.” C’est un mensonge, d’accord, mais ça comment Aiden pourrait le savoir ? Pour la première fois de cette conversation, Will réalise alors que si Aiden le suivait réellement, il aurait pu le voir avec Lane. Mais ce n’est pas le cas. Il est là par hasard, comme il vient de le dire. S’en convaincre devient peu à peu vitale.
Tout comme ne pas faire traîner cette conversation. “Bref, je devrais y aller avant que ce soit froid.” lâche-t-il, incapable de faire mieux que cette excuse pitoyable pour prendre la fuite. Il sait déjà que ses plans ont soudainement changé, il n’a qu’une envie en ce moment : rentrer chez lui au plus vite, s’enfermer là où il ne risque pas de croiser son ex et tous les moyens sont bons pour réussir ce miracle rapidement. “C’est cool que tu continues de voir ton psy, j’espère que ça t’aide.” ajoute-t-il dans une tentative assez ratée de se montrer un tant soit peu cordial. Il est sincère, pourtant, il souhaite vraiment à Aiden de se débarrasser de ses fantômes, mais il semble absolument incapable de l’exprimer de manière convaincante. “À un de ces jours.” souffle-t-il en guise d’au revoir. S’il arrive à s’échapper, bien sûr, ce qui n’est pas franchement gagné.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Jeu 14 Mai - 10:49
Avais-je réussis à le déstabiliser ? J'en avais bien l'impression, il semblait un peu moins agressif lorsqu'il fut question de s'étonner de venir voir un Psy ici, il conclu même que c'était assez loin de chez moi, ce qui impliqué sans doute une incompréhension de plus. C'était le moment de continuer sur cette lancée, de lui faire regretter toutes les pensées qu'il pouvait avoir à cet instant, lui faire regretter ne serait-ce que m'avoir mal parlé. « J'ai pas spécialement envie de croiser quelqu'un que je connais, ça semble loupé visiblement, mais... C'est... Je crois que j'ai honte qu'on puisse me juger... C'est assez pathétique. » avais-je faussement avoué en baissant la tête. C'était comme l'homosexualité dans l'armée, elle était accepté, on ne pouvait pas la punir, mais il ne fallait toujours pas vraiment en parler dans les faits. Alors je ne risquais rien, personne ne dirait rien surtout avec mon grade.
Il était alors temps de montrer que j'étais toujours cette personne exceptionnelle, qu'il avait tord de changer et qu'il fallait qu'il le comprenne. Il allait bien, c'était faux déjà ça, je commençais à le connaitre, il mentait, ca m'allait parfaitement en soit, il ne pourrait pas aller bien tant que j'existais et tant qu'il n'était pas avec moi. En revanche la suite... Il comptait vraiment me mentir, à moi ? Ce Bougre l'avait rendu suffisamment misérable pour qu'il s'abaisse à aller à un endroit qu'il détestait juste pour lui faire plaisir. J'avais envie de lui rire au nez, mais ça serait tout casser. Will était une petite chose à manipuler avec précaution avant de l'enfermer. Il avait besoin d'être rassuré. « C'est gentil de ta part... » répondis-je sur un ton neutre. Il ne me demandait pas si j'allais bien ? Il s'en foutait ou il avait peur de la réponse. Dans tout les cas il essayait de fuir, sous prétexte que ça serait froid. Ses veines tentative pour ne pas avoir l'air désespéré furent sans résultat et alors qu'il faisait un pas pour s'échapper, j'en fis un pour me rapprocher et le retenir... Verbalement, sinon il allait sans doute me claquer dans les pattes. « Attends... » soufflais-je alors, « Je te retiens pas longtemps, j'ai pas envie que ton ami mange froid, ni qu'il t'attende pendant des heures mais... », mais tu n'irais pas voir ce mec, tu allais rester là, avec moi, ou t'allais rentrer chez moi
« Il voudrait que... Je dois... Tu voudrais boire un café, en pleine journée dans un lieu publique avec moi ? » l'idée était bien différente, mais ne le brusquons pas, « J'ai pas su régler mes problèmes à l'armée à temps et on sait où ça m'a mené, du coup il voudrait que les choses les plus récentes soient... C'est idiot... » déclarais-je dans un rire désabusé avant de secouer la tête comme dépité par tous ça, « J'ai jamais vraiment hésité, ou douté et là j'arrive même pas à te demander un rendez-vous pour régler notre histoire correctement... J'ai déjà l'impression que ça servira à rien et que tu voudras pas alors que t'as rien dit... » passant mes mains sur le visage, je baissais la tête pour continuer, « J'ai même pas encore réussi à appeler ma soeur pour m'excuser de m'être immiscé dans sa carrière... C'est ma soeur, je voulais la protéger, mais je l'ai fait comme un Bougre et je suis même pas foutu de trouver le courage de passer un appel... » cette histoire était une invention, mais je ne parlais jamais de moi avant aujourd'hui, il ne pourrait que vouloir y croire, que se sentir coupable, « Je comprendrais si t'étais pas prêt ou si tu voulais pas de tout, je veux pas que ce soit une obligation, surtout avec ce qu'il s'est passé, mais... Égoïstement ca m'aiderait de pouvoir avoir une discussion d'adulte et constructive avec toi. Savoir ton ressentit sur pourquoi tout à foiré, sur pourquoi ça a fini comme ça... Même si j'ai déjà mes idées, si je veux pas finir seul et alcoolique, je crois que j'ai besoin de ton aide, t'es le seul avec qui... T'es le seul avec qui j'étais sorti depuis longtemps. » et il était l'unique responsable, mais je ne devais pas le dire pour lui, il devait assumer et le dire.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Ven 15 Mai - 10:42
“Gives you hell” Partir. C’est simple, tellement simple. Quitte à s’effondrer dans quelques mètres, peu importe, simplement faire quelques pas pour s’éloigner. Il lui faut quelques secondes pour que son corps se décide à obéir, mais il ne parvient à faire qu’un seul pas avant qu’Aiden essaye de le retenir. À peine voit-il la main du soldat s’approcher que Will se tend, comme effrayé de ce qui l’attend. Aiden ne le touche pas, mais ça suffit à peine à rassurer le jeune homme qui recule d’un pas par précaution. Et une fois encore, alors que le soldat s’explique en quelques balbutiements presque pitoyables, le chercheur se surprend à douter de lui-même. Il n’y a absolument rien, dans le comportement d’Aiden, qui laisse à penser qu’il est mal intentionné. C’est dans ses entrailles que Will le sent, c’est inexplicable. Illogique. L’absence de logique n’est pas le fort de Will, malheureusement. Il conserve ses réserves, c’est plus fort que lui, mais trop faiblement pour refuser à Aiden sa requête visiblement inoffensive. “D’accord. Un seul café.” accorde-t-il. Il y a tellement de détails, tellement de petits signes… Aiden ne peut décemment pas être un si grand acteur, pas vrai ? Et au moins… Ils parlent, règlent leur problème et ce sera terminé. Vraiment terminé. Will pourra reprendre le cours de sa petite vie parfaite sans plus jamais penser à cet homme et aux horreurs qu’il lui associe. “Je n’ai pas beaucoup de temps, alors…” Il ne termine pas sa phrase, se contente d’un signe de tête avant de regarder autour d’eux. Retourner dans le Mcdo semble le plus simple, mais aussitôt que cette possibilité lui vient à l’esprit, Will la rejette au loin. Il a quelques bons souvenirs qu’il refuse de sacrifier à Aiden.
Il trouve un starbucks à quelques mètres derrière le soldat, qui lui semble amplement suffisant pour cette conversation. “Il n’y a pas trop de queue au Starbucks, autant faire simple.” Ce n’est pas une proposition, pas vraiment. Et pour preuve, il n’attend pas l’approbation du soldat pour le dépasser et entrer dans le café. L’endroit n’est pas bondé, mais il y a un peu de monde et c’est une bonne chose pour l’instant. Comme une assurance qu’Aiden devra se tenir bien tout au long de la conversation. Au guichet, Will commande le plus petit Latte qu’il ait jamais acheté dans un Stabucks, puis va s’installer à une table près de la porte, son issue de secours au cas où les choses tourneraient mal. Il paye son café, laisse Aiden s’occuper du sien, fait tout ça sans jamais tourner les yeux vers le soldat. Et même quand ils sont assis face à face, il continue de regarder la table.
Il ne sait pas trop quoi dire, s’il doit commencer la conversation ou attendre qu’Aiden pose des questions, balance ses sentiments à la face de Will qui devra se justifier. C’est censé être une conversation d’adultes, mais avec Aiden ? Il y a de fortes chances que ça se transforme vite en procès… “Je ne sais pas trop ce que tu attends de moi.” lâche-t-il finalement, autant aller droit au but et dire la vérité. Ce qu’il pense d’eux ou de ce qu’ils étaient en tout cas, il l’a déjà dit quand il a décidé de rompre avec Aiden. De toute évidence, le soldat n’a pas tellement écouté, mais ça… Si ce n’est le lui répéter, Will ne voit pas ce qu’il peut faire de plus. “Tu n’es pas le seul à avoir merdé, si c’est ce que tu crois. Je sais que j’ai joué un grand rôle dans ce désastre. On n’était pas faits l’un pour l’autre, c’est tout.” Il hausse les épaules dans le but de dédramatiser. Ce sont des choses qui arrivent, après tout. Tous les couples ne sont pas faits pour durer et le leur avait perdu avant même d’exister. “Enfin bref, s’il y a quelque chose en particulier dont tu veux parler, vas-y, je t’en prie.” offre-t-il quand même. Après tout, quitte à accepter cette conversation autant faire un minimum d’effort pour la laisser se produire. Il pourra toujours partir quand ce sera trop pour lui.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Ven 15 Mai - 15:04
Il avait tellement hâte de me fuir qu'il préférait en finir de suite. Ce n'avait rien à voir avec une forme de gentillesse, il avait peur de moi, sinon il n'aurait pas reculer et là, je le voyais s'élancer vers un Starbucks avec de toute évidence une forte envie d'en finir. Commandant donc quelque chose correspondant à ce que j'avais dit un peu plus tôt avec mon faux désir de sucré, je le rejoins à une table bien proche de la sorti pour être un hasard. Il ne savait pas ce que j'attendais de lui, mais il savait que je n'étais pas le seul à avoir merdé. Il reconnaissait sans que j'ai besoin de lui dire... C'était... Un miracle, une avancée vers la raison qui bien qu'elle soit suivit d'une de ces conneries qu'on pourrait trouver dans un film à l'eau de rose, c'était au moins ça. Mais on était fait l'un pour l'autre, on l'était vraiment... Il devait le réaliser. Le visage baissé, je brisais finalement le silence, « Je t'aime... Pardon... Je t'aimais vraiment. » commençais-je en espérant que ce lapsus, lui révélant qu'encore aujourd'hui des sentiments étaient là, pourrait lui remettre les pendules à l'heure quant à l'autre con. C'était moi, ca devait être moi...
« Je sais que les blessures physiques sont pas les pires, et je sais que je t'ai blessé psychologiquement... J'ai dit des choses qui... On doit pas dire ça à quelqu'un qu'on aime, même si on est au fond d'un gouffre, j'avais pas le droit, mais... Je t'aurais jamais blessé... » rapport au fait qu'il avait reculé, « Je pouvais être brutale, mais j'aurais pas levé la main sur toi... Je suis pas... Je crois pas être ce genre de monstre... Je me suis juste perdu, mais j'aurais pas... », si j'aurais pu, j'aurais pu insister pour que ça lui rentre dans le crâne, mais ma brutalité aussi sourde soit-elle dans mon esprit, ne devait pas s'exprimer. Il reviendrait avant que j'y cède. « Si j'avais accepté de me faire aider avant, si j'avais accepté de plus faire comme si la guerre m'avait pas détruite, si j'avais réalisé tout ça plutôt... Est-ce qu'on aurait vraiment eu une chance ? Je sais que ça changera rien, ni que je devais pas le faire pour toi, mais j'ai besoin de savoir si... » relevant la tête, les yeux faussement rougis par des larmes simulés que je peinais à contenir, je continuais, « Je crois que j'ai peur de finir seul maintenant... L'armée, je dois tiré un trait dessus et je suis complètement perdu, l’intégralité de ma vie doit être mise de côté pour pas continuer à être toxique et j'en viens à craindre de juste finir ma vie seul... » , je ne finirais pas ma vie seul, j'étais bien au dessus d'eux, c'était pas pour finir seul, sans personne. Et puis ça serait bien Will qui reviendrait non ?
« Si j'avais accepté de te parler, de m'ouvrir, ça aurait changé quelque chose ? » c'était ça ma vrai question, si je lui avais donné de l'importance, est-ce que cela aurait changé quelque chose et si oui quoi ? Qu'il le reconnaisse, qu'il concède que c'était bien son ego qui avait joué contre nous, il en avait toujours fallu que pour lui, que pour son existence, que pour sa petite personne. Il devait le dire.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Ven 15 Mai - 16:34
“Gives you hell” Dès que le soldat commence à parler, Will se félicite de ne pas encore avoir touché à son gobelet. Il relève les yeux vers Aiden par réflexe et pince les lèvres sans trouver quoi dire. Ce sont des mots qu’Aiden a rarement balancé avec autant de facilité, on ne va pas se mentir et, à son plus grand désarrois, ça ne laisse pas Will totalement indifférent. Le bon côté, c’est qu’il n’est pas sûr de trouver ça agréable. Ça ressemble même à l’inverse, en fait. Il décide même de ne rien répondre, c’est la chose la plus sage à faire. Même si entendre les mots du soldat se révèle être une véritable épreuve… à se demander ce qui a bien pu arriver au soldat ces dernières semaines pour qu’il soit si transformé. Aucun psy ne peut être aussi bon que ça, si ? En tout cas, les doutes de Will se dissipent de plus en plus et il n’est pas loin d’abaisser totalement ses barrières et de croire à la sincérité du soldat. Ça ne l’apaise pas pour autant. Il a travaillé tellement fort pour tourner cette page et il était sur la bonne voie. Et ça semble pourtant si simple de replonger, en ce moment.
“Je ne sais pas, Aiden.” lâche-t-il, beaucoup moins assuré, quand l’homme lui demande pour la seconde fois si les choses auraient pu se passer autrement entre eux. Il ne sait vraiment pas. Même en l’ayant sous les yeux, difficile d’imaginer un Aiden radoucit. “Ce n’est pas seulement les choses que tu disais… ça a joué, ça et le fait que tu ne veuilles pas de moi dans ta vie, mais… J’avais sans arrêt l’impression de me planter, de ne pas être assez bien. Je sais que j’ai des défauts, mais…” Mais il n’est pas si terrible que ça, pas vrai ? Même s’ils semblent rares, certaines personnes arrivent à l’aimer comme il est. Aiden n’a jamais vraiment essayé. “La seule chose qui aurait pu arranger notre relation, c’est que tu commences à m’apprécier.” dit-il comme une forme de conclusion. Ça résume bien sa pensée. “Je veux bien croire que tu m’aimais, ou au moins que c’est ce que tu pensais, mais tu n’as jamais apprécié la personne que je suis. Tu me trouves insupportable depuis le premier soir et tu ne l’as jamais caché.” Et comment vivre avec quelqu’un qui supporte à peine le son de sa voix ? Qui dénigre tout ce qui l’intéresse et lui-même ?
“On n’a jamais pu avoir une conversation tranquille, on n’a jamais rien partagé, on n’a rien en commun à part notre sale caractère.” Et aucune conversation ne peut changer ça, d’après Will en tout cas. Il n’est pas le genre à s’accrocher aux promesses de changer, de faire mieux. Personne ne change jamais. On se contente d’essayer un moment, mais le naturel revient toujours au galop, c’est ce qu’on dit. “Je doute que quelques séances chez le psy aient réussi à arranger ça. On aurait pu tenir un peu plus longtemps, peut-être, mais c’était voué à l’échec. Tu dois bien en avoir conscience, non ?” Bien sûr, ça semble logique aujourd’hui, mais quelques mois en arrière, Will ne le voyait pas non plus. Et tout à coup, il est enfin soulagé d’avoir dépassé ça. Même si affronter Aiden est douloureux, s’il traversera peut-être quelques mauvais jours après cette conversation, il n’a pas eu l’impression de ne pas avoir le droit d’être lui depuis un moment.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Ven 15 Mai - 17:04
Will faisait de la résistance, mais il prouvait encore une fois qu'il était nombriliste. Il croyait que je ne voulais pas de lui, il pensait se planter, ne pas être assez bien, il pensait que je ne l'appréciais pas... Pauvre petite chose ayant besoin d'exister, d'être l'unique lumière de ce monde... Pas étonnant qu'il soit aussi pathétique, aussi risible. Il voulait des choses sans intérêt stupide, qui peut-être aurait pu me faire changer, je sais, ok, je devais le reconnaître, mais s'affaiblir c'était prêter le flanc et ça... Alors il fuyait, il décidait que rien aurait pu changer. C'était la vérité ou il disait ça uniquement pour se cacher, pour ne pas assumer que les choses auraient pu lui plaire, qu'il aurait pu se satisfaire de ça. « J'ai jamais été doué avec mes sentiments, alors que toi... J'étais plus jaloux qu'autre chose je pense. » soufflais-je donc pour expliquer le fameux commentaire insupportable qu'il avait pensé voir, « J'ai toujours du me cacher, j'avais pas le droit d'être gay, je devais faire le moins de vague possible, même après que l'on soit autorisé dans l'armée, toi... J'avais pas l'impression que t'ai déjà eu une fois à vivre comme ça... », sur ce point je devais reconnaître que ça m'avait souvent frustré, car il avait vraiment été épargné, « Je peux toujours pas en parler à ma famille, même si ils savent... Je crois que... Tu sais quand tu vois quelqu'un qui peut faire ce que toi tu ne peux pas ? C'était pas hyper positif comme sentiment, je sais, mais toi t'étais entier et tu savais, tu connaissais les choses, moi, je savais juste que je voulais pas être avec quelqu'un pour pas le blesser si je mourrais... Ma vie sentimentale était dirigé par l'idée de mourir. », je devais peut-être faire attention car en essayant de le convaincre, mon envie de le briser pour le reprendre faiblissait légèrement. Je devais me reprendre et je devais le récupérer.
« Je voulais pouvoir vivre comme toi Will, et ca m'énervait, je sais, je voulais être avec toi et je voulais vivre comme toi et le vrai problème c'est que j'étais trop lâche pour vraiment m'en donner les moyens. Quitter l'armée en étant Major, se marier, avoir des enfants, une vie posé, tranquille... Mais l'indifférence de mes parents... » soupirant, je fermais les yeux, « Je sais que j'ai plus le droit de te retenir, je sais que je dois profiter de cette chance que j'ai de me reprendre, de commencer une nouvelle vie en travaillant sur moi, mais... Non j'ai pas le droit. T'accepte déjà de me voir, je dois respecter tes décisions. », chose que je ne ferais en réalité pas, voir jamais, mais qu'importe le nombre de fois que j'allais devoir le faire, le voir, le faire douter, il reviendra. On peut pas laisser quelqu'un comme moi non ?
« Je sais que quelques séances de psy vont pas faire de miracle, que je vais pas changer d'un coup, mais crois le ou non, t'es le premier à avoir réussi à me mettre une vrai claque et celui que j'étais entrain de devenir... Je sais pas dans quel état je serais aujourd'hui si je t'avais pas rencontré Will. A défaut de pouvoir partager ma vie avec toi, peut-être que j'en aurais une nouvelle grâce à toi. » concluais-je dans un sourire timide, gêné, mais qui n'était que simulé, je ne lui devais rien, si ce n'est une perte de temps. Il ne pouvait pas être si... Si important.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Sam 16 Mai - 10:15
“Gives you hell” Jaloux ? C’est une révélation à laquelle Will ne s’attendait pas. Il regarde Aiden, sans voix, alors que ce dernier lui explique, encore et encore, combien c’est frustrant de connaître quelqu’un comme Will qui n’a jamais souffert d’être lui-même. Est-ce qu’il est sérieux ? “Ce n’est pas parce que je fais comme si tout allait bien que je n’ai jamais souffert.” souffle-t-il, les dents serrées. “Tu ne sais rien de mon coming-out.” Ce n’est certainement pas le sujet le plus important de toute cette conversation, bien loin de là, mais il répond par automatisme, de nouveau sur la défensive. C’est ce qui parvient à le retenir de ne pas sombrer complètement dans la pitié. De ne pas pardonner entièrement à Aiden. Il n’a pas besoin de lui pardonner, de toute façon. Leur relation est de l’histoire ancienne et, à sa manière, elle a aidé Will autant qu’elle l’a blessé. Mais rien, aucun discours larmoyant, ne pourra tout arranger. Finalement, peut-être que le soldat ne sera pas le seul à tirer un bénéfice de cette confrontation.
“Content d’avoir pu aider.” lâche-t-il quand même, quand le soldat admet que Will a eu une grande influence sur sa vie. “Je suis sûr que tu finiras par trouver la personne qu’il te faut. Quand tu seras prêt.” Il ne sait pas s’il y croit réellement, mais c’est tout le mal qu’il souhaite à Aiden. Tourner la page, s’épanouir enfin. Du moment qu’il ne le fait pas dans le champ de vision de Will. “Ecoute, Aiden…” Un soupir lui échappe tandis qu’il passe une main sur son visage, cherchant loin dans le fond de son crâne les bons mots. Ne pas savoir ce qu’il espère de cette conversation n’aide pas. “Être avec toi n’était pas toujours affreux, tu sais ? On a eu nos bons moments et… Si un abruti dans mon genre a pu tomber amoureux de toi, d’autres beaucoup plus équilibrés y arriveront aussi.” C’est à peu près le maximum qu’il puisse offrir de positivisme aujourd’hui et à Aiden de manière générale. Ça sonne un peu faux à ses oreilles, mais ça ne l’est pas. Pourquoi n’arrive-t-il pas à le prouver ?
“Tu m’as aidé à voir la vie sous un autre angle, toi aussi, mais on a tous les deux besoin de tourner la page maintenant.” Et avec un peu de recul, Will commence à se dire que c’est possible, sans avoir besoin de faire comme si Aiden n’avait jamais existé comme il s’y efforce depuis quelques temps. “Donc…” Il hausse les épaules et devient un tout petit plus tendu. “S’il n’y a rien d’autre dont tu voulais me parler…” Ils ont fait le tour, non ? Pour Will, en tout cas, il n’y a rien à ajouter. Il veut bien croire qu’Aiden est en train de changer, mais il ne voit pas trop en quoi il aurait un rôle à jouer là-dedans. Et il a peut-être un peu hâte de s’éloigner aussi. Cette conversation a beau l’aider à ouvrir les yeux sur certaines choses, elle ne manque pas pour autant de rouvrir quelques cicatrices qui n’étaient pas encore entièrement guéries.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Lun 18 Mai - 9:17
Oh, l'avais-je piqué à vif ? Je ne savais en effet rien de son coming out, mais c'était un élément seul, sa vie, la suite, je la connaissais, il était soutenu, il n'était pas ignorer. Alors qu'il ne se fasse pas passer pour une pauvre petite chose, je n'y croyais pas, personne ne le ferait. Il était privilégié, il le sera toujours. « Je disais pas que... Je te parle de maintenant, de l'impression que j'avais, j'ai jamais dit que ça avait du sens. » répondis-je donc en évitant de remettre plus d'huile sur le feu. De toute façon il voulait de nouveau s'enfuir. Je doutais qu'il pense réellement tout ça, certes il l'avouait enfin qu'il était amoureux, mais si dans son coeur c'était vrai, il semblait davantage capable d'éprouver de la colère et de la haine. Il se voilait la face et il essayait de nouveau de fuir, c'était agaçant. Ne pouvait-il pas simplement rester assis et m'écouter ? Il pouvait reconnaître et accepter que je lui étais important autrement qu'au travers une confession forcé non ?
Il m'usait, mais fort heureusement, je n'allais pas le laisser partir, pas comme ça. Être avec moi n'était pas toujours affreux, il devait pouvoir supporter d'être avec moi en cet instant. Il allait apprécier ma présence, il n'avait pas le choix. « Je suis pas aveugle Will, je vois bien que tu te forces à rester là et que t'as pas l'air rassuré, j'attends pas un miracle, mais j'aimerais bien avoir une chance d'effacer ça... Pas aujourd'hui, je comprends bien, mais je sais pas, il y a bien quelque chose à faire pour qu'on soit plus que deux adultes civilisés. », ajoutais-je dans un sourire faible, usé, du moins en surface. « On m'a conseillé de refaire du sport en équipe, je suis pas très bon au football américain, j'ai déjà quelques échanges de balles de prévu avec des collègues, donc si un basket peut te tenter... On sera pas seul, je veux pas te mettre de pression, ni te faire croire que je vais tenter quelque chose. Ok, je vais pas mentir, mes sentiments sont toujours présent, mais j'ai compris, j'ai juste besoin d'avoir une bonne relation avec toi, au rythme que tu voudras, mais j'ai pas envie de... Je veux pouvoir t'inviter à manger un bout si t'es dispo en sortant du travail, ou t'envoyer je sais pas une photo d'un bouquin que tu pourrais aimer que je trouverais quelque part pour savoir si je dois te le prendre... Enfin des trucs normaux. », presque normaux, mais des choses qui rétablirait la confiance, qui le ferait revenir à moi comme il se doit de le faire.
« Je sais que c'est beaucoup de "moi je", t'as aucune raison d'accepté, juste j'aimerais essayer d'avoir une chance avec toi, une chance amicale, j'ai bien compris, mais une chance quand même. » si il refusait quelqu'un qui voulait être sympa, c'était définitivement lui le monstre, lui celui qui serait responsable, lui qui avait un problème, et ça serait aussi lui celui qui serait incapable de passer à autre chose. Moi je lui proposais d'avancer, je ne serais plus responsable de sa médiocrité si il refusait de s'améliorer. J'étais le seul qui pourrait le rendre meilleur, le seule vers qui il fallait se tourner et il allait devoir le comprendre, même si à cet instant, je faisais désespéré.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Lun 18 Mai - 11:33
“Gives you hell” Il est si près de pouvoir fuir… Mais une fois encore, Aiden essaye de le retenir et c’est particulièrement frustrant de constater qu’il n’a qu’à ouvrir la bouche pour convaincre Will de rester sagement assis. Il voudrait tellement que ce soit plus simple. Ne pas se laisser attendrir par les remords du soldat qui semblent de plus en plus sincères à mesure qu’il reste là à les écouter. Est-ce qu’il y a vraiment une chance qu’Aiden puisse tout arranger ? C’est le point qui laisse Will le plus perplexe. Il a peur, il ne sait même pas vraiment se l’expliquer, mais c’est le cas. Aiden lui fait peur. Et encore. Est-ce vraiment d’Aiden dont il a peur, ou des choses qu’il pourrait dire, des sentiments qu’il pourrait faire ressurgir ? Toutes ces terribles pensées qui suivaient Will pendant des jours après chacune de leurs rencontres, dont il a eu tant de mal à se débarrasser. Il est tellement heureux, ces derniers temps, mais c’est un sentiment encore fragile. Il a peur qu’Aiden essaye de le lui prendre simplement pour se venger. Le seul problème, c’est qu’il ne sait pas comment dire non. Il a même l’impression que de dire non ferait de lui le méchant de cette histoire ou prouverait, d’une façon ou d’une autre, qu’il n’a pas tourné la page. Qu’il y a encore un risque. Mais ce n’est pas le cas, pas vrai ?
“Tu crois vraiment qu’on peut être… amis ?” demande-t-il prudemment. C’est ce que veut Aiden, non ? C’est comme ça que Will décide de l'interpréter en tout cas. “Tu me dis que tu as encore des sentiments pour moi, normal que je ne sois pas trop à l’aise avec l’idée de passer du temps avec toi.” ajoute-t-il pour justifier son comportement fuyant. Il refuse d’admettre que c’est pour lui-même qu’il a peur. “Crois-le ou non, mais je n’ai pas envie de te faire de mal.” Son mensonge est cohérent et même convaincant. Il ne voit aucune raison pour que le soldat n’accepte pas ses réserves avec cette explication. “Je ne suis pas sûr que continuer à se voir soit une excellente idée… Qu’est-ce que tu feras si je me mets à voir d’autres personnes ? Ou bien tu espères que je fasse mon possible pour te cacher tout de ma vie juste pour qu’on puisse se parler de temps en temps ? J’ai du mal à comprendre comment tu vois les choses, Aiden.” Il n’a pas envie non plus que traîner avec son ex devienne un problème pour ses futures relations. Parce qu’il y en aura forcément d’autres, pas vrai ? Quoi qu’ait pu dire le soldat, Will compte bien aller de l’avant plutôt que de retourner ramper à ses pieds. Qu’on l’accuse d’être naïf, stupide, peu importe.
Tout ce qui l’inquiète, c’est qu’il n’a pas imposé de non ferme et définitif et qu’il ne compte pas le faire, de toute évidence… “Pourquoi est-ce que t’as tellement besoin qu’on arrive à s’entendre ? J’ai besoin que tu m’expliques clairement ce que tu cherches, je n’ai pas du tout envie qu’on recommence à se pourrir la vie à cause d’un malentendu.” reprend-t-il, toujours aussi nerveux. “Je t’aimais, je ne vais pas mentir à ce sujet, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et je préfère que tu ne t’imagine pas qu’il y a encore une chance entre nous si tu parviens à changer. Ni même que tu espères que je sois différent. Je n’ai pas changé, moi, et je ne compte pas le faire.” Il ne dit pas non, mais au moins c’est clair, pas vrai ? Il doute qu’Aiden parvienne à le supporter très longtemps, de toute façon. Il croit que ce sera possible pour l’instant, mais il suffira qu’il se retrouve face à Will dans toute sa splendeur pour qu’il change d’avis. Qu’il refuse de l’admettre aujourd’hui est une chose, mais aucune séance chez le psy ne l’aidera à changer Will.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Lun 18 Mai - 16:16
Will doutait qu'on puisse être ami, je ne voulais pas être ami avec lui, il avait raison, je voulais autre chose, je voulais qu'il revienne, mais pour le bien de mon plan, je devais faire preuve d'humanité, de doute. Son raisonnement était pas mauvais en soit, mais il avait commencé à reculer bien avant que je lui parle de mes sentiments. Il mentait, il était juste encore amoureux de moi et il refusait de l'admettre. Continuant donc sur sa lancée, il se demandait comment je réagirais si il rencontrait quelqu'un ? Je pouvais déjà répondre, j'étais justement en train de lui parler de le faire culpabiliser pour ça, pour qu'il ne puisse pas avoir une vie avec un autre, qu'il ne puisse pas s'étendre dans un bonheur faux en mon absence. Il avait besoin de comprendre pourquoi j'avais besoin qu'on soit capable de s'entendre. Pourquoi je me battais autant pour ça. Il m'aimait, mais c'était au passé, il ne comptait pas changer, il ne comptait pas être différent, pour lui c'était sans doute voué à l'échec. « J'aimerais croire qu'on puisse être des adultes responsable à défaut d'être ami, mais pour ça, faut avoir une bonne relation. » répondis-je donc dans un premier temps pour peaufiner ma réponse.
« Je crois que t'es véritablement le seul, enfin le premier avec qui j'ai fait autre chose que cohabiter. Ca a été un échec, mais j'avais personne avec qui parler avant toi... C'est sans doute pas assez, ou illogique, mais j'arrive pas à faire définitivement un trait sur toi. », sur ce point je ne mentais pas, je n'arrivais pas à faire un trait sur lui et il était bien le premier avec qui j'avais vraiment construit quelque chose. « C'est peut-être stupide ou pas suffisant pour toi, je t'en voudrais pas, mais ça l'est pour moi. » lui assurais-je alors. « J'ai pas su tenir mon couple, mais je saurais peut-être garder une bonne relation, ça sera pas entièrement perdu, y'aura quelque chose de bon qui en sera sortie. » soit revenir avec moi, contraint et forcé. Il m'aimait, je le savais.
« Et puis c'est une première étape pour aller vers le changement, c'est pour ça que t'es forcé à rien, c'est moi qui doit m'en sortir, t'as pas d'effort à faire pour moi, mais j'avoue que je t'en serais reconnaissant. » toujours laisser cette porte ouverte qui serait en réalité une façon de le faire culpabiliser, le faire passer pour un monstre refusant d'aider un homme sur le chemin du pardon. De toute façon, mes torts étaient minime face au sien. Moi, j'avançais vers le droit chemin, lui il restait un homme ridicule et faible. Je n'avais rien à craindre de ses tentatives d'être un homme sans moi.
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Mar 19 Mai - 10:48
“Gives you hell” S’il lutte encore un peu pour résister, c’est hélas peine perdue. Il ne comprend toujours pas bien ce que continuer de se voir peut apporter à Aiden en terme de guérison, mais comment le lui refuser s’il considère que c’est si important ? Et puis, ça ne coûte pas grand chose, au fond. Répondre à des textos, boire un café une fois de temps en temps. Prétendre qu’être assis face au soldat n’est pas une épreuve… ça peut même aider Will, d’une certaine façon. L’obliger à affronter en face les terribles pensées qui le hantent et qu’il a abandonné dans un coin de son crâne en abandonnant Aiden. Reprendre sa vie en mains, aller de l’avant sans faire comme si le passé n’existait pas. Il n’a pas envie de tout faire foirer encore une fois, pas alors qu’il a enfin rencontré quelqu’un qui l’aide à se sentir bien. Il n’accepte pas de rendre ce service à Aiden parce qu’il a encore de l’espoir concernant leur relation, mais parce qu’il veut devenir quelqu’un de meilleur, lui aussi. “Je suppose que ça peut m’aider aussi, d’une certaine façon.” souffle-t-il, encore incertain malgré les justifications qui s’imposent de plus en plus facilement. Ça le rassure pas mal que, tout du long, il pense surtout à Lane. C’est bien la preuve qu’il n’a plus de sentiments pour le soldat, non ? Que ce qui le préoccupe vraiment, c’est d’aller quelque part avec ce crétin de Prince Charmant. De lui épargner ses mauvaises habitudes autodestructrices en les regardant droit dans les yeux. De tout faire pour que ça marche, cette fois.
“Je ne promets pas de réussir à devenir ton meilleur ami, mais…” Il prend une profonde inspiration, encore un peu inquiet à l’idée d’accepter réellement. Il n’a aucune idée de quoi l’avenir sera fait, et l’idée d’ajouter Aiden à l’équation ressemble davantage à un danger qu’à une solution, mais si cette entrevue lui a bien appris quelque chose, c’est qu’il est vraiment prêt à passer à autre chose. “J’imagine qu’on peut essayer.” conclue-t-il avec un peu plus d’assurance. “Ça ne coûte rien d’aller boire un café de temps en temps, du moment qu’il n’y a aucune ambiguïté entre nous.” Il a envie d’ajouter qu’il n’aura aucun scrupule à tout arrêter si ça devient un problème pour sa vie privée, mais se retient de justesse. Inutile d’aborder ce sujet pour le moment. Et puis, il a envie de croire qu’Aiden a vraiment compris le message, vraiment compris que ce ne sera que de l’amitié et encore. Plutôt une étrange forme de thérapie. Et si le psy du soldat pense que ça peut aider, alors il a sûrement raison. Will est pas mal convaincu qu’Aiden en aura rapidement assez de lui, de toute façon. Il n’aimait pas lui parler quand ils pouvaient coucher ensemble, maintenant qu’il n’y a plus aucune contrepartie, pourquoi ferait-il cet effort ?
“Je dois vraiment y aller, mon ami m’attend.” reprend Will avec un peu plus de légèreté, en pointant vaguement le sac du mcdo posé entre eux sur la table. Il doute que ce soit encore mangeable, d’autant que ça ne l’était pas quand c’était encore chaud, mais… Finalement, il a bien envie de voir l’étudiant. De s’exaspérer un petit moment de s’être entiché de lui, pour se rassurer peut-être, au lieu d’aller s’enfermer dans son appartement pour se rejouer le film de cette rencontre jusqu’à épuisement. “Mais appelle-moi si tu veux sortir la semaine prochaine. On verra bien ce que ça va donner.” Il parvient à sourire pour la première fois depuis qu’ils se font face. Ce n’est pas un beau sourire comme il sait en faire, on voit clairement qu’il est inquiet et tendu, mais il fait un effort et c’est le plus important, n’est-ce pas ?
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Sujet: Re: Gives you hell || Aiden J. - Mar 19 Mai - 16:41
Il le reconnaissait, enfin, se voir serait une façon de se remettre en selle, d'avancer. Il ne promettait pas de devenir mon meilleur ami, mais je ne lui demandais pas ça, ni je l'attendais. Je voulais juste qu'il me revienne, c'est tout. Alors oui, on allait essayer, on allait boire un café, voir un verre, et il allait finir par retomber dans mes bras. Il y aurait une ambiguïté, quoi qu'il veuille, quoi qu'il décide. On savait très bien ce que l'on pouvait faire, donner quand on se retrouvait. On savait combien il était impossible d'ignorer l'alchimie que nous avions dans un lit déjà. C'était une drogue, une drogue beaucoup trop forte et puissante pour être ignoré. Il devait juste s'en souvenir.
« On peut être des adultes, j'en suis sûr. », lui assurais-je en ayant bien d'autre idée en tête. Il prit alors congés, son fameux ami l'attendait, avec sans doute quelque chose de bien froid à manger. C'était déjà ça de gagné, espérons que cette rupture de la chaîne du froid réussisse à le tuer au passage. Me relavant donc quand il me demanda de l'appeler pour se revoir, je répondis à son sourire, savourant silencieusement cette victoire qui était certes encore timide, mais qui en était une quoi qu'il puisse en dire. « Oui, et tu m'excuseras auprès de lui pour son repas. Après ca supporte bien le four, c'est pas perdu, juste moins rapide à manger. » l'informais-je en me doutant bien qu'il n'avait jamais eu à réchauffer quoi que ce soit après une gueule de bois et une livraison non fini. Il mourrait en mangeant du chaud... Ca serait tellement bien.
« Et ok, je t'appellerais, bonne journée et à la semaine prochaine » soufflais-je dans un sourire avant de le dépasser pour aller jeter mon gobelet pour prendre le chemin d'un endroit ou il ne pourrait pas me voir. Je devais savoir ou ce mec vivait, ce qui impliquerait que j'avais devoir suivre Will, mais d'ici là, je devais avoir l'air détaché et soulagé par cette discutions. Je me demandais bien ce que je pourrais faire en étant major à l'armée, il y avait bien quelques ficelles que je pourrais tirer pour lui faire avoir des amendes et des ennuies non ? Il me fallait surtout son nom et pour ça, je savais comment faire. Si Will retournait bien le voir, il allait avoir à vivre un enfer. Will me reviendrait, quoi qu'il arrive. Je ne pouvais pas tourner le dos à cet homme, je devais le remettre dans le droit chemin.