La pluie était tombée toute la nuit, recouvrant cette vaste ville d'une épaisse couche d'humidité... Le ciel avait pleuré le malheur que les hommes s'infligent ou qu'ils infligent à leurs proches. Voir les cruautés du monde, le rend plus triste que jamais... Malgré toutes ses larmes, les êtres-humains continuent leur sombre comédie tout en jouissant de leurs puissants... Apparemment leurs cruauté est sans fin, toujours en quête de pouvoirs. Leur folie s'arrêtera-t-elle un jour ? Quand la terre aura été dépeuplé de toutes ses créatures, quand les paysages seront entièrement recouverts de béton ou quand la nature vaudra reprend ses droits sur les hommes... Seul l'avenir ne nous le dira et nous devrons l'accepter... Même l'astre le plus lumineux de la galaxie ne pouvait rien faire pour les hommes. Sa lumière n'arriverait pas à les rendre plus bon, nous ne sommes que des causes perdues.

Bien que la journée soit déjà bien entamée, l'atmosphère s'alourdit davantage, toujours aussi chargé en humidité... La pluie nous guettait. Une fois à l'extérieur, ses yeux se portèrent sur le ciel. Le temps presse avant que l'orage n'éclate à la Nouvelle-Orléans... Il déambulait dans les rues de cette mégapole pour terminer dans un bar du coin où il n'y avait pas foule. Qui sortirait avec un temps pareil sauf un fou ? Quelle douce ironie notre ami était légèrement fou... Légèrement ? Ce n'est qu'une façon de parler... Bien entendu ! Assis dans le bistro, observant le ciel. Une des serveuses vint m'apporter la note, il fouilla dans mes poches et prit un billet de dix dollars, qu'elle s'empressa de saisir et de s'enfuir comme une voleuse, le terme n'était pas très approprié, mais elle l'avait agrippé avec une telle rapidité qu'on aurait cru qu'elle allait s'enfuir avec son butin. Après avoir encaissé ce que j'avais consommé, elle revint cette fois un peu plus calmement qu'avant, tout en me tendant la monnaie. Il la remercia et lui sourit avant de récupérer ses quelques dollars qui avaient survécu à sa dépense.