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Sujet: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 16 Juin - 13:48
Whenver I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile
Ft. Joe chou
« S'teu plait tu peux enelver tes poils de l'évier après t'être rasé ? Non mais c'est chiant ! On est plus habituées à avoir des poils comme ça dans l'évier nous ! Fait un effort quand t'es là ! » je l'ai regardée avec un regard fusillant « Va falloir te réhabituer vite ma petite ! J'ai habité plus longtemps que toi dans cette maison, j'ai encore des droits ! » « Rooh, Patch ! Laisse dont tes sœurs tranquilles... » « Mais m'man !! Ca fait trop longtemps que je m'en suis pas pris à elles... Faut bien que je me lâche quand je rentre à la maison ! » maman passait dans l'étage « enfants » vous savez, c'est celui où y'a pas la chambre des parents et où nous on a notre propre salle de bain, nah ! Et elle passait avec une bassine à la main, parce que malgré la présence d'une panière de linge salle dans la salle de bain, y'avait des affaires de partout et... Et aujourd’hui c'était important que la maison soit clean parce que c'était l'anniv de la baby ! La dernière, toute petite toute mimi... Mais... Omg. Déjà 15 ans qu'elle a. Et plus tard dans la soirée elle avait des copines qui venaient pour dormir ici et enfin passer un bon moment quoi... Je me décollais de la porte de la salle de bain où je me m'étais appuyé pour pouvoir embêter les filles pendant leur méticuleuse préparation... Et j'étais troooop content de mon cadeau !!!! En plus elle était bien habillée dans l'esprit, avec son t-shirt rock, son slim noir (c'était le seul pantalon noir de la maison car maman détestait le noir... mais... vous savez les ptits derniers ils ont quelques petits privilèges...), et des vans, enfin... Bien dans l'esprit des filles de 15 ans d'après Joan. D'ailleurs... Faudra que je prenne une photo de la ptite avec les tickets pour envoyer une photo à Joan. Ce serait une bonne excuse pour lui envoyer un message et... prendre des nouvelles... et discuter... et... Bref, je me dirigeais vers ma chambre où j'avais décidé d'aller chercher des fringues un peu plus propres pour pas faire tâche, quoiqu'on était à la maison, je faisais bien ce que je voulais... J'ai donc opté pour un tshrit décontracte, mais avec un beau pantalon, la ceinture, et... et des converses, c'est la vie ces shooes. Pendant que je me changeais, ma mère passait. « M'enfin Patch, tu veux pas mettre autre chose qu'un t-shirt ? C'est l'anniversaire de ta sœur quand même ! » Je me suis tourné vers elle en mode... 'non, non j'ai pas envie, et j'suis grand je fais comme je veux !' elle avait bien compris et avait pris un regard un peu plus insistant en me disant... « Non mais... Tu devrais vraiment mettre autre chose... J'ai invité Joan, et elle m'a dit qu'elle venait. » QU-QUOI ??? MAIS MAMAN MAIS !!! Ah pardon, j'ai oublié les guillemets ! « non ?! Maman ?!!! C'est vrai ????!!! » j'ai pas eu le temps d'ajouter quoique ce soit qu'elle poursuivait. « Ah je suis contente ! Je savais que ça te ferait plaisir ! » MAIS UN PEU QUE CA ME FAISAIT PLAISIR!!!! MAIS LA PAUVRE !!!! Elle allait venir à la maison avec toute la famille comme si de rien était alors que... Mais... Aaaaaaaah masi je voulais pas qu'elle soit mal à l'aise !!! « Et puis mais ? Enfin maman tu peux pas juste me dire ça comme ça, une explication, allez allez madame cipriano ! » Elle soupirait, vous savez comme toutes les mamans qui ont pas envie de répondre aux supplications de leur garçon qu'elle soupçonne amoureux... « M'enfin Patch ! Je voulais prendre des nouvelles, on l'a pas vu depuis... depuis l'enterrement de ta grande sœur, et... je voulais savoir si elle allait bien, alors un petit message et ensuite je lui ai proposé de venir voilà c'est tout... » Je vais vous traduire un peu tout ça... Bon déjà, c'est à prendre au premier degré. Parce que ma maman elle est trop choupi comme ça, et pfiou... Elle me touchait trop d'avoir fait un truc pareil ! Elle est géniale cette petite maman... Mais au fond il y avait quelque chose comme ça... 'Je sais que vous êtes très proches, et je savais que la voir ici pour l'anniversaire de la petite pas si longtemps après le départ de ta grande sœur... Ca pouvait sûrement t'aider mon garçon...' Cette maman mais... Elle savait que j'avais pas spécialement bien vécu le départ de cette sœur dont j'étais si proche... Et que ça faisait toujours mal... Que c'était encore récent.. et... Et elle avait entendu trop de conversation entre ma sœur et moi et... Elle ne savait que trop combien je pouvais tenir à Joan. Seulement... Il y a un espèce de... euh... détails ? Qu'elle n'avait pas vu venir... « Alors faites un effort, mÔsieur Cipriano ! Enfile une chemise ! » j'ai rigolé. Elle était trop forte ! Et elle avait raison... Mais ! Je voulais garder mon t-shirt décontract quand même ! Alors j'ai mis une chemise sur le t-shirt pour que ça fasse un peu plus 'classe' tout en restant décontract. Je cours à la salle de bain me reparfumer. « Mais Paatch !!! C'était pas ton tour !!! » Comme si j'en avais quelque chose à faire tient ! Et puis ça m'avait pas pris longtemps, les filles pouvaient continuer de se tirer les poils le temps que je descende préparer la maison avec maman. Elle avait encore raison : tout devait être impeccable, Joan aller arriver !!! Nos grands frères n'avaient pas pu venir, ils travaillaient l'un et l'autre dans deux états fort loin de la nouvelle orléans... Et papa... papa avait envoyé une carte et un cadeau, mais on avait l'habitude et on l'aimait très fort quand même !
Les minutes passaient trop lentement à mon goût. Si seulement la dite heure d'anniversaire pouvait arriver pour que les gens invités puissent venir... et puis ils étaient pas nombreux ! Pour le dessert, maman invitait uniquement la famille... Mais il en restait plus beaucoup !! Bref, c'était un oncle, ou deux, trois cousins qu'on voyait 1 fois par ans, parce que la moitié ne venait pas quand on les invitait genre comme maintenant, et... et Joan... Et puis ce n'est que plus tard dans la journée que les 'keupines' se ramenaient ! La porte sonne, je cours, j'ouvre, un oncle. Je l'accueille à bras ouverts et puis je l'invite dans le jardin avec nous, il faisait beau on comptait bien en profiter... Ca sonne encore, je cours, j'ouvre, un cousin qui avait dénié se ramener, je l'accueil à bras ouverts et puis je l'invite dans le jardin avec nous, il faisait beau on comptait bien en profiter... Ok j'arrête... La porte ne sonne plus avant un long moment (genre 3 minutes) mais je suis impatient, vous comprenez ?! Puis, je suis en train d'animer la galerie à l'extérieur et je ne t'entends plus la porte sonner, j'avais pris ma petite sœur par les mains en essayant de la faire danser alors qu'elle avait pas du tout envie, avant de se prendre au jeu, parce que je suis... complètement irrésistible... Ben quoi ? C'est vrai non ? Maman était partie ouvrir, c'était Joan. Et moi j'étais la, tout à fait décontract en train de danser sur une musique d'ados, avec mon ado préféré : ma baby sister. Puis la musique s'arrête et je la prends dans mes bras rapidement. « Bon, on attend demain pour les ouvrir tes cadeaux ? » Dis-je en levant un sourcil. « Aaaaah m'en parle pas j'ai trop envie de les ouvrir ! Mais d'après maman on attend encore quelques personnes... » « Non c'est bon ma chérie, tout le monde est là ! » avais dit maman en passant une main dans le dos de Joan. « Joaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!!!! » ma sœur se jetait dans ses bras, j'avais dit que ça lui ferait plaisir... Et moi je la regardai. Avec un sourire peut-être un peu niais mais... Elle était encore une fois... Tellement belle.. Il fallait qu'elle dise rapidement bonjour à tout le monde mais... Ca paraîtrait bizarre si elle ne me faisait pas une spéciale dédicace... Omg mais non mais... maman mais merci mais... Je... aaaaaaah... J'étais propre, mais je me sentais sale.... De lui avoir fait ça... De tout mon cœur, je voulais faire mon possible pour que Joan se sente le mieux possible cette aprem et pour que ça passe crème aux yeux de tous que... Que j'ai vraiment beaucoup merdé... Et qu'elle est en droit de me détester, de pas vouloir me voir ni même me regarder et m'ignorer à tout jamais. Mais ça... Personne ne le savait...
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 16 Juin - 16:57
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Comment aurais-je pu refuser ? Ca n’avait même pas été envisageable à vrai dire. Cette femme avait été si présente pour moi, elle avait fait tant de choses pour nous trois que je ne pouvais pas décliner sa proposition. Bon, certes les choses n’étaient pas simples entre Patch et moi, mais sa famille n’avait rien à voir dans tout ça. Ajoutons à cela que sa mère n’avait absolument pas l’air au courant de cette coupure dans notre relation à Patch et moi, alors je voulais éviter un moment d’explication gênant à tout le monde. Cela dit, j’aurais pu prendre l’excuse du baptême du petit de mon frère mais ça aurait été mentir et je ne pouvais pas faire ça à une femme aussi formidable que la maman de la famille Cipriano. Alors je m’étais contentée d’accepter avec une voix un peu tremblante mais douce. Je ne voulais surtout pas qu’elle sente ce malaise entre moi et Patch alors j’avais décidé de prendre sur moi pour cette fois. Aucun d’entre eux n’avaient besoin de ressentir ça maintenant, pas après ce qu’ils leur étaient arrivé, pas ce jour-là. Alors Jowy allait tout simplement essayer de faire comme si de rien était, surtout en présence de sa famille. J’avais cogité toute la matinée, sur comment agir au mieux au milieu de tout ce petit monde. D’ailleurs, le temps ne m’avait pas manqué puisque j’avais passé ma matinée à chercher un petit quelque chose pour la cadette de la famille. Histoire de ne pas arriver les mains vides vous comprenez. J’avais fait un effort, histoire de ne pas faire tâche dans le décor ça reste un anniversaire, quinze ans certes mais un anniversaire alors un peu de tenue tout de même. Mes cheveux montés en chignon, dégageais mon pâle visage et faisait ressortir mes yeux émeraude …
J’adressais un sourire à la maman de Patch qui venait m’ouvrir la porte son radieux sourire aux lèvres. Cette femme avait un cœur d’or, vraiment. Je crois que je n’avais jamais connu quelqu’un d’aussi généreux de ma vie. Passais une main dans son dos, je l’embrassais poliment pour la saluer. « Bonjour. Je suis un peu en retard je suis désolée. », commençais-je avec une petite moue gênée ma fleur dans le main. « Oh, voilà pour vous. J’en voulais une toute blanche mais il n’en avait plus. », avouais-je en lui tendant l’orchidée blanche aux nervures violacées avec un sourire. « Mais il ne fallait pas Joan. C’est gentil, merci. Viens entre, tout le monde est dans le jardin. », m’invitait-elle d’un geste de la main. J’avais avancé vers l’extérieur, je connaissais encore le chemin par cœur. En arrivant à l’extérieur je découvrais l’ensemble des invités, la petite dernière avait l’air tellement pressée pour ses cadeaux j’en étais presque culpabilisée de mon retard. Lorsque la mère de famille déclarait que tout le monde était là, la jeune cadette Cipriano se jetait littéralement dans mes bras, que je lui ouvrais bien évidemment avec le sourire. Je la serrais doucement contre moi avant de lui tendre son paquet. « Tiens, c’est pour toi. Bon anniversaire ma belle. », lui adressais-je avec un sourire bienveillant. Elle n’avait pas changé ses yeux brillaient et me rappelait ceux de Patch. A qui je n’avais, au passage, pas encore prêté attention. « Merci. C’est quoi ? », demandait-elle curieuse et impatiente. « Va l’ouvrir tu verras bien. », donnais-je pour seule réponse histoire de préserver le mystère encore un peu. Je n’avais pas vraiment eu le temps de chercher comme j’aurais aimé le faire alors j’avais opté pour des vêtements tout simple. Un slim dans les tons gris un peu violacés, un chemisier blanc en coupe débardeur que l’on noue au niveau du nombril et une jolie robe un peu plus habillée. Rien de bien énorme mais j’avais fait avec le temps que j’avais devant moi. Je la regardais partir avec un sourire plutôt touchée par la réaction qu’elle avait eu en me voyant. Puis, en me redressant, mon regard croisait celui de Patch, il était à quelques pas de moi. Je pouvais sentir mon cœur battre contre ma poitrine, je lui adressais un petit sourire pincé avant de me lancer pour dire bonjour et me présenter à tout ce petit monde. Puis, vint le tour de Patch. Il discutait avec un homme sans doute un membre de sa famille. « Bonjour, je suis la Joan une .. amie de famille. », saluais-je l’inconnu avec une poignet de main et un sourire. Puis je me tournais vers Patch, mon regard se levait vers le sien. Je crois que j’étais resté quelques secondes à détaillé son visage sans un mot, sans un geste puisque l’homme était partit sans que je le remarque. « Salut. », me contentais-je de lancé sans bouger. Je sais que je m’étais dis que j’allais prendre sur moi et que j’allais agir le plus normalement possible mais c’était tellement difficile pour moi. Je n’avais pas le courage de le prendre dans mes bras ou d’embrasser sa joue comme j’aurais pu le faire auparavant. Après quelques secondes à le fixer, je détournais le regard, les bras croisés sous ma poitrine comme pour montrer que j'étais fermée. J'avais, aussi pincer mes lèvres entre elles. Je ne sais pas comment vous dire ce que je ressentais à cet instant précis. Mon cœur battait la chamade mais, en même temps, il me pinçait comme pour me rappeler qu’il avait souffert. Je n’étais pas mal à l’aise mais je n’arrivais simplement pas comment agir pour que Patch n’est pas à se justifier de quoi que ce soit devant les siens …
Dernière édition par Joan I. Dixon-Mills le Ven 17 Juin - 21:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 16 Juin - 17:54
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Cheveux attachés ou détachés, tout lui allait tellement bien... Elle faisait le tour en disant bonjour à ceux qu'elle connaissait, puis aussi ceux qu'elle ne connaissait pas... Mon cousin semblait me raconter je sais plus quoi, mais je ne l'écoutais plus. J'étais juste captivé par Joan, et stressé à l'idée que quelqu'un voit la distance... Une fois qu'elle était arrivée à mon niveau j'ai pas pu m'empêcher de pincer les lèvres à mon tour, et d'avoir le coeur serré. Lorsqu'elle a lâché son salut, aussi sec et froid, j'ai eu du mal à pas me décomposer... Ca aussi ça faisait mal... Très très mal... De voir ma Joan si distante... Et pourtant je le méritais tellement... Allez Patch. T'avais dit que tu te donnerais du mal pour lui rendre la tâche plus simple... C'est le moment où toi tu souffres comme tu l'as fait souffrir, parce qu'elle méritait pas ça, et tu le sais. J'ai sorti tout l'air que j'avais dans les poumons, pris une grande inspiration... J'ai vite perdu mon air sérieux pour reprendre un sourire en coin en mode 'charmeur'. « Salut ? » C'était parti pour le regard interrogateur. Elle pouvait faire bien mieux ! Mais c'était de l'échauffement alors elle avait le droit de pas encore savoir comment faire... « Alors, salut ! » J'ai posé mon avant bras sur son épaule pour la tourner dans le bon sens -face aux autres gens et à la table où on avait posé les cadeaux- mais aussi pour l'avoir près de moi, c'était le meilleur moyen de ne pas avoir à se justifier différemment. On était souvent proche, et même simplement comme passer un bras sur un épaule et être à côté sans se coller, ça suffirait à faire taire tous les soupçons que mes soeurs avaient pu émettre lorsqu'elles ont du voir qu'on s'était pas forcément jeté à notre tour dans les bras l'un de l'autre. « Mais tu vas les ouvrir ces cadeaux enfin ?! » Et après m'avoir lancé un regard de travers l'air de dire 'euuuuh je fais c'que j'veux j'ai 15 ans, auqué ?!', elle s'était enfin lancée. « Je commence par celui de Joan, je suis sûre qu'il est trop coooool !! » 1...2...3 3secondes et quelques centièmes et elle avait réduit le papier cadeau à... l'état de néant, et elle avait enfin déballé le cadeau de Joan qui m'a fait rire niaisement et qui m'a permis d'afficher un sourire débile pendant un certain temps. Je me suis tourné vers Joan et j'ai pas parlé trop fort, ça ne concernait qu'elle... Pendant que ma soeur ne s'exclamait de manière très aigu « MAIS AAAAAAAH !!!! Comment tu savais ?!!! Mais j'adore !!!! j'adore J'adore JA-DORE !!!!!!! Han mais mes copines vont être tellement dègue... » Et de mon côté... « Ben ça, des vêtements, quelle super idée... C'est clair que c'est un réel succès... Merci pour elle... » Et ma soeur avait pas encore tout vu... « KOU_WA ?? Mais y'a aussi une robe ? mais Joan mais t'es tarée ma pauvre, mais MERCI !!!!! Ah mais comment t'as trop su ce que je voulais avoir comme fringues !!! » « Parle poliment s'il te plait, on dit des vêtements... Et Joan fallait pas... Un seul article ça aurait largement suffit ! » maman lançait des gros yeux à Joan et ma petite soeur est venue nous prendre tous les deux dans ses bras. Visiblement ça ne lui était pas venu à l'esprit de ne prendre que Joan ? C'était bon signe !! On était crédible ! Elle avait son visage écrasé entre nous, mais elle a réussi à dire un truc du genre. « Je sais qu'on fait les bisous à la fin mais là je peux pas attendre, tu comprends maman... » Oui parce que tout le monde s'en fichait d'avoir les bisous à la fin ou au fur et à mesure, euh... A part maman...
J'ai pincé les côtes de la ptite, parce que je voulais pas que Joan et à agir bizarrement ou qu'elle se sente plus mal... Ou que... Enfin.. « Allez file donc ouvrir les autres ! T'as vu la montagne ? A ce rythme t'auras pas fini de les ouvrir avant l'année prochaine ! » En me regardant, elle plissait les yeux et elle m'a tiré la langue hyper rapidement, pour renforcer l'aspect de "suis la ptite dernière et je t'emm****, ah non... maman veut pas qu'on dise ça..." « Mince pardon Joan, je t'ai pas demandé, comment tu vas ? Tu veux boire quelque chose ? » On avait pas encore mangé le gâteau, mais on avait déjà tous un verre posé quelque part, et jour de fête... On avait même de l'alcool à proposer ! Pendant ce temps là, la ptite miss continuait d'ouvrir ses cadeaux, et le mien était tellement petit qu'elle l'avait pas encore vu... Visiblement j'allais passer après tout le monde... Erf... Pas grave, le meilleur pour la fin, non ?
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 16 Juin - 21:55
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Son regard me laissait penser que je n’étais pas vraiment douée dans mon personnage. Parce que oui, à l’heure actuelle j’avais plus l’impression de jouer un rôle que d’être moi-même. Aussi bizarre que cela puisse paraître, j’avais pus de mal à accepter devoir faire un pas vers lui quand nous n’étions pas seule. Je me sentais comme angoissée. Même s’il n’y avait que des proches de sa famille, j’avais l’impression de revenir un petit bout de cette soirée là. Ce monde, toutes ces personnes que je ne connais pas, d’autre que je connais tout était différent et pourtant ça réveillait en moins une certaine anxiété. Quand il passait son bras autour de mes épaules, j’ouvrais deux grands yeux ronds avant de me rendre compte que ça n’avait rien de naturel. Je pris donc une bonne inspiration avant d’afficher un sourire un peu crispé me retrouvant très vite face à cette masse de personne. C’était l’anniversaire de la petite et pourtant j’avais l’impression que tous les regards étaient braqués sur moi. Enfin, sur nous. Comme si j’avais fait le plus gros faux pas de ma vie dans ma tentative de me comporter comme avant. Puis, ce sont les cris de joies de sa sœur qui m’avaient fait revenir à moi. Un sourire étirait mes lèvres en la voyant si heureuse, j’avais donc visé juste. Cela dit, j’étais une fille alors je suivais plutôt bien la mode même si entre une adolescente de quinze ans et une jeune femme de vingt cinq, il y a un monde. Puis, Patch se penchait vers moi pour m’adresser une petite remarque quant à mon choix. Je serrais les dents en lui lançant un regard faussement vexée avant de lui donner un petit coup de coude dans les côtes pour lui faire passer l’envie de se moquer de moi. « J’ai fais ce que j’ai pu en une matinée. Et puis je te rappel que sans moi tu lui aurais choisi n’importe quoi. », soufflais-je à voix basse pour garder ce petit côté intime qu’il avait instaurer en chuchotant lui aussi. J’adressais un sourire à sa cadette en levant une épaule ainsi que mes yeux avec un petit sourire comme pour dire « que veux-tu, je savais c’est tout ». La maman m’adressait alors une remarque sur le fait que j’avais beaucoup trop acheter. « C’est rien du tout, vraiment ça me fait plaisir. », lui adressais-je avec un radieux sourire malgré son regard lourd de sens. Je savais que cette famille n’avait pas vraiment de gros moyen, alors oui, pour moi ce n’était rien du tout. La jeune demoiselle se ruait vers nous, m’attrapant avec son frère pour un câlin collectif. Un sourire étirait une nouvelle fois mes lèvres tandis que ma main se posait dans son dos pour le frotter affectueusement. La petite repartait aussi vite qu’elle était arrivée contre nous. Patch me lâchait les épaules avant de me proposer de boire quelque chose. « Je vais bien., avais-je répondu avant de souffler pour moi-même que j’osais l’espérer. « Ca va te donne pas ce mal, je vais me servir. », avais-je répondu en refusant d’un signe de la main. Et voilà, encore une fois je n’y arrivais pas. Je mettais des barrières, que dis-je des murs entre Patch et moi. Je pinçais mes lèvres jetant un œil de tout les côtés pour être certaine que personne n’est entendu mon refus si .. précipité. Je fermais les yeux soupirant doucement. « Et toi, comment vas-tu Patch ? », demandais-je en attrapant l’une des bouteilles d’eau sur la table pour m’en servir un verre. « Tu veux ? », demandais-je naturellement en me disant que ça rattraperais ma réaction défensive de tout à l’heure ….
Dernière édition par Joan I. Dixon-Mills le Ven 17 Juin - 21:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Jeu 16 Juin - 23:17
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Son coup de coude m'avait fait bien sourire, j'étais content de voir qu'elle avait gardé un minimum d'humour malgré la difficulté qu'elle avait à rester près de moi, entourée de ma famille. C'était quoi ? Moins d'une dizaine de personne ? Mais ça pouvait suffire à créer un monde. Un monde qui se voulait infranchissable. Enfin j'avais pas encore tout essayé... Après avoir refusé de manière aussi rude que je lui serve quelque chose, mais ayant pris le soin de répondre à ma première question quand même... je n'ai pas pu m'empêcher de fermer les yeux moins d'une seconde, mais je clignais pas des yeux, je les fermais. Parce qu'elle m'envoyait des espèces de boulets de canon dans le coeur à chaque fois qu'elle me montrait tant de distance... Ca ne faisait qu'un en plus à encaisser, et je n'avais pas vraiment d'autre choix qu'encaisser soit dit en passant... Mais... Fermer les yeux une longue seconde c'était censé m'aider à avaler tout ces obus. « Euh bien merci ! Je suis vraiment content que tu aies pu venir et euh bah oui s'il te plait pourquoi pas, de l'eau c'est parfait... » Et merde. Ca m'avait trop affecté. J'avais répondu bizarrement. Tain Patch il fallait vraiment que tu te reprennes now. C'est quand tu es tout seul dans ta chambre que tu te lamentes sur ton sort. Mais là... J'avais du mal à avaler, et le mieux c'était de vite partir sur autre chose... « Bon miss !! J'attends toujours que t'ouvres mon cadeau ! Tu l'as pas vu ou quoi ? » Ca aussi ! Tous les autres étaient ouverts, elle était en train de faire le tour des bisous, alors que ! Bah mon cadeau ! « Mais Patch, y'a plus rien sur la table, regarde ! » Dit-elle en me montrant du doigts la table vide ! En effet y'avait tous les papiers cadeaux dessus pas moyens de voir ma super enveloppe qui euh... n'avait rien de spécial du tout en fait... Je suis passé derrière elle pour prendre ses deux mains et enlever tous les papiers cadeaux qui lui cachait THE cadeau de ses 15 ans, et... « ooooh ? Bah tien ? Mais ? Haaan ? Mais qu'est-ce que ça fait là ça ? On a mal regardé mamzelle ? » Elle m'a regardé en plissant les yeux l'air de dire 'han ! Han han, oui bon ça va il est minuscule ton cadeau normal que je l'ai pas vu hein...' elle ouvre l'enveloppe, elle commence par lire la carte, elle bloque sur le mot de Joan. Du coup elle lève la tête vers elle avec un regard l'air de dire 'euh mais... Tu m'as fait un cadeau, ET tu es sur la carte du cadeau de mon frère...? euh... Moi ye ne pas comprendre !' Puis elle a enfin vu les places, et contrairement à ceux à quoi je m'attendais elle a pas hurlé de joie comme pour tous les autres cadeaux qu'elle a trouvé trop tendance ! Genre... Les fringues euuh vêtements de Joan. Non elle est restée très sérieuse et elle a juste écrasé sa tête contre moi en me serrant très fort dans ses bras. Alors j'ai pas compris mais j'ai passé une main derrière sa tête, j'allais comprendre dans pas longtemps...? Enfin je crois..? « Patch... Mais non mais... » elle a levé la tête vers moi le regard triste. « M'enfin mais quoi ? Ca te fait pas plaisir ? C'est pas grave on change d'idée ! On change l'artiste on va te chercher autre chose demain ! Te mets pas dans cet état c'est pas gave !! » Lui lançais-je avec un sourire, c'était vraiment rien c'est pas grave ! « Ah non surtout pas !!!! J'adore ton cadeau... Mais Patch... » Je ne comprenais pas là, vraiment pas, j'ai regardé Joan en trois secondes l'air de dire 'euh... c'était pas prévu, c'est quoi le plan B ?' « Patch ça a du te coûter beaucoup trop cher... » Oooooooooooh !!!! Mais cette petite........!!!! Roooh m'enfin oui, on vivait pas dans une villa 40-12 chambres avec piscine et chauffage au sol, avec une salle de billard et 8 salles de bain ! mais on en avait pas besoin après tout ! J'ai pris son visage entre mes mains « Mais t'arrête ton char oui madame ?! » je la regardais dans les yeux avec un large sourire. « Depuis quand c'est important tout ça hein ? Et puis si je l'ai fait c'est parce que j'en avais très très envie et que je pouvais LAR-GE-MENT, bon ok peut-être pas autant... mais je pouvais me le permettre !! Aaaah, cesse dont de te préoccuper de ça va, tu m'as fait peur 4 secondes là...! »
Bon c'est bon elle avait repris sa bouille de jeune fille avec un plan machiavélique derrière le crane. Puis son regard faisait des allers retours entre Joan et moi. « Et sinon vous deux, ça fait combien de temps ? » Ouh lala. Mais dans quoi elle se lançait là...?? Je l'ai regardée bouche-bée et les yeux plissés / interrogateurs. « Oui non mais ça fait longtemps que tout le monde le sait hein ? » « Non attends, mais de quoi que tu parles là ?! » « Bon j'ai compris tu veux pas répondre... Mais je pense que Joan le fera puisqu'elle a écrit sur ta carte... » Elle s'est tournée vers Joan. « Alors ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ?!!!! » J'ai directement levé une main sur mon front puis à moitié sur mes yeux. Enfin ma main glissait quoi jusqu'à tirer mon menton vers le bas, et me donner une tronche hideuse avec la bouche ouverte. « C'est l'heure du dessert, Patch viens m'aider. » Juste le temps de me retourner vers Joan et de remuer les lèvres le plus large et lentement possible "DE-SO-LAY" dis-je en pointant ma soeur et en fuyant en direction de la cuisine pour aider maman.
Ce petit aparté dans la cuisine me permettait d'enfin recouvrer un rythme de respiration classique. Ne mêlez jamais des sentiments genre l'amour à ceux de la douleur toussa toussa. Ca fait très mauvais ménage... « J'ai déjà apporté les assiettes et les cuillères maman y'a autre chose que tu voulais que je fasse ? » Elle a posé le sac avec les bougies sur le buffet en me fusillant du regard. « Qu'est-ce qui se passe avec Joan ? Tu me prends pour une aveugle ou quoi ? » J'ai tout de suite mis les mains devant moi en levant leurs paumes vers le ciel. « Mais maman m'enfin mais de quoi tu parles ?! » Elle m'a pointé du doigt avant de continuer. « Cette étincelle que t'as dans les yeux à chaque fois qu'elle est là, ou qu'on parle d'elle, elle a beau continuer de briller aussi fort, et danser à chaque fois que tu lui parles, elle s'est ternie. C'est quoi le problème ? Ca fait deux fois que je demande. » Ah non elle se mettait à compter....... Aucun de nous n'a jamais réussi à résister aux parents à chaque fois qu'ils arrivaient à trois... Enfin maman des fois on la faisait aller jusqu'à 5 mais que quand y'avait papa à la maison... Bref, j'ai posé mes mains sur mes hanches en me mordant l'intérieur des joues et les yeux qui commençaient à rougir. « J'ai merdé maman, ok ? J'ai été stupide et je paye les conséquences. Tu dis rien, t'en parles à personne et tu fais comme si tu savais rien. » Ah oui c'était réglo dans les deux sens... Elle a soupiré mais... le soupire lourd de sens 'je suis déçue Patch.' J'ai levé la tête au ciel et j'ai vite cligné des yeux pour que ces yeux rouges s'estompent. Puis elle est venue poser une main réconfortante sur ma joue, avec un sourire si attendrissant. Le sourire de ma maman... Elle semblait se rendre compte que... le départ de ma soeur... plus le refroidissement avec Joan... En fait ça faisait beaucoup... « Tu vas te rattraper. Tu sais pourquoi ? Parce que cette petite Joan, c'est l'assemblage parfait de tout ce dont tu as besoin. Et t'es un Cipriano. Tu lui as demandé pardon au moins ? » j'ai étiré mes lèvres d'un côté en haussant un sourcil l'air de dire 'euh ben j'ai bien voulu essayé mais... enfin là aussi j'ai pas été hyper efficace...' Maman a vite mis les 15 bougies sur le gâteau fait maison et à enchainé. « Allez prend le gâteau et oublie pas de chanter avant qu'elle le voit, puis sur la table, enfin comme d'habitude... » Le temps d'ébouriffer mes cheveux, cette conversation n'avait pas pris plus de 3 minutes, on débarquait avec le gâteau dans le jardin. « Joooyeuuux aaaaaanniiiiiversaiiiiiiiire.... » En arrivant il fallait que je pose le gâteau mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ce que maman venait juste de me dire et... et de regarder Joan..
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Ven 17 Juin - 4:53
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.
patch & joan
J’essayais, de tout mon cœur de toutes mes forces de faire comme si rien ne c’était passé mais c’était encore difficile pour moi. J’avais pourtant réussi l’autre jour au centre commercial, plusieurs fois, alors pourquoi ici ça ne fonctionnait pas. J’étais incapable de le dire, incapable de le faire. Alors je me contentais d’essayer de rattraper chacun de mes faux pas en espérant que personne ne remarque quoi que ce soit. Je l’avais écouté avec attention, servant un premier verre avant d’enchaîner avec un second comme il me l’avait demandé. J’avais évité son regard, fixant mes verres pendant toutes la durée de sa phrase. D’ailleurs le ton de sa voix était étrange, elle ne tremblant pas mais c’était différent. C’est à cet instant que je réalisais que je n’avais vraiment pas le bon comportement. Pourquoi c’était si compliqué pour moi de faire semblant quelques heures … C’était comme si on me demandait le bon du monde alors qu’au fond de moi j’en crevais d’envie. C’était tellement paradoxal comme situation que je me désespérais moi-même. Je lui tendais un verre croisant ainsi son regard. « Disons que, c’est difficile de dire non à maman Cipriano après tout ce qu’elle a fait pour nous. », admis-je en levant une épaule avant de trempé mes lèvres dans mon verre d’eau. Mais très vite, Patch changeait de sujet. Visiblement il avait autant de mal que moi a gérer cette situation ce qui, dans le fond, me rassurait un peu. Il avait incité sa cadette à ouvrir son cadeau, le dernier d’une longue liste d’ailleurs. Mais à la découverte de celui-ci, sa réaction ne fût pas tout à fait celle qu’on avait espérée. Mon ami me lançait un regard interrogateur quant à la façon dont sa sœur réagissait. Je fronçais les sourcils l’air désolée en levant les épaules comme pour lui dire que je ne comprenais pas. Mais la demoiselle se justifiait très vite en s’imaginant le prix des billets. Mon visage avait du s’illuminer tant j’étais soulagée de savoir que ce n’était que ça. Rien de grave en somme, juste une petite sœur attentionnée qui sait ce que représente l’argent. J’avais pris une nouvelle gorgée d’eau quand sa petite sœur commençait à nous questionner sur notre vie « privée » si je puis dire. Je portais la main à ma bouche, m’étouffant à moitié avec ma gorgée d’eau en entendant sa question. J’avalais difficilement avant de tousser une ou deux fois pour faire passer tout ça. Lorsqu’elle se tournait vers moi pour me demander des informations que son frère ne voulait pas lui donné j’ouvrais deux grands yeux ronds. J’avais pincé un sourire vraiment gênée par la situation. Comment on explique à une gamine de quinze ans que si son frère n’avait pas fait de faux pas peut-être que les choses auraient été comme elle se les imaginent. J’avais pris quelques seconde pour réfléchir à ce que j’allais répondre espérant, pour cette fois un petit peu d’aide de la part de son frère. Mais visiblement le sort s’acharnait contre moi, sa mère l’appelait pour qu’il lui donne un coup de main. Je me tournais vers Patch, pour être plus ou moins dos à sa sœur, les yeux grands écarquillés et le regard qui signifiait un truc du genre « si tu me laisses maintenant je te tue ». Mais mise à part un muet désolé et une fuite soudaine, je n’avais pas vraiment eu beaucoup de soutien de sa part. Je fermais les yeux une fois qu’il était parti, le tout n’ayant durée qu’une toute petite minute à tout cassé. Puis je reposais mon regard vers la petite dernière avec un sourire un peu gêné même si je le voulais le plus naturel possible. « Ecoute ma puce, … », me lançais-je avec une voix douce. « Je ne sais pas qui t’as mis de telles idées dans la tête mais … ton frère et moi on est pas ensemble. On est simplement de bons amis. », continuais-je sous son regard suspicieux. La jeune demoiselle pointait alors du doigt mon petit mot dans la carte de son frère comme pour me dire « tu me prends pour une bille ? Et ça c’est quoi. ». Quand je disais que c’était une mauvaise idée cette histoire de mot, pourquoi j’avais écouté Patch nom d’un chien. « Si j’ai signé la carte de ton frère c’est parce que je ne devais pas venir à la base et … J’étais avec lui quand il a cherché tes places alors j’ai voulu te montrer que je pensais à toi, tout simplement. », continuais-je de lui expliqué avec calme pour éviter de lui montrer que quelque chose clochait. « Mouais, je vous crois pas. Si c’est vrai alors pour… », commençait-elle avant que Patch et sa maman ne la coupe avec l’arrivé du gâteau. Et la chanson qui allait avec. La chance tournait enfin un peu en ma faveur. Je me sentais vraiment mal, je savais que ce n’était pas une bonne idée, j’en étais sûre. Bien évidemment, j’avais chanté en même temps que tout le monde à la petite fête. J’avais croisé mes bras sous ma poitrine, pinçant mes lèvres entre elles une nouvelle fois vraiment déstabilisée par la situation gênante que je venais de vivre. Mon regard croisait celui de Patch, je lui avais adressé un simple non de la tête comme pour si je voulais lui dire que tout ça était la pire idée qu’on ait eut que ce soit mon mot sur cette carte ou ma venue à l’anniversaire. Je détournais mon regard du sien, passant discrètement ma langue sur mes lèvres comme pour me reprendre et éviter de fuir comme une voleuse. Je repris alors une gorgée d’eau, avant d’adresser un sourire au jeune homme qui parlait avec Patch tout à l’heure. J’avais souris uniquement parce que nos regards c’était croisés parce que croyez moi à cette instant précis j’avais tout sauf envie de sourire. Je crois, d’ailleurs, que si j’avais pu disparaître je l’aurais fait sur le champ. Je profitais du fait que tout le monde se ruait sur les gâteaux pour m’écarter un peu du groupe, je m’installais sur une chaise un peu à l’écart, me répétant inlassablement que c’était vraiment une mauvaise idée. Elle ne l’était pas parce que je n’avais pas envie d’être là, elle l’était parce que ce n’était pas ma place. Ca ne l’était plus. Il y a quelques mois, oui, évidemment que j’aurais eu ma place ici mais là, maintenant, après tout ce qui c’était passé, avec toute cette distance entre Patch et moi, je n’avais vraiment rien à faire ici. Et le fait de m’en rendre compte me faisait comme un point au cœur. Je pinçais mes lèvres entre elles pour retenir la tristesse que je sentais m’envahir peu à peu. Ma gorge se nouait alors je terminais mon verre pour faire passer ça. Silencieuse et le regard dans le vide, je crois que je réalisais vraiment à cet instant ce qui c’était brisé entre Patch et moi …
Dernière édition par Joan I. Dixon-Mills le Ven 17 Juin - 21:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Ven 17 Juin - 10:27
Whenver I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile
Ft. Joe chou
Je dois bien avouer que j'étais assez impatient de voir ce qu'il s'était passé entre Joan et la petite. Après tout la question... Eh ben pas déplacée... Quand on a connu Joan et Patch avant le Patch fail, c'était une question normal que beaucoup de personnes devaient se poser je pense... Donc après tout cette question normale était venue nous piquer dans notre intimité car on ne s'y attendait pas. Faut dire, pourquoi personne pose de question quand tout va bien ! Pourquoi 3 mois avant ils ne nous questionnaient pas à ce sujet, et today ? Pof ? A cause d'un mot sur une carte ? Et les nuits que j'ai passé chez elle, a fait tilter personne ? Mais pourquoi ? Donc ! Ca m'intéressait de savoir comment Joan s'en était sortie... La petite soufflait ses bougies et elle exprimait sa joie d'avoir 15 ans avec sa sœur et comme c'était un truc de fille mais genre vraiment de fille je dois avouer que j'ai pas chercher à suvire... J'ai passé un bras sur les épaules de maman, parce que quand même, elles étaient canon ses filles... Bon et le dernier des garçons aussi mais... ! Les petites souriaient et posaient un peu parce que le plus vieux des oncles qui est toujours là pour prendre des photos, prenait des photos, normal... Et puis avoir 15 ans c'était l'occasion de changer de photo de profil je crois ? Ou un truc comme ça... Ou alors à cet âge là on change de photo tous les deux jours ? J'en savais rien et j'y comprenais rien à ces trucs de réseaux sociaux... Maman qui affichait un sourire me disait en serrant les dents et en gardant un smile pour que personne ne se doute qu'elle était en train de m'envoyer euh... Une menace ! « Maintenant tu regardes au niveau des chaises, et une fois que tu as vu ce qui n'allait pas, tu fonces. » Je regardais maman avec un sourire un peu d'imcompréhension, c'était quoi ? Une blague encore ? Je l'ai regardé l'air de dire 'héhé mais kesssske tu me racontes encore toi ?' et c'est quand elle m'a pincé discrètement la peau du bras que j'ai regardé immédiatement au niveau des chaises, en retrait, et il y avait Joan qui... Qui semblait attendre la mort ? Non n'exagérons rien. Il y avait Joan qui passait un très mauvais moment. J'ai immédiatement lâché ma maman, coupé du gâteau pour tout le monde, commencé par servir la petite, of course, et je me suis approché de Joan avec deux assiettes avec du gâteau, puis j'ai approché une chaise de la sienne, je me suis assis plus en face d'elle qu'à côté d'elle. « Alors... ? Tu t'en es sortie comment ? » lançais-je avec un regard amusé avant de prendre une cuillère de gâteau. « J'irai lui expliquer qu'on est pas ensemble quand tu seras partie, t'en fais pas, je m'en occupe. » Le temps d'envoyer un clin d'oeil à Joan que mon cousin se ramenait. Je sais pas pourquoi je le sentais pas lui. Il semblait avoir trop pris la confiance avec Joan, et en vue de notre réaction à la question de la petite, il interprétait ça comme un feu vert en direction de Joan. Je l'avais déjà vu faire le nigot... Sauf que là c'était loin d'être bienvenu. « Alors du coup vous êtes pas ensemble mais... Ca fait combien de temps que vous vous connaissez ? » Omg. Mais je lui ai lancé un regard en mode. 'mec ? T'es sérieux ? Tu te lances vraiment là dedans ?' « Mais enfin mais depuis toujours, mais je comprends pas là, on est pas ensemble et donc ? » J'avais pas prévu de l'aider à se mettre à l'aise, se pointer comme une fleure et marquer son territoire mais c'était naz !!! naz naz naz !
Maman passait derrière nous pour ramener des trucs à la cuisine et au passage elle s'est retournée vers moi suffisamment longtemps pour que je lui montre avec un regard noir que lui, le cousin, il avait rien à faire là. Et que ça n'aidait pas. Mais avant que quiconque ait pu faire quoique ce soit d'autre, les miss avaient fini leur gâteau (en même temps il leur avait fallut trois bouchées) et quand on a 17 et 15 ans on est 'trau kontentes d'avoir un grand frère BG de 25 keuwa' Donc, a défaut de pas avoir un papa très présent, c'est le grand frère qu'on vient chercher pour de l'affection, de l'amour, beaucoup d'autre truc... Alors la petite qu'on fêtait est venue s'installer sur mes jambes et l'autre a squatté avec une chaise. Ce qui faisait un espèce de petit cercle / carré, à 4,5 parce qu'on était 1,5 sur ma chaise. La plus grande des deux s'est lancée la première, elle a croisé les jambes et posée ses coudes sur ses genoux, et sa tête dans ses mains. « Bon vous comptez nous raconter l'histoire du début à maintenant où on va devoir vous torturer pour parler ? » Je lui fais non lentement de la tête. Et le cousin qui suivait plus. « Ok je suis perdu, ils sont ensembles ou pas ? » dit-il en s'adressant aux filles parce qu'elles semblaient bien renseignées !« Non mais wouuuw !!! On se calme les gens ! » J'ai regardé la petite sœur que j'avais sur les genoux dans les yeux avec un léger sourire, le but c'était d'être plus convaincant que jamais. Mais... Ce serait tellement plus simple de les convaincre qu'on était ensemble... Parce que ce serait tellement dur d'avouer en face de Joan qu'elle n'était encore 'qu'une amie' alors que... on l'avait eu ce geste qui disait qu'on était bien plus que des amis... Et ce genre de moment passionné... C'est pas possible de les oublier. Alors c'était un peu renier ce moment que de persuader tout le monde qu'on était juste les meilleurs amis du monde... Mais... Il le fallait. J'ai pris les mains de ma petite sœur et je me suis lancé. « Avec Joan, on a toujours été les meilleurs amis du monde, et c'est toujours le cas. C'est-à-dire qu'on ne sort pas ensemble... ? Okay... ? Ca veut dire que je surveille les gens avec qui elle sort plutôt ! » j'ai ajouté à cette fin de réplique un petit sourire qui avait fait rire la ptite dernière. « Au lieu de faire ton malin, tu nous expliques pourquoi elle était avec toi pour choisir le cadeau que tu m'a fait alors ? Non parce que t'es mignon hein, mais c'est QUE en couple qu'on fait ça... » J'ai soupiré en levant les yeux au ciel. Fallait se mettre dans la peau d'une fille de 15 ans. Courage Patch. Tu peux le faire.« T'as un besta mec ou pas ? » « Ben... enfin... je crois... ? Enfin... Est-ce que si on se fait des bisous sur la bouche ça compte comme besta ? » elle a tentait de me faire gober ça avec les yeux du chats de Shrek. « HA ! Bah tient ! Et t'essayais de me faire la morale hein... Ah les gosses... » Elle détestait que je dise ça et m'a pincé lancé un coup dans les côtes. « Eh oh ! Dooonc ! Ca veut dire que tu sais pas c'qu'on fait avec un meilleur pote mec ! Donc ! Si moi, j'te dis qu'on peut facilement chercher un cadeau pour la plus stupide mais adorable petite dernière d'une famille... Tu me crois ! » Elle me regardait perplexe. « Booooooon ! Alors pourquoi vous essayez autant de le cacher aujourd'hui si vous êtes pas ensemble ?! On est pas censé pouvoir vous décoller l'un de l'autre, et aujourd'hui c'est comme si ça collait plus. Moi j'suis sûre que c'est une stratégie à la Patch pour essayer de noyer un poisson qui fait que nous aider à comprendre la vraie situation... » omg. Et là je vous assure mon autre sœur me manquait. Mais tellement !!! Pendant ce temps là le cousin nous regardait avec des points d'interrogationdans les yeux, lui, on l'avait perdu depuis longtemps. Et la petite sur mes genoux reprenait sont air de 'ha ! Tu vois ! On en a nous aussi des arguments convaincants ! On est plus intelligentes que toi t'façon !' « Grrrr !! » Puis j'ai passé une main dans mes cheveux avant de bouger la sœur de mes genoux pour me lever, lui filer mon assiette, je la finierai plus tard... J'ai tendu une main à Joan pour qu'elle se relève, je me suis assis à sa place, et avec la main que je lui avais piqué pour l'aider à se lever, je l'ai rassise sur mes genoux. J'ai passé mes deux bras autour d'elle, pour euh... ben complètement perdre le contrôle de mes mouvements et accélrer mon rythme cardiaque genre : 20 fois plus vite que la normale. Et j'ai posé ma tête contre son épaule. « L'autre jour, je suis passé chercher Joan pour qu'on passe l'aprem ensemble, je savais qu'il fallait que je te trouve un truc pour ton anniversaire et Joan m'a proposé son aide, on a trouvé, on a écrit une, maman invite Joan, Joan arrive avec un cadeau parce qu'elle est polie et bien élevée comparée à d'autres certaines mademoiselles... Et, on-ne-sort-pas-en-semble. » Je me voulais convaincant en faisant comme si tout allait super bien entre Joan et moi ! Et ainsi c'était censé aider les filles à oublier leurs hypothèses de 'nanana différent de d'habitude bliblibli blablabla'. « mmm... Mouais. Non. J'vous crois pas. » « Moi non plus. » « Mais moi je comprends rien !!! » j'ai pas pu m'empêcher de soupirer et de poser ma tête dans le dos de Joan avant de finalement l'aider à se relever, le relever, et mettre les voiles. « Et bien nous reviendrons quand vous aurez retrouvé la raison mesdemoiselles ! » J'ai pris Joan par la main pour l'emmener en haut avec moi. Il était aussi temps qu'on discute un peu tous les deux... Et pendant qu'on s'en allait on pouvait entendre les filles derrières... « Dites plutôt que vous en pouvez plus et que vous avez besoin d'un peu plus d'intimité... » Mais maman était la meilleure ! « Bon les filles ça suffit maintenant. Vous les laissez tranquil. » Et on ne faisait pas répéter maman deux fois...
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Sam 18 Juin - 0:40
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.
patch & joan
Je m’étais mise à l’écart beaucoup trop gênée pour rester au milieu de la foule. Une assiette se posait devant mon regard songeur tant dis que la voix de Patch me faisait reprendre mes esprits. Je levais la tête vers lui, un regard qui montrait plutôt bien à quel point je n’avais pas envie de rire là maintenant tout de suite. J’allais lui répondre mais jeune homme qui m’avait sourit à peine plutôt revenait à la charge ayant sans doute entendu la remarque de la petite dernière. Je levais les yeux au ciel, pinçant mes lèvres entre elles pour éviter de m’emballer. J’étais prête à envoyer balader le prochain qui engagerait le sujet tant ça me faisait bouillir mais Patch prenait visiblement les choses en mains et ça m’arrangeait bien. Pour moi c’était comme si l’on appuyait sur une plaie à vif en plein sur mon cœur. C’était tellement douloureux et désagréable. Je n’avais pas prononcé un mot, bien trop occupée à me battre contre moi-même pour éviter à toutes mes émotions de m’envahir devant tout le monde. Et puis Patch m’avait bien laissé me débrouiller avec sa sœur tout à l’heure, a son tour de se sortir de là maintenant. Je crois que j’avais arrêté de suivre tout ça. Je pouvais comprendre l’insistance de ses sœurs il n’y avait rien de normal dans notre comportement et puis c’était leur frère elles voulaient sans doute le charrier un peu. Sauf que la partie de l’histoire que ses proches ne connaissaient pas faisait que cette insistance qui, en temps normal, m’aurait sans doute fait rire, me faisait un mal de chien aujourd’hui et encore plus en sa présence. Mon cœur se déchirait tant je ne me sentais plus à ma place ici, au côté de Patch. Mais, pendant que je continuais à me battre pour garder mon self contrôle et ne pas me mettre à pleurer comme une gamine et gâcher cette petite fête, Patch m’avait tendue la main comme pour m’inviter à me lever. J’attrapais cette dernière en lui adressant un sourire pour paraître plus crédible avant de me laisser guider. J’étais installé sur ses genoux, ses bras autour de moi, j’espérais du plus profond de mon être que mon blush suffirait à cacher le far que j’étais entrain de piquer en sentant ses bras autour de moi. Le fait de me retrouver là me faisait me sentir bien, en sécurité. C’était un peu comme si j’étais un peu à lui et j’aimais ce sentiment, cette sensation de bien-être, d’apaisement. Néanmoins, je n’avais pas bougé plus que ça, je me contentais de regarder ses sœurs avec un sourire pincé comme pour soutenir la version de Patch mais visiblement, tous ses efforts ne suffisaient pas à les convaincre. Mais finalement, Patch avait rendu les armes m’entrainant avec lui par la main. J’avais été silencieuse, tellement silencieuse mais en même temps c’était vraiment trop difficile pour moi de me défendre quand on appuyait ainsi là où ça faisait mal surtout avec Patch à quelques pas de moi …
Finalement, je n’avais même pas mangé ma part de gâteau, le jeune Cipriano m’avait entrainé avec lui sans vraiment me laisser le choix. Nous étions montés à l’étage, celui des enfants. Poussant la porte de la chambre, je fermais les yeux un court instant avant de souffler discrètement pour relâcher un peu la pression. Je posais mon regard sur Patch le visage décomposer, pinçant mes lèvres entre elles pour m’éviter de lui hurler dessus tant je ne pouvais plus me contenir. Mon regard était grand ouvert et je lui adressais un simple non de la tête. « Je t’avais dit que c’était une mauvaise idée ton histoire de mot ! », commençais-je par dire en parlant doucement même si mon ton se voulait colérique. « J’aurais mieux fait de m’écouter. », finissais-je avant de pincer mes lèvres entre elles, encore une fois, en tournant les talons pour m’avancer vers la fenêtre pour regarder tout ces gens à l’extérieur. « J’aurais pas du venir ici. Je savais que c’était une mauvaise idée. », admis-je en les observant du haut le regard hagard. « Je vais rentrer chez moi Patch. Tu n’as qu’à leur dire que mon frère avait besoin de moi pour le petit ou peut m’importe qu’elle autre excuse tu me trouveras. J’ai plus ma place ici. », lançais-je en baissant la tête un court instant avant de me retourner pour lui faire face. J’étais prête à m’en aller, pas parce que je n’avais pas envie d’être là. Pas non plus parce que je n’appréciais pas les gens ici. Non, rien de ça. C’était uniquement parce que fuir cette situation était tellement plus facile que d’affronter la dure réalité du fait que je tenais encore à Patch malgré toute cette histoire. La dure réalité qui me rappelait à mon bon souvenir que si j’avais autant mal quand on parlait de lui et moi c’est que je n’étais pas passé autant au dessus que je le prétendais. J’avais dis que j’allais partir et pourtant, je restais planter là face à lui, détaillant chaque millimètre de son visage. J’avais beau me sentir mal, sentir la colère monter en moi, à chaque fois qu’il était là sous mes yeux, chaque fois que je prenais le temps de le regarder, je me sentais apaisée, calme et presque sereine. Si je dois être totalement honnête avec vous, je vous avouerais même que quand mon regard se posait sur ses lèvres je n’avais qu’une seule et unique envie, m’en emparer, retrouver ne serait-ce qu’une seconde, un instant ce goût dont je me souvenais parfaitement. Mais je me contentais de garder mes pulsions pour moi sans doute par peur de souffrir à nouveau. Patch n’avait fait qu’une seule et unique erreur et pourtant je n’arrivais pas à passer au dessus ça m’avait l’air si insurmontable, si difficile que je m’étais convaincue que plus rien ne serait comme avant entre nous. Quelques longues secondes c’étaient écoulées et pourtant, je n’avais pas bougé d’un centimètre, pour quelqu’un qui était déterminée à s’en aller ce n’était pas très crédible cela dit. La seule et unique chose qui bougeait bien plus c’était mon cœur qui, pendant que je me perdais à toiser son visage, frappait à grand coup dans ma poitrine …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Sam 18 Juin - 20:47
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Ft. Joe chou
C'est vrai que Joan n'avait rien dit pendant ce débat, mais ça n'avait pas retenu mon attention car ce sujet en fait, il était pas si évident, et ça forcément ils ne s'en doutaient pas... Une fois dans ma chambre, je n'avais pas envie de commencer la conversation car j'avais envie de faire comme avant... J'avais envie de la regarder et de la laisser me comprendre... J'avais envie qu'on passe du temps sans rien dire sans que ce soit gênant. Mais ce n'était pas son cas et c'était normal après ce qui venait de se passer... Elle parlait du mot sur la carte et... oui elle avait entièrement raison... Mais est-ce que je savais que maman prendrait l'initiative de l'inviter hein ?! je peux pas prévoir ce genre de chose ! J'allais pas dire à mère 'au fait si t'en avais l'intention, ou pas j'en sais rien... invite surtout pas Joan hein ! Elle a écrit un mot sur ma carte, alors tu comprends, les gens penseraient qu'on est ensemble et tout...' Euuuuuuh... Non ?! Non non non. J'allais pas jusque là, sorry. En revanche, en écoutant la suite de ce qu'elle avait à dire, je me suis adossé à la porte, croisé les bras, serré la mâchoire. Parce que... C'était pas des phrases mais des couteaux aiguisés comme pas possible avec lesquels elle visait mon coeur. Mais depuis quand venir ici c'était pas une bonne idée ? Partir ? Encore partir ? 3 fois ? Et puis après quoi ? Partir 6 12 54 fois ? J'avais beaucoup trop besoin d'elle pour que je la laisse filer comme ça à chaque fois. Oui, oui on allait de l'avant. Mais ça ne nous empêchait pas de souffrir du départ prématuré de notre soeur. Et c'était quoi la solution de ma solution à moi ? C'était de s'éloigner le plus possible ? Ca n'allait pas être possible. Mes yeux commençaient à devenir rouges parce que... J'avais pas besoin d'entendre que Joan cherchait encore à partir... J'avais pas besoin qu'elle me fasse sentir que je l'ai blessé... J'étais moi même blessé par mon propre geste, triste et encore en phase de deuil. Allez, et l'exécution pour mettre fin à ma résistance ? Me dire qu'elle avait plus sa place ici ? Mais ça voulait dire quoi ça ? Ca voulait dire beaucoup trop de chose ? Ca voulait dire plus sa place où ça ? Avec moi ? Avec des personnes qu'elle peut apprécier sans que je sois dans les parages : ma maman ? Peut-être même mes soeurs ? Ca voulait dire que plus rien ne serait jamais à sa place et qu'on ne retrouverait jamais notre complicité ? C'était ça qu'elle voyait aujourd'hui, de nous ? C'était vraiment beaucoup trop en trop peu de mot, et tout en restant impassible et sans cligner des yeux des larmes ont coulé. Vous savez ces larmes que vous pouvez pas contrôler, et qui ne vous font même pas faire de grimace tellement c'est douloureux et que rien que d'y penser, ça vous détruit. Et bien toutes ces pensées que Joan m'avait laissé entendre, ma soeur qui n'est plus là, ça donnait des larmes comme ça.
Je la regardais dans les yeux et rien que dans les yeux. J'avais pas envie d'ajouter quoique ce soit... J'avais envie qu'elle comprenne... J'avais envie qu'elle se rende compte que rien n'avait changé et que c'était elle qui partait trop loin... Que notre complicité elle était toujours là. Que... mes sentiments ne m'avaient jamais quitté, du premier jour jusqu'à maintenant. Je repensais à la fois où nous avons échangé tant de sentiments et d'émotions... Cette fameuse fois où il n'y avait pas eu besoin de mot mais juste d'un geste... Et je me disais, tout en laissant le silence s'installer et en décroisant mes bras pour les laisser pendre et avancer lentement vers Joan, que je ne savais pas comment j'avais pu résister à ses lèvres toutes les autres fois où je lui faisais des bisous sur la joue... je me disais que... J'allais avoir du mal à chercher une autre saveur que celle de ses lèvres. Mais surtout que c'était pas mon objectif... Depuis que je l'avais prise sur mes genoux c'était la folie dans ma tête et dans mon coeur au niveau sensation / hormones / émotions / le gros cafouillage, vaut mieux pas chercher à arranger quoique ce soit... Je me rapprochais toujours d'elle, nous n'étions plus qu'à quelques centimètres, ça commençait à faire longtemps que le silence régnait. Et mes yeux n'avaient pas quitté les siens, et mon visage n'arrivait toujours pas à afficher d'émotions. Des larmes coulaient avec parcimonie, alors forcément ça renforçait l'aspect triste. Mais... C'était pas tellement le cas... J'étais blessé aussi... Et puis... J'étais heureux de comprendre qu'elle n'avait pas encore claqué la porte parce que peut-être qu'en fait elle était très bien là, et que c'était encore une vaste excuse pour mettre les voiles. Elle n'avait vraiment rien de prévu parce que sinon elle aurait pas dit oui à ma maman, et elle n'était pas si mal parce que sinon elle aurait pas attendu qu'on monte pour partir... Je la fixais, et j'ai pris le plus délicatement possible son visage entre mes mains... Et le message c'était que je voulais qu'elle reste... Reste Jowy, ne pars pas encore une fois... J'ai lentement et doucement fait bouger mon pouce de la main droite pour lui caresser la pommette et je me perdais dans ses yeux... J'en pouvais plus... Elle me rendait dingue... mais je la regardais pendant des longues secondes avant de laisser mes lèvres s'entre ouvrir en desserrant la mâchoire, et ah mais son odeur m'envahissait... On était tellement près que j'entendais sa respiration comme si c'était la mienne, et avec mes mains sur son visage je pouvais sentir son coeur battre. Et ce long regard...? C'était moi qui lui demandais pardon. C'était moi qui devenait dingue à l'idée de ne jamais être pardonné par Joan. Et en même temps... j'avais trop peur de la faire souffrir à nouveau... Et les manières de faire souffrir les personnes qu'on aime sont si simples et toutes petites que... je n'arriverais jamais à me lancer si je n'ai pas un signe de sa part. J'ai besoin de ce signal, j'ai besoin de son approbation ! J'ai besoin de son accord... J'ai besoin qu'elle me tienne la main... J'ai besoin qu'elle me pousse... Mais on en était pas encore tout à fait là... J'ai rompu ce long regard plein de sens, rempli de tout plein de sentiments en tout genre, et d'un attachement, d'un amour... tout particulier pour ma Joan en posant mon front sur le sien, en mettant nos nez côte à côte et en laissant nos lèvres s'effleurer, pour finalement laisser juste l'air de nos respirations passer au milieu. Et ça, c'était pour lui dire combien je l'aime.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Mar 21 Juin - 0:05
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.
patch & joan
J’étais restée là comme une idiote. J’avais pourtant annoncé avec conviction que j’allais m’en allez, d’ailleurs mes fins bras croisés sous ma poitrine soulignait la fermeture de me décision. Ses larmes, l’appel de ses lèvres, de son corps tout entier ou ma simple non-envie de m’en aller ? Je ne savais pas ce qui me retenait le plus, peut-être était-ce toutes ces choses à la fois ? Je n’en avais aucune idée. Et pourtant, j’étais là sans bouger, sans ajouter un mot, scrutant son visage avec attention tandis que mon cœur cherchait à sortir de ma poitrine pour rejoindre le sien. Les perles salés qui coulaient le long de ses joues ne faisaient que renforcés ce besoin de me rapprocher de lui. Et pourtant, je continuais de lutter contre moi-même pour ne pas céder à mon besoin de le serrer contre moi. Puis, alors que je l’observais sans relâche, Patch fit un premier pas vers mois. Les yeux dans les yeux, un regard intense, un échange sulfureux. J’allais faire un pas en arrière, sans doute pour lutter davantage, mais ses mains se plaçaient de part et d’autre de mon visage avant que je n’ai eu le temps de bouger. C’était trop tard. Le contact de sa peau chaleureuse contre la mienne m’empêchait de fuir. Son regard, ce regard, je le comprenais parfaitement. Puis son pouce à doucement caressé ma joue, j’ai rompu un court instant notre contact visuel pour fermer les yeux l’espace de quelques secondes. Chacun de mes sens était en alerte. La douceur de son geste me faisait légèrement penchée la tête vers la main qui me caressait. Ca m’avait tellement manqué, ça me semblait si long la dernière fois que j’avais été aussi proche de lui. Mes yeux s’étaient ouverts, tombant immédiatement en contact avec les siens. J’avais froncé les sourcils comme on le fait quand on est désolé avant de lui adresser un non de la tête. Je répondais simplement à son regard, je lui montrais que je continuais de lutter et pourtant, je ne l’avais pas repoussée pour autant, j’étais resté là, mon regard littéralement plonger dans le sien. Les miens étaient hypnotiser, le sien, en revanche semblait désolé il était si humide et brillant. Je laissais mes bras tomber le long de mon corps, je salivais de plus en plus et la lutte qui se donnait entre ma tête et mon cœur commençait à devenir insoutenable. Il était si proche, nos lèvres étaient à quelques centimètres l’une de l’autre. Je sentais la chaleur s’emparer de mon corps un peu plus à chaque seconde. Puis, ce fut à son tour de rompre le contact visuel que nous partagions. Son front est venu se coller au mien et ses lèvres se retrouvaient à présent à deux millimètres tout au plus des miennes. Un frisson traversait mon corps tout entier, à ce stade ça devenait de la torture. Les yeux de Patch étaient clos et moi, je pouvais détailler son visage plus près que jamais. J’avais serré le poing pour tenter de résister davantage à mon besoin de contact toujours plus grandissant. J’ai finalement fermé les yeux à mon tour, pour apprécier pleinement les multiples sensations qu’éveillaient en moi ce rapprochement. Puis, je posais finalement ma main sur son flanc, agrippant son le tee-shirt sous sa chemise ouverte. Mon souffle s’accélérait légèrement au même rythme que mon cœur. L’envie de coller mes lèvres aux siennes devenaient réellement insoutenable. D’ailleurs c’était sans doute que ma main serrée sur son tee-shirt signifiait. « Patch. », avais-je murmuré sans même m’en rendre compte. Une façon pour moi de lui montrer que j’avais besoin de lui. J’avais avancé un peu mon corps vers le sien me collant ainsi discrètement au sien. Mais au moment où j’allais céder à la tentation qui devenait beaucoup trop forte, la porte de sa chambre s’ouvrait à grand coup venant mettre fin à ce moment d’intimité entre nous. Cela dit, je n'avais pas bouger, bien trop hypnotisée par cette instant si intense …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Mar 21 Juin - 11:15
Whenver I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile
Ft. Joe chou
Si je n'avais pas son feu vert là, ce qui est sûr c'est que j'allais l'attendre jusqu'à ce qu'elle me le donne. Il était hors de question de refaire le moindre faux pas, la moindre fausse note... J'en voulais plus de toutes ces erreurs... C'était obligé que j'en refasse mais, il y en avait plein qu'on pouvait éviter en faisant un peu plus attention. Sa main sur moi qui nous attirait une fois de plus l'un vers l'autre. C'était mon feu vert. Nous étions suffisamment proches pour sentir la chaleur du corps l'un de l'autre mais là, c'était puissance trois milliards. Je crois que ni elle ni moi ne nous précipitions pour profiter au maximum de ce qu'il se passait dans nos cœurs, nos corps et aussi nos têtes à ce moment là. Ce moment où il est impossible de penser à autre chose qu'elle... Elle... et encore elle... Et juste elle... et rien qu'elle.... La porte s'ouvre violemment, mais ni elle ni moi ne bougeons. Et j'étais pas décider à bouger d'un millimètre, peu importe qui c'était, pour quoi c'était, j'étais en train de relever la tête lentement pour que nos lèvres se retrouvent enfin ! « Patch, c'est ta sœur. »
J'avais déjà entendu ça. A un moment sensiblement pareil. Où tout ce dont j'avais besoin était au bout de mes lèvres. L'histoire se répétait ? C'était une blague ? On allait pas me le faire deux fois de manière si rapprochée ? C'était quoi le plan, l'idée ? Qu'est-ce qu'on ne m'avait pas encore dit ? Je ne voulais pas rouvrir les yeux... je ne voulais pas retourner sur terre avec la réalité et ce qu'il s'y passait... Naan... J'en voulais pas..... !! Une de mes mains a glissé lentement du visage du Joan jusqu'à sa nuque. Et j'ai relevé la tête pour déposer tout l'amour que je m'apprêtais à lui donner dans un baiser intense sur le front. Le moment qui semblait être venu pour nous de nous retrouver, venait de s'en aller. Mais cette fois, pas question de réagir aussi bêtement que la dernière fois. En fait tout ça, ça durait moins de deux minutes mais, tout était tellement alarmé en moi, mon désire ardent d'être avec Joan, toujours plus proche d'elle, et ma sœur a qui il arrivait je ne sais pas quoi, et... J'ai ouvert les yeux qui cherchaient ceux de Joan en faisant des allers-retours pour les regarder rapidement, je respirais rapidement et j'ai fait glissé ma main de sa nuque jusqu'à son épaule, puis son bras puis... là s'il n'y avait pas une urgence je serais mort de désire... jusqu'à sa main, pour la prendre dans la mienne. Comme avant. Y'avait pas de raison de faire différemment. Et je l'ai emmenée avec moi dans les escaliers où ma mère était passée sans nous attendre -et tant mieux-. Il était hors de question que Joan soit à plus de 20 centimètres de moi. J'allais pas le supporter. Les barrières étaient tombées, et même si nous n'avions pas pu en 'profiter', je veux dire... poser le geste qui prouvait que c'était en train d'arriver... Et bien c'est comme si ça c'était passé pour moi. Alors je déconseillais intérieurement aux autres d'avoir le moindre comportement déplacé vis-à-vis de ce sujet... « Paatch.. » elle ne parlait pas fort et elle était allongée sur le canapé avec les jambes surélevées pour aider son cœur à faire tourner la maison. « J'ai peur, je veux pas, reste avec moi... » Son cœur devait croire que 15 ans c'était l'âge idéal pour s'en prendre à ma sœur, une autre, encore une fois. Mais les cœurs de cette famille ne comprenaient rien ma parole ! J'ai lâché la main de Joan au dernier moment, juste avant de me précipiter devant le canapé et de poser une main sur son front, et de prendre sa main dans mon autre main. « Et désolée et je voulais pas vous déranger...et... huuu... » Elle respirait mal parce qu'elle angoissait à côté. « Eh oh, eh stop, arrête, regarde moi ! » dis-je en la regardant avec le plus de sérieux possible et la voix la plus réconfortante que j'avais. « Il ne va rien t'arriver aujourd'hui, ok ? Ce n'est pas grave, ça fait mal, mais il faut que tu respires. Tu peux fais ça ? Ce soir tu te feras la soirée que t'avais prévu de te faire avec tes potes, sans bouger de ce canapé, tu vas t'en sortir comme une princesse, d'accord ? » elle me faisait oui de la tête pendant qu'elle pleurait à cause de la douleur. « Mais jsais pas quoi faire pour que ça s'arrête !!!! » J'ai passé une main dans son dos pour l'aider à se redresser, parce que cette sensation je la connaissais par cœur. En même temps je ne sais pas trop ce qu'il se passait autour, toute ma concentration et mes sens étaient focalisés sur ma petite sœur. Je me suis assis derrière elle pour qu'elle s'adosse à moi, et j'ai pris ses petits bras tremblants dans les miens pour les lui croiser, et l'aider à compresser sa cage thoracique le plus délicatement possible. « Ramène tes jambes vers nous, tu ferais ça ? En boule ? Comme quand t'es pas contente parce que papa a fini ta plaque de chocolat parce que personne lui a dit que t'avais ton propre placard perso de plaque de choco ? » J'ai pu sentir son rire entre ses sanglots qu'elle n'arrivait pas encore à calmer parce que c'était pas une douleur que les ados devaient avoir à supporter. Ma tête contre la sienne se voulait réconfortante. Et maintenant qu'elle était en boule il n'y avait plus qu'à attendre. « C'est pas un truc de privilégiée ça, un placard perso dans la cuisine, franchement ? » sa respiration se calmait, et elle semblait de plus en plus reprendre le contrôle, ce qui lui a permis de me pincer un bras. Elle était sur le bon chemin cette petite, et mes précédentes sensations ont réussi à reprendre le dessus.
Joan. J'ai lentement décollé ma tête de celle de ma petite sœur, et j'ai fait la girouette. Ils nous avaient laissé plus ou moins seuls, en effet il n'y avait pas grand chose d'autre à faire donc... Et j'ai cherché du plus loin que je pouvais, j'ai cherché la couleur de ses cheveux, j'ai cherché des traces de son odeur à travers la réaction de ceux qui je voyais j'ai et... Trouvé... Elle était dans la cuisine avec maman. Je ne savais pas trop ce qu'elles faisaient, ce qu'elles disaient mais... Je m'en fichais... C'était ma Joan... Peu importe l'opinion général qui régnait ici... Je ne pouvais plus penser sans qu'elle soit là dans ma tête. Je ne pouvais plus rien faire sans me demander où elle serait, ce qu'elle penserait... Entre temps la petite, exténuée par ce qu'elle venait de subir était à bout de force et semblait s'être endormie. Et il fallait qu'elle soit en forme pour quand ses potes allaient se ramener ! Hors de question qu'on décale quoique ce soit, aujourd'hui, c'était aujourd'hui, ça tombait pile poil un samedi, fuck le reste du monde.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Sam 25 Juin - 0:26
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patch & joan
Nos corps étaient si près l’un de l’autre, nos visages et nos lèvres se rapprochaient dangereusement. Mais, tandis que nos regards se plongeaient l’un dans l’autre, la porte s’ouvrait dans un élan brusque. Nos yeux ne s’étaient pas quitter une seule seconde avant que la voix de sa mère ne se fasse entendre. Puis ces mots, ils résonnaient en moi tel un déjà vu. J’allais finir par croire qu’entre Patch et moi les choses ne devaient pas allez plus loin. Sa main glissait dans la mienne, m’entrainant, ainsi, avec lui jusqu’à l’étage du bas. D’ailleurs, nous étions descendu aussi vite que nous étions monté. Mais c’était loin d’être la même précipitation, celle-ci me glaçait le sang à l’idée qu’il puisse arriver quelque chose à sa petite sœur. Pas une deuxième fois, pas aujourd’hui. Je l’observais de loin tandis qu’il tentait de rassurer sa sœur. Mon cœur s’emballait, mais contrairement à toute les autres fois il s’agissait plus d’une sensation d’angoisse que de sentiment à proprement parlé. Mon regard restait figer sur eux jusqu’à ce que je ne voie leur mère passer la tête baissée. Me rendant bien que compte que tout cela devait être difficile et que Patch ne pouvais pas être partout, je passais un rapide coup du revers de la main le long de ma robe avant de me décider à rejoindre la mama de la maison dans sa cuisine. Elle était là, le dos arrondit lavant ses assiettes à dessert le visage accablé par l’inquiétude. Je passais une main rassurante sur son omoplate avant d’attraper le torchon qui se trouvait à côté de moi. « Ca va allez. », avais-je commencé d’une voix douce et apaisante. « Patch s’en sort à merveille et puis vous n’êtes pas seule, on est là. Tout va bien se passer je vous le promet. »,continuais-je avant de retirer ma main de son dos pour attraper une assiette. « Laisse Joan. Tu n’es pas là pour ça, je vais m’en occuper. », m’adressait-elle en réalisant que j’avais le chiffon en main. Sa voix ne tremblait pas, seul son regard et les traits tirés de son visage trahissaient son inquiètude. Je lui adressais un simple sourire accompagné d’un petit non de la tête continuant sagement ce que j’avais commencé. Cette femme était un véritable amour. Elle était la maman aimante, celle qui donnerait tout pour ses enfants et sa famille. Elle était juste et douce à la fois. Mais elle savait aussi bien que moi que je ne lâcherais pas mon tissu pour autant. « Je crois qu’elle s’est endormi. », tentais-je de la rassurer davantage après un furtif regard vers le salon tout en continuant d’empiler les assiettes. Je savais combien cette famille avait déjà souffert, je savais aussi que rien n’avait été facile pour eux, mais s’il y a bien une chose que les Cipriano avaient c’était la force, le courage d’avancer. Je jetais un petit coup d’œil en direction de Patch à chaque fois que je me retournais pour poser une assiette, c’était instinctif, mais j’avais insisté un peu plus sur ce dernier regard et il semblerait que je ne me sois pas montrée des plus discrètes. « Patch est un gentil garçon. », amorçait-elle en le regardant par-dessus mon épaule. Je posais alors mon regard sur elle, les joues empourprées. « Oui, je sais. », répondis-je évasivement en récupérant la suite de la vaisselle. « Et quoi qu’il ait fait je sais qu’il tient à toi Joan. », ajoutait-elle en reprenant le cours de sa tâche. Je la regardais, les yeux ronds et les joues rouges. Elle était donc au courant ? Je détournais finalement le regard un peu gênée par la tournure que prenait la conversation. « Ca aussi, je le sais. », ajoutais-je d’une voix basse jetant un nouveau rapide coup d’œil vers celui qui faisait battre mon cœur. « Je voulais juste être certaine que tu ne te faisais pas de fausses idées. », concluait-elle le visage toujours aussi fermé sans doute en raison de l’angoisse qu’elle pouvait ressentir à cet instant. Et pourtant, malgré cela, elle trouvait le moyen de penser à ses enfants et à leur bonheur. Elle ne se focalisait pas sur la petite dernière, elle cherchait simplement à rester forte pour eux. J’admirais cette femme, j’admirais son courage et son état d’esprit. Un sourire étirait mes lèvres à ces pensées. J’aurai pu fuir cette situation, encore une fois m’évaporer sans explications, sans un mot. Mais je crois que j’avais fait un pas en avant dans mon histoire avec Patch aujourd’hui, peut-être que finalement, j’avais quand même un peu ma place ici, seulement j’ignorais encore laquelle. J’avais reposé mon torchon après avoir terminé d’essuyer les petites cuillères. « Je peux faire autre chose pour vous aider ? », demandais-je poliment avec la volonté de bien faire …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Lun 27 Juin - 14:10
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Je serrais toujours ma petite sœur contre moi, je voulais qu'elle aille mieux... J'espérais de tout mon cœur que son sommeil était reposant et qu'il ne s'agissait pas juste d'un sommeil parce qu'elle était exténuée même si... même s'il s'agissait sûrement de la deuxième option... En revanche, depuis que j'avais cherché Joan du regard, pas moyen de m'en défaire. S'il fallait que je chope un torticolis pour le fun, j'étais partant. Mon cœur battait toujours plus fort à chaque coup d'oeil. J'ai fermé les yeux quelques secondes avant de poser ma tête contre celle de ma sœur. Je lui ai fait un gros bisou sur la joue avant de l'installer sur le canapé délicatement, le plus en boule possible, j'ai pris une couverture dans une male d'un coin du salon, je lui ai mise par dessus et... Et je n'arrivais pas à la laisser... « Elle va bien ?? » l'autre petite sœur était venu se blottir contre moi, visiblement inquiète et peu rassurée par ce qui venait de se passer. Je l'ai aussi prise contre moi, alors que l'on regardait la plus jeune d'entre nous se reposer. « Oui, elle va bien. Elle a juste besoin de dormir un peu avant que ses potes arrivent. » « Ok ok. Je reste avec elle, tu peux y aller si tu veux. » J'ai cherché ses yeux en fronçant les sourcils, l'air de voir s'il n'y avait pas plusieurs sens à cette proposition ? « Aaah mais arrête de faire le malin, va-t-en ! » après m'avoir serré contre elle pour décompressé, voilà qu'elle me repoussait presque pour que je déguerpisse. J'allais pas insister plus longtemps... Direction, la cuisine. J'ouvre la porte vitrée que je referme délicatement pour pas déranger les ptites dans le salon. Je ne regardais qu'elle. Et j'étais incapable de me défaire de ce contact visuel. Incapable.. Maman s'était rapidement retournée pour que j'accouche des nouvelles. C'est à regret que j'ai quitté ses yeux pour ceux de maman. « Elle va très bien. Elle dort et c'est ce qu'il y a de mieux, pas de problème pour ce soir, elle sera juste fatiguée... » s'en est suivi des soupires de libération quant à l'état de la ptite. Et un mini sourire en coin de maman qui voulait tout et rien dire à la fois, mais ça m'allait très bien. J'ai tout de suite redirigé mon regard vers Joan. Elle était toujours là... J'ai pas pu retenir un sourire, ni mon cœur d'accélérer la cadence. Je ne savais pas quoi dire d'autre, quoi ajouter. Y'en avait pas besoin de toute façon ! Je sentais que tout ce qui nous empêchait de nous comprendre comme avant avait disparu, et qu'il me suffisait de la regarder pour lui faire comprendre que j'étais content qu'elle soit encore là. Je me suis approché de la table où les assiettes étaient empilées pour les prendre toutes d'un coup et les ranger dans le placard adéquate. « Tu pourras rester là ce soir pour veiller à ce que ça se passe bien une fois que ses amies auront débarqué... ? Si ça peut m'éviter de... de t'appeler ce serait bien... » Ow... Maman était pas encore tout à fait rassurée. Elle faisait trop de référence d'un coup. C'était pas sympa ! J'ai soupiré à mon tour avant de fermer le placard, me rapprocher de Joan qui était à côté de maman, tellement près que j'ai passé discrètement une main dans son dos pour la contourner car je dois bien admettre que je ne tenais plus... Plus du tout... être dans la même pièce qu'elle... et être aussi limité dans mes mouvements c'était une véritable torture... Cette proximité avait permis au parfum de Joan de m'envahir une fois de plus... Le temps de cligner longuement des yeux avant de me mettre derrière la madre Cipriano et de poser mes mains sur ses épaules. « Promis maman, on restera là ce soir. » Maman posait une main sur l'une des miennes avant d'ajouter. « Merci... » là non plus, pas besoin de faire de longues phrases pour comprendre beaucoup de chose... Cependant.... ? J'avais dit 'on'.. ? De manière si naturelle.. ? De toute façon après ce que maman avait vu tout à l'heure... Roh et puis il s'agissait de maman... Je ne crois pas qu'on ait beaucoup de souci à se faire...
J'ai de nouveau tourné la tête vers Joan, et tout s'est encore affolé dans ma tête, mon corps, tout, partout. En lâchant les épaules de maman j'ai fait un pas vers Joan, et cette proximité habituelle mais en même temps renouvelée ? Me faisait tout bizarre !! C'est comme si... on vous donnez la possibilité de revoir votre film favoris pour la première fois ? Vous savez cette fameuse fois où tout vous a surpris ? Où tout était nouveau, et génial, et vraiment incroyable ! Tellement que tout vous a captivé ! Sans exception ! Sans la moindre fausse note ! Et ensuite on le regarde de nouveau et il est toujours aussi bien et on découvre toujours de nouveaux détails, mais ce n'est pas comme la première fois... Ce n'est pas comme la première fois du tout... Et bien là, j'avais cette sensation de première fois, et... C'était magique. Laisser cette magie opérer comme si c'était la première fois que vous vous épreniez complètement d'amour pour quelqu'un... J'avais envie de me laisser complètement aller, de laisser nos sensations mener la danse, et juste de suivre le rythme de la musique... Du bout des doigts j'ai passé de nouveau une main dans le bas du dos de Joan pour la pousser vers la sortie. Il n'y avait pas besoin d'ajouter quoique ce soit, tout le monde dans cette pièce savait ce qu'il se passait. Si si si... Même la mère Cipriano... Arrivés dans le salon, j'ai lancé un regard interrogateur à l'avant dernière qui geekait sur son téléphone, et elle me renvoie un 'pouce vers le haut' pour confirmer que tout allait bien avant de nous lancer un nouveau regard mesquin en nous voyant tous les deux. « Tsss... Elles arrivent quand ses potes ? » Elle cherchait l'heure avant de répondre. « Euh... Genre 14 minutes ? » Puis elle nous regardait avec une tête embarassée. « Ouais j'avoue ça va pas être hyper long comme sieste... » Puis la ptite a levé les yeux au ciel comme si c'est pas du tout à ça qu'elle pensait elle, ben quoi ? Elle pense bien comme elle veut... La ptite endormi a lancé un petit grognement dans son sommeil sûrement parce qu'il était réparateur, ça nous a fait sourire tous les trois, fallait pas qu'on parte en fou rire ! On les a laissé là et j'ai denouveau poussé Joan vers, pour la seconde fois... Les escaliers... Lorsqu'elle montait les marches j'ai fait glissé le bout de mes doigts jusque dans sa main. Incapable de mettre fin à ce contact et à ce truc.... entre elle et moi..
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Mer 29 Juin - 4:37
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patch & joan
J’avais terminé la vaisselle avec la mère de famille qui semblait plutôt anxieuse. Nous avions échangé quelques mots, des mots rapides, vagues mais qui en disaient beaucoup. Mais à peine avais-je changé de sujet que Patch arrivait dans la cuisine pour rassurer sa mère. Son regard c’était posé sur moi. Je l’avais fui, encore une fois, sans doute la gêne quant à la présence de maman Cipriano qui semblait en savoir bien plus qu’elle n’en disait. Mais mes yeux s’arrondissaient très vite tandis que ma tête se retournait vivement vers Patch. Comment ça on ? Mais mon regard s’adoucissait lorsque la voix de sa mère semblait soulager par cette nouvelle. Cette femme pouvait définitivement tout me faire accepter et ça, ce n’était pas nécessairement une bonne chose pour moi. Mais je trouverais bien dans la soirée une occasion de me défiler pour éviter tout rapprochement avec Patch, même si, admettons-le c’était un peu tard pour ça. Puis, l’une de ses mains venait appuyer dans mon dos pour me faire prendre le chemin de la sortie. J’avançais sagement, me lançant guider par sa main qui me poussait légèrement en avant. C’était comme s’il me soutenait, comme s’il me montrait qu’il était toujours derrière moi et qu’il assurait mes arrières, qu’il m’empêchait de tomber en somme. Pourtant ce n’était qu’une main dans le dos mais elle représentait tellement plus pour moi. En chemin nous avons fait une halte dans le salon pour être sûrs que tout allait bien, Patch en avait sans doute besoin, c’était la petite dernière, la plus jeune, la plus fragile, celle qu’on veut protéger encore plus que les autres. Les bras croisés sous ma poitrine, sans doute encore une fois gênée par ce sentiment du ‘tout le monde sait ce qui se passe’, je n’avais pas spécialement porté d’attention à ce que se disait les deux membres de la fratrie. Mon regard ne quittait pas la petite dernière, elle semblait plus paisible, plus calme, détendue. Puis un grognement, un sourire amusé étirait mes lèvres tandis que mes bras se déliaient en signe d’une ouverture. Encore une fois, la main du jeune Cipriano se glissait derrière moi pour me faire avancer, m’invitant ainsi à monter à l’étage. Je crois que c’est à cet instant que j’ai réalisé qu’à l’heure actuelle c’était à moi d’être derrière lui. Après tout ce qu’il avait vécue, c’était à moi de le pousser en avant, de le soutenir pour pas qu’il tombe, mais je n’y arrivais pas, c’était au dessus de mes forces même si j’en avais totalement conscience je n’arrivais pas à me comporter comme avant avec lui. Nous étions retournés dans sa chambre mais je ne voulais éviter de me retrouver dans la même situation que tout à l’heure. Cette proximité, cette connexion qui faisait battre la chamade à mon cœur, je ne voulais plus. Pas parce que ce n’était pas agréable mais simplement parce que je ne voulais pas céder à cette immense tentation qu’il représentait pour moi. Alors le temps qu’il pousse la porte, j’en avais profiter pour filer un peu plus loin, mettant ainsi la distance nécessaire entre nous pour que son parfum, bien que présent partout dans la pièce, ne vienne pas éveillé en moi une sensation de désir. Par habitude, je me suis assise sur son lit, attrapant au passant le petit oreiller décoratif qui ornait son lit pour le poser sur mes genoux. Je pinçais le coin entre mes doigts pour jouer avec comme on le fait avec un stylo dans une situation de stresse. « Ca va allez pour ta sœur ? », demandais-je en lui lançant un bref regard avant de me concentrer à nouveau sur le coin de l’oreiller. Pas de contact trop long, pas de proximité trop courte et tout ce passera bien. Ca, c’est ce que je me suis dit quand j’ai senti mon cœur battre un peu plus forte en un simple et court échange de regard. Puis, sortie de nulle part, j’avais comme une prise de conscience. J’étais dure avec Patch, ou en tout cas je l’avais été aujourd’hui. Mais à chaud je n’avais pas pu m’empêcher de m’énerver pour cette histoire de carte. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir vu sa sœur ainsi ou autre chose mais, je ressentais le besoin inexplicable d’admettre mon erreur, comme si ça allait l’aider ne serait-ce qu’un tout petit peu. Comme si c’était un peu ma manière à moi de le soutenir malgré cette distance que je mettais entre nous. « Ecoutes Patch .. », commençais-je sans relever les yeux vers lui avant de pincer mes lèvres entre elles pour ensuite lui accorder un contact visuel. « Je te demande pardon. », admis-je en le regardant dans les yeux avant de très vite détourner le regard. « J’aurais pas du réagir comme ça pour cette histoire de carte. C’était stupide. », continuais-je en tripotant toujours mon petit bout d’oreiller. « Ce ne sont que des gamines c’est normale qu’elles se posent des questions. Et puis tu n’avais pas besoin de ça .. Pas maintenant. Je suis désolée. », concluais-je comme pour faire un pas vers lui, comme pour lui montrer que je savais qu’il traversait quelque chose de douloureux, comme si je voulais lui montrer que je ne voulais pas lui faire de mal …
Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Mer 29 Juin - 18:17
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Ft. Joe chou
Ma sœur était une battante. Elles l'étaient toutes. Mais la petite dernière venait de me montrer comment elle encaissait nos problèmes héréditaires, et elle était tellement forte que... Ben j'étais fière quoi ! Et en même temps cette saleté de truc héréditaire nous revenait en pleine face alors que pas si longtemps... Enfin... C'était vraiment pas juste... Pourquoi ça nous arrivait ? Et pourquoi ça nous menaçait autant surtout ? C'est bon on avait déjà transpiré, sué, et pleuré, pourquoi revenir si rapidement et être aussi menaçant.. ? Mais il n'y avait rien à faire... Je n'arrivais pas à faire la différence entre ce que je pensais et... Et Joan. C'est comme un background omniprésent. Vous savez, comme si vous aviez l'image de fond, et que par dessus vos pensées s'affichent, sans jamais mettre de côté l'idée de fond... Enfin l'idée... la pensée... Enfin bref, elle quoi. On montait dans ma chambre et j'étais prêt à démarrer au quart de tour, à enfin récuprer ce moment qui était le notre pour reprendre là où on en était restés ! Car mes lèvres brûlaient, mourraient d'envie de recommencer et tout mon corps rien que lorsque je la regardais se réchauffait en deux deux, alors que ce n'est pas une mince affaire quand on parle d'un Cipriano... Avec la super circulation que nos cœurs veulent bien nous accorder... Il fait plutôt froid tout le temps ! Et on se bat toujours pour un peu plus de chaleur. Le temps d'arriver en haut que Joan créait de la distance, visiblement... Elle, elle n'était pas encore tout à fait prête à reprendre ce que l'on avait laissé en plan un peu plus tôt... Ce n'était pas grave, Patch. Ce n'était absolument rien, voyons. Bien sûr que c'était rien... C'est pas comme si il allait falloir d'un rapprochement un peu plus proche que les autres pour que ce soit plus facile pour elle de tirer un trait sur ce qui l'a tant fait souffrir. Cela dit, elle n'avait pas oublié ses bonnes vieilles habitudes, et c'était un bon début...
En rentrant dans ma chambre elle s'est directement installée sur mon lit, comme d'habitude, et moi, la chaise du bureau roulante. Je me suis tourné vers elle, posé mes coudes sur mes genoux, croisé les mains. « Elle va très bien aller, merci de t'en soucier Joan. Je pense qu'il ne s'agissait que d'un pincement 'habituel'... Mais elle y est pas encore habituée... J'espère juste que... enfin... » J'espérais simplement qu'elle n'ait pas un truc aussi costaud que sa sœur aînée. Au début je cherchais les yeux de Joan, et vers la fin de cet aveu j'ai tout simplement baissé les yeux. Trop de souvenirs désagréables, sauf un évidemment... Me revenais à l'esprit. Et j'en voulais pas. Un léger silence s'installait, mais nous avions encore 13 minutes pour nous tous seuls donc... Silence ou pas silence, tout m'allait. Puis, après avoir fait rouler mes yeux un peu de partout dans la chambre, par la fenêtre, je revenais toujours à elle, et à ce qu'elle faisait à ce pauvre petit oreiller qui m'avait si bien bordé pendant tant de nuit ! Joan m'a soudainement demandé d'écouter, et puis elle a aussi dit Patch... encore une fois... A croire que ça me faisait tout bizarre à chaque fois qu'elle utilisait mon prénom.. Peu importe l'humeur dans laquelle elle était, c'était toujours... enfin, il s'agit de mon prénom ? Enfin bref. Le millième de seconde après je la regardais fixement, peu importe ce qu'elle avait à dire j'étais prêt à écouter. Si ca devait prendre des heures, des minutes, j'étais son homme. J'étais là pour ça. Sauf qu'à ma grande surprise, Joan s'est lancée dans tout autre chose. J'allais la couper pour lui empêcher de continuer il n'y avait pas besoin ! Mais elle m'aurait sûrement empêcher de vouloir l'arrêter. (Zavez suivi?) Et... Ce qu'elle avait à me dire était bouleversant. C'était attentionné... délicat... On avait pas besoin d'être pris en pitié, et elle avait tout compris, elle n'en faisait pas des tonnes à ce sujet, bien au contraire... Et puis... Elle présentait ses excuses comme les parents nous ont toujours appris à le faire et ça... Ca, ça avait encore réussi à faire battre mon cœur beaucoup trop vite... Je lui ai laissé largement le temps de terminer, voire presque même de laisser un blanc reprendre le dessus sur la conversation avant d'enfin dire un mot. « Mais, Joan, mais 1000 fois j'te pardonne, un million, plus, autant que tu veux ! »
Je me suis levé pour aller m'assoir à côté d'elle. En m’asseyant j'ai pas pu m'empêcher de pincer mes lèvres, style mesquin, comme si je prévoyais un coup bas, alors que pas du tout... J'ai penché ma tête vers elle comme si j'étais ennuyé ou embêté, mais c'était juste histoire de jouer un rôle. C'était marrant après tout... Le temps de poser mon épaule contre la sienne et de faire le poids mort avant de me redécoller et de lui tendre l'une de mes mains. Pour qu'elle la saisisse. Pour qu'elle croit que tout va bien, car c'est le cas ! Pour qu'elle recommence à prendre confiance, en nous.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy -
Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy