Deviner ce que faisait un coach sportif qui passait sa semaine à faire des exercices physiques avec les joueurs qu'il entraînait... du sport bien sûr.
Liam décida d'aller courir une demi-heure et de terminer sa journée à la salle de sport ou à la piscine, raison pour laquelle il avait prévu deux tenues. Il se dirigea naturellement vers City Park un lieu qu'il connaissait que trop bien. Il aimait y passer du temps avant son départ et se réjouissait d'y retourner maintenant qu'il était de retour à la Nouvelle-Orléans.  
Une fois la voiture garée il marcha jusqu'au parc où il se mit à trottiner gentiment. Inutile de se claquer quelque chose d'entrer alors il préféra y aller en douceur. Après plusieurs centaines de mètres à trottiner il entama une accélération pour gagner sa vitesse de course habituelle, un peu plus vite que la moyenne des joggeurs.

Sortant de la zone recouverte par les arbres, il arriva à proprement parler dans la zone dite du parc. Il fut content d'être réchauffé par le soleil qui était agréable aujourd'hui. Il continua sur sa lancée et profita d'une ligne droite pour "taper" un sprint.
Courbant le dos pour améliorer sa vitesse, il ne releva la tête qu'à temps pour ralentir sa course, à cause d'une visiteuse du parc qui venait à contre sens. Il ralentit rapidement et ne la bouscula que légèrement. Heureusement qu'il était suffisamment sportif pour freiner avec facilité dans ses lancers. Sinon il aurait surement faucher et envoyé dans l'herbe.

Le temps à Liam de retrouver ses esprits et la belle s'était déjà excusée. Je n'ai rien et vous ? Je ne regardais pas devant moi à vrai dire, c'est ma faute. dit-il en regardant autour de lui pour vérifier qu'il n'avait rien perdu dans la collision, sans vraiment porter de regard à sa jolie obstacle.

Vlan ! Et une demoiselle de renverser, une. Non, heureusement elle n'avait été que bousculer par notre joggeur. Sinon il aurait été dans un sacré pétrin, il aurait du s'excuser, payer un café, rembourser un éventuel pressing à cause des vêtements de sa victime sali dans sa chute. Enfin... pleins de choses désagréables. Là, c'était plutôt le contraire, le choc avait été pas trop violent et la demoiselle s'excusait poliment et semblait pas énervé de s'être fait rentré dedans. Liam aurait-il de la chance ?

Pour l'instant, il vérifiait qu'il n'avait rien perdu en l'écoutant lui répondre qu'elle allait bien. Au moins, il n'y avait pas d'urgence médical. Il la regarda brièvement et lui sourit quand elle raconta qu'elle était aussi fautive que lui. Une fois les vérifications terminées il porta un regard plus appuyé sur la blondinette.

Si tout le monde va bien, tant mieux. dit-il en la regardant.

Ce visage, ce regard perdu, cette chevelure jaune en cascade, tout ça lui semblait étrangement familier. Il se perdit plusieurs secondes dans son regard, cherchant à se souvenir tandis qu'il restait muet et immobile. Il se gratta le crâne.

Cela va vous semblez très naze, mais on se serait pas déjà vu quelque part ? Il se conforta dans son idée qu'ils se connaissaient car elle paraissait l'avoir reconnu, mais étrangement elle n'en avait pas encore fait mention.

Liam non plus n'imaginait pas sa journée ainsi, il espérait terminer rapidement son jogging, profiter une petite heure de la salle de sport et finir par détendre ses muscles à la piscine ou au sauna du club de foot pour lequel il travaille. Mais au lieu de ça, le voilà à rentrer dans une personne pendant sa course et il commence à échanger des banalités avec elle. Des journées de repos comme celle-ci y en faudrait pas toutes les semaines...

Durant ces quelques instants où il se perdit dans ses yeux, à la recherche de ses souvenirs tel un archéologue étudiant son propre passé, Liam entreprit de remonter dans sa mémoire en partant des derniers événements et de repartir vers les plus anciens. Elle devait pas être de la Californie, il venait à peine de la quitter il se souviendrait d'elle. Il espérait qu'il n'était pas une connaissance de la mère de son enfance, parce que là bonjour les ennuis. Devoir expliquer son comportement, la fuite vers la Louisiane, séparer sa fille de sa mère et de ne pas se battre pour son couple. Non, non il valait mieux que ça remonte à plus loin.

Il continua à revivre ses souvenirs, peut-être une habituée du club de football de La Nouvelle-Orléans quand il y travaillait. Probablement pas, ils semblaient plus proche que ça. Une amie d'enfance ou d'une de ses sœurs ? Non, il n'avait pas une aussi bonne mémoire pour se souvenir de ces personnes. Dans ce cas, ça ne pouvait être qu'entre son enfance et son boulot au club. Eurêka ! Une camarade de lycée.

Pas le temps de faire la liste mentalement des blondes qu'il a connu qu'elle lui balance qu'en effet son comportement était très naze. Son ton était cinglant et elle lui confirma qu'ils se connaissaient puisqu'elle lui lâcha son prénom. Il fut un peu perplexe, il ne s'attendait pas être "agressé" de la sorte. Il n'avait pas du laisser un bon souvenir à cette fille.

C'est là qu'il commença à remettre les pièces du puzzle en place. C'était surement une ex, oui... mais laquelle. La voyant se mettre à méditer de son côté, il se repassa les filles dans sa tête. Elle avait un nom en A... quelque chose: Angela ? Non. Melissa ? Non. Elisa ? Peut-être, mais non. Erika ? Presque. Alexandra...

Elle lui cracha le morceau. Il se gifla mentalement. Mais oui Elerinna... aïe, aïe, ça n'allait pas être beau à voir.

Elerinna... se contenta-t-il de répéter bêtement, le temps de trouver quelque chose d'intelligent à dire. Comment tu vas ? Ça fait longtemps dis-moi.

Il ne pensait pas avoir pris autant de temps à réfléchir. En même temps la liste de ses ex valait bien plusieurs secondes pour réussir à la remonter entièrement. C'est vrai qu'il avait été très populaire au lycée. Imaginez, un européen français de surcroît, ça attirait les lycéennes. Sans compter qu'il se mit rapidement au football local, ce qui ne fit que gonfler un peu plus sa popularité en même temps que son orgueil.

Après Bethamy, non c'était après Samantha enfin peu importe... dans le courant de l'année, il rencontra Elerinna. Une fille intelligente qui avait de grand projet de vie et qui passait beaucoup de temps à étudier. Une proie pas si facile en somme pour le jeune chasseur de fille que Liam était à l'époque. Mais cela ne rendait la drague que plus intéressante. À cette époque, il se lassait des filles qui courraient après les sportifs et décida de se tourner vers des étudiantes plus discrètes.

Le challenge débuta et il réussit à débloquer un week-end entier pour roucouler avec Elerinna. Il l'emmena dans une maison en dehors de la ville que sa famille possède. Un endroit typique du coin, une petite maison au bord d'un lac et bordée par la forêt. Ce coin de paradis qui avait pour but de la rendre unique à ses yeux, ce qui n'était évidemment qu'une façade. Ainsi il lui balançait des phrases bateaux qu'il avait utilisées des dizaines de fois sur d'autres avant elle. Du genre: "Tu es la première que j'emmène ici. J'ai envie de voir aucune autre fille depuis que je t'ai rencontré." Vous savez, les conneries habituelles quoi.

Le conte de fée prit fin dès le lundi suivant. Et aujourd'hui Cendrillon se tenait devant lui et apparemment la marraine sa bonne fée semblait l'avoir abandonnée. Elle fulmina contre lui et l'insulta même. Il réalisa peu à peu que son état était peut-être du à son comportement au moment où ils étaient ensemble. Il s'en voulait. Il se doutait bien depuis toutes ces années, qu'il avait surement fait du mal à quelques une d'entre-elles, mais c'était la première fois qu'il était confronté à une de ses conquête.

C'est pour ça qu'il ne répondit pas à l'insulte. Il la laissa faire les cents pas, croyant par moment qu'elle s'en irait d'elle même. Mais il ne bougea pas pour autant, ne voulant pas la contrarier encore plus. Même si les passants pouvaient rire de la situation et prenaient surement la jeune fille pour une folle, Liam s'en fichait. Il savait qu'il était responsable d'une part importante ou non de la crise de nerf de Ele.

Puis, elle finit par lui lâcher leur histoire. Histoire qu'il avait commencé à remettre dans l'ordre dans sa tête. Il n'avait pas tous les détails mais cela importait peu. Il avait été le méchant de l'histoire et le reste n'était pas important.
Il m'arrive de mal dormir, mais pas à cause de ça. Cependant, te dire que je repense pas durant la journée à ce que je t'ai fait serait mentir. J'y pense parfois et des fois même souvent. Je sais que j'étais le salaud de notre histoire et je pourrais rien faire pour changer ça. Après toutes ces années, je ne peux que m'excuser avec beaucoup de retard. Je suis désolé. dit-il sur un ton neutre. Sans chercher à l'attendrir ou à se déculpabiliser. Pour la première fois depuis longtemps il faisait preuve de sincérité. Continuant sur ce ton là, il rajouta. Oui, je me souviens de toi. Enfin... en partie. J'étais un enfoiré à l'époque et le nombre de fille que j'ai fréquenté a été important. Je ne me cherche pas une excuse, au contraire, je sais à présent que c'est quelque chose de mal.

Une fois son discours terminé, il sentit un petite boule de nerf se détendre dans son ventre. Comme-ci il attendait de pouvoir dire ces mots depuis des années. Il aurait aimé le dire à toutes les filles avec qui il avait été un salaud, mais cela était surement impossible. Déjà il ne souvenait pas de toutes et puis même certaines ne le méritaient pas. Avec Elerinna il était fautif ce n'était pas négociable, mais certaines filles ne s'étaient pas plainte de son comportement. Il y en avait même qui agissait de la même manière que lui avec les garçons. Simplement à la différence du cas de Liam la plupart de leurs compagnons de jeu étaient consentants et intéressés de s'amuser avec ce genre de nana.

Aussi étrange que cela puisse paraître, Liam n'avait pas cherché la compagnie de ces filles. Lui était un chasseur, ce n'était pas concevable pour lui de se retrouver sur le tableau de chasse d'une autre chasseuse.

Sentant donc cette boule de nerf disparaître, il eut un petit moment de flottement qu'il tenta de cacher, pour ne pas paraître insensible au ressenti d'Elerinna. Qui pour le coup semblait toute chamboulée. Elle resta quelques instants comme scotché par ses paroles, mais impossible de dire si c'était parce qu'elle le prenait pour un menteur ou parce qu'elle était touchée. Quoique la réponse à cette question vint juste après.

Liam resta silencieux une fois de plus à sa remarque. Il ne la jugeait pas ou du moins pas en mal. Il savait qu'elle avait besoin d'extérioriser sa colère. Il la regarda s'installer sur un banc près d'eux. Il se gratta nerveusement la tête. Lui voulait s'excuser mais vraisemblablement elle ne les acceptaient pas, il devrait peut-être mieux partir et la laisser tranquille. Il va donc pour faire demi-tour.

À peine quelques pas de fait qu'il revient vers elle en fustigeant à lui-même un bon "et merde" !

Il s'installa à côté d'elle, mais resta à bonne distance pour ne pas la déranger. Il enleva sa casquette de football des Saints de la Nouvelle-Orléans (oui je sais, j'ai oublié de la mentionner ^^) et se frotta machinalement les cheveux. Tu ne veux pas me pardonner, très bien je comprends. Je le mérite surement pas. dit-il d'une voix calme. Peut-être voudrais-tu comprendre ce qui s'est passé au lycée ? C'est simple, j'étais jeune et con. Et pour répondre à ta question, j'ai compris que je t'avais fait du mal quand les rapports physiques ne sont plus devenus une priorité pour moi. raconta-t-il en faisant exprès de ne plus mentionner ses autres conquêtes et de recentrer le discours sur l'histoire à eux deux seulement.

À côté d'elle sur le banc il l'observe et l'écoute. Elle parait un peu trop désemparée pour que cela ne soit dû qu'à lui et ce qui lui a fait subir. Peut-être a-t-elle subi d'autres problèmes dans sa vie qui ont un peu plus fragilisé sa santé mentale. En plus de sa culpabilité, Liam aimerait pouvoir faire quelque chose pour elle ou l'aider, sans doute à cause d'une sorte d'instinct paternel ou simplement un don de bonté. Pour le moment, il est bloqué par leur situation il ne peut rien proposer sans paraître insensible, mais ce n'est pas exclu que dans un futur plus ou moins proche il lui propose son aide.

Le dialogue reprend après quelques secondes où elle semblait réfléchir. Le ton de la blondinette semble plus calme et posé et étrangement on pourrait penser qu'elle soit ouverte à la discussion. Seulement, elle se dépêche de lui faire comprendre que le pardon ne soit pas de sortie pour l'instant. Qu'à cela ne tienne, il patientera.
Tout de même, sa réponse lui fait l'effet d'une gifle et comme à chaque fois il reste silencieux face à ça. Répliqué ne ferait qu'envenimer la situation, autant garder son interlocutrice dans un état de calme et de paix.

La suite de sa discussion le choque moins, mais le laisse perplexe. Elle fait preuve de beaucoup de contradiction dans son dialogue. Liam mit cela sur le coup du choc psychologique, mais préféra revenir dessus pour comprendre et peut-être l'aider à voir qu'elle fait fausse-route dans ses propos. Je trouve cela contradictoire... excuse-moi, mais tu dis que cela est de l'histoire ancienne et pourtant tu n'arrives pas à me pardonner. Là, il faut m'expliquer. dit-il d'une voix toujours calme et même douce par moment, de plus, il se décale d'un petit bond vers elle. Voyons ça comme un premier pas, sauf qu'il reste encore de la marge pour qu'elle ne se sente pas acculée non plus.

Il la voit se perdre dans le vide. Il cherche vaguement ce qu'elle peut observer avant de reporter son attention sur elle. Elle lui pose une question qui le surprend. Il pensait avoir été claire, mais visiblement elle fait preuve de ténacité et se bloque face à ses explications. Tu sais, c'est beaucoup plus simple et bien moins prise de tête de chercher l'attirance physique que les sentiments. Certes, en grandissant j'ai découvert que c'était beaucoup plus valorisant d'être aimé que d'être désiré, mais voilà il m'a fallu du temps peut-être plus qu'à toi ou d'autres personnes qu'est ce que j'en sais moi. Les choses sont faites ainsi, je n'ai pas voulu être obnubilé par les corps et le sexe, tu penses que je n'aurais pas aimé découvrir les sentiments plus tôt et pouvoir vivre une chouette histoire avec toi ? Bien sûr que si. Il pense vraiment ce qu'il dit, même si cette vérité ne lui vient que maintenant. Cela lui fait même l'effet d'une révélation pour lui.

Quand Liam souhaitait une explication, il ne cherchait qu'à comprendre, qu'à pouvoir entrer dans sa tête et réussir à capter un peu de sens au dialogue décousu d'Elerinna. La jeune fille semblait avoir vraiment du mal à formuler ses pensées et Liam restait donc silencieux et réceptif, pour lui permettre de s'exprimer dans les meilleures conditions.

Toujours attentif, sa réflexion la fait étrangement sourire. Un sourire plutôt joli mais qui eu pour effet de glacer le sang de Liam. Même s'il était radieux, au vu de la situation, Liam le pris comme un petit sourire diabolique qui présageait une grande tempête, comme celui qu'on sort avant de changer brusquement de comportement et commencer à s'énerver. Il s'attendait déjà à l'entendre vociférer sur lui, en lui répondant qu'il n'avait aucun droit de lui dire ça et que peu importe ce qu'elle disait ça resterait lui le fautif de l'histoire.

Étrangement, de sa voix douce elle lui répondit qu'il avait raison et qu'il n'avait pas à s'excuser. Il en écarquilla les yeux. Avait-il bien entendu ? Ce n'était pas possible qu'elle lui dise ça. Mettant plusieurs secondes à réaliser que c'était très exactement ce qu'elle avait dis, il finit par lui répondre, tout en restant sceptique aux motivations de la belle. Ce n'était peut-être qu'une ruse pour pouvoir plus tard se mettre à l'engueuler à nouveau.

C'est très honnête de ta part. Certes, je n'ai pas à m'excuser de ces paroles, j'ai par contre bien d'autres choses à me faire pardonner auprès de toi. finit-il par dire toujours calmement et en référence évidente à leur histoire.

Elle finit donc par revenir sur ces événements justement. Elle en a le droit, Liam veut se faire pardonner ça passe par assumer ses actes. Il ne lui en voudra jamais de vouloir en parler, c'est son droit et c'est humain. Le mettre devant ses actes et la souffrance palpable qu'elle a du ressentir, le met mal à l'aise. Je le redit peut-être encore, mais c'est la première fois que quelqu'un le met directement face à son comportement. Je sais, il ne faut pas avoir peur des mots. J'ai profité de toi et de tes sentiments. Je nie pas avoir été un enfoiré. Je mérite pas de pouvoir te parler et d'avoir la chance de m'expliquer sur ce qui s'est passé. Je devrais croupir seul et malheureux pour ce que je t'ai fait.

Il se passe apparemment quelque chose dans l'esprit d'Elerinna. Une chose que Liam n'est pas du tout près à s'attendre et qu'il ne remarque pas. Elle commence sa révélation par une phrase bien énigmatique qui a pour effet de suspendre un suspense chez Liam. Elle se stoppe et cherche encore ses mots. Il aurait aimé poser une main sur son épaule ou sur sa main, pour lui faire comprendre qu'elle pouvait prendre son temps et la rassurer, mais il ne pouvait le faire, leur relation compliquée l'en empêchait.

Quand elle parvint à construire correctement ses propos, elle lui avoua qu'une personne lui racontait qu'elle ne devait pas supprimer une personne qui l'avait blessé, mais simplement son comportement. C'était une pensée pleine de sagesse, une sagesse qui dépassait de loin celle de Liam. Mais comme celle-ci allait dans son sens il n'allait pas faire lui dire le contraire. La voyant se rapprocher, il lui répond.
C'est très sage de la part de cette personne. Et encore plus sage de la tienne d'appliquer ce conseil. Tu connais nos difficultés et tu n'hésites pas à faire le premier pas vers la réconciliation. C'est très noble et très beau.

Il n'était pas aveugle, il voyait bien qu'elle était sous le choc. De son point de vue, cela venait surement de leurs retrouvailles et d'un flot de souvenirs douloureux. Il fit ce que n'importe qui aurait fait, il lui proposa un peu de réconfort sous la forme d'un câlin, d'une embrassade. De réconfort pour commencer, de réconciliation si elle le souhaitait. Il lui ouvrit ses bras en comblant le vide qui les séparait. Elle avait tout le loisir de le repousser si elle le désirait, elle n'était pas ceinturer, ce n'était pour l'instant qu'une proposition.