C'est sûrement la nature même d'un homme qui le pousse à toujours passer à l'acte, à être moins dans les mots que dans l'action. Tu es bien content d'être attiré par les mecs. Quand tu entends certaines conversations « de filles » dans lesquelles elles accusent les hommes d'être des pervers qui ne pensent qu'à ça… Tu te dis que tu as choisi le bon genre. Entre mec, ce désir, cette attraction, ce besoin omniprésent, vous le comprenez aisément. Et tu sais que c'est ce qui est en train de se passer avec Benjamin. Tu es tellement attiré par lui que ton désir s'est déjà manifesté, mais tu n'y fais guère attention. De toute façon, tu sais très bien que ça ne le dérangera pas, bien au contraire. Il ne t'aurait pas suivi jusqu'ici s'il ne voulait pas. Alors que tu l'embrasses, tu ne peux t'empêcher de lui manifester ton désir en te pressant un peu plus contre lui.

Tu apprécies un peu plus sa réponse à chaque seconde qui s'écoule. Tout ton corps est tendu contre celui que tu désires. Sentir sa langue sur la tienne te donne envie d'aller plus loin, mais tu attends sa confirmation. La gêne qui le traverse te donne envie d'embrasser ses joues, et tu ne t'en prives pas. Tu n'as pas besoin d'attendre une réponse orale de sa part, puisqu'il a donné la réponse sensorielle la plus explicite possible. Sentir ses jambes autour de toi, sentir se désir qui te rappelle votre première nuit ensemble, le sentir se frotter contre toi te fait perdre la raison. Tu n'entends pas vraiment sa réponse, tu agis déjà. Tu abaisses le bassin pour presser ton corps contre le sien, pour lui faire sentir ton désir profond. La chaleur grimpe entre vous, si bien que tu retires ton pull alors qu'il te répond. « Guide moi s'il te plaît… ». Tu ne te fais pas vraiment prier, même si tu ajoutes quand même. « Je n'ai pas vraiment besoin de te guider… La dernière fois, c'était… » tu t'arrêtes afin de trouver les mots exactes, mais ils ne viennent pas, alors tu complètes « Parfait. » Tu l'embrasses à nouveau. « Ferme les yeux et laisse toi aller. » Tu appliques ton propre conseil, fermes les yeux, et laisses les sensations.

Le désir que Benjamin ressens à ton égard te fait chavirer. Cet homme aura ta peau un jour, t'en es certain, mais pour l'heure, tu as envie de satisfaire sa requête. Aussi, tu laisses la passion t'envahir. Tu t'empares de ses lèvres comme si c'était la dernière fois que tu les goûtais. Tu saisis l'ourlet de son tee-shirt, passe tes mains en dessous, et caresses sa peau. Tu fais passer son haut par dessus sa tête et libère son torse. Tu approches alors ta tête de sa peau et commences à y déposer de chastes baisers. Tu commences de la base de son cou, pour descendre vers son aine, et tu remontes en faisant le chemin inverse. Tu n'as pas ré-ouvert les yeux, et tu n'en ressens pas le besoin. Tu saisis une de ses mains pour la passer sur ton corps, l'invitant à se servir de toi comme il en a envie. Alors que tu descends une main vers la preuve de son désir pour toi, tu t'arrêtes, ouvres les yeux et lui précise. « Surtout, n'hésites pas à m'arrêter si quoi que ce soit te gêne… et ne te prives pas pour prendre la main si l'envie te viens… » tu souffles en le regardant. Un désir habite ses yeux brillants, et tu es certain que les tiens sont dans le même état. Tu repars en direction de son pantalon, que tu commences à déboutonner, pour le retirer.