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| Sujet: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mer 22 Jan - 14:51 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane Le ciel est gris depuis si longtemps que ça ne devrait même pas être une surprise quand l’averse se déclare enfin. Ça n’empêche pas Will de pousser un juron quand il sent les premières gouttes de pluie qui tombent lourdement sur son crâne, quelques secondes à peine après qu’un violent éclair ait éclaté. Rentrant la tête dans les épaules, le jeune homme sert contre sa poitrine le sac en papier du restaurant de sushis qu’il vient d’acheter à deux ou trois rues de là, dans l’espoir vain de protéger son repas du soir. Il est encore un peu trop loin de chez lui pour espérer arriver avant d’être trempé jusqu’à l’os et il n’a franchement aucune envie de passer le week-end à venir cloué au lit à cause d’un rhume. Dépité, son regard se pose sur la devanture du premier commerce qui se tient sur le même trottoir que lui. Bien qu’il n’y mette jamais les pieds, il connaît parfaitement bien le M jaune peint sur la façade et même de l’extérieur, il jurerait sentir l’odeur de friture écoeurante qu’on trouve en ces lieux. De l’autre côté de la rue, c’est un fast-food d’une autre grande enseigne qui vient jouer la concurrence. Finalement, McDonald’s l’emporte dans le coeur de Will grâce à la promesse d’un café plus ou moins buvable. Il entre à contrecoeur dans la salle qui empeste le gras, passe une main sur son visage pour enlever un peu d’eau et va commander un café au comptoir avec autant d’entrain qu’un condamné à mort s’approchant du billot. Le temps qu’on lui remette son capuccino dans un gobelet en carton, il ne reste pas une table libre dans toute la salle. Agacé, il passe pourtant les visages au peigne fin, jusqu’à ce que, miracle : le Prince Charmant en personne, attablé tout seul dans un coin avec son sac en papier à l'effigie du fast-food devant lui. Clairement, ce n’est pas la personne que Will préfère au monde et il est à peu près sûr que le sentiment est partagé. Cela dit, d’une certaine manière, ils se connaissent pas vrai ? Assez en tout cas pour partager une table le temps que l’orage cesse, ou du moins c’est ce que Will a décrété, tandis qu’il approche sans la moindre trace d’hésitation vers le pauvre jeune homme qu’il n’a visiblement pas fini de harceler. “Salut, Prince Charmant, je peux m’asseoir ?” lance-t-il joyeusement, même s’il est déjà en train de tirer la chaise face à l’étudiant et qu’il n’attend certainement pas son accord pour s’installer confortablement. “Rassure-toi,” reprend-t-il alors qu’il lève ses mains devant lui en signe de reddition, “je ne suis pas là pour te prendre la tête ou me mêler de tes affaires. C’est juste qu’il n’y a pas de place ailleurs. Tu vois ?” Il désigne la salle dans son dos d’un geste du pouce, hausse les épaules tout en offrant un faux air désolé étrangement convaincant et pose son sac et son gobelet de café sur la table. Il s’appuie contre le dossier de sa chaise et lance un regard dégoûté sur les alentours. Il ne comprendra jamais pourquoi ces endroits sont toujours sales, mais en début de soirée c’est visiblement pire. Est-ce qu’il n’y a personne qui fait le ménage ? Finalement, son regard retrouve assez naturellement le jeune homme qui lui fait face, faisant s’envoler sa grimace de dégoût à une vitesse impressionnante. “Est-ce que t’as perdu un pari pour qu’on t’oblige à venir manger ici ?” demande-t-il, soucieux, puisque visiblement dans son monde, on ne peut pas entrer dans un fast-food comme celui-ci à moins d’y avoir été forcé. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mer 22 Jan - 16:14 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane Un maxi quarter pounder avec cheese, sans les cornichons, avec frites et coca. Et avec ça, mettez moi un cheese, toujours sans cornichon, des nuggets par six et un eggs and meat s'il vous plait. Ce sera à emporter. Merci.Ces derniers temps avaient été rudes. La colocation, ça n'est pas toujours facile. Oh, ça non. Je commençais à avoir d'autres choses à penser, des plans qui se formaient. Et pas le temps pour certaines tâches, ce qui avait le don d'exaspérer une des colocs en particulier. Sapphire.. Elle et moi, on avait jamais été d'accord, sur rien, d'ailleurs, quand on y pensait. Il y avait toujours eu cette alchimie entre nous depuis le début, sauf que de mon côté, l'usure avait éteint toute trace d'une flamme. Non, elle ne faisait plus que m'exaspérer. Et quand Matthew et Jo s'étaient rangés du côté de Sapphire dans la dispute qui l'avait faite partir et quitter la coloc', j'avais essayé de me changer les idées. Parce que, comme toujours, on essayait de faire passer la culpabilité sur mes épaules. La fille était pas drôle, je vois pas en quoi c'est mon problème. Qu'elle vive avec ça. Sauf que cette fois-ci, ça me pesait. Evidemment, manger malsain, c'était la meilleure façon, encore. Surtout pour moi : pour oublier, aucun alcool, aucune relation autre que celle que j'avais avec la nourriture ne pouvait m'aider. Alors, évidemment, je me ruais sur la solution de secours, celle de la facilité : mcdo. Et un menu conséquent. Je patientais en regardant faire la serveuse. Elle était molle. Elle avait l'air d'avoir envie de mourir plus que de travailler ici. Et j'avais envie de me tuer rien qu'à la voir. Etait-ce illégal de secouer une personne qui ne nous servait pas assez vite pour la réveiller ? Si je n'avais pas ce doute, je l'aurais sûrement fait. Ou bien je lui aurais hurlé au visage de SE DEPECHER ! Mais je gardais un calme extérieur assez serein, alors que de l'intérieur, je bouillais. Finalement, elle me filait un sac tout plié sur lui-même, avec pleins de scotch attachés dessus, et me souhaitait une bonne journée. Impoli, mais surtout venchouillard de mon attente interminable, j'avais pris mon sac, hoché la tête, et m'était dirigé vers les portes vitrées automatiques. Sauf qu'à ce moment là, une averse s'était déclarée. Je pestais contre la fille. C'était sa lenteur, là. Si elle s'était bougée, j'aurais eu le temps de prendre le bus sans me tremper, et d'arriver au studio photo qu'on me laissait pour travailler. Dépité, j'avais rebroussé chemin, à la recherche d'une table. Bon sang mais qu'est-ce qu'il y avait comme monde ! Finalement, une famille avait fini de manger, et semblait prête à braver la pluie, alors je m'asseyais, sortant mon menu du sac. Je commençais à le dévorer sans vraiment réaliser le goût de ce que je mangeais. C'était presque maladif, mais ça faisait du bien de manger, de savoir que du gras entrait dans mon corps, comme une consolation minime pour ces dures semaines. Jusqu'à ce que j'entende une voix qui me fit relever la tête. Enfin, les yeux, plutôt, alors que j'étais en train de manger mon quarter pounder au fromage. Je levais le hamburger de devant ma bouche, et essayais de me redresser, histoire de regagner un peu de dignité. Mais c'était peine perdue. Je lui souriais en vidant ma bouche dans un déglutissement tellement bruyant que tout le restaurant aurait pu l'entendre. Allez-y. dis-je avec un sourire, tandis que je mangeais une frite, avec un peu plus de glamour que mon burger. Je souriais à sa question. Non pas du tout. disais-je, sereinement. C'est juste que ça fait du bien, de faire plaisir à son corps en terme de gras, une fois de temps en temps.. Si tant était que "de temps en temps" n'était pas tous les deux trois jours comme pour moi en ce moment. Et vous, alors, qu'est-ce qui vous amène ici, s'il faut perdre un pari pour entrer dans un mcdo ? demandais-je, en souriant grandement, avant de reprendre mon hamburger. Tant pis pour la classe et mon image de marque que je n'avais pas réussi à lui transmettre lors de notre première rencontre. Et encore moi avec la grimace que je venais de faire en croquant dans ce que j'avais dans la bouche. J'avalais, difficilement. Les cons ! Ils ont pas levé les cornichons.. Mais il faut quoi, être débile pour travailler ici ? pestais-je pour moi-même, décidant de ne pas faire d'esclandre, ouvrant simplement mon hambruger pour lever le cornichon que je jetais violemment dans la boite de mon menu. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Jeu 23 Jan - 11:40 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane Manger ces trucs écoeurants, un plaisir ? Le chercheur n’est pas tout à fait de cet avis et il n’a pas l’intention de le cacher. Il lève un sourcil et regarde, perplexe, le jeune homme qui semble vraiment convaincu de ce qu’il avance. “C’est un point de vue intéressant.” C’est évident qu’il n’en pense pas un mot, mais son ton reste poli malgré tout. Il a déjà donné le dialogue de sourd mêlé à la lutte acharnée pour savoir qui des deux est le plus insupportable et n’a vraiment aucune envie de remettre ça pour le moment. Il se surprend même à sourire un peu plus franchement quand le jeune homme lui retourne sa question. “Il pleut.” indique-t-il, avec une certaine condescendance. “Je n’ai rien contre une petite douche froide de temps en temps, mais ça ne me disait rien ce soir.”Tout aurait pu continuer sur cette note tranquille, presque plaisante, si seulement Charmant n’avait pas eu l’idée terrible de s’attaquer à l’un de ses trop nombreux burgers. Will s’arrête net alors qu’il est sur le point d’ouvrir le couvercle de son café et regarde le jeune homme, sans parvenir à masquer son air horrifié. “C’est… dégoûtant.” souffle-t-il, après quelques secondes d’observation presque admirative. “Tu ne sais même pas ce qu’ils mettent dedans. T’as jamais lu tous ces articles qui parlent des traces d’insectes qu’on retrouve dans leurs burgers ? Je parie que la cuisine est envahie de cafards…” Ce n’est peut-être pas très sympa de sa part de partager aussi fermement ses peurs les plus folles au sujet des fast-foods, mais il le fait avec les meilleures intentions du monde. Il secoue la tête et détourne le regard aussi vite que possible, ouvre son gobelet et verse un sachet de sucre entier dans le café. “Si tu meurs d’une intoxication alimentaire, ne compte pas sur moi pour compatir.” Bien qu’il doute sincèrement que le jeune homme veuille de sa compassion pour quoi que ce soit. Ce n’est pas comme s’ils en étaient déjà à prendre en compte les sentiments de l’autre dans cette parodie de relation cordiale. Plus courageux qu’il ne pensait l’être, Will se lance finalement dans le vide et goûte son café. Il doit vraiment prendre sur lui pour ne pas tout recracher dans le gobelet dès la seconde suivante et avale difficilement. “Ils arrivent même à rater le café, comment c’est possible ?” demande-t-il à voix haute, bien qu’il ne s’adresse pas vraiment au jeune homme. Il finit quand même pas relever les yeux sur lui et se retrouve d’autant plus dépité. “Je crois que t'as raison, ils n'embauchent pas les gens qui ont un QI au-dessus de 50. Tu sais quoi ? Tu devrais arrêter de manger ces trucs et me laisser t’inviter à dîner. J’ai beau dire, je crois que je me sentirais coupable si tu tombes malade et que je n’ai rien fait pour éviter ça.” C’est probablement l’une des idées les plus stupides qu’il ait jamais eu, mais il ne donne pas l’impression de s’en faire particulièrement pour la réponse. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mar 28 Jan - 12:15 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane J'étais sûrement pas l'exemple parfait de la classe, encore moins en mangeant un macdo, c'était sûr. Mais il n'y avait qu'à voir autour de moi : personne ne l'était. Ici, il n'y avait qu'une personne qui dénotait avec l'esprit "fast food" et "manger gras", et il était en face de moi. Apparemment, l'enseigne n'était pas sa favorite, et ça n'étonnait personne. Non, lui il devait sûrement manger dans une franchise avec des couverts en argent, ce que je n'étais pas vraiment en mesure de me payer, même avec mes gâches et mes petits boulots à droite et à gauche. Haaaa, les joies des familles nombreuses. Faites pas des gosses, y a un risque sur deux qu'il soit complêtement assommé par la connerie. Y avait qu'à voir ma famille. On n'était pas nombreux à sortir du lot. Ou en tout cas, pas non plus beaucoup à être entièrement constitués de façon normale. De ce côté là, j'avais vraiment de la chance. En simple réponse à la reflexion de mon point de vue, je haussais les épaules. Evidemment. Mes agruments étaient toujours intéressants, n'est-ce pas ? J'essayais de le scruter, et d'essayer de percer ce qu'il pensait. Il était chelou ce gars. Mais bon. C'était impossible. Il était bien mieux doué que moi pour cacher ses pensées et ses sentiments. Il allait devoir me donner des cours, le gars ! Je ris légèrement en l'entendant parler. Et la pluie vous a tout naturellement conduit ici. Une coïncidence, et une aubaine. Un peu plus, et j'aurais pu penser qu'il me suivait. Mais j'étais là depuis trop longtemps. Si lui c'était trouvé coincé dehors, moi, c'était l'inverse. Il y avait trop de temps qui séparait nos deux arrivées pour que ce ne soit volontaire. Je commençais mon premier hamburger non sans une joie et un soulagement de sentir son goût sur ma langue. Bon sang, ça m'avait manqué. Depuis combien de temps n'avais-je pas pris de mcdo, sinon trop longtemps ? Trop longtemps, c'était sûr ! Si j'en étais presque à fermer les yeux de plaisir, tandis que de la sauce se calait légèrement dans le coin de ma bouche, ce que j'essuyais rapidement d'une des très rares serviettes trouvées dans le sac, qui m'avaient été données par la serveuse, le plaisir n'était apparemment pas visible sur le visage de mon voisin de table. Il semblait presque.. choqué. Ce qui m'arracha un sourire le temps de finir d'avaler ma bouchée. C'est parce que vous ne connaissez pas le plaisir. J'avais pleins de réflexions à lui faire à ce sujet là, mais je me mordais intérieurement la langue pour ne pas les jeter. Je prenais mon coca maxi, et aspirais une tonne de ce pétrole fondu. C'était horrible pour la santé, mais bon sang ce que c'était bon ! Et vous croyez à tout ce qui se dit sur internet, vous ? J'aurais pensé que vous étiez plutôt le genre à chercher la vérité de vous même, et de ne pas croire les qu'en dira-t-on.Le petit sourire en coin ne m'avait pas quitté. Et j'étais fier de moi. Mais quand il parlait d'intoxication alimentaire, j'avais failli vomir à ce même moment. Et pour cause : il y avait des cornichons. DES CORNICHONS, merde ! J'avais pourtant demandé à cette incompétente de les lever. Dégouté, j'ouvrais mon autre hamburger pour y découvrir trois autres cornichons. Mais c'est une blague. Je n'avais plus faim, tout à coup. Ces légumes de malheur que personne n'aimait m'avaient dégoûté. J'aurais du me contenter de frite, exclusivement, au moins, ça se serait vu si des cornichons s'étaient nichés là. Les gens sont vraiment trop con. râlais-je, en émiettant mon hamburger entamé. Je plissais mes yeux de façon à ne presque plus voir ce qu'il y avait devant moi. Disons que ça dépend. C'est où que vous voulez manger ? Et c'est quoi votre prénom ? Non, parce que bon, invité à manger je veux bien, mais... par qui ? |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mer 29 Jan - 19:03 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane S’il est d’abord entré ici et s’est assis là avec un certain désespoir, Will réalise rapidement qu’il ne regrette pas trop sa décision. Charmant lui paraît beaucoup plus amusant ce soir, quand bien même il continue de s’en prendre à Will avec une parfaite nonchalance. C’est définitivement ce qui fait son charme, d’ailleurs. Heureusement, Will se croit beaucoup trop supérieur pour s’abaisser à se sentir blessé de quelque remarque que ce soit. Au lieu de ça, il sourit tranquillement et laisse l’étudiant parler, le remettre à sa place presque, visiblement satisfait. “ Je pense au contraire que j’en connais un rayon en ce qui concerne le plaisir. Je t’apprendrai un jour.” ne peut-il s’empêcher de souligner, alors qu’il ne réagit pas le moins du monde aux paroles qui suivent et qui sont beaucoup plus douloureuses pour son ego. Il est hélas déjà concentré ailleurs à ce moment-là, principalement sur le fait qu’il déteste l’idée que lui soit soudainement apparue une conscience, car il aurait vraiment apprécié de faire découvrir sa version du plaisir à ce crétin. Tant bien que mal, il essaye de reléguer Aiden à un coin reculé de son crâne pour se concentrer sur le moment présent et la conversation, tandis que l’étudiant lui fait une petite crise sur la présence de cornichons dans son hamburger. C’est à peu près aussi grave que l’incident avec ses chaussures de l’autre jour, autant dire que ça n’impressionne pas beaucoup Will qui se surprend malgré tout à venir à son secours en l’invitant à aller manger ailleurs qu’ici. De là à savoir où… Il ravale la première réponse qui lui vient tout naturellement et se force à afficher un grand sourire. “Je m’appelle Will, mais tu peux continuer de m’appeler monsieur, ça me plait bien, surtout de la façon dont tu le dis.” dit-il d’abord, parce que ça au moins, ça ne le met pas dans une situation délicate pas vrai ? Il veut bien faire quelques efforts pour essayer ce truc de relation exclusive avec le soldat, mais on ne peut pas non plus attendre de lui qu’il se métamorphose du jour au lendemain, d’autant plus quand la tentation est aussi forte. Ce n’est pas comme si ses petits flirts avaient eu le moindre effet sur l’étudiant jusqu’à maintenant, de toute façon. “Bref, pour ce qui est du dîner, je comptais manger des sushis ce soir, mais pour toi je suis prêt à revoir mes plans. Il y a un restaurant que j’aime bien dans le quartier français, Sylvain, qu’il s’appelle. Ils servent de la vraie nourriture, préparée par un vrai cuisinier.” Il lance un regard autour d’eux, histoire d’appuyer le sous-entendu pas très subtile sur ce qu’il pense de cet endroit. Peut-être que ce qu’on raconte sur Internet est faux, mais on ne fera pas croire à Will que les conditions d’hygiène sont respectées dans un endroit comme celui-là. “Ils ont même des couverts, tu le crois ? Et on peut boire dans des verres qui ne sont pas en carton.” Sur ces mots, il repose son gobelet sur la table, abandonnant définitivement l’idée d’avaler une seule goutte de plus de cette chose que les gens d’ici osent appeler du café et reprend sa petite tirade comme si de rien était. “Ils ont des burgers et je suis sûr que si tu demandes à ce qu’on enlève les cornichons, le cuisinier le fera. Mais on peut toujours aller manger ces sushis chez moi, si tu préfères.” Bon, il aura au moins réussi à ne pas le dire pendant une ou deux minutes entières, c’est un très bon score, non ? “Je dois même avoir quelques plats préparés par ma femme de ménage dans le frigo et je suis presque sûr que ce sera cent fois meilleur que ce que tu viens d’avaler.” Il n’a certes jamais mangé dans un mcdo, mais il connaît bien la cuisine d’Isabella, c’est tout ce qui l’empêche de commander des plats à emporter tous les soirs et il n’a pas peur de prendre trop de risques en jurant qu’elle fait mieux que l’abruti caché derrière le comptoir qui n’est même pas capable de retirer un cornichon d’un sandwich. “Alors, qu'est-ce que tu choisis ?” |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Sam 8 Fév - 15:01 | Bon sang ce que c'était bon, un simple hamburger ! C'était la promesse que tout finirait par aller mieux. Qu'on aurait sûrement la capacité de passer outre tous ces problèmes a la colocation. Et que peu importait du départ de Sapphir. Les choses s'ameliorerait, j'en étais sûr. Si jusqu'à la tout allait au mieux pour moi, je devais affronter l'air horrifiée de celui qui m'avait rejoint, le même qui m'avait réprimandé quand j'avais râlé face a cet idiot qui m'avait détruit ma si jolie paire de chaussures, que j'avais tout d'abord eu du mal a trouver, mais aussi qui m'avait valu suffisamment cher pour que j'ai envie de lui faire manger ce qu'il avait si bien que dégommer, sans le moindre remord. Enfin si quand même, puisqu'il m'avait demandé pardon, mais ça, c'était loin de suffisant pour moi. Je m'étais arrêté de manger a la réflexion du gars de la fac, qui aujourd'hui semblait être un peu moins con. Mais pour autant, il portait toujours autant de jugement sur le monde, ça me faisait sourire. oh.. notais je uniquement, tandis qu'il me retorquait sur le plaisir. Je devais comprendre quoi, moi ? N'étant pas certain, je faisais mine de rien, histoire d'éviter de rougir.
Je remarquait qu'après deux longues discussions, ce qui s'apparentait a un début de relation sociale, je l'appelais toujours monsieur, et lui ignorait totalement mon prénom. Je souris une fois de plus a sa phrase et hochait la tête. Dans ce cas, j'essaierai de ne pas vous dépayser, mais de vous appeler de temps a autre Monsieur. un sourire en coin s'était insinué sur mes lèvres tandis que je me ruais sur mon coca pour faire mine de rien. Je prenais une grande gorgée, et finalement, je pliais l'emballage de mon sandwich, comme je faisais toujours, ce qui agacait sans cesse ma soeur, notamment a cause du bruit du carton que je torturais.
Ses propositions avaient l'air honnêtes. Même si j'hésitais dans sa proposition. Hum ! Quel dilemme ! D'un côté des fourchettes, de l'autre.. des sushis ! Entre découverte et saveurs d'ailleurs, mon coeur balance, si vous saviez. plaisantais je a moitié, bien que d'un côté, la perspective de me trouver face a une figure de l'université, dans son chez soi, voilà qui m'impressionnait. Je roulais des yeux en l'entendant une énième fois critiquer ce que je venais de manger. Mais voyons, comme si je j'allais rien dire ! Et bah oui en fait. Je ne disais rien, et haussais les épaules. Allons pour des sushis. la perspective de manger ce mets si délicieux avait finalement eu raison de moi. Même si je venais de m'enfiler un Mcdo entier. Mais ces cornichons m'avaient simplement dégouté. Au moins ceux qui font des sushis savent lire. Et les sushis au cornichons, ça n'existe pas.
Avec un sourire loin de caché, je finissais par lancer. mais pour ça il va vous falloir braver la pluie. il était sûrement fait de sucre pour avoir si peur de se mouiller qu'il s'était arrêté dans un Mcdo qu'il demontait pourtant si vite. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Dim 9 Fév - 14:35 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane Ce type a beau transpirer l’assurance par tous les pores, il a une façon de réagir - ou plutôt de ne pas réagir - aux flirts de Will qui laisse ce dernier perplexe. Ou plutôt désarmé. C’est mignon, mais en même temps il est incapable de dire avec certitude si Charmant ignore volontairement ses tentatives pour lui faire comprendre subtilement qu’il n’est pas intéressé ou juste parce qu’il n’a pas remarqué. La seconde option ne correspond pas tellement à l’image que l’étudiant veut se donner et pourtant, elle ne semble pas si dingue que ça. Mais ça n’a aucune importance, pas vrai ? Il fait ça pour s’amuser et ça marche plus ou moins, c’est le principal. Aussi, il secoue doucement la tête comme pour chasser cette préoccupation sans intérêt au loin et essaye plutôt de se concentrer sur le moment présent, dont il compte bien profiter jusqu’à ce qu’il ne prenne fin. Quelque chose lui dit que, comme la dernière fois qu’il a eu l’envie soudaine de parler à ce charmant garçon, la conversation a toutes les chances de finir assez abruptement. Pour l’heure, ce qui déprime surtout Will au sujet de cet échange, c’est le sourire de crétin qui étire soudainement ses lèvres quand l’étudiant lui joue la petite comédie du dilemme cornélien. La réponse appropriée lui semble pourtant assez évidente. Il ne voit vraiment pas par quel miracle Charmant pourrait choisir autre chose que le restaurant. Autant dire qu’il tombe de haut quand l’étudiant décide finalement de le suivre chez lui. Ses yeux écarquillés se posent sur le jeune homme et au lieu de sauter sur l’occasion pour l’affliger d’une nouvelle remarque pleine de sous-entendus, il reste presque paralysé quelques secondes. “Ok.” souffle-t-il quand il reprend ses esprits, heureusement assez vite pour ne pas passer pour un parfait crétin. “Allons chez moi, alors !” Vraiment, il n’arrive pas à s’en remettre et le dire à voix haute lui fait encore plus étrange. Enfin, au moins, ça promet d’être intéressant… Toujours un peu incertain, Will tourne les yeux vers l’extérieur quand le jeune homme souligne qu’il pleut toujours. Et si, quelques minutes plus tôt, ce fait a poussé Will dans ses derniers retranchement au point de le faire entrer dans l’antre du démon, il n’est plus si catégorique tout à coup. Au fond, c’est juste un peu d’eau, non ? Il hausse les épaules en retrouvant le regard de Charmant. “Tu veux qu'j'te dise ? Je crois que pour tes beaux yeux, je suis prêt à me mouiller un peu.” C’est sûrement une très mauvaise idée, mais elle a le mérite de revigorer un peu Will qui ne perd pas plus de temps en bavardages et s’empresse plutôt de se lever. “Allez, suis-moi !” invite-t-il avant d’aller jeter son gobelet encore plein dans la poubelle la plus proche. Il attend sagement près de la porte que le jeune homme vienne le rejoindre pour affronter la tempête. La pluie ne semble pas vouloir se calmer de si tôt, ce qui pousse Will à marcher un peu plus vite qu’il n’en aurait envie tandis qu’il guide l’étudiant jusqu’à chez lui, sans essayer de décrocher un mot. Il est bien trop occupé à essayer de ne pas s’agacer de la pluie pour discuter, de toute façon. Et même en marchant aussi vite qu’il le peut, il est trempé jusqu’à l’os quand ils arrivent enfin devant la porte de son appartement. Frigorifié, Will ouvre et entre dans le large loft avant de prononcer le moindre mot. Son manteau, ses chaussures et son pull trouvent rapidement le sol et le sac de sushis est oublié sur la table. “Faut que je me change, fais comme chez toi.” lance-t-il à Charmant en lui accordant à peine un regard. Il disparaît quelques minutes dans la salle de bain et lance une serviette de toilette propre au jeune homme quand il revient. “Si t’as besoin de vêtements secs, on peut s’arranger.” offre-t-il tandis qu’il continue de mener sa vie tranquillement. Rapidement, la table basse est encombrée de deux assiettes, deux paires de baguettes et un plateau de sushis qui semble un peu trop petit pour nourrir deux hommes adultes, mais… Après tout, Charmant a déjà mangé. Il ne peut pas avoir encore faim. “Alors…” lâche Will quand il est installé sur un coin du canapé et qu’il semble que le moment est venu de parler de nouveau. Il devrait sûrement demander son vrai nom à ce type, peut-être essayer de s’intéresser à des choses normales comme ce qu’il fait dans la vie ou autres banalités du genre. Avoir une conversation digne d’un être humain, en somme. “Mon appartement, vraiment ?” On parle de Will, hélas. Le jour où il fera les choses normalement, ce ne sera pas de l’eau qui tombera du ciel. “Est-ce que je dois en conclure que t’as finalement remarqué que j’essaye de flirter avec toi depuis tout à l’heure ou t’es juste du genre à avoir un peu trop de curiosité mal placée ?” demande-t-il, nonchalamment. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Dim 16 Fév - 12:35 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane J'étais écoeuré, même si j'essayais de pas le montrer. Ce n'était pas Will mais vraiment le goût laissé à mon palais par les cornichons. Juste dégueulaasse. J'avais l'impression que j'allais me taper une intoxication à tout moment pour avoir simplement mordu dans un morceau de ce légume de malheur, qui avait osé toucher ma langue, et sûrement déposé des tonnes de microbes et maladies plus infectieuses que les autres dans ma bouche. Ah, ils allaient entendre parler de mois, ce mcdo. Et ça n'allait pas passer pour de rien, j'allais tellement leur faire un scandale. Mais malgré tout, la conversation avec le gars de la fac qui me suivait, et ça c'était obligé, me faisait penser l'espace d'un instant que j'exagérai. Enfin, il y avait beaucoup de choses que je pensais de cette conversation, et surement pas toutes vraies. Sauf celle qui me paraissait la plus plausible à ce moment : il voulait passer un moment avec moi, c'était bizarre, quand même. Mais bon, j'avais tellement fin d'autre chose, dégouté par les cornichons et le mcdo, que j'étais prêt à prendre toutes les décisions du monde. Et puis, avec lui, je riais pas mal, même s'il m'exaspérait à essayait d'être plus con que moi. Mais aujourd'hui, c'était étrange : j'avais envie de passer plus de temps avec lui. Alors j'avais accepté un repas. Et malgré le fait que ce soit étrange, j'avais accepté d'aller chez lui. Ma fois, pour des sushis, j'étais loin de refuser. Et puis, ça me permettrait d'en connaître plus sur ce Will ! En lui faisant remarquer qu'il pleuvait, et qu'il risquait de se prendre une sacré douche en allant dehors, je n'aurais pas pensé lui donner une telle réponse. Je baissais la tête, rougissant sûrement, Alors dans ce cas, je vais essayer de pas les fermer. disais-je, faisant mine de rien. Il se levait et m'invitait à le suivre, en allant jeter mon maxi coca dans la poubelle.. Coca, que je n'avait pas eu le temps de boire. Mais même pas le temps de grommeler que déjà, il était sur la sortie, et ma boisson devait être échouée au fond d'une poubelle, rinçant le reste des déchets présents. Adieu, très cher coca. Je me demande bien pourquoi je l'avais suivi. J'étais trempé, comme plongé dans une soupe de lait. Je soupirais en essayant de courir, comme pour échapper à la pluie. J'étais pas sortie de l'auberge ! On arrivait enfin devant chez lui, et on montait jusqu'à son appart. Faire comme chez moi, c'était marrant, quand on ressemblait à une serpillère sur pattes ! Je soupirais, et acceptais ma destinée de resté debout. Avec plaisir pour des vêtements secs... lançais-je, légèrement agacé qu'il ressente le besoin de laisser la supposition que je n'en aie par besoin.. Il m'avait regardé ? Une serviette aussi, ça serait pas du luxe. Mais bon, j'allais pas faire mon Lane trop longtemps, surotut pas en terrain inconnu. Finalement, on s'était installé au capanée, et il avait commencé à me parler. Voilà, j'allais être de nouveau cuisiner. Il préférait pas qu'on fasse des sushis en rab ? Parce qu'il allait en manquer, là. J'avais compté, c'était à peine une portion pour moi, ça.. JE haussais les épaules à sa question. Je pense que l'appel des sushis a beaucoup compté, surtout. disais-je, faisant mine de ne pas avoir entendu la notification qu'il flirtait avec moi. Oui, bon, je m'en étais rendu compte juste quand il m'avait proposé de manger ensemble. C'était bizarre, mais j'avais accepté. Alors que je le connaissais à peine, et qu'il était du personnel encadrant de la fac. C'était assez dérangeant, et pourtant, au fond de mois, une partie était bien enthousiasmée de la situation. Mais c'est aussi mélangé de curiosité mal placée. Et j'ai remarqué que vous flirtiez avec moi. Je ne vois pas le problème.. Evidemment, je mentais. Je me doutais, mais je n'avais rien remarqué. Et le problème dépendait surement de la hierarchie. Les profs et autres personnels avaient le droit de flirter avec des étudiants ? Je crois pas non.. Pourtant, c'était pas du tout dérangeant... |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Dim 16 Fév - 18:19 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane Ses baguettes à la main, Will est perdu dans une longue contemplation du jeune homme assis près de lui. La dernière fois, les grands airs de l’étudiant le faisaient sourire, mais ce soir… En fait, il sourit toujours et n’a pas relégué son petit air supérieur au placard, mais il commence à se demander sérieusement si la pluie n’a pas emportée avec elle le mordant de Charmant. Cela dit, se retrouver seul dans l’appartement de quelqu’un vaguement supérieur à lui dans la chaîne alimentaire de la fac, ça peut calmer les ardeurs de n’importe qui. Pour l’heure, Will décide donc de lui accorder un peu de répit. Même si ça lui est bien égal que le jeune homme s’en aille en claquant la porte après une remarque de trop, il n’est pas non plus mécontent que ce soit moins explosif entre eux ce soir. Ça lui arrive tellement rarement qu’on ne peut pas vraiment lui reprocher de vouloir un peu plus de temps avec quelqu’un qui ne veut pas l’insulter ou le frapper, n’est-ce pas ? Surtout que Charmant répond aux questions qu’on lui pose sans essayer d’y échapper, ce qui est une qualité très appréciable pour le chercheur et hélas beaucoup trop rare. “Il n’y a aucun problème, en effet.” souffle-t-il donc en se forçant enfin à détourner les yeux. Il repose ses baguettes et se relève sans avoir touché à quoi que ce soit et abandonne le jeune homme au salon quelques secondes tandis qu’il va chercher des vêtements propres dans sa commode. “La salle de bain est juste là.” informe-t-il quand il revient et qu’il a déposé les vêtements sur le canapé, en indiquant la seule porte d’un geste de la main. Probablement que n’importe quel idiot l’aurait deviné tout seul, mais étant donné qu’il a réussi à ne pas ajouter une autre remarque frôlant le harcèlement sexuel au passage, Will considère mériter des applaudissements. Il ne s’attend pas à ce qu’ils viennent de Charmant, cela dit, et retourne donc s’asseoir à sa place sans rien ajouter, reprenant ses baguettes pour jouer avec le temps que le jeune homme aille se changer. Dans sa grande bonté, Will décide même de ne pas relancer les hostilités aussitôt qu’ils sont de nouveaux en tête à tête dans son salon. “Mange, fais-toi plaisir. C'est pour ça que t'es là, non ?” offre-t-il en désignant le plateau de sushi. Une part de lui reste encore convaincue qu’après ce passage au mcdo, il n’y a aucune chance que le jeune homme se jette sur les sushis. Il ne se précipite donc pas pour manger lui-même. À vrai dire un instant, il ne fait rien d’autre que de toiser son invité avec intérêt. “T’es quelqu’un de plutôt… singulier.” lâche-t-il avec précaution. “On te l’a déjà dit ?” Ça sonne autant comme une insulte très bien dissimulée que comme un compliment chaleureux. En fait, d’après les critères très personnels de Will, c’est totalement un compliment, mais il essaye de ne pas trop encourager Charmant à jouer indéfiniment au plus malin. “Enfin bref…” Il se décide enfin à s’offrir un sushi plutôt que d’observer fixement le jeune homme jusqu’à le faire flipper pour de bon. “Qu’est-ce que tu fais à Tulane, quand tu n’es pas trop occupé à maltraiter le personnel ?” demande-t-il, nonchalant. Il est presque sûr que l’étudiant n’a jamais mis un pied dans l’un de ses TDs ou il l’aurait remarqué bien avant. C’est presque une honte, d’ailleurs, le département de physique manque cruellement de personnes agréables à regarder. “À moins que la petite scène de l’autre jour ne soit qu’une exception ?” Ce serait plutôt surprenant, mais Will est enclin à lui accorder le bénéfice du doute. “J’espère que non,” ajoute-t-il quand même assez vite, avant que Charmant ne brise son coeur en admettant que ce n’était qu’une petite erreur de parcours. “Ça fait un an que je rêve de rencontrer quelqu’un dans cette fac qui ne soit pas complètement demeuré, si tu me dis que je t’ai seulement croisé dans un mauvais jour, je doute pouvoir m’en remettre.” Ce serait peut-être la nouvelle la plus décevante de l’année. Mais personne ne peut être aussi talentueux dans le rôle de l’emmerdeur de service, c'est forcément un don naturel. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mar 25 Fév - 13:22 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane J'étais très frustré que Will n'ait pas la même horreur que moi envers les cornichons, et qu'il n'essaie même pas de compatir. Pourtant, je n'avais pas arrêté la discussion avec lui. Etrangement, il avait beau être un peu plus vieux que moi, je ne lui trouvais pas l'ennui de certaines personnes. En fait, même s'il se moquait un peu de moi, ce que je tolérais, mais n'acceptais pas entièrement, je trouvais nos échanges divertissants et agréables. Décidément, j'avais surement de la fièvre. Pire encore que juste trouver agréable nos échanges, je m'étais engagé à le suivre... sous la pluie. Et bah Lane, t'as plus peur d'être mouillé, finalement.. Je me baffai mentalement de m'osais à aller sous l'eau. Mes cheveux n'y survivraient pas. Tant pis. Aaron m'avait déjà défiguré en coupant la cravate trop serrée qui entourait mon front, et coupé au passage une bonne mèche de cheveux, histoire de nous remettre aussi beau l'un que l'autre. Parce que sans ça, on était d'accord, c'était de très loin moi, le beau gosse de la coloc. Fallait pas rêver ! Arrivé, trempé chez Will, je prenais volontiers la serviette qu'il me donnait. J'avais pensé trop vite en imaginant qu'il ne m'en filerait pas une. Mais vu dans l'état où j'étais, j'avais préféré demander de nouveaux vêtements. Les miens étaient semblables à des serpillères. Je le remerciais, lachant au passage un soupir plein de désespoir dont l'origine était inconnue et allais me changeait. Merci. Je m'engouffrait dans la salle de bain, et laissais tomber au sol mes vêtements, sans plus de pitié que ça, et tant pis si j'amais bien mon t-shirt, je n'étais pas certain de le récupéré sans qu'il soit détendu par les trombes d'eau qui nous avaient assaillis. Je serrais mes vêtements au dessus de son lavabo, prenant gare à ne pas à en foutre partout, hésitant sur ce que je ferai ensuite de ceux-ci. En attendant, je les étalais sur l'étendoir à serviette. Qui sait ? ils seront peut-être secs au moment de rentrer à la maison ? Sortant de la salle de bain, je retournais m'asseoir sur le capané, et m'y affalais un peu. J'étais drôlement à l'aise, ici. Et avant même qu'il ne me propose de me servir, je lorgnais sur le plateau. Non, lui il devait pas avoir mangé, et il avait sûrement plus faim que moi. Je venais de me faire un Mcdo conséquent... et j'avais toujours autant faim. C'était comme si rien ne pouvais consoler ma contrariété. Je lui offrais un sourire, comme d'excuse, avant de prendre des baguettes, et de manger un sushi, qui me faisait presque tresaillir. ça, c'était bon ! et presque calant. Enfin, c'était pas avec un seul que j'allais y arriver. Un nouveau sourire, et je prenais un second sushi, avant d'être surpris par ses nouvelles questions. Je savais pourtant que ça ne saurait tarder. Et voilà que c'était là. Ca dépend.. je haussais les épaules. En bien, ou en mal ? demandais-je, en avalant mon troisième sushis. J'avais intérêt de calmer le jeu, il allait pas les manger. Et sûrement qu'on ne se recroiserait pas en d'aussi bon termes. C'était vraiment étrange cette sensation d'être à sa place quand on discutait ensemble. Je laissais couler un instant, en me concentrant fortement sur le goût laissé en bouche par le dernier sushi que j'avais englouti, avant de répondre. Non je ne réfléchissais pas à ma réponse, mais plutôt à comment prendre sa phrase. Sauf qu'au final, je m'en fichais. Disons que si cette scène était une des rares exceptions, c'est parce que j'essaie de rater le plus de cours possible.. Mais ils étaient tous tout aussi cons les uns que les autres, que ce ne soit la faculté, ou le mcdo, où d'ailleurs y avait pas mal d'universitaires qui essayaient de gagner leurs vies. Peut-être que ceci expliquait cela ! Je suis normalement en cours de photographie et d'art. Seulement, entre les débiles qui sont dans ma classe et certains personnels totalement ahuris, j'essaie durement d'éviter d'y mettre trop les pieds. J'aurais peur qu'ils me salissent plus les chaussures, et surtout qu'être un abruti, ce soit contagieux.. je disais, en haussant une nouvelle fois les épaules, avant de me risquer à un sourire. Mais apparemment, y a pas que des idiots, là bas.. Une pierre posée, c'était tout ce que je pouvais faire pour l'instant. Après tout, il faisait partie des bonnes surprises de Tulane.. Et vous ? ça vous arrive souvent d'inviter des étudiants en mal de bouffe chez vous, pour partager un si petit plat de sushis ? J'aimais bien taquiner. Mais là, c'était presque trop facile. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mer 26 Fév - 16:34 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane La remarque est sortie presque toute seule, formulée comme une question sans en être vraiment une. Charmant est un jeune homme particulier, suffisamment en tout cas pour éveiller la curiosité de Will. Il doit bien admettre pourtant qu’il trouve presque tout le monde intéressant. Au début. Ça dure quelques heures, quelques mois dans le meilleur des cas et puis ça passe, il se désintéresse, ne trouve plus rien d’amusant et tourne la page sans crier gare. Il y a fort à parier que ce ne sera pas différent cette fois. En tout cas, dans l’espoir de s’éviter quelque tragique déception dans l’avenir, Will tente de se convaincre que ça va vite lui passer. “En bien. Pour l’instant.” répond-t-il quand même au jeune homme, avec un haussement d’épaules. Il ne fait pas de fausses promesses et ne ment que quand c’est absolument nécessaire, n’en déplaise à ceux qui ont le malheur de le questionner. Ce n’est pas un sujet sur lequel il a envie de s’étendre, de toute façon, et son ton le fait savoir très clairement. Tout comme le fait qu’il change de sujet assez rapidement, s’intéressant plutôt à ce que Charmant peut bien étudier à Tulane. S’il avait eu à deviner tout seul, Will n’aurait probablement pas trouvé. Il n’est pas trop surpris d’apprendre que le jeune homme n’est pas un élève assidu, il n’a pas vraiment la tête du premier de la classe qui se donne à fond pour réussir. Ce qui l’étonne plus, c’est le sujet d’étude. Il hausse un sourcil à la réponse de l’étudiant sur lequel son regard revient immédiatement se fixer. “J’admets que ce ne sont pas mes personnes préférées dans le monde non plus.” souffle-t-il, rebondissant d’abord sur un point qui les met tous les deux d’accord : cette école est remplie de crétins. Peut-être que le problème vient d’eux plutôt que de l'entièreté des personnes qui fréquentent cette université, cela dit. Will sait bien que le problème vient souvent de lui, en tout cas. “T’es un artiste, alors…” ajoute-t-il, un étrange sourire aux lèvres. “Je me suis toujours demandé quel genre de personnes payait des frais de scolarité exorbitants pour étudier un domaine créatif.” Autant il peut comprendre qu’on veuille apprendre des meilleurs, mais l’art ? “Je pensais que l’art, c’était quelque chose qu’on a ou qu’on a pas, fin de l’histoire. Ils t’apprennent quoi, dans ces cours ? A pas te planter de bouton quand tu veux prendre une photo ? La vision et les émotions sont censés être plus importants que la technique, non ?” Malgré son habitude à s’emballer et à se lancer dans d’interminables débats sur tous les sujets, Will n’est pas un expert dans ce domaine, alors peut-être qu’il se trompe ? Ce serait étonnant, mais pourquoi pas. Il est tout à fait prêt à se prendre une petite leçon de la part de Charmant, en tout cas, même si le jeune homme semble bien plus préoccupé de savoir s’il a l’habitude de recevoir des étudiants chez lui. Un rire discret échappe à Will à cette question, il secoue la tête, exaspéré, mais ne perd pas son sourire. “T’es le premier que j’invite chez moi pour manger, en tout cas. Tu m'excuseras de ne pas proposer un service à la hauteur de tes exigences culinaires.” Et si ça laisse entendre bien des choses, ce n’est malheureusement pas le cas, au plus grand désespoir du chercheur. “Le seul étudiant qui soit venu ici avant toi… Mes intentions étaient moins nobles, j’en ai bien peur, mais rassure-toi, il est reparti avec sa vertu encore intacte et tu auras le droit à la même chance.” Il n’est pas trop convaincu que Charmant craigne pour sa vertu, cela dit, mais ça ne fait jamais de mal de mettre les points sur les i et d’affirmer sa bonne foi. “Pourquoi la photographie ?” demande-t-il, bien plus intéressé par ce qui fait que Charmant est Charmant. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Jeu 26 Mar - 18:49 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane J'je ne savais pas vraiment pourquoi ni comment, mais il y avait cette partie très simple qui me liait, dans le positif, à cet homme. Je me sentais vraiment à l'aise avec lui. Sinon, jamais je ne l'aurais suivi à sa maison. On se ressemblait, et c'était tellement intéressant de parler avec lui, que j'en venais à ne pas comprendre que les gens ne prennent pas exemple sur lui. Non, ils étaient totalement incomprhéensibles, ces gens, qui pensaient qu'ils savaient tout mieux que tout le monde, et qui finalement, vivaient dans la niaiserie, dans l'idiotie, et surtout, qui étaient d'un désintérêt affolant. Oh, ça oui. Ils n'avaient vraiment rien pour eux, rien qui ne puisse laisser croire qu'ils étaient un brin intéressants, un brin causant, un brin agréable à vivre, et que rester à côté d'eux ne faisaient pas juste perdre patience. Quoi, moi, qui n'était pas patient ? Surement pas. Avec eux, n'importe qui perdrait un câble. J'étais le premier à qui ça arrivait, mais normal. J'étais entouré d'idiots. J'avais été honnête avec lui, je lui avais dit mes véritables occupations. Moi, les cours, ça ne m'apprenait plus rien. Apprendre des théories sur ce qu'à voulu faire ressortir un auteur, ça n'était pas comme ça qu'on apprenait à faire de la photographie. C'était en allant sur le terrain et en se plongeant dans le monde qui nous entourait. Ce qui était impossible avec les débiles de ma fac. Et bien on pense pareil, alors.. Dit-je en soupirant, avant de l'écouter répondre à mon cursus universitaire. Je haussais les épaules. Il avait tellement raison. Mais c'était pas comme si on m'avait laissé le choix. Le choix, je ne l'avais jamais eu. C'était des études ou rien. Mes parents avaient été clairs si je voulais pouvoir avoir un semblant de sous. C'était eux d'ailleurs qui payaient les frais de scolarités. Et un peu plus, qui me servait d'à côté avec mes petits boulots pour essayer de m'en sortir financièrement, et de vivre correctement, mêmee à la colocation. Malheureusement, il y a beaucoup de gens qui attendent qu'on ait des qualifications. La famille, les employeurs. Etre un artiste sans avoir été enseigné des courants de pensée, des méthodes de réalisation, apparemment, ça ne fonctionne pas. Et puis la famille mettait une véritable pression sur le fait de suivre des études. Alors, avec ma chance, ils avaient accepté que ce ne soit que la photographie, un domaine qu'ils désignait comme pas vraiment rentable, mais je n'avais pas eu d'autre choix que suivre leurs ordres. Dans le fond, j'étais entièrement d'accord avec lui, mais c'était ainsi que la vie était faite, maintenant. Je haussais les épaules alors que j'avais juste essayé de changer le cours de la conversation. Aucun problème, je vous avoue que ça me suffit amplement. dis-je, loin de voir une quelque mauvaise interprétation.. pour une fois ! Alors, je gardais le silence devant sa réflexion, et ça valait mieux ainsi, je pense. Parce que quoi que je dise, je risquais de me mettre dans une certaine merde. Et malheureusement, vint la question que je regrettais le plus. Je n'aimais pas parler de moi, en tout cas, pas pour parler vraiment de moi, mais le simple fait d'évoquer la photographie, c'était m'ouvrir totalement au monde. Pendant une seconde, j'avais réfléchi aux options. Mais Will semblait encore moins aimé du monde que moi. Et moi, je l'aimait bien. Autant ne pas lui mentir. Parce que la photographie, c'est une chose qui ne change pas. Qui ne changera jamais.. Et moi, ma vie, elle avait beaucoup trop changé, à chaque seconde, à chaque époque importante. Et j'avais besoin de quelque chose de stable, qui resterait toujours pareil. C'était dans la photographie que j'avais trouvé mon refuge. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Ven 27 Mar - 13:29 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane Il y a tellement de questions que Will se retient de poser, tellement de fils que Charmant abandonne au gré de ses réponses sur lesquels le chercheur voudrait tirer jusqu’à tout comprendre. Pourquoi se retient-il, Dieu seul le sait. On ne peut pas dire qu’il soit habituellement le genre à s’empêcher de poser les questions gênantes. Ça l’intrigue un moment, alors qu’il écoute, passionné, les explications de Charmant sur son cursus universitaire. Et ça le frappe alors que la conversation retombe : aucune question ne suit. Il veut tout savoir de son invité, mais ce n’est pas réciproque. Comme souvent. Comme toujours, pense-t-il même, amèrement. Et c’est un vrai mystère pour lui, pourquoi tout le monde n’est pas aussi curieux qu’il l’est. Une autre question à ajouter à la longue liste de toutes celles qui ne trouveront pas de réponse ce soir. Le silence ne dure que quelques secondes avant que Will ne retrouve son masque d’indifférence et sa voix moqueuse quand il se remet à parler. “Fais attention, si tu continues de dire des trucs comme ça, je vais finir par croire que tu es un peu plus qu’une jolie coquille vide !” plaisante-t-il, en référence à leur dernière conversation dans le couloir de Tulane. Comme Will l’avait déjà sous-entendu ce jour-là, Charmant semble bel et bien avoir une âme et il se montre beaucoup moins possessif à son sujet ce soir. Pour l’instant, en tout cas. “Je meurs d’envie de savoir ce qui a bien pu t’arriver pour que tu aies si peur du changement,” reprend-t-il en détournant enfin les yeux, “mais on passe un si bon moment, je ne voudrais pas gâcher l’ambiance.” D’une certaine façon, il vient quand même de poser la question, mais laisse simplement une occasion à Charmant de ne pas se sentir obligé d’y répondre. Tout lui semble assez différent ce soir et si le crétin imbu de lui-même manque un peu à Will, il s’étonne d’apprécier aussi une conversation civilisée avec ce type. Ne reste qu’à trouver un sujet sur lequel il peut s’ouvrir assez sans que ça ne touche de trop près à ses petits secrets. Maintenant que Will en sait un peu plus à son sujet, c’est plutôt simple à trouver. “Tu connais Malcolm Browne ?” demande-t-il sans attendre réellement de réponse. “J’ai vu cette photo qu’il a pris en 1963, d’un moine bouddhiste qui s’est immolé par le feu en plein milieu d’une rue de Saignon. Elle est incroyable… Le genre d’image qu’on oublie jamais.” souffle-t-il avec tant de passion qu’on pourrait croire que c’est lui, le photographe, dans cette pièce. Il en est pourtant très loin. “C’est peut-être parce que je suis un scientifique et que je ne comprends rien à l’art, mais je trouve ça fascinant qu’on puisse faire passer un message avec une simple photo.” Pour l’instant, Will est plus ou moins le seul à monologuer, mais comme souvent avec lui, même les conversations qui semblent les plus arbitraires ont un but plus ou moins bien caché. L’idée ici est simplement d’aider un peu Charmant à se délier la langue, mais au moins il y met tout son coeur. “Quel genre de photos tu prends ?” demande-t-il en s’installant plus confortablement sur le canapé, tournant à la fois son corps et toute son attention vers le jeune homme. “J’aimerais bien voir ce que tu sais faire. Tu as des exemples sur toi ? Et ne va pas me faire croire que tu es le genre d’artiste trop timide pour montrer son travail au reste du monde, c’est tout sauf crédible.” L’étudiant a peut-être plus de profondeur qu’il ne veut bien le laisser croire, mais ça ne fait aucun doute que son assurance est vraie, au moins en partie. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mer 6 Mai - 13:43 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane C'était un peu gênant de me retrouvé chez lui, et pourtant, d'un autre côté, je me trouvais bien content d'être là.. J'avais la sensation qu'il essayait de me repousser dans mes retranchements, par moment. ça ne me faisais pas peur. Il était sympa, en vrai, quand on essayait de creuser. Et puis, on se ressemblait un peu, c'était cool d'être face à quelqu'un intéressant, pour une fois. Peut-être que je peux vous étonner à ce sujet. dis-je avec beaucoup d'amusement et un petit sourire un peu narquois. C'était pas méchant, mais d'un côté comme de l'autre, je savais surprendre. S'il se posait les questions, je notais pour moi même que je ne risquait pas de lui donner les réponses, pas si vite, ni facilement. Non, j'étais tout sauf prêt à ouvrir mon coeur sur les choses de mon passé qui m'avaient fait craindre le changement. Même si tout bougeait si vite que j'avais à peine le temps de me retourner pour essayer de me souvenir. Merci papa, merci Maman.. Et merci Liam. J'étire mes lèvres dans un sourire douloureux et un peu caustique. Oui, autant ne pas en parler. et de ne pas être froid et aigri par la situation. J'ochais la tête face à sa question. Evidemment, que je le connaissais ! Ses photos m'avaient inspiré pendant mes premières années en option photographie au collège. En terme de messages, il était celui qui amenait les plus fort à mon idée. Cette photo, on l'a étudié en première année. Elle choque beaucoup de gens. Mais grâce à cette photo, les choses ont pu changer. C'est aussi un des rôles principaux de la photographie. et c'était ce qui me rendait totalement amoureux de cet art. Je pense qu'on peut faire passer des messages au travers de ce qu'on veut. Il suffit de le vouloir et d'y croire. De faire la chose en y mettant tout notre coeur, et nos émotions. Certains photographes ont beau prendre en photo tout et n'importe quoi, les images qu'ils montre au monde sont juste des images sans aucun sens.. Je pourrais parler de photos toute la journée. Alors évidemment, si on me prend par les sentiments.. Ce sont principalement des photos qui montrent la vie dans l'environnement. J'aime prendre la nature dans laquelle l'homme se fond. Je me pose souvent la question de si c'est l'homme qui s'adapte à elle ou si c'est la nature qui se fond dans l'humanité. Et c'est ce que j'essaie de retranscrire. Après, pour le travail, c'est différent, ça peut passer d'une photo pour une publicité comme à des photos de gens. Mais pour l'instant, ça va, ce n'est pas trop de shootings, je n'aime pas vraiment ça, les gens aux gros égos qui veulent des images d'eux par centaines. Enfin, pas quand ça ne vient pas naturellement ! Sa réflexion m'arrache le sourire le plus franc du monde, et c'est bien rare sur mon visage ! Je vous montrerai avec plaisir, mais je n'ai pas d'exemple avec moi, pas sur mon temps libre ! D'autant qu'elles sont toujours un peu retouchées avant le rendu final, même si c'est rarement beaucoup, et les seules que j'ai dans mon appareil photo dans mon sac sont comme telle. Et pas forcément géniales.. |
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| Sujet: Re: It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun || Lane - Mer 13 Mai - 16:41 | It requires a certain kind of mind to see beauty in a hamburger bun ft. Will & Lane Un instant, Will désespère de parvenir à tirer plus de quelques mots à Charmant. Il fait beaucoup moins le malin, ce soir, mais son air mystérieux est particulièrement frustrant pour le chercheur. Pourquoi est-ce que les gens refusent toujours de lui dire tout ce qu’il veut savoir ? Heureusement qu’il sait se montrer persévérant et inventif. Ça lui prend un petit moment, mais il finit par trouver le mot magique : photo ! Dès qu’il est prononcé, Charmant se transforme d’un seul coup et se décide enfin à répondre aux questions de Will sans se faire prier. Ce dernier ne connaît pas grand chose à l’art, rien qui n’aille au-delà du minimum exigé par la culture générale, et ça ne l’intéresse pas plus que ça, mais il n’en reste pas moins assez hypnotisé par la passion avec laquelle en parle le jeune homme. Son petit air suffisant et ses remarques pleines de sarcasmes lui vont bien, c’est certain, mais ressembler à un être humain aussi. Et Will qui doutait sincèrement pouvoir être surpris par l’étudiant se voit bien forcé d’admettre sa défaite. “Ok, bravo.” accorde-t-il quand le jeune homme retrouve le silence, “Tu as réussi à m’étonner. À tel point que je n’ai même pas le coeur de me moquer…” Ce qui est déjà assez exceptionnel, mais qu’il l’admette l’est doublement. “Par contre, ce dont j’ai vraiment envie, c’est de voir tes photos. Vu la façon dont tu en parles, j’imagine que tu dois avoir au moins un peu de talent.” Le contraire serait terriblement décevant et pourtant, quelque chose dit à Will que le jour où Charmant le décevra n’est pas encore arrivé. Un rire à peine audible secoue vaguement ses épaules, mais, fait assez étrange pour être souligné, il ne trouve vraiment rien d’autre à ajouter. Et une fois de plus, il se surprend à ne faire rien d’autre qu’observer le jeune homme, sans scrupules. Ce n’est pas la politesse, mais un malaise étonnant, qui le pousse à détourner les yeux après quelques secondes. Il n’a jamais compris quel mal il y avait à être attiré par quelqu’un alors qu’on est engagé avec une autre personne. Et Dieu sait qu’entre sa vie d’un ennui mortel et son couple qui bat dangereusement de l’aile, lui mettre une jolie friandise avec un cerveau sous les yeux, c’est le meilleur moyen de lui faire faire une bêtise. Autant dire qu’il ne s’explique pas trop ce qui le retient. “Je crois que tu devrais rentrer chez toi, maintenant.” souffle-t-il pourtant. Il dit ça comme s’il parlait météo, sans émotion, sans intérêt. “Sans quoi je ne crains de pouvoir assurer ton intégrité physique beaucoup plus longtemps.” ajoute-t-il, car après tout il n’a jamais fait le moindre effort pour cacher à Charmant qu’il lui plaisait, pourquoi commencer maintenant ? Et puis, il ne connaît rien de plus efficace que des avances pour faire fuir quelqu’un. Le plus inattendu, c’est que ça lui pose un problème à lui. Peut-être parce que ça n’est plus seulement physique, maintenant. “Mais je suis sérieux à propos de tes photos.” Tranquillement, Will se penche pour attraper un stylo sur la table basse, puis la main de l’étudiant, tout en évitant soigneusement son regard. Il ne la relâche qu’après avoir inscrit son numéro de téléphone sur le poignet du jeune homme, d’une écriture bien nette qui ne lui ressemble pas tellement. “Fais moi signe quand tu seras décidé à me les montrer.” Si ce n’est pas lui qui revient à la charge, alors il n’a rien à se reprocher, n’est-ce pas ? “En espérant que la pluie n’ait pas effacé toute l’encre avant que tu sois au sec.” C’est sa façon à lui de faire savoir à Charmant qu’il lui pardonnera s’il n’a plus jamais de ses nouvelles. Un accident est si vite arrivé. |
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