Il ne savait plus combien de jours avaient passés depuis le fameux incident dans les vestiaires.  Depuis que le regret et la panique l’avaient habité pour le pousser loin de là, sans laisser la moindre chance au jeune homme de se prononcer. Autant cette fois, que les suivantes. Car Charlie avait instauré cette nouvelle manche de l’ignorance, mais avec un niveau de difficulté de plus. Il ne cherchait plus la flagrante provocation, car il ne restait jamais bien longtemps dans sa classe. Il jouait à la souris, au savon, mené par la honte et le malaise. Il était bien au courant que ce qu’il faisait là, n’était pas la bonne solution. Car il repoussait l’affrontement, le rendant peut-être pire lorsqu’il aurait enfin lieu. Et dans toute cette histoire, il était tombé sur le jeune homme qui lui avait avoué lui-même qu’il avait besoin d’attention. Chose qui une nouvelle fois, manqua à l’appel de sa part. L’homme s’était dit qu’il irait bien la chercher ailleurs, qu’il s’en remettrait.

Il s’aveuglait lui-même, convaincu que la fameuse poussière finirait par retomber. Il ignorait toutefois, qu’il n’y en avait pas. Il n’y avait que l’évidence de l’affront, car ne n’était pas qu’une simple chose qui était arrivé. Et ses pensées s’animaient et se perdaient dans le néant à chaque fois. Parfois jusqu’à lui en donner mal à la tête, parfois jusqu’à lui en faire rouler des yeux, alors qu’il trouvait le moyen de regarder son propre comportement. Au moins il était bien au courant que l’adulte n’était pas, dans cette situation particulière. Mais il commençait à réaliser qu’ils devraient tôt ou tard parler. Bientôt, sans le moindre doute.

La préoccupation se faisait un peu moindre au fil du temps, car l’appel de renvoie n’était pas encore sonné. La crainte restait toujours en suspens, car il ignorait si quelque chose allait le frapper un de ces jours. Pour le moment il cherchait à oublier, à rapidement se sortir de sa solitude qui ne faisait que l’emprisonner dans sa bulle de boulot et de réflexion. Sortir pour voir la vie, pour voir autre chose, pour oublier son train-train quotidien.

Il avait dirigé ses pas vers la musique, en cette soirée entamée. Là où diverses têtes de tous âges s’y trouvaient, et là où tous semblaient trouver leurs comptes. Il ne faisait pas exception à la règle, laissant ses sens se divertir. De par ses yeux qui observaient les autres, ses oreilles écoutant la musique, et ses papilles gustatives se délectant de l’alcool prise. Pour l’odeur on va y repasser, et pour le toucher, on se calme. Enfin bref. L’enseignant n’était plus là, que l’homme derrière dans toute sa simplicité, qui ne cherchait plus qu’à être lui-même, sous un autre angle qu’on semblait le connaître…

Le coup avait été dur pour Hendrik.
Un instant il était dans une délicieuse brume qui enveloppait ses sens et accrochait sur ses lèvres un sourire satisfait, même un peu béat, et l'instant suivant il voyait Charlie disparaître derrière la porte des vestiaires qui se refermait sur un silence et une absence perturbante qui se fit immédiatement sentir. Hendrik n'avait pu placer un seul mot. Il n'avait fallu que de quelques secondes pour détruire son petit moment, crever sa bulle et le voir retomber violemment sur Terre. L'atterrissage avait fait mal, et quelques jours plus tard, il en gardait encore des séquelles.

Il avait encore une fois perdu l'attention dont il s'abreuvait, détruit ce semblant de paix fragile qu'il avait su instaurer avec Charlie. Bien que l'homme ne s'était pas fait prier très longtemps, la faute devait revenir sur l'étudiant, sur le jeune qui avait initié l'échange, qui avait osé ce pas au-delà des frontières. Il avait bel et bien compris l'ampleur de son erreur en voyant l'homme arriver pour le cours et fuir dès la fin de celui-ci, sans s'attarder ni traîner plus que nécessaire dans son bureau. Même après le football, Hendrik avait osé jeter un oeil, espérer pour une séance de correction tardive, mais avait trouvé l'endroit désert. Charlie le fuyait. Et ça lui faisait mal.


S'il était sorti cette soirée-là, c'était pour oublier. Noyer son chagrin et danser jusqu'à ce que ses soucis s'envolent alors qu'une douce brume s'emparait de ses cognitions, faisait tourner sa tête d'une façon presque agréable. Pendant cette soirée, il ignorait le pincement dans sa poitrine, le léger regret qui l'habitait chaque fois qu'il songeait à la brutalité avec laquelle il avait été laissé en plan. Il dansait contre des gars, dansait contre des filles, prenait un shooter par-ci et un autre par-là. Il était d'ailleurs au bras d'une quelconque personne lorsqu'il l'aperçu. Bel et bien là, en chair et en os, son enseignant sexy qui l'évitait délibérément comme la peste depuis quelques temps. Le sang d'Hendrik ne fit qu'un tour. Peut-être bien qu'il avait trop bu. Peut-être bien qu'il se laissait guider par ses émotions, alors qu'il écartait la demoiselle et fendait la foule vers sa cible qui, cette fois, n'aurait nulle part pour s'échapper.

Il fut sur lui en un instant. Ses mains s'emparèrent de son col et il lui jeta un regard qui se voulait noir, mais dans lequel perçait une certaine douleur, peut-être les traces d'un sentiment d'abandon. « What were you thinking ?! » et il estimait que la brutalité de l'approche était légitime. « You can't fuck me and get the fuck out, you can't do that, I'm a human being and I have feelings too and it hurt me and that was a shitty thing to do » Okay. La plainte d'un gamin pas content. Un gamin saoul, pas content, qui secouait Charlie par le col et lui servait une mine désapprobatrice aux sourcils froncés.

Il n’avait rien vu, faute de ne pas avoir poussé sa fuite à ce point frôlant la paranoïa, de celui de regarder à chaque instant son environnement. Un endroit bourré de peuple, il ne s’en était pas préoccupé plus qu’il ne le fallait. Mais en fréquentant ce genre d’endroit, il avait certainement augmenté ses probabilités de le voir. Il avait eu le temps de relaxer avec une première bière, avant que ses lunettes n’ayant rien vu, se voient frappées par l’image flagrante du fait. Car la présence perdue parmi les corps, le retrouva lui et son collet.

On ne l’aura jamais vu aussi surpris, les yeux gros comme la tête, dans toute son incompréhension. Il réalisa bien vite en voyant le visage d’Hendrick, aussi noir que tranchant. Et sa voix aussi, qui lui tapait les tympans alors que la honte le brutalisa aussi. Il se faisait mal mener, et en avait presque perdu ses yeux aidant. Presque car il les avait rattrapés au bon moment. Il ne s’avait pas se battre ni se défendre, mais avais appris à sauver ses yeux avec les meilleurs des réflexes. Il les avait simplement déposés contre le comptoir du bar avant de tenter de se déprendre de cet élan de violence. « Bloody hell calm down mister. I’m not a milkshake. »

Les mains contre les poignets de l’autre, il ne tenta pas de lui faire un quelconque mal, gardant malgré tout, tout son calme. Lui et ses joues un peu empourpré de malaise et de honte à être figurant de cette scène. Et comme pour s’en débarrasser vite fait bien fait, il ne tarda pas avant d’admettre ses torts. « I know, I know. I won’t deny it. I acted like an asshole. But could you please calm down ? We can talk about it instead of you beating the sit out of me… And making a scene. »

Calm down? Mon cul qu'il allait se calmer. Il avait envie de le secouer encore un peu plus, de le brutaliser malgré la protestation parce qu'il avait eut mal. Plus mal qu'il ne voudrait l'avouer en étant sobre. Il se refusait à le lâcher, ne se voyant contraint d'arrêter que lorsque les mains de Charlie trouvèrent ses poignets. Il calma alors tranquillement ses ardeurs, le regard enflammé de colère et les mains toujours dans son collet, mais sans chercher à le secouer comme un prunier désormais.

L'homme ne chercha aucunement à le contredire, approuva ses paroles en reconnaissant ses agissements comme blessants. Un éclair de douleur passa sur le visage d'Hendrik et il fronça les sourcils, le fixant sans le lâcher, sans lui laisser un seul instant de répit. En discuter comme des adultes, calmement? Il n'en avait pas envie. Il aurait voulu hurler. C'est non sans lutter contre lui-même qu'il s'en abstint et relâcha enfin lentement Charlie, pour plutôt laisser ses mains s'emparer du bas de son t-shirt, mais dans un geste plus doux et tranquille, non pas destiné à le brutaliser mais plutôt à garder un petit contact avec lui. C'en était presque attachant, son air se faisant moins agressif et plus blessé qu'autre chose. « Talk about it ? As if it could make things okay ... » Il se mordit la lèvre, baissant les yeux pour contempler ses chaussures et éviter son regard. « It doesn't change the fact that you happily jumped my bones and then avoided me completely, like I was some disgusting mistake, some unknown one night stand you could forget about ... »

Il releva les yeux et tira un peu sur son chandail, plongeant son regard dans le sien avec toute la sincérité douloureuse d'un jeune qui a senti son coeur se fissurer. « I never told anyone .... »

Clamé en gestes, Charlie pouvait souffler un peu. Juste assez pour soulager sa honte du moment, mais restais sur ses œufs et ses gardes. Alerte, sans rien prendre à la légère juste au cas où le jeune homme se déciderait de recommencer. Ce n’était pas le temps de faire plus le con qu’il ne l’avait été. Ce qu’il avait tant fuis, il le cherchait désormais, les yeux plus ouverts, sur le mal qu’il avait pu causer à son étudiant. Il ne fallait que le regarder dans les yeux, dans ses airs. Et en soit les gestes et paroles posées étaient un indice évident.

Il ne le lâchait pas, pas encore. Mais Charlie n’ajouta rien du tout, attendant simplement de voir la suite. Ce ne fut qu’une fois que les mains d’Hendrick furent hors collet qu’il se permis réellement de souffler un bon coup. Il ne chercha pas à le repousser bêtement, pouvant au minimum lui laisser le plaisir de retenir son t-shirt Batman (le classique quoi). Ce ne fut qu’à cet instant qu’il remit ses lunettes, pour bien voir le jeune homme. Il était proche, et embrouillé, il tenait à bien le voir.

Et la tache se transforma en définition précise de la douleur, Charlie se sentant bien plus mal devant les faits. Sa crainte la plus grande, était restée un secret. Il n’avait rien dit… « That’s not it mister Waters. » Un soupir, ce geste de la main passé sur sa propre nuque pour ce donner un brin de courage. « To be right and honest yes, it was a mistake. A big one. But you gotta understand me. It’s because I’m your teacher, and you are my student. You are so young and I’m way too old. In the end it’s not because you were a disgusting mistake. » On pouvait lui accorder sa grande sincérité et honnêteté. Ils parlaient, il devait lui dire ce qu’il avait à dire, le pourquoi de ses agissements. « And I’m sorry about me being an asshole. But I got scared. I panicked. I could lose my job and more. » Et on voyait bien désormais, que le mal et la panique ne l’avait toujours pas quittés. « I should not have done that. I know it. But hell I’m a weak man. It’s not like a get used to it like a teenage boy. Now you know it, that’s why I’m asking you to never try this again. »

Il y avait aussi la honte, qui l’habitait encore. Revenue, de par ses joues retrouvant un peu de couleur sous cet aveu. Mais il avait jugé ne pas avoir le choix, le mettre au courant d’une certaine façon, pour qu’il ne recommence pas de nouveau. Toujours restait-il ce questionnement, qui lui était resté depuis cette fameuse soirée. Qui lui avait brulé les songes et désormais les lèvres. « But I still wonder… Why did you do this ? » Tant de possibilités après tout, il devait bien toutes les avoirs énumérées dans ses songes. « Is it because you hate me that much? Because you wanted something to manipulate me as you wish? Or maybe it was for the love of the trophy? Brag about it like Hey I fucked with my teacher … Or something else? »

Charlie ne le repoussait pas, le laissait s'accrocher à son t-shirt sans chercher à l'écarter, et rien que pour ça Hendrik lui était reconnaissant. Il avait besoin de ce petit lien, de ce tout petit quelque chose qui lui permettait de rester accroché, de faire taire cette crainte qu'il avait que Charlie fuierait à nouveau. Il le regardait toujours aussi intensément au fil de ses paroles, voyant clairement son malaise et ses craintes transparaître à travers à la fois son allure et ses mots. Il se rapprocha un tout petit peu plus, envahissant légèrement son espace.

Il comprenait. Il aurait aimé pouvoir lui en vouloir plus que cela, pouvoir lui balancer des insultes au visage et lui crier des noms, mais il comprenait malheureusement sa situation et cela l'empêchait de s'énerver plus qu'il ne l'était déjà. Il retenait les larmes qui voulaient affluer, se maudissait mentalement d'avoir bu autant, d'avoir les sens affaiblis au point d'avoir du mal à recomposer son masque impénétrable de gamin populaire que rien n'affecte. « I am not that young and you are not that old ... I find stupid that a simple status can keep two people away from each other. I ... I understand that you got scared and I ... I can't blame it on you, it's society, its just the way things are and they wouldn't keep you as a teacher if they knew ... I get that »

Il poussa un soupir et osa alors soudainement se rapprocher, laissant sa tête trouver appuis dans le cou de Charlie alors que ses mains le serraient un peu plus, au niveau de sa taille, s'accrochant dans une étreinte plus solide. Maudit alcool, qu'est-ce qu'il avait l'air con avec ses petits sentiments, ugh. « I can't promise that ... I can't say I won't do it again, not after I had a taste of it ... » Sa voix n'était plus qu'un murmure, évitant au moins d'attirer l'attention comme sa toute première crise avait pu le faire; leur position elle-même passait plutôt inaperçue dans tout cet amas de corps et de chaleur, de boisson et de musique où tout se mêlait et s'embrouillait. « If I wanted to brag about it, the whole university would know by now and you wouldn't have a job anymore. I kept it to myself ... It's our secret ... You know me, I'm an ass, I'm a brat and I would have made your life a living hell if that was the plan. I just did it because ... I like you. I mean, I'm serious, I think you're really hot and you're great and I wanted you.»

Il releva lentement la tête en se détachant un peu de lui, suffisamment pour pouvoir le regarder à nouveau dans les yeux. Il passa alors sa langue sur ses lèvres, murmurant: « I still do ... »  

L’envahissement se fit un peu plus grand, sentant chaque parcelle de ses molécules bouger dans l’air. Le malaise était bel et bien là et l’état bien coincé de Charlie aussi. Parce qu’il y avait un jeune homme qui lui vomissait dessus ses sentiments, et qui puait l’alcool - c’était du genre évident -. Alors dealer avec le tout, lui donnait une pression plutôt maladroite de sa part. Il n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire au final, d’autant plus que le sujet en question était à prendre par des pinces faites de plumes. Et puis… Il ne s’était certainement pas encore habitué à voir cet autre Hendrick. Une fois n’est pas coutume. Lui qui, avait l’habitude des airs fendants, des moqueries, des piques et tout le lot compris avec le terme de petit con emmerdant. Mais oui, fuck logic il faut croire car il l’avait bien aimé son derrière la dernière fois. Un peu plus que ça même, puisqu’il l’avait tout simplement ravagé. Il faut croire qu’il ne le détestait peut-être pas plus qu’il ne le fallait, qu’il ne le démontrait. Certainement car il avait compris le pourquoi de son attitude, et qu’il prenait bien à cœur le cas de chacun de ses élèves. Qu’il les aime ou non, il trouvait le moyen de passer par-dessus et de les écouter en cas de besoin.

Heureusement, ses dires n’avaient pas passé dans le beurre. Le jeune homme comprenait aussi ses raisons, y rajoutant un peu de douceur et de dédramatisation au reste. Pas si vieux et puis ben, la société qui vous collait aux fesses aussi. Et le malaise repris de plus belle, les trapèzes de l’enseignant trouvant un état de marbre. La tête et le corps trop près encore… Enfin ce n’était pas grand-chose comparé aux dires qui étaient sortis de cette bouche. Oh seigneur. La situation n’allait pas pour le mieux.

Il n’était pas dans le tort, et ô combien le savait-il. Il n’aurait déjà plus son boulot, et ses craintes auraient été fondées. Au lieu de quoi elles n’avaient fait que l’habiter à chaque jour. Ce pourquoi il ne trouva rien de mieux à répondre que : « I know… »

Il eut un mauvais sourire, un peu forcé oui, mais surtout d’un malaise évident. Il aurait préféré qu’il garde ses derniers dires et ses gestes pour lui, vraiment. Il y avait quelque chose de malsain et qu’il n’aimait pas dans tout ceci. « And I think you’re wrong. Plus way too drunk. I’m Charlie, I hope you know it. You know the guy who you don’t really like, or at least you love to make fun of for attention. The nerd guy, the kind normal people don’t really want and find hot. » Il venait fraîchement de sortir une partie de lui, parmi les portes pour s’en sortir. Un aveu de son image que lui voyait. « Anyway. Just forget it okay? You had me one time, and I think it’s already too much. So please don’t tell me 'I still do'. It’s making me uncomfortable. »

Bon. Il avait créé un malaise. Pas très étonnant, quoi qu'embêtant. Rien qui ne puisse le faire reculer, encore moins retirer ses paroles pour autant. Hendrik n'avait fait que resserrer l'étreinte de ses bras autour de la taille de Charlie et soupirer en l'entendant tenter de le raisonner, lui faire comprendre qu'il n'était pas le genre par lequel les gens étaient généralement attirés. Le plus jeune, lui, n'en avait rien à faire. Il ne se gêna même pas pour marmonner un « Bullshit » convaincu, roulant les yeux par le fait même. Nerdy peut-être, mais bordel pour être chaud il l'était et ce n'était même pas discutable. Il rêvait de passer sa langue entre ses abdos depuis leurs premiers et seuls ébats. « They should change their glasses, just like you should change yours. I don't have any, and I very much like what I see »

Il risqua alors le jeu plus dangereux. Élever la barre d'un cran, tenter le diable comme il aimait si bien le faire. Il y alla donc d'un coup de langue long et taquin contre l'oreille de Charlie, terminant par une petite morsure du lobe. Ça le rend inconfortable, eh? « I. Still. Do. » Tiens mon chaton, assume que ton étudiant te veut dans son lit et réalise que tu as là l'opportunité de ta vie. Enfin, c'est un conseil comme un autre, Hendrik pour sa part n'attendait pas non plus d'approbation quelconque pour poursuivre sur sa lancée. Il s'était détaché un peu de Charlie, lui laissant une brève seconde pour respirer avant qu'il ne glisse des doigts taquins sous le haut de l'enseignant. Il se contenta d'effleurer la peau en longeant le bord du pantalon, un sourire désormais joueur et un brin provocateur aux lèvres, bien que son regard conserve une nuance plus tendre et sensible. Il ne faisait pas ça que pour le thrill de jouer avec le feu, pour l'adrénaline de baiser un prof et risquer leur réputation à tous les deux. Ce n'était pas un coup chien envers Charlie, pas une menace ... Un simple désir brûlant que l'alcool alimentait, aidait à extérioriser alors que tout filtre chez lui se trouvait embrouillé. Lentement, ses doigts quittèrent sa peau pour plutôt descendre entre les jambes de l'homme, pressant doucement contre la bosse sous le jeans dans une caresse sur toute la longueur. En quête du plus infime spasme de plaisir, du choc électrique qui amorcerait la chose, l'étincelle déclenchant le feu. « I'd like to see it ... It felt huge in me, hurt for days after ... I bet it's really good stuff » Sa voix, chaude et un peu rauque, les yeux déjà brillants d'une drôle de lueur ... He definitely was too drunk. But he was horny. So damn horny