Il était temps qu'elle se casse.

Endormis dans mon lit après une nuit assez agiter. J'avais l'intention de me réveiller dans quelques heures puisque j'étais rentrer à l'appart au petit matin complètement saouler et défoncer avec ce que j'ai pris hier soir. Pour une fois, je n'avais pas une femme allonger toute nue à mes côtés puisque j'ai fais tout ce que je voulais chez un ami qui faisait la fête, mais j'ai préféré rentrer directement chez moi car me connaissant y'aurait 50 femmes dans mon lit. Malheureusement pour moi, mon sommeil est déranger par un bordel pas possible dans le salon. En plus j'ai super mal à la tête. J'ouvre difficilement les yeux en grognant puis regarde l'heure. "Putain... 10h sérieusement ?" J'essaie de me rendormir, mais le bordel continue et je finis par me lever en poussant un juron dans ma barbe. Je me mets un bas de jogging et je reste torse nu je m'en fou. Je sors de la chambre avec une gueule de bois pas possible. Je n'ai dormis que trois heures, ce qui veux dire que je vais de mauvaise humeur pour le reste de la journée. Je pars voir ce qui se passe au salon puisque le bordel continue. En arrivant, je ne peux m'empêcher de gueule car je ne supporte pas qu'on me réveille. "Mais c'est quoi ce bordel putain ?!" Je regarde notre coloc à Leah et moi avec ses valises, celle qui m'a tant prit la tête pour que je couche qu'avec elle, celle qui m'a fait des crises de jalousie et qui était super possessive. "Ah tu t'en vas ? Eh bien." Je m'approche d'elle doucement et lui sourit, mais ce n'est pas ce qu'elle attend bien sûr. "Bon vent !" Je me tourne vers Leah et lui sourit. "Salut beauté." Je me tourne puis part en direction de la cuisine pour me faire un café. Cela va me faire énormément de bien. Je me prends deux aspirines aussi tellement j'ai mal au crâne. J'ai envoyé plus que d'habitude hier soir et je suis assez fière de moi. J'entends la porte s'ouvrir et se fermer. Enfin débarrasser de l'emmerdeuse. Il était temps. Me retrouver qu'avec Leah me réjouie au plus haut point. Je vais pouvoir tout faire pour la mettre dans mon lit une bonne fois pour toute.

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Il était temps qu'elle se casse.

Je m'étais levée tôt ce matin là. Delaney avait décidé, dans la nuit, de partir. Elle avait fait ses valises et j'avais assisté, impuissante, à tout ça. Tout n'était qu'un enchaînement de petits trucs. Les disputes entre elle et Kyran, ses horaires pas possibles, son agacement permanent et au delà de tout, ses menaces incessantes de s'en aller.
Tout s'était enchaîné si rapidement. J'avais compris qu'entre elle et Kyran il y avait eu quelque chose de plus, quelque chose qui l'avait poussée à définitivement partir. J'avais eu du mal à comprendre. Non, je ne comprenais toujours pas. Puis je n'étais pas certaine de vouloir savoir. Mais tout ça me rendait malade. Je n'en dormais pas, et autant dire que je n'arrivais plus à vivre dans cette appartement. En plus des disputes, la guerre des tâches avait commencé et si ce n'était pas moi la pauvre conne qui avait fini par le faire, je ne réussissais à gagner aucun dédommagement. Et surtout pas de Delaney, même si, il fallait l'avouer, il arrivait à Kyran de mettre la main à la patte, aussi étrange que cela aurait pu paraître.
Quand Kyran se levait je roulais des yeux, pensant à répliquer que le monde appartenait à ceux qui se levait tôt mais au moment où j'ouvrais la bouche pour parler, je me rendais compte que le son restait bloqué dans au niveau de ma gorge. J'avais toujours été colocataire avec Delaney. Du moment où j'avais quitté le cocon familial, en exceptant le temps où j'étais en mission. C'était étrange de l'imaginer déguerpir ainsi.
Je fusillais mon colocataire quand elle se montre à lui, valise en mains. Pas la peine d'envenimer les choses plus qu'elle ne le sont déjà. Je fais un dernier bisou à Delaney, la serre dans mes bras et la laisse partir. Quand elle ferme la porte, j'inspire bruyamment. Je ne peux toutefois pas nier qu'avec elle en moins, l'ambiance sera immédiatement moins lourde. « Tu devrais faire attention à ce que tu dis devant elle. Je te rappellerai juste qu'elle fait partie des forces de l'ordre... » Je le suis jusque dans la cuisine. « T'as passé une sale soirée à ce que je vois. »

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Il était temps qu'elle se casse.

Cette garce est enfin partie de l'appartement, cette garce qui me prenait la tête du matin au soir pour qu'il y est qu'elle. Parfois, je me demande si elle n'était pas amoureuse vu comment elle agissait avec moi puis même si ça aurait été le cas, je lui aurais mis un stop direct. Je ne veux plus que l'amour envahisse ma vie, plus depuis qu'elle est morte dans mes bras, plus depuis que je l'ai perdu pour toujours. J'aimerais cette femme qui était tout jusqu'à la fin de mes jours et dorénavant l'alcool, le sexe, la drogue font parti de mon quotidien. Je me fais un café tranquillement puis entend Leah qui me fait encore la morale par rapport à Delaney. "Sans blague ? Je n'étais pas au courant Leah que je me tapais une flic." Je soupire longuement tout en prenant ma tasse que je bois en la savourant. Je crois vraiment que le café va devenir mon nouveau meilleur-ami c'est prochains jours. Leah me rejoins dans la cuisine. Je la regarde tout en buvant ma tasse et je soupire une nouvelle fois. "Non, la soirée à était superbe, c'est ce matin quand cette imbécile à fait exprès de faire un bordel monstre pour me réveiller. Elle croyait quoi ? Que j'allais la retenir en lui disant je t'aime ? Eh bien, elle se trompe complètement. Je ne suis pas comme ça et je ne le serais jamais." Je continue de boire mon café en espérant que ma migraine passe, mais elle n'a pas l'air de vouloir partir. Je pars m'asseoir sur le canapé du salon en allumant la télévision. Je suis fatiguer et Leah me parle de cette emmerdeuse. Qu'elle me foute la paix elle aussi. Je me tourne d'ailleurs vers elle car je n'ai pas compris son premier commentaire. "Pourquoi tu m'as dit de ne pas oublier que Delaney faisait parti des flics ? Elle t'a dit quelque chose à mon sujet c'est ça ?" Si jamais, elle s'amuse à faire des recherches sur moi ou ma famille je crois que je suis dans la merde. Mon père est le plus gros mafieux, le parrain d'Espagne. Tout le monde le connaît, tout le monde le craint, il collectionne les armes, la drogue, les palaces etc... Puis ce n'est pas seulement pour la mort de ma copine que je suis parti, mais aussi parce j'ai essayé de tuer l'homme qui a assassiner ma copine dans mes bras, mon père à sauver ma peau en payant des types, mais j'ai du partir d'Espagne car la police me recherchait. Si cette idiote de Delaney découvre tout ça, je crois qu'elle détruit ma vie et je pense qu'elle en serait vraiment capable après ce que je lui ai fait. Putain, mais qu'est-ce qui m'a prit de baiser une flic ?! Je suis vraiment trop con et je me déteste réellement pour ce que j'ai fais avec elle.

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Il était temps qu'elle se casse.

Je roulais des yeux. Kyran savait se montrer difficile à comprendre, mais il n'avait aucun mal à savoir ce que je voulais dire. Mon regard veut tout dire et je sais qu'il le comprendra. Non, je ne sous entendais pas ça, mais avec ses activités pas forcément légales, elle était capable de lui faire subir pas mal de dommages si elle voulait vraiment se venger.
Personnellement, je ne connaissais pas une Delaney vindicative. Mais j'avais appris à voir son évolution depuis que Kyran était là et je ne la reconnaissais plus vraiment. Elle était devenue différente, et avait presque fini par passer à mes yeux pour une totale inconnue. La Delaney que j'adorais avait disparu depuis quelques temps déjà.
Non pas que je n'étais pas affectée par son départ. J'avais très sincèrement envie de pleurer. J'avais en quelque sorte officiellement perdue ma seule amie proche puisque mes autres amis se résumaient aux membres de ma famille.
Une fois dans la cuisine je roule des yeux à nouveau, un petit sourire sur le visage. « Oui, c'est sûr qu'après ça le réveil passe mal. Ne le prends pas mal, mais tu lui as pas mal fait espérer aussi. Ou du moins je doute que votre relation était claire pour elle. » Mes yeux se remplirent soudain de larmes. Non non, ne craque pas Leah, la Delaney qui vient de franchir la porte, tu ne la connais pas, ce n'était pas ton avis. Je détourne la tête pour me frotter les yeux et chasser un quelconque signe de tristesse. « Non elle m'a rien dit. Mais tu sais aussi bien -mieux en vrai- que moi que tu as des choses à cacher qu'il vaut mieux pas que ça remonte aux oreilles de ses supérieurs... » Je ne savais pas exactement de quoi il retournait, mais je savais qu'il revenait souvent défoncé. Et je n'avais aucune envie de le voir au poste de police.

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