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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Sam 23 Avr - 10:55
And it will be just like I were never gone... ?
Sérieuse. Professionnelle. A l’écoute. Madeline appliquait à la lettre tout ce qu’elle avait toujours respecté : un protocole précis, visant à la sûreté des membres de la brigade. Qu’importe le binôme formé, il fallait veillé à ce qu’il n’arrive rien à l’autre en le couvrant de la manière la plus sûre et pro possible. Il fallait ouvrir l’oeil et être réactif, être en confiance et maître de ses mouvements. Craignant probablement d’être un peu rouillée, Madeline redoublait d’attention pour tout cela. Elle se montrait précise et pour autant délicate, voir même gracieuse dans ses gestes, alors qu’elle s’assurait que personne ne viendrait s’attaquer à son partenaire par derrière, si ce n’est même lui logé une balle entre les deux omoplates. Ils venaient tout juste d’entrer que déjà la jeune femme avait un mauvais pressentiment. La bâtisse semblait déserte… Il n’y avait pas le moindre bruit et personne à l’horizon. Tout était sombre, poussiéreux, donnant des airs d’entrepôt abandonné à ce bâtiment pourtant signalé comme la planque d’un suspect important dans leur affaire. Et si tout ça n’était que de l’intox ? Ou pire encore, une arnaque pour toucher l’équipe et éliminer les inspecteurs sur l’enquête ? Tout était toujours envisageable dans ce genre de situation, rappelant à la brunette que l’adrénaline pouvait parfois se payer cher et qu’il fallait donc rester sur ses gardes et ne jamais flancher sur le terrain. Valentino s’était avancé, vérifiant alors que son périmètre était sûr, puis il fit signe à sa coéquipière de passer devant. D’un mouvement de tête, la jeune femme acquiesça et passa le seuil de la porte pour se faufiler plus en avant. L’arme quelque peu abaissée, mais toujours prête à s’en servir, Madeline scrutait les lieux. Rien à signaler. A nouveau elle adressa un regard à Val’ et ce dernier lui fit comprendre qu’ils allaient désormais se déployer pour couvrir la zone.
Pas un seul mot n’avait été échangé entre les deux agents et c’était peut-être pour cela que le duo fonctionnait si bien. James n’avait pas fait les choses au hasard. Certes, il savait que ces deux-là avaient des différents et que la situation serait compliquée… Mais il avait gardé à l’esprit qu’ils se comprenaient sans même se parler, qu’ils agissaient de manière parfois surréaliste tant l’accord semblait parfait entre eux. Quelques gestes bien rodés, une efficacité de taille. Et aujourd’hui, la jeune femme avait la surprise de constater que rien ne s’était perdu après six années d’absence. C’était toujours ces mêmes signes, ces mêmes significations, et cette même organisation. D’un petit mouvement du poignet, elle lui confirma son positionnement et la direction qu’elle prenait pour la suite. A pas feutrés, elle contourna un container et s’avança avec prudence. Personne n’était derrière elle pour surveiller ses arrières, si bien qu’elle n’avait pas d’autre choix que d’être vigilante comme jamais ! Elle plissait par moment les yeux, comme pour tenter d’y voir plus clair dans la pénombre des lieux, au cas où quelqu’un s’y serait caché. Mais rien. Le bruit des pas de Val’ s’étaient estompé au fur et à mesure qu’il s’était éloigné d’elle… L’ambiance était lourde, le silence pesant, mais rien ne pouvait entamé la concentration de la jeune femme.
Elle s’avança encore de quelques mètres, traversant les allées de marchandises abandonnées, avec la plus grande des concentrations. Et c’est alors qu’en se penchant légèrement en avant pour jeter un coup d’œil derrière un bloc, elle croisa le regard d’un homme visiblement occupé à fouiller une caisse. Une étincelle de panique illumina les yeux de l’inconnu, qui malgré un léger temps d’arrêt s’empressa de tout renverser pour prendre finalement la fuite. « Police ! » -s’écria Madeline, en lui emboitant le pas pour le rattraper et l’arrêter. Elle criait pour qu’il se stoppe et se rende, mais rien à faire. L’homme prenait ses jambes à son cou, pas décidé à coopérer. Très bien… Ca n’était pas un petit sprint qui allait effrayer la belle ! L’arme toujours en main, prête à s’en servir en cas de retournement de situation, elle le suivait à la trace. Mais les slaloms entre les containers n’aidaient pas à garder en ligne de mire le suspect. Il prenait une légère avance sur elle avec un avantage certain sur la connaissance des lieux. Mais Mad’ ne lâchait rien. Malheureusement pour elle, l’homme eut l’idée de se cacher derrière un container et de l’y attendre. Une fois à bonne hauteur, il lui assena un violent coup dans la poitrine, la faisant chuter. Le choc et la surprise lui avaient coupé la respiration l’espace de quelques secondes. Dur pour une reprise…
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Dim 24 Avr - 19:14
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The consequences of our choicesalways end up at the surface
Madeline░Valentino
∞ Une fois qu'il l'avait entendue s'identifier, très certainement à la personne qui était recherchée par leur descente dans cet entrepôt, Valentino avait suivit la voix de Madeline pour tenter de la rejoindre en courant. En courant, il ne pu s'empêcher de hurler MADELINE ! Tant pis, ça trahissait de sa présence, mais à ce moment précis, il était inquiet pour sa coéquipière. Il ne savait pas trop par où il était passé, et juste après qu'il l'ait entendu parler, il avait entendu une sorte de brouhaha : bruits de pas qui couraient, mais aussi l'impression d'un poids qui tombait au sol. Il avait couru le plus vite possible, et en arrivant vers l'endroit où il avait entendu du bruit, il accéléra, le cœur battant à la chamade.
Mads, mon coeur, réveille toi, s'il te plaît... Madeline.. ne me fais pas ça, je t'en supplie.. Valentino était penché sur le corps qui semblait inerte de sa chérie, qui était aussi sa partenaire. Elle venait de se prendre un vilain coup par un des malfrat qu'ils devaient appréhender tous les deux. Et elle s'était pris une balle, qui semblait avoir traversé son gilet, puisqu'elle saignait un peu, mais surtout, qu'elle ne réagissait plus. Ils s'étaient engouffré dans l'immeuble désaffecté, sans attendre les renforts, sans suivre les ordres à la lettre. James avait pourtant été clair : "pas d'imprudence". Et c'était pourtant ce qu'ils avaient fait. Ils s'étaient jetés sur l'occasion de réussir leur mission, leur sortie en fait. Et Madeline avait été trop rapide pour le flic pas assez réactif qu'était Valentino en ce moment.. Ni d'ailleurs assez à l'écoute ou en harmonie avec sa partenaire. Il dormait peu depuis qu'il était avec Madeline, ces derniers temps, ils se disputaient beaucoup pour des broutilles. Mais là, il regrettait tout, pour le coup, au dessus d'elle, à ne pas la voir se réveiller. Pourtant, il aurait juré que le coup n'était quasiment rien. A ce moment précis, il aurait pu avoir les larmes qui lui venaient. Mais il les retenait de toutes ses forces. Aaah, la fierté italienne.. Il savait que les collègues étaient arrivés, à la poursuite du fuyard et de l'assaillant du lieutenant Ellis. Alors il se retenait. A tort ou à raison, ça, c'était la réponse à trouver. Il avait soulevé le cou de Madeline d'une main, et tentait tant bien que mal de la faire se réveiller. Je suis désolé... je te promets, ça ne se reproduira plus.. mais réveille toi.. Je ne suis qu'un idiot. Il était tellement mal qu'il n'avait même pas vu qu'elle avait entrouvert les yeux, avant de lui dire. J'attendais que tu ne le dise. Je te le confirme. Elle s'était ensuite relevée, et, assise sur le sol, devant lui, elle eut un sourire. A la radio, ils venaient de dire qu'ils avaient attrapé le suspect. Tant mieux ? Elle soupira, puis regarda Valentino, attrapant sa veste, sur son gilet pare balles. Et lui, il la regardait, un peu abasourdi. Elle était vivante. Il ne savait trop comment réagir. Tant qu'il ne dû attendre qu'elle ne parle. Et bien, qu'est-ce que tu attends idiot ? Embrasse moi ! Et sur ceux, il s'était penché sur elle, lui donnant un baiser fiévreux, peut-être un peu trop, et tant pis si c'était pendant le service. Il avait trop craint de la perdre avec ses idioties.
Peut-être qu'ils auraient du attendre les renforts et ne pas se séparer, bien que d'avoir été séparé d'elle pendant quelques secondes avait fait disparaître le poids de sa présence. Finalement, avec tout ce qu'il s'était passé entre eux, peut-être qu'il était devenu impossible de travailler ensemble et de réussir à faire un bon job ? Valentin était à ce moment là, en proie à un sentiment de culpabilité. S'il était arrivé quelque chose à sa coéquipière, il ne se le pardonnerait pas. Il l'avait laissée aller dans la gueule du loup, seule, sans savoir combien ils étaient à se cacher dans l'entrepôt. Il ralentit sa course en arrivant au niveau de Madeline, qui semblait pliée en deux par la douleur. Il s'était presque arrêté à son niveau, et lui demanda Tout va bien ? en lui jetant un rapide coup d'oeil, avant de regarder s'il ne voyait pas le fuyard au loin, pour estimer s'il pouvait le rattraper.. enfin, uniquement si elle lui disait qu'elle allait bien, sinon quoi, ils attendraient les renforts, et il devrait appeler les pompiers pour l'amener à l'hôpital. Il s'était finalement entièrement arrêté à ses côtés. Au pire des cas, il devait certainement y avoir une grille de l'autre côté, mais il n'avait pas entendu de bruit de moteur ni démarrer ni ronronner.. Donc il était à pieds, et en voiture, vu le terrain devant lequel ils se trouvaient, ils pourraient le rattraper.. et encore, à condition que la grille ne soit pas verrouillée, comme elles l'étaient souvent vers se genre d'endroits. C'était à voir. Et pour eux, désormais, c'était du quitte ou double. Soit ils revenaient bredouille de leur sortie, soit ils avaient une chance de folie, et ils reviendraient avec un suspect appréhendé, et une possibilité d'avancer sur leur enquête.∞
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Dim 24 Avr - 20:42
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Dans le feu de l’action la jeune femme n’avait même pas entendu la voix de Valentino résonner dans le grand entrepôt désert. Elle s’était concentrée sur l’individu qu’ils devaient interpeller, pour ne pas perdre sa trace et prendre ainsi du retard dans l’enquête. Impossible de reprendre du service dans cette brigade en démarrant par un échec. Elle avait non seulement sa petite fierté à préserver, mais aussi une envie de prouver qu’elle méritait toujours ce poste. Sa crédibilité dépendait en quelques sortes de la réussite de ces premières interventions… Alors elle courrait à en perdre haleine, cherchant à gagner du terrain mais malheureusement sans grands résultats. Elle ne savait pas vraiment où elle allait, ni même s’ils étaient seuls… Après tout, peut-être qu’il la menait tout droit dans une embuscade, ou qu’elle allait devoir faire face à d’autres types et gérer la situation comme elle pouvait en solo, le temps que Valentino la retrouve. Maddy n’avait aucune idée de ce qui l’attendait, mais elle fonçait tête baissée. Une erreur, puisqu’elle venait de se prendre un coup violent dans la poitrine, prise par surprise. L’homme n’avait pas demandé son reste, reprenant sa course alors qu’elle était au sol, encaissant le choc. La douleur était vive et sa respiration était difficile. Mais les poings serrés, elle fixait le vide et cherchait à se calmer pour gérer tout ça et récupérer plus rapidement. Comme si elle avait cherché à faire abstraction de la douleur, pour un rétablissement plus efficace. Ignorer la douleur pour en faire une force… Si seulement…! Valentino arriva alors à son niveau, lui demandant si ça allait. La brunette releva la tête vers lui, croisant son regard ; cependant les mots peinaient à franchir le seuil de ses lèvres rosées, qu’elle avait mordu presque au sang quand elle s’était écroulée à terre, pliée de douleur. Ils ne pouvaient pas laisser filer cet homme ! « Oui… Rattrape… Le… » Elle pointa du doigt le fond du hangar, désignant la direction qu’il avait pris. Val’ pouvait encore l’avoir… Il le fallait ! Alors il était hors de question qu’il l’attende et s’assure qu’elle tenait bien debout sur ses deux jambes. Même s’il avait été très protecteur avec elle par le passé, les choses avaient dû changer, non ? Ça ne serait pas difficile de la laisser là pour attraper le suspect ! En tout cas, c’est ce qu’elle pensait aux vues de leurs échanges actuels. Ça n’était plus pareil…
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« Je te dis que je vais bien… » En disant cela, une légère grimace barra son visage, peignant sur ses traits fins une expression de légère souffrance. Comme un pique, un petit coup, une douleur vive mais supportable. Elle avait posé sa main sur son épaule droite, celle qui la faisait souffrir depuis leur dernière intervention sur le terrain. L’altercation avec un des suspects dans une affaire de meurtre et de contrebande s’était assez mal terminée, puisqu’elle s’était battue avec un homme de deux fois sa corpulence, qui l’avait malmené sans grande pitié. La plaquant contre un mur, il lui avait crocheté le bras en arrière, tirant sur son bras comme une brute. Un peu plus et il aurait pu lui démettre l’épaule ! « Mad’… On t’a dit de ne rien porter, le temps qu’elle se remette… » Il lui prit des mains l’épaisse pile de dossiers qu’elle s’entêtait à porter. La jeune femme le fusilla du regard, vexée d’être devenue la pauvre petite chose fragile du bureau. « Je peux le faire, je ne suis pas en sucre ! » Il en fallait bien plus pour faire changer d’avis son coéquipier, qui lui ne pensait qu’à son bien et veillait à ce qu’elle n’aggrave pas les choses avec un comportement enfantin et idiot. « Arrête-toi, Wonder Woman ! » -lança-t-il avec un sourire en coin, pour dédramatiser la situation. Il la sentait tendue, et personne d’autre que lui ne la connaissait aussi bien. Il devinait très souvent ses états d’âmes et ses pensées. Là, elle bouillonnait intérieurement ; sans doute blessée de se sentir dans cet état de faiblesse. A nouveau piquée, elle s’empara d’une feuille de papier sur son bureau, en fit une boule et la lui lança. « Tu sais ce qu’elle te dit Wonder Woman ?! » Toujours amusé, Val’ releva la tête vers elle, alors qu’il venait de s’installer à son propre bureau, en face du sien. Elle osait lui balancer les trucs ?! Il se redressa aussitôt, avançant d’un pas léger et lent jusqu’à elle. Il ne disait rien, se contentait de sourire doucement… Puis il se stoppa derrière le bureau, y prit appui et finit par se pencher en avant. « Eum… Je ne sais pas… » Il marqua une pause et reprit en chuchotant : « Quelque chose comme : ‘’Merci mon chéri, je t’aime.’’, non ? » Cette réplique eut pour effet de décrocher un sourire franc à la jeune femme, qui leva les yeux au ciel. « Rêve DiBello ! »
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La main sur son gilet, au niveau de sa poitrine, Madeline reprenait ses esprits. Elle ne rêvait que d’une chose : ôter toutes ces couches qui l’étouffaient ; alors qu’il ne s’agissait en réalité que du choc. Valentino l’avait écouté et il fallait qu’elle se dépêche de le suivre pour lui venir en soutien. Elle se redressa donc, récupéra son arme qui avait glissé un peu plus loin et prit une bonne inspiration pour se donner du courage et abandonner ici sa douleur. Elle emboita très rapidement le pas à son coéquipier et reprit sa course pour terminer avec succès ce qu’ils avaient commencé.
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Mer 27 Avr - 9:35
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Madeline░Valentino
∞ Il n'avait pas eu à attendre longtemps une réponse de Madeline. Elle lui demandait de poursuivre son assaillant. Il hocha la tête et se mit à courir du plus vite qu'il ne le pouvait. Cette enquête, il en avait peut-être un peu trop fait son affaire personnelle. Il n'avait eu de cesse d'imaginer que ça aurait pu être sa soeur, quelques années auparavant. Et ça, ça le sciait sur place. Finalement, vu le bruit des pas saccadés qu'il entendait, le fuyard n'était pas allé si loin qu'il ne le pensait. Il ralentit, pour se faire moins bruyant, et puis, il avançait, toujours armé de façon sûre, pour ne pas risquer la sécurité ou les retournements de situation. Il les avait trop vécues, que ce ne soit déjà avec sa coéquipière actuelle, ou même avec la ribambelle qui était venue après le départ de la jeune femme. Alors il préférait user de prudence, peut-être un peu trop, mais il se devait d'arrêter de se mettre en danger. Parce qu'il l'avait trop fait, et qu'il était un peu trop accroché à la vie pour la risquer inutilement. Autant prendre des risques lorsqu'ils valaient le coup. Désormais, les deux hommes se retrouvaient dans une impasse. Le fugitif avait dû se rendre compte de sa situation et s'était retourné, prêt à tenter une esquive, tandis que Valentino se retrouvait face à lui, l'arme pointé sur son épaule, au cas où il ne coopérerait pas, et qu'il devrait faire face à une éventualité de lui tirer dessus. Autant ne pas le blesser gravement. HALTE POLICE ! LES MAINS EN L'AIR ! l'homme s'exécuta, et au moment où Valentino baissait la garde et son arme, il sortait une arme de sa poche, faisant reculer le flic, qui ressorti la sienne, et la braqua de nouveau sur lui. Baisse ton arme ! Si tu coopères, tu auras plus de chance de t'en sortir. Crois moi, je préfère écrire un rapport positif que négatif.. Et je préfère pas te tirer dessus non plus, ça fait beaucoup de paperasse en plus.. Et crois-moi, c'est vraiment pas mon délire.. Il tentait le tout pour le tout. Si l'homme était innocent, il baisserait son arme, pour ne pas être inculpé pour de faux et surtout pour de mauvais motifs. Mais s'il était, de près ou de loin coupable, il y avait toujours un risque qu'il ne préfère la cavale plutôt qu'une peine réduite. Valentino tentait ce qu'il appelait "le diable". Soit ça passait soit ça cassait. Mais la présence de Madeline à ses côtés depuis quelques instants faisait pencher la balance du côté des deux policiers. Ils étaient en surnombre, et si un était touché, l'autre riposterait. Finalement, travailler en équipe, ce n'était pas si mal. Valentino jeta un rapide coup d'oeil à Madeline, qui voulait savoir si ça allait, après le coup. Mais il ne pouvait pas le demander à haute voix. La balance pencherait un peu moins dans leur sens. Cela dit, ce regard eut un effet positif : l'homme capitula, arrachant un sourire de victoire à Valentino. Ils avaient réussi. Puis, il adressa la parole à sa partenaire. Je te laisse le plaisir de lui passer les menottes. Sous-entendus ? "je te couvre" et "après le coup que tu t'es pris". Et puis, c'était sa première journée, autant qu'elle ne soit pas que spectatrice. Même si, dans le fond, Valentino ne cessait de se dire que ça aurait pu lui faire les pieds. Un prêté pour un rendu, comme on dit.∞
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Mer 27 Avr - 18:18
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Madeline y était allée à tâtons, ou du moins avec un peu plus de prudence que précédemment. L’envie de se prendre un second coup n’était pas au rendez-vous, loin de là ! Mais ça n’était pas pour autant qu’elle traînait la patte ! Au contraire, il fallait se presser pour rejoindre Valentino, qui était sur la trace du suspect. Elle supposait qu’il avait emprunter ce même chemin qu’elle suivait et tendait l’oreille pour capter le moindre indice… Il n’y avait pas 300 issues possibles de toute manière, elle allait forcément tomber sur eux. Quelques dizaines de secondes de courses, si ce n’est deux minutes à peine, et voilà qu’elle se retrouvait dans ce cul-de-sac. Elle n’était pas arrivée à temps pour empêcher l’homme de sortir une arme, mais suffisamment pour le tenir en joue et appuyer le discours que lui faisait Val’, d’un simple regard. Lorsqu’elle était sur le terrain, et plus particulièrement lorsqu’ils interpellaient un suspect, la jeune femme avait toujours eu ce regard fermé et froid à l’égard de ces cibles. Elle les fixait avec sérieux, comme si elle était imperméable à toute émotion. Seule la colère pouvait parfois transparaître dans le fond de ses pupilles… et encore ! Cette fois-ci, elle avait chassé la douleur et faisait preuve d’un aplomb incroyable face à cette homme à qui elle aurait volontiers rendu des coups. Et bien qu’elle ne quittait pas l’individu des yeux, elle capta le regard furtif de Valentino, lancé dans sa direction. Il suffisait de la regarder pour comprendre que ça allait… La douleur s’estompait doucement, comme une mauvaise crampe qu’elle aurait pu avoir à l’estomac.
Et puis elle n’avait pas le temps de s’épancher sur ses petits bobos… L’homme venait d’abaisser son arme, signe de soumission. Il se rendait aux forces de l’ordre, capitulant devant les deux agents. Val’ en était satisfait, ça pouvait se lire sur son visage ! Il avait toujours cette même expression, fière et assurée… Il était bon de voir que le temps ne lui avait déjà pas enlevé cela ! Peut-être allait-elle se rattacher à tous ces petits détails pour se sentir un peu plus à son aise… Même si la réalité était tout autre, et que clairement tout avait changé en six ans. Quand à Madeline, elle ne laissa rien paraître dans un premier temps. S’approchant du suspect sans un mot, elle donna tout d’abord un coup de pied dans l’arme au sol, pour la faire glisser un peu plus loin. Il aurait été bête qu’elle fasse une erreur de débutant en baissant sa garde si rapidement, Valentino dans les parages ou non. Même si il savait ce qu’elle valait, Madeline avait l’impression de devoir à nouveau faire ses preuves. La confiance avait été rompue et tout partait de là… Ainsi, elle veillait à ne louper aucune étape, aucun geste. Tout était assez vite revenu : les réflexes, les habitudes, …tout ! Valentino devait le constater et, peut-être, accepter une nouvelle coopération sans que cette dernière ne soit contrainte et subie. De son côté, elle acceptait bien de se taire sur leur passé commun, sur les explications qu’elle aurait aimé lui donner -certes, trop tard… Et elle incarnait le petit bleu qui suivait les ordres, comme en ce moment même alors qu’elle s’apprêtait à menotter l’individu. « Les mains derrière le dos. » -ordonna-t-elle. L’homme n’eut même pas le temps de le faire, qu’elle le retourna d’un simple mouvement, ramenant son bras dans le dos sans grande délicatesse. Elle attrapa ses menottes et les crocheta aux poignets de l’individu. Bien sûr, elle prit plaisir à les serrer, plus que de raison. « Oup’s ! » -chuchota-t-elle, laissant cette fois-ci se dessiner un léger sourire en coin sur son joli visage. « Vous allez sagement nous suivre au poste… » Elle le bouscula un peu pour qu’il se retourne et avance en direction de la sortie, gardant une main sur les menottes et une autre totalement libre, au cas où… Ils allaient rentrer et passer à la prochaine étape.
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Lun 2 Mai - 11:54
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Madeline░Valentino
∞ L'arme pointée sur le suspect, Valentino avait un air froid. Il avait pris pour habitude de jouer au mauvais flic. Mais aussi, l'affaire le travaillait peut être de trop. Il avait cet air menaçant sur le visage, ce genre de regard qui veut dire "un seul faux mouvement et je tire, peu importe où ça atterri." Il n'était pas du genre à faire des bavures, mais si dépasser son rôle de flic il fallait, quitte à risquer de frôler la limite interdite, il n'hésitait pas. ça n'était pas vraiment arrivé, mais s'il fallait appuyer sur la détente, il le ferait. Si c'était vraiment essentiel pour l'arrestation mais aussi la sécurité des autres, il n'y avait vraiment rien pour l'arrêter. Il avait laissé à Madeline la tâche de l'arrêter. D'un autre côté, c'était elle qui avait pris les coups dans l'arrestation, c'était à elle que revenait de droit de se faire un plaisir de passer les menottes. Et dans le fond, Valentino ne pu s'empêcher de sourire en la voyant faire, un peu brusquement. Aaaah, le goût de la vengeance, c'était quelque chose de si doux lorsqu'on l'avait juste pour nous. Une fois l'homme menotté, Valentino rangea son arme dans l'étui réservé, après y avoir mis au préalable la sécurité, histoire que la détente ne s'appuie pas sur ses fesses, ça risquait d'être un petit peu douloureux, autant éviter de souffrir inutilement. Il marcha à côté du suspect, encadré par Madeline et lui, pour le coup, prêt à agir au moindre mouvement de trop. En même temps, Valentino se mit en arrière, et félicita d'un geste sa coéquipière pour l'arrestation déroulée avec brio. Surtout après le coup qu'elle s'était pris, il devait remarquer qu'elle était restée debout malgré tout. Et peut-être qu'au final, il l'avait sous-estimée. Même si désormais, lui faire totalement confiance, même au boulot, semblait totalement impossible. Elle l'avait lâché et pas uniquement sur le plan personnel. Au niveau professionnel également, elle était partie sur une grosse affaire, et il avait été incapable de reprendre le dessus pendant cette affaire, trop occupé à se morfondre sur son sort. Le tueur à cette époque avait récidivé, tuant une jeune femme qui ressemblait de trop à Francesca pour laisser Valentino indemne. Il lui en avait voulu. Et quand, au bout de deux meurtres supplémentaires, ils l'avaient arrêté, Valentino avait encore été dans l'incapacité de faire correctement son job. C'était James qui avait pris le relais avec un des flics de la brigade qui était parti avec le temps.
Ils étaient arrivés à la voiture, et Valentino ouvrit la porte arrière, pour y faire s'asseoir l'homme arrêté. Puis, avant que Madeline ne puisse ouvrir sa porte, il posa sa main dessus, pour ne pas qu'elle puisse s'ouvrir. Bon boulot, Lieutenant Ellis. Tu t'en es bien sortie, t'as les mêmes réflexes qu'avant. C'était un compliment, même si c'était assez difficilement sorti. Et surtout, ça avait été dit sans un sourire. Mais pour une fois depuis le début de la journée, l'air sur le visage de Valentino n'était pas sévère ou dur. Il était normal, comme lorsqu'il travaillait seul, pendant les derniers mois passés. Trève de bavardages, en voiture ! Nous avons un suspect à interroger, et surtout à faire parler. Valentino retira son appui de la porte, et alla se mettre au volant du SUV, attendant que Madeline ne rentre. Une fois que ce fut le cas, il démarra, direction, le poste de police.∞
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Lun 2 Mai - 18:42
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Valentino avait retenu la portière avant qu’elle ne puisse se glisser dans la voiture, la bloquant pour lui faire part de quelques mots. Chose assez surprenante pour le coup… En tout cas Madeline ne s’y était pas attendue. Elle s’était occupée du suspect, l’avait guidé jusqu’à la voiture, sans se poser de question ni même regarder derrière elle. Et là, son coéquipier la félicitait pour son travail, remarquant que ses réflexes étaient toujours aussi bons que par le passé… C’était plaisant à entendre, et même rassurant… Elle pouvait donc agir plus spontanément désormais puisqu’elle avait la certitude de faire du bon boulot. S’il y avait bien un avis qui importait énormément pour tout policier, c’était celui de son partenaire. En quittant cette brigade, la confiance entre les deux agents avait été mise à rude épreuve, et même complètement ébranlée. En revenant, Mads avait eu des craintes. Toutes fondées et d’une évidence telle que personne n’aurait pu les éviter. Alors ces mots, bien que retenus et pesés, avaient eu un effet apaisant sur elle. « Merci… » - souffla-t-elle en lui adressant un regard trahissant une pointe d’émotion. Certes, il ne dégageait pour sa part rien de tout ça. Mais Madeline n’était pas dupe, et elle avait vu qu’il s’était radoucit. Valentino ne la fixait plus avec ces yeux sévères…
Mais il fallait y aller et il lui faisait clairement comprendre en coupant court à l’échange. Pour éviter un quelconque malaise, Madeline n’ajouta rien pouvant faire référence à leur passé commun, et hocha la tête. Très bien, ils allaient rentrer au bureau et se charger d’interroger cet homme, qui patientait à l’arrière, toujours ligoté. Elle posa sa main sur la poignée du SUV et lança un nouveau regard à Val’. Aussitôt, le jeune homme se recula, libérant la portière. Chacun pris place dans le véhicule. « J’ai cru qu’on allait y passer la nuit…! » -lança le prévenu, avec culot. Madeline ouvrit de grands yeux étonnés. « Pardon ?! » Elle se retourna, jetant un coup d’œil par dessus son épaule. « Vous feriez mieux de la boucler ! » Madeline pivota à nouveau, faisant de nouveau face à la route, et attrapa ses lunettes de soleil dans le vide poche de la portière. Une fois cachées derrière les verres teintés, elle pu relâcher quelque peu la pression. Elle, qui semblait un peu crispée depuis leur départ des bureaux, elle desserrait les poings et perdait son regard vers l’extérieur. Le trajet fut rapide… Comme si Valentino avait été pressé de passer à l’étape suivante. Le connaissant, il devait bouillir d’impatience de se retrouver dans la salle d’interrogatoire. Elle le voyait déjà s’appuyer contre la vitre sans tain, les bras croisés, avec un air mauvais… De quoi en imposer pour obtenir des informations ! « Tu t’en occuperas avec James, ok ? » Elle avait soumis l’idée sans le regarder, la tête toujours tournée vers les rues qui défilaient sous leurs yeux. Elle ne se sentait pas de mener l’interrogatoire, à peine réintégrée dans le service. Même si les bonnes habitudes revenaient rapidement, la jeune femme préférait y aller par étapes. Et celle-ci arrivait peut-être trop vite à son goût. Elle avait tellement de choses et d’émotions à gérer qu’elle ne voulait pas prendre de risques et surestimer ce qu’elle pouvait supporter pour sa première journée. D’ailleurs, elle ne donna pas plus d’explications à son coéquipier, qui allait gérer tout ceci avec le boss. Madeline savait très bien que leur supérieur lui accorderait cela, sans discuter.
Arrivés au poste, ils furent "accueillis" par deux de leurs collègues, prêts à donner un coup de main. Madeline descendit du véhicule. « Ça a été ? » Elle esquissa un léger sourire, et haussa les épaules. Que pouvait-elle dire ? En guise de réponse, elle se tourna pour ouvrir la portière arrière du SUV. Son collègue prit en charge le suspect, tapotant au passage l’épaule de la brunette. Madeline passa sa main sur sa nuque et soupira doucement. Elle ôta sa veste et, douloureusement, dégrafa son gilet par balle. « Bah alors, on est rouillée Ellis ?! » Elle releva la tête, ne perdant pas pour autant son sourire. James se tenait non loin d’eux, souhaitant probablement savoir comment tout ceci s’était passé. « Tout va bien. » « Elle dit vrai, DiBello ? » Allait-il lui dire qu’elle s’était pris un coup, jusqu’à tomber au sol comme une bleue ? Madeline lui adressa un regard, mais se ravisa rapidement. Il pouvait dire ce qu’il voulait de toute manière, l’hématome qu’elle allait avoir et supporter les jours à venir la trahirait forcément.
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Sam 7 Mai - 0:41
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The consequences of our choicesalways end up at the surface
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∞ Les deux étaient de retour dans la voiture. Et alors que Valentino bouclait sa ceinture de sécurité, prêt à démarrer, voilà que leur marchandise derrière se permettait une remarque. Il tourna à peine la tête vers l'arrière, lançant un regard noir, et gardant un air froid et à la fois effrayant de par son calme, pour parler au suspect, menotté sur la banquette arrière. La ferme. T'es pas en mesure de parler, là mon gars. Celui-là, Valentino n'allait pas le rater, en interrogatoire. Passer pour le mauvais flic ? Il en avait tellement l'habitude qu'au final, ça l'avait aidé à se forger un caractère et une sorte d'image imposante permettant d'obtenir les informations. Et ça lui réussissait bien. Alors qu'il conduisait, tout en se hâtant de le passer à la casserole, Madeline lui parla, lui faisant tourner le regard. Il l'écouta et se demanda si c'était une façon de lui passer un message du genre "tu m'as fait passer la pire journée de ma vie" ou autre chose, même d'insignifiant. Mais il ne répondit pas grand chose en échange. Après tout, la demoiselle n'avait pas à se justifier de tout. Il hocha la tête, et regarda la route après lui avoir répondu, simplement. D'accord, comme tu veux. Peut-être qu'à ce moment, la culpabilité avait pris le dessus, le fait de ne pas savoir les raisons poussant le tout au vice.
* Assis sur le canapé, Valentino était en train de feuilleté un journal. Ils étaient attendus, avec Madeline à une soirée de charité pour il ne savait trop quoi des fonds de recherche scientifique de la Nouvelle-Orléans. Et comme les données scientifiques aidaient la police, ils avaient eu, avec l'ensemble de la brigade, une sorte "d'obligation à comparaître" à cette soirée. Parce que c'était ça. Une obligation, comme celle d'aller à un tribunal. Cela dit, il avait dû se faire beau. Cheveux coiffés, chemise blanche, blaser noir, baskets blanches - les seules chaussures plutôt habillées de monsieur - et jeans noir. Plus sobre et à la fois travaillé, pour Valentino, tu meurs. Sauf que voilà, il était prêt depuis plus longtemps qu'il n'en faut pour le dire. Et Mademoiselle Madeline, elle non. Ce qui travaillait la patience du flic à rude épreuve. Je te jure, mon coeur. La robe d'avant était très bien. Comme les six précédentes, d'ailleurs.. Rien n'était perdu, il était encore possible de l'aider à se décider, pour être à l'heure. Tu dis ça, mais t'es pas objectif. dit elle en se penchant vers lui, et y déposant un petit bisous sur les lèvres, avant de se retourner pour qu'il lui défasse la fermeture de sa robe. Mais c'est super important, on doit montrer que mis à part des flics, on soutient la cause. James attend beaucoup de nous pour le coup. La dernière phrase avait été étonnamment appuyée aux oreilles de Valentino. Bon, donc rester sage toute la soirée, sourire, ne pas faire trop de blagues, pour ne pas risquer de déraper. Cette soirée promettait d'être longue. TRES longue. Il soupira, et se permit de faire une rapide remarque. Enfin, si on pouvait l'appeler comme ça. On pourra partir vite ? dit-il tout en la regardant enfiler une nouvelle robe. Valentino ne comprenait vraiment pas cet attrait pour les vêtements, ce besoin d'avoir quarante pièces du même nom, mais pas de la même forme.. mais cela dit, observer sa petite amie avec laquelle il vivait depuis quasiment sept mois, s'habiller, se déshabiller, c'était plutôt agréable. Même quand elle avait l'air totalement désespérée. De toute façon, faut pas trop que tu t'inquiète de la robe, tu vas pas la garder toute la soirée, je finirais bien par te l'enlever à un moment donné.. Et un point pour DiBello, un. Il venait de lancer la bombe du soir. Madeline semblait de plus en plus désemparée pour ce qui concernait sa tenue. Et les réflexions de son chéri n'aidaient pas, ce qu'il pouvait très clairement voir. Elle le regarda, les yeux presque rieur, cette fois, enlevant le stress qui y résidait auparavant en levant les yeux au ciel. T'es bête.. Et si je te laisse pas faire ? Valentino posa son magasine qu'il feuilletait toujours, inlassablement, bien qu'il n'en regardait pas lui les pages que Madeline ne semblait avoir trouvé la robe qu'elle voulait. Je te jure que toutes sont belles, tu seras parfaite, comme toujours. Tu n'as qu'à en choisir une au hasard, et on ira demain t'en acheter une nouvelle, comme ça tu n'hésiteras plus la prochaine fois. En la voyant sourire comme une enfant, Valentino savait que pour une fois, il avait visé juste. Mais là, faudrait qu'on se dépêche, parce qu'on va être en retard. T'as intérêt de pas hésiter à la dernière minute sur ta robe quand on va se marier. En se rendant compte de ce qu'il venait de dire, Valentino se redressa, et ne pu s'empêcher de corriger. Le jour où on se mariera quoi. Enfin, si c'est dans nos projets. Là, c'était une interrogation. Jamais Valentino n'avait envisagé de se marier avec quelqu'un. Pour lui, sa vie avait toujours été de vivre au jour le jour, de profiter de la vie. Carpe Diem comme disaient les gens. Alors que ce soit lui qui mette l'idée sur le plateau ? C'était plutôt compliqué. Ou peut-être que ça voulait dire qu'il était où il devait être ? En jetant un coup d'oeil à sa chérie, il vit grâce à son sourire qu'elle avait compris. Que parler mariage, c'était tout nouveau pour Val'. Elle était partie dans la chambre, et quelques instants plus tard était revenue. Habillée, coiffée.. plus vite qu'il n'aurait pu l'imaginer. Mads était... envoûtante comme ça. Elle se mit face à lui, avec un air déterminé. ça y est je suis prête ! On y va mon coeur ? Ce qui le fit se lever, et remettre son blouson comme il fallait, puis prendre la main de la femme qu'il aimait. Tandis qu'il prenait les clefs et ouvrait la porte pour qu'ils ne sortent, elle souffla dans son oreille. L'avantage avec cette robe, c'est que t'auras aucun mal à me l'enlever. La soirée promettait pour Valentino, qui n'aurait eu d'yeux que pour elle à la base, mais désormais, ce serait à la limite de l'obsession. *
Ils étaient de retour au poste. Et Valentino n'arrivait pas à s'enlever de la tête que c'était parce qu'il n'y était pas allé de main morte qu'elle refusait l'interrogatoire. Pourtant, à sa place, il y serait allé avec plaisir pour tirer les verts du nez du connard qui lui avait donné un si vilain coup. Tout comme sa partenaire, il retira son gilet par balle, peut-être avec un peu plus de dextérité qu'elle, ce qui faisait remarquer d'autant plus sa douleur et la possible difficulté dont elle devait souffrir pour retirer veste et gilet. James lui fit une vanne pas très sympa à Madeline, et elle lui répondit en mentant. Il baissa la tête, pour éviter de confirmer ou d'infirmer les dires de la jeune femme, mais le chef en avait décidé autrement en lui demandant si c'était vrai. Respire, Valentino, respire. Il releva la tête vers James, sans jeter le moindre regard à Madeline. Il savait que sa crédibilité allait se jouer à ce moment précis. Et même s'il détestait Madeline pour ses actes passés à ce moment précis, il devait souligner pour lui même qu'elle n'avait malgré tout pas pris de risques inconsidérés, et qu'elle avait bien fait son boulot. Même s'il y avait eu une frayeur. Le regard infaillible, les cils ne battant même pas, il hocha la tête.Oui. Ellis a fait du très bon boulot sur cette intervention. Elle n'aurait presque pas eu besoin de moi pour le coup. Un petit mensonge de ce genre, ça ne risquait pas d'avoir de grosse conséquences. Ou en tout cas, pas dans l'esprit de Valentino. Et puis, si ça pouvait faciliter les relations entre collègues. JUSTE entre collègues. Ca ne dépasserait jamais plus ce stade. ∞
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Sam 7 Mai - 11:47
And it will be just like I were never gone... ?
James fixa la brunette quelques instants, lui donnant l’impression qu’il la sondait ou cherchait à voir si c’était bel et bien vrai. Pour ne pas se griller, et ayant l’habitude malgré ses six dernières années d’absence, Mads baissa la tête l’air de rien et se concentra sur ses affaires, qu’elle rangeait soigneusement. Leur supérieur finit par hocher la tête et tourna les talons pour suivre l’équipe qui venait de prendre en charge le détenu. De son côté, Madeline s’approcha de son coéquipier, avant que ce dernier ne file à toute allure pour passer à l’interrogatoire. « Presque pas eu besoin de toi, hein ? » Cela sonnait comme un « T’en a un peu trop fait là, non ? »… Mais comme elle le disait avec un sourire en coin, on comprenait sans mal qu’elle l’en remerciait et s’en amusait quelque peu. Elle s’était posté à ses côtés, déposant son gilet sur une des grandes tables de service. Ils échangèrent un regard, sans le moindre mot de sa part. « Merci, beaucoup… » - souffla-t-elle doucement, avec un air un peu plus sérieux. Merci pour…? Avoir légèrement embelli la vérité ? L’avoir aidé ? S’être soucié d’elle lorsqu’il l’avait retrouvé au sol ? Peut-être un peu de tout ça, finalement. Machinalement, de manière presque trop naturelle, elle posa sa fine main sur son épaule carrée et le frôla doucement, en le dépassant. Elle prit la direction des escaliers pour rejoindre le hall, retombant rapidement dans la réalité des choses, et donc ces légers picotements au niveau des côtes. Ça allait passer… Il fallait serrer les dents encore un temps, et ce vilain bleu finirait par s’estomper jusqu’à disparaître ! Madeline n’était pas du genre à se plaindre. Au contraire, elle avait cette saleté de défaut de garder les choses pour elle, jusqu’à frôler l’implosion…
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« Mais parle-moi, Madeline ! » Il avait employé son prénom. En entier. C’était mauvais signe… Valentino devait sûrement perdre patience avec elle s’il en arrivait à hausser le ton et l’interpeller ainsi. Elle qui avait l’habitude des « Mon coeur », « Mads » et autres surnoms en tout genre… Retrouver son prénom au complet lors d’une petite dispute lui faisait toujours l’effet d’une douche froide. Et cette fois-ci, ça ne semblait pas l’aider à lâcher prise pour se livrer. Elle se murait dans un silence qui commençait à peser sur les épaules de son petit ami et partenaire. James était même allé lui demander de l’apaiser. « Parle-lui, occupe-toi d’elle, fais ce que tu veux mais débrouille-toi pour qu’elle se reprenne ! » avait-il lancé à son lieutenant, puisque cela faisait bientôt dix jours que la jeune femme n’était pas dans son assiette, suite à une affaire de trafic d’enfants qui l’avait vraiment remué. Valentino y était alors allé avec des pincettes, cherchant à être le plus délicat et prévenant possible avec elle… Mais ça n’avait rien donné, puisqu’ils se retrouvaient seuls très souvent le soir, et qu’elle finissait très souvent dans ses bras, le visage niché dans son cou, muette au possible. Il s’inquiétait pour elle et ne souhaitait qu’une chose : revoir rapidement son sourire si spontané, qui le rendait dingue. Au lieu de ça, elle affichait une mine sérieuse en tout temps, plongée dans le travail à corps perdu. Aujourd’hui, il voulait enfin que tout ce qu’elle retenait, tout ce qu’elle avait sur le cœur, sorte pour de bon ! Agacé, il prenait le risque de la brusquer un peu… Et il se retrouvait alors face à elle, le bras tendu et appuyé contre le mur sur lequel elle était désormais coincée. Elle baissait les yeux, et d’un mouvement il l’obligea à le regarder. « Bébé… Je suis là. S’il te plait… Parle-moi. » Elle soupira doucement. « Ce n’est rien, ça va passer Val’… » Il leva les yeux au ciel. Elle se défilait, une nouvelle fois. « Non, ce n’est pas rien. Et ça ne passe pas. T’es comme ça depuis trop longtemps déjà… Alors explique-moi. » Elle ne répliqua rien, sachant pertinemment qu’il avait raison sur toute la ligne. Elle devinait qu’il n’en pouvait plus de la voir touchée à ce point, et elle se serait rendu elle-même malade si les rôles avaient été inversé. « Je n'sais pas… Cette affaire avec ces… bébés… C’était… » Sa voix commençait à trembloter et Valentino sentait la faille s’ouvrir doucement. Il était prêt à la rattraper lorsqu’elle s’effondrerait. « Des bébés, Val’… » Désormais, elle le regardait avec de grands yeux brillants de larmes. Il était vrai que cette enquête avait été très lourde, avec des scènes plutôt difficiles à encaisser. Madeline s’était sans doute pensée plus forte que ça, et n’avait rien lâcher… Jusqu’à s’exposer à ce qu’on pouvait considérer aujourd’hui comme un petit traumatisme. Son homme restait devant elle, comme pour faire bloc à toutes ces pensées qui auraient pu la déranger, la peiner… Il faisait barrage au monde extérieur pour la protéger. Doucement, il replaça une de ses mèches de cheveux ondulés derrière son oreille et chuchota : « Je sais… Viens-là… » Il la serra contre lui, déposant un baiser sur son front. « Mais c’est fini. Tout est terminé… » Madeline avait lâché prise, laissant les larmes couler sur ses joues. Ses bras vinrent s’enrouler autour du cou de Val’ et avec tendresse, elle chercha le réconfort qu’il lui manquait tant. Son chéri se pencha légèrement, glissant ses mains sous ses cuisses, et la souleva de terre pour qu’elle s’accroche à lui. Elle noua ses jambes autour de sa taille, toujours lovée contre lui et vint déposer un bisou dans le creux de son cou. « Je t’aime… » Faisant demi-tour, il la garda contre lui et prit la direction de la chambre. Elle avait besoin de repos, il la sentait fébrile et devinait qu’elle n’en dirait pas plus. Le temps ferait le reste… Alors ce soir, ils allaient s’allonger ensemble, elle allait fermer les yeux et rester blottie contre lui, pour enfin s’endormir en étant bercée par les battements de son cœur…
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Madeline venait enfin de se poser à son bureau. Le dossier n’avait pas bougé, toujours ouvert en grand, avec sur le dessus le compte rendu qu’elle n’avait pas fini de lire. Elle jeta un regard au tableau, sur lequel étaient épinglés différents portraits, dont celui de l’homme qu’ils venaient d’arrêter. Bientôt, James et Valentino allaient se rendre dans cette toute petite pièce aux vitres sans tain, pour obtenir des aveux et autres informations. Elle aurait dû y aller, reprise ou non, pour faire son boulot jusqu’au bout. Sauf qu’elle ne se sentait pas encore légitime pour cela, elle qui débarquait ici après six ans de silence et d’absence. Non… Il était préférable qu’elle se tienne de l’autre côté de la vitre, à observer la moindre de ses réactions, sa gestuelle, ses attitudes… Elle n’en serait que plus efficace ; même si par le passé elle avait fait ses preuves à maintes reprises lorsqu’il était question d’interrogatoires. Madeline était en apparence d’une patience incroyable avec les inculpés. Elle parlait d’une voix posée, ne tapait pas du poing sur la table, mais pouvait se montrer incisive et sèche, ayant toujours le mot pour appuyer là où ça pouvait faire mal. Pour cette affaire, elle n’était pas assez immergée dans le contexte pour jouer avec les nerfs de cet homme. « Tu es sûre de vouloir que je te remplace ? » -l’interrogea James. « Oui, tu feras un meilleur boulot que moi, avec Val’. » Il haussa les épaules, respectant alors la décision de la jeune femme. « Ok… Bon, on va y aller. » Elle se redressa et le suivit jusqu’à la dite salle.
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Mar 17 Mai - 22:41
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∞ Valentino avait fait mine de rien devant James. Oui, il avait menti. Mais de toute façon, qu'il dise ou non la vérité, ça aurait changé quoi? Madeline était tombé, ça devait lui faire déjà assez mal, et lui donner l'impression de s'être ratée comme ça. Pour être au top, Valentino avait besoin d'un partenaire qui ne se sentait pas misérable. Alors même si ce partenaire, c'était Madeline, et qu'il aurait toutes les raisons du monde de l'humilier, il préférait se taire, et lui laisser la possibilité de reprendre ses marques. De toutes façons, les problèmes personnels qu'ils avaient -ou avaient eus, puisque Valentino ne souhaitait plus en parler- ne concernaient qu'eux, pas la peine de se descendre devant les autres. D'ailleurs, il espérait que la froideur et le désintérêt qui montrait suffirait à punir la jeune femme. Tant qu'elle ne serait pas mutée ailleurs, les choses se passeraient comme ça. Ou tant qu'un d'entre eux ne partirait pas ailleurs, dans une autre section ou une autre ville. Mieux : un autre pays, un autre continent. Il n'y avait pas de possibilité de changer de planète, alors il devrait se contenter du continent. Enfin, cela était dit, pour l'instant, ça ne semblait pas vraiment à l'ordre du jour. Enfin, c'était assez peu glorieux que d'en arriver à penser à ça, mais c'était le plus simple dans l'esprit de Valentino. Ca lui évitait de se rendre compte qu'il était vraiment forcé de travailler avec son ex, et de ne pas lui cracher violemment à la figure tout ce qu'il avait à lui dire. Parce que les mots qu'il retenaient étaient du poison pour leur relation professionnelle, et au final, si ça en serait pour Madeline, de même pour Valentino. Les choses avaient bien changé. De rien. dit-il toujours en gardant ce visage fermé, le ton sans équivoque, mais qui pourtant laissait sous-entendre que c'était normal. Il s'était détourné d'elle, avait tourné les talons, pour se rendre en salle d'interrogatoire. Et dire qu'autre fois, les choses étaient totalement différentes...
* Valentino et Madeline s'étaient rendus à la soirée gala pour James. Il l'avait laissée conduire, chose rare. En fait, il en avait surtout profité pour regarder sa chérie, de la tête aux pieds, sans oublier le moindre détail. Elle avait bien fait de choisir cette robe, c'était vraiment la plus jolie de toutes, et elle la rendait encore plus sexy que d'habitude. Enfin, si c'était possible, parce que même habillée en uniforme de la police, elle était la plus belle et la plus parfaites aux yeux du jeune flic. Quand il avaient enfin été arrivés, que la voiture avait été laissée au parking réservé, Valentino s'était promis de garder une certaine contenance. Pour James, pour ce qu'il faisait au quotidien pour eux, c'était un juste retour des choses. Et la soirée avait passé, Valentino et Madeline étaient restés à parler avec des gens différents. Il la voyait de loin, parler, et lui, avait eu affaire à des supérieurs hiérarchiques qu'ils ne connaissaient même pas. Dans sa tête, il n'y avait que le divisionnaire au dessus.. comme quoi il s'était fortement trompé. Cela dit, il fallait noter que depuis qu'ils étaient arrivés, il n'avait eu d'yeux que pour elle. Madeline. En fait, il était obnubilé par elle et tout ce qui la caractérisait. Sa voix, son caractère de merde qui collait tellement bien avec le sien a lui qui était pourtant très différent, son corps de rêve. Tout. Il l'avait ancrée sous sa peau, il voulait passer ses jours, ses nuits, sa vie avec elle. Mais voilà, ce soir là, il avait promis d'être sage, de se comporter bien. Pour James. Pour ce que ça représentait. Mais a chaque fois qu'il tournait les yeux pour quitter l'image de son interlocuteur, c'était comme s'ils étaient aimantés sur elle. Et ça lui donnait qu'une envie, aller vers elle, en fondant dans la masse, et de la plaquer contre un mur pour l'embrasser. Montrer au monde que c'était elle qu'il avait choisie. Et laisser l'amour qui brûlait en lui s'embraser, pour s'éloigner ensuite juste pour être avec elle, et pouvoir enfin lui retirer cette robe, ce qu'il attendait depuis déjà bien trop longtemps. Il écoutait parler la femme d'un juge, mais ne savait pas vraiment ce qu'elle lui disait. Il était un peu comme dans un monde parallèle, à n'entendre que des bribes de conversation.. Et l'autre me dit.... fou quand même... pêches... cette blague.. Ce qu'elle disait ne l'intéressait que tellement peu. Il fit mine de regader son téléphone, et en voyant l'heure, Valentino avait vu que ça faisait déjà trois bonnes heures qu'il était là. Il regarda son interlocutrice, et lui fit une mine désolée. Je vous prie de m'excuser, je n'avais pas vu l'heure, demain matin, nous avons une intervention à la première heure, je crois qu'il vaut mieux rentrer. Foutaises. Mais ça, elle n'en savait rien. Pendant toute la soirée, Valentino était resté charmant et incroyablement poli. La femme s'était retournée, et était allée taper la discussion à quelqu'un d'autre. Une nouvelle victime, en somme. Il avait jeté un coup d'oeil à James. Apparemment, ils n'étaient pas les premiers à partir, et la soirée touchait à sa fin. Du coup, ils avaient eu l'autorisation de partir. TANT MIEUX. Madeline venait d'être laissée par un homme avec qui elle discutait. Décidément, y en avait qui ne savaient pas faire avec les femmes. Surtout avec Madeline. On ne laisse jamais Madeline seule dans son coin. Il était arrivé derrière elle, et avait passé son bras autour de sa taille, ce qui l'avait faite sursauter. Il lui avait déposé un baiser dans le cou, sentant au passage l'odeur enivrante de son parfum, qu'il aimait tant, et qui lui donnait cette impression d'être invincible, puisque ça voulait dire qu'elle était dans les parages, et avait chuchoté. Et si on s'échappait, tous les deux ? Les paroles de Valentino envers la femme d'avant, ce n'était que du mensonge. Tous les deux étaient en congé le lendemain, et ça leur laissait la possibilité de se coucher très tard. Huum.. ça dépend de ce que tu proposes. avait-elle répondu, en se tournant face à lui, profitant pour passer ses bras autour de son cou, et de lui offrir également un baiser. Et bien, je compte tenir ma promesse, et t'enlever cette robe, même s'il faut que j'utilise la force pour ça.. et puis, en suite, on verra bien ce qu'il adviendra de toi. Il avait ri en disant ça. Et Madeline avait hoché la tête, ce qui le fit réagir, à passer sa main dans son dos, et l'amener à la voiture. Peut-être qu'au final, elle n'aurait pas du mettre cette robe. Elle allait être bien inutile...*
Valentino avait décidé de se rendre en salle d'interrogatoire. Du coup, il attendait, bras croisés sur le torse, muré dans un silence. Des policiers avaient amené l'homme dans la salle, et Val le regardait, sans la moindre considération. Du dégoût pour son comportement à l'entrepôt qui signifiait bien qu'il avait quelque chose à se reprocher. A savoir si c'était ou non à propos de l'enquête sur laquelle ils travaillaient. Puis, James arriva, et jeta les photos du corps de la jeune femme sur la table où siègeait le suspect.On va pas passer par quatre chemins. On sait que t'as quelque chose à faire de près où de loin à cette affaire. Et la gamine, là, elle a rien demandé, elle s'est faite tuée.. Peut-être qu'elle avait découvert tes trafics ? Valentino s'avança, et tira la chaise, qu'il mit à l'envers avant de s'asseoir dessus. Il s'appuya sur le dossier, et regarda l'homme droit dans les yeux. Je t'explique la situation. Si tu parles, on pourra t'aider. Sinon, quand on va trouver le salopard qui a à voir avec ça, si on trouve que de près ou de loin t'as un rapport, quelqu'il ne soit... Tu finis en taule pour le restant de tes jours. Et crois-moi, les salauds dans ton genre, ça dure pas longtemps là-bas. Le juge serait plus clément de t'accorder la peine de mort, ça fera moins mal, selon ce que tu as fait. Généralement, Valentino aurait essayé d'être moins direct, de piéger, ou de perturber par son silence. Mais ça le minait.
Après une bonne demi-heure à lui tirer les vers du nez, James et Valentino avaient un nom. Il alla dans la salle en face de l'interrogatoire, se trouvant avec Madeline, qu'il savait être là. De ce poste d'observation, ce n'était pas difficile de voir James tenter d'en savoir un peu plus, parce que la crapule que l'homme était devait tomber quoi qu'il en soit. Il s'était assis sur le rebord d'une table, et avait gardé les bras croisés, quand finalement, il daigna adresser un mot à sa partenaire. C'était du bon boulot Ellis. On y serait certainement pas arrivés sans toi et ton imprudence. Malgré les allures de reproches, c'était un vrai compliment. Ils arrivaient au bout de l'enquête, et ça ne semblait pas indifférent de l'arrivée de la flic. Alors le dire, même si ça arrachait la mâchoire de Val, c'était presque normal, en fait. ∞
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Jeu 19 Mai - 0:08
And it will be just like I were never gone... ?
Madeline suivit James et Valentino sans broncher. Elle bifurqua avant eux, empruntant la porte voisine pour entrer dans une toute petite pièce, plongée dans l’obscurité. Il s’agissait de la salle d’observation, adjacente à la salle d’interrogatoire. Elle s’installa en face de la vitre sans tain, à côté de Sean et resta silencieuse. Mads était à l’affût du moindre détail, du moindre signe qui pourrait éventuellement échapper aux deux policiers. Elle se faisait violence pour rester concentrer sur l’interpellé et non sur son coéquipier. C’était une tâche assez difficile, puisqu’elle se repassait en boucle ces petites scènes, ces semblants d’échanges qui ressemblaient davantage à des altercations tacites. Valentino était froid, distant, et il n’avait aucun mal à montrer à Madeline qu’il lui en voulait. Il y avait de quoi, évidemment… Mais c’était tout de même compliquer à encaisser. Non pas parce que la jeune femme avait un ego trop conséquent pour qu’on la traite ainsi. Ni même parce qu’elle ne se sentait pas coupable à ce point… Simplement parce qu’il n’avait jamais été comme ça avec elle. Jamais. Même lorsqu’ils se disputaient, elle arrivait à percevoir un peu de chaleur dans sa voix, ou ne serait-ce que dans son regard. Ses yeux avaient cette lueur, cette petite flamme comme s’il se consumait doucement juste en posant sur elle. Madeline avait toujours adoré ce regard chargé de désir et aimant dans n’importe quelle situation, même les plus tendues.
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Dans le grand miroir de l’ascenseur Madeline essuyait à l’aide d’un mouchoir le peu de rouge à lèvres qui restait sur sa fine bouche. Dans le reflet, elle remarqua que Valentino la fixait. Elle esquissa un sourire en coin. « Un soucis, Monsieur DiBello ? » Il haussa les épaules, n’ayant aucune plainte à formuler. Elle se retourna et croisa les bras sur sa poitrine. « Je tiens à te féliciter, tu sais ? Tu as fait preuve d’un tel self-control ce soir… » Un sourire étira les lèvres de Valentino, qui affichait une mine plutôt fière et satisfaite. « Je t’avais promis de me tenir à carreaux, non ? » Madeline hocha la tête, positivement. Puis elle fit à nouveau face au miroir pour finir de retirer le rouge à lèvre. Valentino en profita pour se rapprocher, faisant glisser ses mains sur les hanches de sa petite amie. Il la ramena tout contre lui, déposant un baiser dans son cou dégagé. La simple sensation de ses lèvres sur sa peau dénudé la fit frissonner. Les étages défilaient lentement, alors que Madeline aurait voulu qu’il se stoppe et que le temps s’arrête. Elle soupira doucement en sentant son souffle chaud contre son oreille et ses mains remontant le long de son dos. Elle savait très bien ce qui allait se passer. Il l’avait prévenu, avant que cette soirée ne commence réellement. Valentino lui avait dit que cette robe y passerait. « Val’… » Il ne répondit rien et se contenta d’entamer la descente de la fermeture éclair. « On n’est même pas encore… » Sans prévenir, il l’amena à se retourner pour lui faire face. Le jeune homme la maintenait fermement par la taille et lui intima alors le silence à l’aide d’un baiser passionné, pour ne pas dire fougueux. « Je te veux. » Ces trois petits mots firent sourire Madeline, alors qu’elle enroulait ses bras autour de son cou. De son côté, Valentino venait de glisser ses mains sous les cuisses de sa chérie, pour la porter. La robe remonta légèrement sous ses fesses, bien que déjà dégrafée. La situation amusait beaucoup la brunette, presque en sous-vêtements dans l’ascenseur, dont le tintement annonçait l’arrêt et l’ouverture des portes. « Dépêche…! »
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Oui, Val’ avait toujours eu cette chaleur et cette attention à son égard. Alors aujourd’hui, malgré le temps, la distance et le silence, Madeline avait un mal fou à digérer le changement d’attitude. Il était évident qu’elle n’allait pas retrouver cette passion en débarquant 6 ans après avoir disparu ! Elle n’était pas sotte pour croire une chose pareille. Mais comme elle-même ne pouvait s’empêcher de sentir son estomac se nouer en l’apercevant, son cœur battre un peu plus vite, ses mains en devenir presque moites comme une adolescente face à son amour de lycée ; elle se prenait une sacrée claque en réalisant qu’elle n’était peut-être plus rien et qu’elle l’avait blessé au point qu’il avait sans doute préféré la rayer à tout jamais de sa vie, de ses pensées… Elle le voyait là, s’agacer face au silence de l’interrogé. Il en imposait, se montrait menaçant et jouait la carte de l’intimidation dans l’espoir de lui extirper quelques renseignements. Sean y allait de ses petits commentaires, mais elle n’y prêtait pas tellement d’attention. Mads ne regardait plus que son ex, comme captivée… En réalité, un tas de souvenirs lui revenaient en tête. Ces journées de travail, ces interrogatoires parfois interminables, ces heures sous tension. Et finalement, un retour à la maison mérité, un repas certes rapide mais toujours meilleur en compagnie de sa moitié, et une nuit… Pas forcément reposante. Qu’importe ce qu’ils avaient au programme, ils savaient qu’ils se retrouveraient, chez eux. Madeline savait qu’elle finirait dans ses bras, pour son grand bonheur. Et par moment, elle s’en était amusé. Jusqu’à y laisser sa robe aux pieds du lit…
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« Tu ne l’as pas… » « Chut ! » Il la stoppa à nouveau en venant capturer ses lèvres pour échanger un doux baiser. Valentino se foutait éperdument de cette robe, mais pour elle, il avait fait attention à la lui retirer avec délicatesse. En tout cas, sans accroc ! A présent qu’elle jonchait le sol, ils pouvaient l’oublier, non ? Son ensemble avait beau être des plus sexy, Madeline deviniait qu'il restait intimement convaincu que c'était bien mieux sans. Il faut dire qu'elle l'avait laissé conquérir, puis marquer son corps, qu'il connaissait maintenant sur le bout des doigts et dont il semblait être incapable de se lasser. A chaque caresse il avait le sentiment de la redécouvrir ; tandis que la jeune femme ne pouvait s’empêcher de frissonner tout en demandant davantage de ce délicieux supplice. Évidemment, il fallait faire régner une égalité parfaite au sein du couple ! Maddy avait retiré la veste de costume ainsi que la chemise à son homme ; et elle redessinait avec un plaisir non dissimulé chacun de ses muscles saillants. « J’allais devenir fou… » -lui confia-t-il doucement, entre deux baisers. Mads mit un terme au baiser et plongea son regard dans le sien avant de se rapprocher comme elle pouvait jusqu’à son oreille, à laquelle elle murmura : « Tout au long de la soirée je t’ai imaginé m’arrachant cette robe. » Il n’en fallait pas plus pour attiser le désir du jeune homme, qui fondit littéralement sur son cou. Madeline laissa échapper un léger rire, sensible aux chatouilles qu’il lui faisait en couvrant sa peau de baisers, pour descendre lentement jusqu’à sa poitrine. Il venait tout juste de la dévoiler à ses yeux, retirant la pièce de lingerie qui l’en privait. Il lui arrachait des frissons et autres petits gémissements. Madeline, quand à elle, avait glisser ses mains dans ses cheveux courts et l’encourageait à toujours plus de sensualité et passion. Le moment était intime, doux et à la fois chargé d’une telle tension sexuelle… Que la belle en perdait la tête. « Val’, s’il te plait… » Elle sentait cette frustration la gagner, jusqu’à la pousser à ses limites. Elle avait envie de lui. Elle avait besoin de lui, de ce contact et de cette intimité. Il revint à ses lèvres, lui offrant un baiser pour l’apaiser alors qu’elle lui faisait comprendre qu’elle ne tenait plus en lui mordillant les siennes. Ses mains puissantes la caressaient et le corps tout entier de Madeline l’appelait. Valentino ne pu que lui répondre à l’aide d’une étreinte passionnée, dont il avait le secret. Les draps auraient pu encore se souvenir de ces instants coquins, dont Madeline auraient été incapable de dire s’il avait duré une heure, une nuit, une vie…
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« Ellis ? » Elle secoua la tête, surprise d’être ainsi tirée de ses rêveries. Surtout par Sean, qui la regardait avec un petit air étonné. Quoi ? Avait-elle pensé à voix haute ? Non… Elle n’avait tout de même pas commenté ses souvenirs sans s’en être rendue compte, simplement parce qu’elle avait un peu bloqué sur les larges épaules de son ex petit-ami, fantasmant pour un rien ?! Sûrement pas ! Elle regarda autour d’elle et constata que tout ceci était fini. Elle adressa un regard à son collègue, alors que Valentino faisait son entrée dans la pièce. Mads craignait le silence à venir et était prête à retourner à son bureau s’il suffisait de faire ça pour l’éviter. Cependant, Val’ la surprit, y allant de son semblant de compliment. « Mon imprudence ? M'oui, on dira ça. Merci à mon imprudence. » Elle lui adressa un sourire qu’elle souhaita franc et sincère, quelque part amusée par les efforts qu’il faisait non seulement pour être sympa, mais pas trop quand même.
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Ven 27 Mai - 16:42
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The consequences of our choicesalways end up at the surface
Madeline░Valentino
∞Il aurait préféré que Sean ne soit pas là quand il était arrivé dans la salle obscure derrière les vitres teintées. S'il était son ami, il fallait tout de même constater que depuis quelques temps, un petit peu avant que Madeline ne revienne, il avait changé. Mais là n'était pas la question. Au fond, le flic qu'était Valentino aurait préféré être seul pour parler avec sa coéquipière. Parce que lorsqu'il était entré dans la salle, il avait eu l'impression de remarquer un rapprochement. Et ce n'était pas pour lui plaire. Allez savoir si c'était par rapport au fait qu'il ne voulait pas voir Madeline avec un autre homme.. Où s'il ne voulait pas que Sean ne souffre des actes débiles de la jeune femme comme lui-même avait souffert. C'était un petit peu un mystère, tant pour lui que pour le reste des gens. Bien qu'il ne le montrait pas beaucoup, donc ça ne menait pas vraiment à s'interroger en le voyant. Valentino avait fait une remarque pas très agréable à Madeline, même si au fond, quand on cherchait bien, il s'agissait d'un compliment. Mais pour le coup, quand il lui en ferait désormais, ce serait toujours avec une pointe de reproche. C'était plus facile pour en arriver à la détester que de la voir mal réagir aux compliments, parce qu'ils étaient formulés de la sorte à ce qu'ils n'apparaissent pas comme tel. Il haussa les épaules et fit mine d'être vexé. En fait, il était content de voir qu'elle réagissait mal. Mais il s'en gardait bien de le montrer. C'était un compliment. Je te connaissais plus réceptive aux compliments. Un point pour Dibello, un ! Mais ce qu'il venait de dire le fit se souvenir.
* C'était l'anniversaire de Madeline. Et pour toute la journée, Valentino avait demandé à être assigné à un autre service, de façon à ce que ça passe comme les ordres du grand chef, pour ne pas la croiser. Le pire dans tout ça ? c'était que la jeune femme devait se poser plusieurs questions étant donné que la veille, ils s'étaient engueulés pour une broutille. Valentino avait passé toute sa journée à faire du travail de flic sortant de l'école de police. Ca ne faisait que deux ans qu'il n'y était plus, mais sous l'aile de James, il avait pu apprendre très vite, et gravir quelques deux ou trois échelons. Mais du coup, il avait passé sa journée derrière un ordinateur, à remplir des plaintes et répondre au téléphone. Juste pour surprendre un peu plus la jeune femme. Il lui avait valu plus de temps pour se mettre d'accord sur ce qu'ils faisaient. Au début, il avait pensé à une fête surprise. Mais les surprises, ce n'était pas vraiment son truc, surtout quand elles étaient trop grosses. De toute façon, personne ne semblait savoir que c'était l'anniversaire de la demoiselle, alors autant éviter que tout le service finisse par l'ébruiter et par involontairement avouer la supercherie. Alors, Valentino avait vu avec James pour qu'il la ramène plus tôt à la maison, faisant croire que son chéri n'avait pas voulu passer du temps avec elle. Et finalement, lui souhaiter son anniversaire à la pause de midi, en comité réduit - et malheureusement, sans Valentino. La journée avait été plutôt longue, car depuis tout le temps qu'ils avaient pris l'habitude de se parler, de passer leurs journées, et plus tard, leurs soirées ensemble, c'était la première fois qu'ils en étaient à ne pas se voir ni se parler vraiment de la journée. Et puis, la fin de la journée, vers seize heures trente, une fois n'était pas coutume, était venue, et quant à lui, Valentino avait du attendre que James et Madeline ne soient partis. Bien évidemment, le patron avait pour but de ralentir l'arrivée de la jeune femme. A peine étaient-ils partis, que ce fut au tour de Valentino d'y aller. Il traça le plus vite possible jusqu'à son appartement où il vivait avec Madeline. Quand il était arrivé, il n'y avait personne. Et en jetant un coup d'oeil par la fenêtre, il avait vu Madeline arriver. Elle ne devait certainement pas s'attendre à le voir, vu qu'il avait été dit qu'il devrait travailler tard s'il souhaitait garder son job. Simple ruse. Mais assez bonne, puisque c'était passé comme une lettre à la poste. Il avait laissé plusieurs bouts de papiers dans la maison, telle une chasse au trésor, et était parti dans la chambre, où il avait préparé des valises. Les siennes et celles de Madeline, pour le cadeau d'anniversaire qu'il lui préparait.
Au bout de quelques minutes d'attentes, après l'avoir entendue entrer, Valentino l'entendait ronchonner. Valentino et ses devinettes, sérieusement ? avait-elle fait, en lachant un soupir. Et puis, elle était entrée dans la chambre où fièrement il se tenait, les valises devant lui. SURPRISE ! avait-il scandé, devant une Madeline qui avait un air interrogatif. Pour ton anniversaire, je nous ai préparé un week-end en amoureux. On part en Caroline du Sud dès ce soir, pendant quatre jours. Il lui avait prévu un week-end de choc. En amoureux, à être aux petits soins avec elle. Tout ce dont elle pouvait avoir besoin pour se changer les idées. Et au retour, ils feraient un diner avec les collègues, pas ça pas avant. Ce cadeau, Valentino avait eu du mal à le trouver parce qu'il avait eu très peur d'en faire un plus dans ce qui lui plairait à lui qu'à elle. Alors sa réaction comptait beaucoup. *
Valentino secoua la tête, d'un air un peu exaspéré. Il avait eu les bras croisés, que désormais, il laissait ballants. Il jeta un coup d’œil à son "ami" Sean, et soupira. Bon, et bien, je pense qu'il est temps pour moi de rentrer... et d'échapper à l'ambiance étrange que Madeline transmet... Il passa derrière la porte, et alla signaler son départ à James. Comme ça, tout entrait dans la normale. Et il pourrait s'enlever de la tête le retour perturbant de son ex, qui n'aurait jamais du remettre un seul pied à la Nouvelle Orléans. Jamais. Il ne fallait plus qu'il ne passe à son bureau récupérer le dossier sur lequel il devait plancher, et écrire son rapport, et s'éloigner, soit en accèdant à la zone de travail silencieuse et jamais visitée soit en rentrant chez lui. Tout dépendrait ce que James intimerait comme ordre. En croisant James, ils parlèrent rapidement et convinrent que Valentino devait rester, même s'il se mettait à l'écart. Il n'y arriverait définitivement pas à la voir tous les jours, ça ne ferait que de lui amener de la colère, et aucun discernement. ∞
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Sam 28 Mai - 0:39
And it will be just like I were never gone... ?
Valentino avait haussé les épaules et affichait une mine renfermée, comme s’il avait été vexé de sa réplique. Certes, elle n’avait pas sauté de joie face à son compliment déguisé… Et même si c’était sans doute l’exploit de la journée, dépassant leur arrestation mouvementée, Madeline avait eu une réaction plutôt modérée, presque amusée. Ça ne lui plaisait apparemment pas… Puisqu’il y allait de sa petite réflexion. Il l’avait soit disant connue plus réceptive aux compliments. Elle arqua légèrement un sourcil, un peu étonnée, mais ne répondit rien. Elle et les compliments, ça avait toujours été une grande bataille !
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« Oui ? » Madeline releva les yeux vers le beau brun, sentant qu’il avait jeté son dévolu sur elle et que son regard était figé. Il semblait la détailler depuis quelques instants, alors qu’elle était lovée tout contre lui. Valentino avait un bras autour de sa taille, caressant au passage sa hanche du bout des doigts ; tandis qu’elle avait passé le sien sur son torse et que l’une de ses jambes était venue surmonter les siennes. Enlacés l’un contre l’autre, le petit couple profitait de l’instant, dans leur grand lit aux draps défaits. La soirée avait été quelque peu mouvementée par des ébats brûlants pour nos deux amants ; et cela faisait déjà quelques minutes que Mads gardait le silence, perdue dans ses pensées. Elle était comme bercée par la respiration de son chéri, les battements de son cœur qui se voulaient de plus en plus réguliers… Elle était juste bien. Ni plus, ni moins. Apaisée, dénuée de toute pression, angoisse et autre stresse. Il n’y avait plus qu’eux qui comptaient. « Val’, qu’est-ce qu’il y a ? » -demanda-t-elle doucement, comme à son habitude lorsqu’elle le sentait un peu ailleurs, avec son regard insistant. « Rien… » Il ne voulait pas lui dire ce qu’il avait en tête, alors qu’elle devinait sans mal qu’un tas de choses devait occuper son esprit à cet instant précis. La pénombre de la chambre ne l’aiderait pas à cacher ses petits secrets. La lumière de la lampe de chevet suffisait amplement pour dévoiler ses expressions au regard de la brunette. « Dis-moi… » Il esquissa un léger sourire, alors que sa belle se redressait légèrement. « Arrête, n’bouge pas… » Hors de question qu’elle obéisse ! Au contraire, elle vint se placer à califourchon sur lui. Les cheveux encore un peu en bataille, mais les yeux pétillants d’une lueur amoureuse, elle cherchait à le cerner. « Rien je te dis… - Il ne pu que sourire davantage. - Je te regardais, c’est tout. T’es belle. » Il replaça une mèche de cheveux derrière l’oreille de la jeune femme, alors que les joues de cette dernière rosissaient doucement. « Non… Pas de compli… » Valentino la stoppa direct. « T’es belle, basta ! » Madeline tenta de retenir un léger rire cristallin, amusée par cet air si sérieux qu’il venait de prendre et son accent italien. Elle savait comment tout cela allait finir. Elle n’aurait pas son mot à dire et se verrait contrainte de céder. Elle qui acceptait difficilement les compliments s’était fait une raison avec lui. Bien sûr, tous les mots doux de son homme lui faisaient plaisir et la touchaient… Mais elle avait la modestie comme seconde peau et se faisait violence pour accepter les belles paroles du jeune homme.
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Oui, elle avait finit par être plus réceptive. Mais seulement grâce à lui, chose qu’il avait probablement oublié depuis tout ce temps. Tout comme ses réaction parfois partant d’une simple impulsion, d’un coup de sang qu’elle ne contrôlait pas tout le temps. Elle donnait l’impression de partir au quart de tour ou de se froisser à la moindre remarque, alors qu’elle usait d’ironie ou d’humour. Pour le coup, ça n’était pas passé et cela semblait même faire fuir Valentino, qui venait d’annoncer son départ. Sean lança un regard à Madeline, comme pour savoir si elle comptait en faire de même. « Sinon, je reste un peu avec toi… » Elle haussa les épaules, se disant qu’il faisait bien comme il voulait. Enfin, elle serait sans doute mieux seule, pour se remettre de sa journée et se plongée dans les différents dossiers qui l’attendaient pour la suite de sa réintégration. Elle récupéra quelques feuilles volantes sur lesquelles elle avait griffonné des notes, puis quitta la pièce pour rejoindre son bureau. Elle vit Valentino faire quelques allers et retours entre son propre poste et celui de James, finissant par s’isoler un peu plus loin. En voyant cela, Madeline fronça les sourcils. Son bureau était pourtant bien celui en face du sien… Pourquoi allait-il faire son rapport dans cette pièce vide, qu’à sa connaissance jamais personne n’utilisait ? Si encore il avait pris la direction de la sortie, elle aurait compris que sa journée s’achevait là et qu’il rentrait. Or là, il était tranquillement installé dans une salle principalement occupée par des témoins sous protection, des familles patientant pour un interrogatoire quelconque… Lorsque James passa devant elle, sans doute prêt à retrouver sa maison, elle se permit de le retenir quelques instants. « Qu’est-ce qu’il fait ? » Elle le montra d’un signe de tête, et son supérieur leva les yeux au ciel. « Laisse tomber Madeline… » Il n’en fallait pas plus pour qu’elle comprenne qu’il cherchait simplement à l’éviter. Alors ils en étaient arrivés à ça ?! Sérieusement ?! Elle était une pestiférée ou quoi ? Il pensait attraper une maladie, sa lâcheté peut-être ? Cette attitude lui fit de la peine. Une blessure qu’elle était bien incapable d’expliquer, mais qui s’avérait plutôt violente. « Madeline, ça va ? » Elle ne calcula même pas Sean, pourtant bienveillant à son égard, et fonça tout droit sur Valentino. Plus elle se rapprochait de lui, plus elle sentait un sentiment de colère se réveiller en elle. Et une fois postée devant lui, elle prit appuis sur la table. « A quoi tu joues ?! C’est si horrible que ça de bosser en face de moi ? Ma présence te rend malade à ce point ? Non parce que si tu veux, je demande à James qu’il déplace mon bureau au sous-sol. Tu n’auras pas à me croiser, ni même à me regarder ! Promis, pas une seule fois dans ta foutue journée ! » Tout ceci était sortit d’un seul trait. Une tirade qu’elle n’avait pas su retenir, portée par sa colère soudaine et vive. Elle avait pris sur elle, s’était faite discrète… Mais si en faisant ça, il trouvait encore le moyen de la faire se sentir mal, pas à sa place, voir aussi mauvaise qu’un poison qu’il fallait la fuir à tout prix ; elle ne pouvait pas en supporter davantage pour ce premier jour. « Si tu veux m’en faire baver sur le terrain, libre à toi de le faire. Franchement, tu peux ! Comme tu peux m’en vouloir et me détester. Mais ça, cette attitude de merde, ça ne prendra pas avec moi. Je reste à ma place, je me tais et je m’efface, tu te donnes beaucoup trop de mal pour me faire me sentir mal à l’aise ! » Elle marqua une petite pause et soupira. « J’ai fini pour aujourd’hui. Tu peux retourner à ton bureau, le miens sera vide, rassure-toi. » Là, elle avait tout lâché… Si bien qu’elle retenait désormais ses larmes. La pression venait d’être évacuée avec une telle violence qu’elle ne s’en sentait pas mieux.
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Sam 28 Mai - 18:28
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∞ Entré dans "l'entre" Valentino soupira. Le silence qui y régnait avait ce quelque chose de rassurant. Il était devenu très familier avec cette pièce jamais utilisée. Ou que très peu. La plupart des gens travaillant au poste savaient que lorsque Valentino était supposé être là mais pas au bureau attribué, c'était ici qu'on pouvait le trouver. Et ce depuis six ans. Six ans à s'éloigner, à se couper des autres. A l'époque, c'était ce silence qui l'avait rassuré. Qui lui avait permis d'affronter le travail sans sa coéquipière et tous les souvenirs qui y étaient rattachés. Tout ce qui le retenait dans le passé et l'empêchait d'être un bon flic, c'était celle pièce qui l'en avait éloigné. Beaucoup avaient pensé à l'époque que ce n'était que du cinéma. Ce n'était pas comme si Madeline était morte. Elle était partie. Oui, mais Valentino n'avait jamais aimé qu'elle et ne se voyait pas toucher une autre femme, vivre sans elle. Bien qu'au final, il avait réussi à le faire. Mais c'était comme perdre une partie de lui, emportée avec la femme qu'il aimait. ça avait été dur. Et les gens avaient fini par comprendre sans le juger constamment. Et puis, il avait eu un nouveau coéquipier, qui avait débarrassé les lieux des affaires du lieutenant Ellis, le faisant peu à peu remonter à la surface. Les liens avec ce coéquipier là avaient été difficile au départ, à première vue, c'était juste impensables qu'ils s'entendent bien. Et puis finalement oui, ça avait fonctionné. Ils avaient fait une équipe de choc, jusqu'à l'accident qu'ils avaient eu suite à une intervention.. et qui lui avaient causé un arrêt de travail indéterminé, un arrêt de toute activité à risque. Et à partir de là, s'en étaient suivis de nombreux autres coéquipiers et coéquipières, et surtout, de nombreuses visites dans cette salle. Le soir, il était bien pour travailler sans être interrompu par les allées et venues des collègues, sans la pression,ou même l'envie de lambiner qu'il y avait chez lui. Il soupira en repensant à sa journée. C'était après des journées hautes en couleur comme ça qu'un peu de calme lui faisaient du bien. Il ferma les yeux un instant, et, l'ouverture bruyante de la porte lui fit remonter un souvenir.
* MAIS JE NE SUIS PAS FOLLE ! LAISSEZ MOI ENTRER, JE DOIS PARLER A MON FRERE ! Un bruit de fracas, et la porte s'ouvrait à la volée. Valentino travaillait sur un dossier, et inspectait les différents indices afin de déterminer ce qui, à ses yeux, paraissait ne pas coller. Sauf qu'avec tout ce vacarme, il lui était impossible de se concentrer. Il avait levé la tête et les yeux, et avait regardé sa soeur, sans même avoir l'air de se demander ce qu'elle voulait. Un des sous-lieutenant l'avait agrippée par le bras afin de la faire sortir. Laissez-là, Gragas. lui avait-il intimé, d'un air froid. Puis, il avait reposé son regard clair sur sa soeur, et avait attendu que l'autre ne parte et ferme la porte derrière lui pour lui demander.. Que me vaut le plaisir de ce raffut, Fran ? Sa soeur savait pertinemment qu'il détestait être dérangé au boulot, et de les voir débarquer pour des choses qu'ils pouvaient se dire quand il ne bossait pas. Elle s'était avancée et accroupie à son côté. On pouvait voir sur son visage qu'elle était inquiète. Val... avait-elle dit de sa voix toute douce et toute mignonne. J'ai reçu un appel de James.. il s'inquiète.. à ce qu'il parait, tu ne remontes plus à ton bureau, tu ne parles plus à personne, et limite, tu refuses des interventions... Il pense que je suis la seule personne capable de te raisonner.. mais je n'en suis moi-même pas sûre. Je m'inquiète terriblement, je te vois sombrer de jours en jours. Il avait baissé la tête, ne voyant pas les larmes couler sur le visage de sa petite soeur. Val.. Je t'en prie, écoute moi.. Tu ne peux pas LA laisser te faire du mal. Elle est partie, et pour l'instant, elle ne semble pas prête à revenir.. Mais tu ne peux pas l'attendre.. tu ne peux pas te priver de vivre, mettre ta vie sur stop, comme ça.. Valentino avait les larmes aux yeux. Mais trop fier, il les ravalait, et dit en serrant les dents pour ne pas pleurer. Tu ne comprends pas.. Elle.. Elle était ancrée en moi, c'était toute ma vie.. la moitié de mon âme.. et.. et elle est partie... je ne sais pas si je pourrais me faire à cette idée. Francesca avait posé une main sur l'avant bras de son frère qu'elle avait serré en l'entendant parler. Et quand il eut fini, elle s'était relevé et l'avait pris dans ses bras. Ne t'en fais pas.. on va s'en sortir.. tu vas t'en sortir.. on va vendre l'appartement.. tu viendras habiter chez moi pour ne pas être tout seul.. et puis, quand tu seras prêt, on te trouvera un autre appartement.. Mais avait-elle ajouté en appuyant sur le dernier mot. Tant que ça n'ira pas mieux, tu ne bougeras pas de chez moi. Tu ne peux pas être le fantôme de toi-même.. Je ne te laisserai pas faire.. Jamais.. Valentino soupira, avant d'entourer sa sœur de ses bras. Il était complètement perdu. Et il avait peut-être eu besoin d'entendre quelque chose comme ça, quelque chose d'enfin positif pour commencer, à se remettre, doucement, en selle.*
Il avait tourné la tête, et écouté les revendications de Madeline, une fois qu'elle s'était appuyée sur le bureau où il était. Il avait eu un sourire narquois qui s'était installé sur ses lèvres. Alors, elle, elle en ratait pas une, hein ! ça y est, Madame le Soleil a finit ? Tu vas la fermer ta grande gueule ? demanda-t-il un peu méchamment avant de se lever. Au cas où tu n'aurais pas remarqué, la Terre ne tourne pas qu'autour de toi. T'es de retour ? C'est bien. Mais c'est pas pour ça que ça va changer la face du monde. De celui de personne en fait. J'ai quand même le droit de venir ici si je veux non ? Parce que bon, je fais un peu ce que je veux.. Il soupira et mis la tête dans ses deux mains, avant de remonter le bas de ses paumes jusqu'à son front. Pour quelqu'un qui dit s'effacer, je trouve que tu es pas trop transparente, on t'entend beaucoup. Et je te signale sincèrement que tu n'es pas le nombril de mon monde. Ca, c'est finit depuis que tu t'es cassée. Alors maintenant, tu la fermes, parce que si tu veux m'énerver, t'es bien partie là. Il avait haussé le ton tout en restant froid. En fait, il aurait certainement pu faire peur à quelqu'un qui ne l'avait jamais vu énervé.∞
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Dim 29 Mai - 15:04
And it will be just like I were never gone... ?
Madeline savait très bien qu’en venant s’en prendre ainsi à lui, elle allait droit à une confrontation qui serait probablement assez violente. Les disputes avaient toujours été mouvementées par le passé, alors elle se doutait bien qu’après ces six années d’absence il n’en serait pas autrement. Au contraire, la rancœur qu’il devait lui porter allait pimenter l’échange. Mais qu’importe… Si elle devait s’en prendre plein la tête, elle le ferait. Au moins l’abcès serait enfin crevé, et il cesserait ses enfantillages en s’isolant ainsi. Jamais il n’avait agit ainsi lorsqu’elle était en poste à la Nouvelle-Orléans. Pas une seule fois il s’était mis de côté pour remplir un rapport, ayant son propre bureau dont il se servait comme n’importe quel autre agent de la brigade. C’était ce qui avait fait réagir Maddy, qui jusqu’alors avait eu l’impression que tout ce petit monde agissait normalement malgré son retour assez étonnant. La réaction de Valentino en fut tout autant… Il venait de faire claquer quelques mots cinglant contre son palet, tout en se relevant. Madeline le fixait, scotchée par les mots qu’il employait à son égard pour la faire taire. C’était une drôle de sensation qui s’emparait d’elle à cet instant précis. Ca n’avait rien d’agréable, et pourtant elle avait l’impression que l’entendre hausser le ton lui avait terriblement manqué. Elle voulait lui couper la parole, le stopper dans son élan pour le contredire et en rajouter une couche, mais aucun son ne franchissait le seuil de ses lèvres, lui laissant tout le loisir de poursuivre sa tirade pour lui clouer le bec. Mads n’était pas le nombril du monde. Elle n’avait jamais prétendu l’être et aujourd’hui elle l’avait clairement montré en se retirant du devant de la scène et laissant les rennes à son coéquipier. Il était chié de lui cracher ça au visage… Et en même temps, elle devinait sans mal que sa colère était bien plus profonde et justifiée qu’elle n’en donnait l’air pour une simple réflexion. Il soupirait, apparemment agacé, et reprenait de plus belle en laissant alors la jeune femme sans voix. Elle avait été le nombril de SON monde ? Et elle avait tout foutu en l’air, il le lui balançait à nouveau, de manière très franche. Trop cash sans doute pour qu’elle n’en soit pas blessée. Le coup, bien que verbal, était mérité.
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« Ouais c’est ça, casse-toi ! » venait-elle d’hurler, folle de rage. La dispute était partie d’un rien. Une broutille. Mais la fatigue, le stresse d’une enquête importante, quelques petites tensions… Tout cela ne les avait pas aidé à relativiser et prendre du recul. Alors puisqu’ils ne parvenaient pas à tomber d’accord, le ton était monté entre eux. Valentino ne comprenait pas pourquoi elle avait dû avancer son départ pour Chicago, et la jeune femme ne voyait pas en quoi cela pouvait tant le déranger. Ce qu’elle ne savait pas c’est qu’il avait prévu de l’emmener au restaurant avant qu’ils ne se séparent pour les fêtes. L’absence de communication et d’échanges entre eux les avaient amener à ça : une grosse dispute. « Je vais me casser, ouais. Et t’attends pas à me voir ce soir ! » Elle fronça les sourcils et lui lança un regard noir. Elle bouillonnait intérieurement, luttant pour ne pas craquer et s’écraser devant lui. Trop fière. Et face à un italien, il y avait un sacré niveau ! « Loin de moi l’envie de te contraindre à supporter ma présence… ! » Quelque part, ça lui faisait mal de dire ça. Et ses mots semblèrent toucher Valentino. « Pardon ?! » Elle se retourna et reprit de manière plus explicative : « Si je t’insupporte tant, ne rentre pas ouais ! …Oh mais j’y pense ! Je peux même changer mon billet une seconde fois et partir ce soir ! Comme ça tu seras tranquille ! » Le regard de Valentino semblait s’assombrir à cette idée. Il se rapprocha d’elle, le regard sévère et les poings serrés. Madeline tourna la tête et chercha à rassembler quelques affaires pour ne pas avoir à le défier. Il se stoppa face à elle, et la saisit par le bras. Elle le regarda, surprise, attendant une réaction de sa part. « Pas ce soir. …Je suis désolé ».
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« Madame le soleil ? » Sa voix tremblotait presque, mais elle se racla légèrement la gorge comme pour se reprendre et se donner un peu plus d’assurance. « Quand est-ce que je me suis prise pour le nombril du monde, Valentino ? » Elle le fixait, soutenant son regard en se moquant de ce qu’il pouvait penser d’elle. « Quand ?! » Mads tapa du poing sur la table en même temps qu’elle haussait la voix. Elle finit par croiser ses bras sur sa poitrine, le regard sévère. « Oui, là tu m’entends… Parce que c’est quoi tout ça ? » Elle désigna la pièce tout entière, avec ces dossiers à remplir sur la table. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait ici, alors qu’il avait toujours eu ce bureau pour travailler, dans l’open-space. Il était froid, distant, et la regardait comme si elle déraillait complètement. « Je ne suis pas là pour mettre le bordel dans ta vie. Je n’ai pas demandé à reprendre ma place comme si de rien était, redevenir ta partenaire et jouer les princesses ! Ce n’est pas ce que je veux. Ça n’est pas moi ! Et ça… Je… Je ne comprends pas ! » Mais elle aurait dû se poser plus de questions avant de s’emballer. A présent, elle se sentait bête. Stupide. Elle lui hurlait dessus alors qu’il avait mille et une raison de la détester. C’était trop difficile de la fermer, comme il le disait si bien. Elle avait tellement de mal à rester de marbre face à lui. Les souvenirs lui fracassaient la tête, elle se perdait dans le passé et se retrouvait face à une réalité tellement différentes qu’elle avait du mal à la supporter.
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The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino