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 Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy    - Dim 28 Aoû - 18:12Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Page 3 Empty


Whenver I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile
Ft. Joe chou

C'était rassurant ? Et en même temps elle avait réussi à encore plus me perdre... je crois que si elle m'avait laissé le choix j'aurais dit oui pour un dessin, qui aurait été sûrement plus explicatif que l'étalage de ce qu'il se passe dans sa tête en fait. Mais non Patch ! Come on ! Bon ok... C'était pas si incompréhensible que ça... Mais quand même ! Je n'arrivais pas à comprendre cette notion du "j'ai besoin de temps pour réfléchir..." après tout, elle avait déjà tous les éléments de l'histoire en tête non ? Comment ça du temps pour réfléchir... Du temps pour revenir et ressasser encore et encore le blaireau que je suis ? Les perspectives d'avenir que j'apporte ? En fait les filles évaluent tout le temps ?! Non ?? Non je vais pas croire qu'elles passent leur temps à regarder que vaut-il mieux faire en passant leur temps à faire un tableau avec les pour et les contre ?? Un moment c'était soit noir ou blanc, soit 1 ou 0 ? Non ? C'était clair ou pas. Mais ça peut pas être l'entre deux ! Ca, ma tête de garçon comprenait pas.
Et j'arrivais pas à me satisfaire des réponses qu'elle m'apportait... Car il manquait sûrement le pokédexe qui me permettrait de décoder le langage du sexe opposé et de hocher la tête avec un sourire béa d'un gentil garçon qui attendrait patiemment que la fille ait pris le temps de réflexion nécessaire... (Non mais en vrai, c'est pareil au niveau des fringues qu'elles cherchent à mettre tous les jours ? Non parce que à ce moment là ça explique beaucoup de choses !!!)

Il fallait quand même noter que l'une de ses réponses a réussi à étirer mes lèvres pour un sourire en coin car il m'était impossible de ne pas réagir... Elle tenait à moi. Et ça... c'était déjà beaucoup... beaucoup... Et en même temps... Je repensais à ce baiser que l'on s'est échangé un peu plus tôt dans ma chambre. Et mon petit sourire en coin s'est vite estompé. Comment réussissait-elle à se contenter d'un "je tiens à toi" alors qu'il se passait tellement plus...? Fallait qu'elle y réfléchisse aussi...? j'arrivais pas à comprendre... Elle avait besoin de temps pour évaluer la qualité du baiser ? l'intensité ou encore tout ce qu'il voulait dire ? Bref ! Après tout il n'y avait plus que ça à faire... attendre qu'elle y réfléchisse.
J'ai fini par pincer mes lèvres entre elles et hausser les sourcils, sûrement l'expression physique de mon incompréhension la plus totale... Mais peu importe ! Et après sa promesse de ne pas filer en douce, j'ai eu un ptit élan de joie, un léger sourire, et j'ai relâcher mon emprise diabolique avant de pousser un soupire en regardant la porte et en ne sachant pas trop ce qui nous attendait derrière... J'ai incité Joan à passer derrière moi, et en 2 secondes j'ai déverrouillé la porte et l'ai ouverte dans la foulée pour voir la réaction des filles qui tentaient toutes d'écouter à la porte de la salle d'eau...
« Bouh ! » Même sans ça elles avaient déjà toutes sur-sautées et certaines hésitaient à partir en fou rire, d'autre baisser la tête gênées... Parce que c'est pas tout mais il y avait aussi les copines des petites alors ça faisait du monde...! Puis Joy a été si adorable... elle avait les yeux qui brillaient et un sourire béat. Ou alors un sourire heureux et à la fois malicieux qui cachait un petit quelque chose ? Ca dépendait de l'interprétation... Mais aussi et surtout, elle nous regardait comme si elle était contente de voir que les choses avançaient entre Joan et moi. Elle s'est approchée et m'a pris par la main ce qui a arrêté net tous les élans de fous rires des autre nénettes, et m'a entrainé dans l'escalier.
Maman était confortablement installée dans un des fauteuils les jambes croisées et nous regardait descendre. Sans avoir bougé le petit doigt elle semblait déjà tout savoir sur ce que les filles avaient espionné... Bref !
Joy m'arrête devant la table basse où elle me regarde l'air de dire "bon, t'as compris ou pas c'était quoi le truc ?" Alors j'ai inspecté toute la pièce, il y avait quelque chose de nouveau ? Quelque chose en moins ? Puis je l'ai de nouveau fixé l'air de dire "euuuh... sorry..?" Elle lève les yeux au ciel avant de me pointer du doigt deux billets de concert sur la table basse devant laquelle elle m'avait amené. Et euh... j'avoue je comprends toujours pas... Aaaaah les filles !!! j'avais ma dose de filles pour la journée !!!
« Oui ben quoi ? C'est les places du concert que je t'ai offerte, c'est quoi le truc cool là ? » Joy a levé un sourcil sur deux et a sorti deux autres tickets de concert de sa poche, exactement les mêmes que sur la table. J'ai plissé les yeux, ouvert la bouche sans m'en rendre compte en essayant toujours de comprendre. « Mais tu fais exprès toi aussi t'es grave hein !!! Peyton a eu la même idée que toi !! » Peyton, une pote à Joy, une fille calée en musique aussi... Mais du coup je savais pas s'il fallait que ça me vexe ou que ça me réjouisse là euh.... Joy a du lire ça sur mon visage...
« Alors regarde, c'est tout simple ! » pendant ce temps là tout le beau monde à l'étage était évidemment descendu... « Je prends les 4, parce que c'est des cadeaux, et j'y tiens beaucoup et merci à tous ! Mais je vais pas y aller toute seule et 4 fois le même jour, ce serait carrément con... euuuh bête ! » Se rattrapait Joy en regardant maman l'air de dire qu'elle avait preeeesque dit le vilain mot mais pas tout à faiiit ! « Et j'invite trois personnes avec qui je kifferai trop aller là bas, et puis parce qu'il faudra bien un adulte ou deux pour me surveiller... » Elle se dirige vers Peyton, lui file un ticket et lui fait un gros câlin avec un espèce de hurlement de fille de 15 ans insupportables aux oreilles qui fonctionnent à la testostérone...!!! Elle se dirige vers moi, me file un ticket et me tape sur l'épaule, et là, on pouvait admirer toutes ces autres potes se décomposer un peu à l'idée qu'il ne restait plus qu'un ticket, que Peyton était invitée à venir à un concert ou j'allais aussi, ça les rendait un peu jalouses tout ça vous imaginez biien...
Joy se dirige vers Joan, lève un sourcil au dessus de l'autre « Y'aura jamais rien de plus important que ce jour là et ce concert là quand il viendra, alors t'as pas d'excuse, tu seras là ! »
Bon... Faut avouer que... C'est pas trop mal comme surprise... Je m'attendais un peu à tout avec la petite dernière. Mais là vraiment... C'était un joli coup de pouce, clin d'oeil, toussque vous voulez, de sa part... Elle marque un point !

A peine avais-je eu le temps de la remercier qu'elle était repartie hurler à tue tête avec ses keupines, et s'était lancée dans des discussions très évoluées avec les mêmes keupines en plein milieu du salon où il y avait encore quelques trucs à grignoter.
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Sujet: Re: Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy    - Ven 2 Sep - 2:39Whenever I'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile - Jowy - Page 3 Empty
whenever i'm sad, blind, in my mind, you know what could make me smile.

patch
&
joan
Patch n’avait pas dit un mot et je ne savais pas dire si c’était bon ou mauvais signe à ce moment précis. J’étais bien trop remuée par tout ce qu’il s’était passé entre nous aujourd’hui pour décrypter ce silence. Il était passé devant moi, il ne m’avait même pas frôlé mais son parfum parvenait malgré tout à moi. Un parfum masculin, doux et enivrant. Lorsque la porte s’ouvrait, je pus apercevoir tout un tas de jeune demoiselle les unes sur les autres l’oreille tendue vers la porte se mettre à sursauter toute en même temps. Mon regard se posait sur la petite Joy qui ouvrait deux grands yeux pétillants. Dans le fond, je crois que la voir me regarder ainsi me faisait me sentir mal. J’étais tellement idiote. Tout le monde était capable de voir à quel point Patch et moi étions fait l’un pour l’autre mais non, je continuais à me mettre bêtement des barrières. Même si le regard de la jolie Joy me éveillait en moi comme une révélation, je savais pertinemment que je continuerais à n’en faire qu’à ma tête guidée par je ne sais qu’elle fantaisie de mon esprit ..

Prise dans mes pensées, j’avais suivi le mouvement sans même réaliser que j’avais été jusqu’au salon. Ce n’est que quand la jeune star du jour s’adressait à moi que je revenais réellement en moi. Je n’avais pas cessé de fixer Patch, aucun contact visuel puisqu’il était bien trop occupé avec sa sœur mais je ne l’avais pas quitté des yeux. Un peu en arrière pour laisser Patch et sa sœur vivre leur moment bien à eux. C’est donc à ma grande surprise que Joy se présentait devant en me tendant un morceau de papier. N’ayant pas tout suivit, j’ai attrapé le billet pour voir de quoi il s’agissait. Sa petite remarque était absolument signé Joy, ce qui me fit légèrement sourire. « Joy c’est .. », avais-je commencé en la voyant me tourner le dos. Puis, comme si elle avait lu dans mes pensées, elle me lançait un regard lourd de sens, un peu du genre « qu’est-ce que je viens de dire, pas d’excuse ». Je pinçais alors mes lèvres entre elles, comprenant bien que je ne rechaperais à cette soirée avec Patch. Je baissais alors les yeux vers le billet avant de regarder à nouveau Joy. « C’est très gentil de ta part, je n’y manquerais pas. D’ailleurs, je vous laisse mon billet, comme ça je suis certaine de ne pas le perdre. », me repris-je finalement face à la demoiselle au fort caractère que je n’avais pas vraiment envie de froisser le jour de son anniversaire. Je m’approchais alors de Patch pour lui donner mon billet tandis que la demoiselle retournait avec ses amies pour continuer leur petite fête entre fille. Nous avions à peine eut le temps de nous installer sur le canapé avec Patch que Joy l’appelait déjà à nouveau. Je lui adressais un sourire compréhensif. « C’est ça d’être un grand frère cool. », lâchais-je en le regardant se lever. « De toute façon il est temps pour moi de rentrer, j’ai l’ouverture du Starbucks à faire demain matin alors j’aimerais me reposer un peu avant d’y allez. », admis-je en me levant à mon tour attrapant mes affaires qui se trouvait sur le dossier du canapé. Je m’approchais alors délicatement de Patch pour lui donner un baiser sur la joue. Un baiser doux et un peu plus long qu’une simple bise. J’avais, au passage, attrapé sa main que je lâchais finalement en partant vers la sortie. Je saluais Rose au passage, puis les filles de loin avant de définitivement m’en aller pour retourner dans mes quartiers …

camo©015
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