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BEYOND THE CITY :: RP
 
 How wonderful life is, now you're in the world - Joan
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Sujet: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Jeu 12 Jan - 1:10How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty


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Ft. Jowy

J'étais allogné dans mon lit, et je jouais avec une balle que je faisais monter dans les airs et qui redescendait thanks to la gravité. J'arrivais pas à me changer les idées... Faudrait plutôt dire, je voulais pas me changer les idées. Ca donnait un truc du genre : bon ok je sonne, elle ouvre la porte. Et après... et après je me lance dans un monologue enjoué, je lui déballe tout, diiirect le grand jeu. Je la prends dans mes bras et j'lui dis tout c'que j'ai réellement besoin de lui dire depuis beaucoup trop longtemps et, et là j'ai eu un sourire niais à l'idée que peut-être qu'en y allant au culot comme ça tout de suite, elle pourrait peut-être me donner à nouveau du stick à lèvres... !
Mon rêve éveillé s'est arrêté quand j'ai entendu un raclement de gorge qui provenait de ma porte qui était ouverte. « T'es pas sorti encore ? » j'avais tellement envie de lui dire que siiii que j'y allais !!! Pas de problème, je ramènerai une bonne nouvelle promis ! Mais ce qu'il s'est réellement passé, c'est que Joy a continué de parler et j'ai compris qu'il ne s'agissait pas de ça... « Faut qu'on te dise combien de fois qu'il faut que tu marches tous les jours pour réhabituer ton cœur ? Sérieux, Patch ! C'est toi le grand frère responsable de la maison quand y'a pas les autres, non ? Alors tu te bouges, allez là ! » Bon ben... Tête de chien battu les gars ! Vous voyez comment on me maltraite à la maison ? Non sérieux, c'est pas une vie ça, j'vous l'dis !
La petite s'est approchée pour me tendre la main, comme si je pouvais pas me lever tout seul aussi... Non mais c'est quoi la suite là hein ? Finalement elle a même pas voulu me lâcher jusqu'à c'qu'on soit dans la rue, et qu'elle m'accompagne en direction de on savait pas encore trop où pas trop loin mais un truc cool pour faire un aller retour pépère ! « Merci miss, tu as raison... fallait que je sorte ! » Avais-je dis accompagné d'un clin d'oeil dans sa direction. Satisfaite d'avoir eu raison, elle a pas pu s'empêcher de sourire. « Oh ! C'est rien t'inquiète... Non mais dans l'idée ça, c'était un peu le prétexte tu vois. Mais quand même c'était important que tu sortes. Je voulais surtout de dire que... MAIS BORDEL MAIS TU VAS BOUGER TON CUL ? » Mes yeux sont devenus tous ronds et ma bouche s'est entre ouverte. « Allez vas-y dis moi dans combien d'année tu avais prévu de sortir d'ici pour aller voir Joan ? Hein ? Sérieux je comprends pas pourquoi t'es toujours là à rien faire dans ta chambre ! » Bon... Ben moi qui m'apprêtait gentiement à lui dire c'que j'avais sur le cœur, je savais plus très bien si j'en mourrais d'envie. Et en même temps... « Oh eh... Tu te calmes oui ? J'suis juste ben... Pas sûr de l'accroche.. ? » Je crois que c'était le commentaire de trop qui a expéré Joy au plus haut point qui levait les yeux au ciel et crispait ses mains en signe de plainte envers le bureau des cieux d'avoir eu un frangin aussi stupide. « Allez avance, tu me racontes ton plan, et j't'explique c'qu'on change... »

Avec toute cette histoire, l'heure dite entre Joy et moi arrivait et je commençais à faire les cents pas une rue avant la dite rue. Bref, je me suis approché de la porte de l'immeuble, et j'ai cherché deux secondes le numéro pour être sûr de pas sonner au mauvais endroit, mais bon aucune chance de me tomper, y'a certaine chose qu'on oublie jamais... comme son numéro de carte bancaire ou... Enfin bordel Patch, concentre toi ! Ou euh oui le numéro d'apart de Joan ! Allez mon ptit, lance toi omg !!! Boom direct je sonne. Les secondes les plus longues de ma vie défilent. Il s'agit peut-être de minute... j'avoue que c'était hyper long... Un peu beaucoup trop... Merde ? Je la dérangeais ? Elle était en train de faire un truc et moi je la coupe ? Mais quel connard... Et omg. Et si il y a déjà quelqu'un avec elle ? Hein ?! Elle y avait pas pensé Joy ! Bordel j'ai pas de plan si ça arrive !! Et OUH LOULOU SA MERE LE STRESS ! Tout ça : c'était dans ma tête. Dans la réalité ça ressemblait juste à un mec qui attend qu'on réponde à l'interphone avec la mâchoire qui se contracte, se décontracte. Se contracte, puis se décontracte. Se re contracte... Mais pourquoi je suis là... Non sérieux c'est carrément stupide.. Allez mon gros... serre les fesses et assume, et fais demi tour, t'es pas prêt... Et évidemment... ça fini par répondre à l'autre bout... « Joan.. ? C'est moi. » a putain la phrase piège de naz dans laquelle on tombe tous... mais comment voulez-vous qu'elle sache qui c'est le moi ?!! Si je dis pas qui j'suis ?!! Omg. C'était un signe. Encore un échapatoire. FUIS PATCH, FUIS !!! « Patch.. ? » je l'avais balancé en mode un peu hésitant... Est-ce que ça vallait vraiment la peine que j'insiste de toute façon ? Hein ? Je crois qu'au fond elle m'en voudra toujours... Et là je crois que je me transformais en mec désespéré de pas savoir quoi faire pour dire à une nana, mais pas n'importe laquelle, qu'il l'aime... Les secondes de silence étaient vraiment mortelles. Mais j'étais vraiment en train de mourir à chaque seconde j'vous jure. C'était affreux ! En fait ça devenait vraiment très long... Alors j'ai fini par me dire qu'elle avait peut-être jamais décroché l'interphone et que j'avais rêvé ? Évidemment, je profite comment de ce nouvel échappatoire pour me barrer ? En sonnant de nouveau ! Bravo Patch, là franchement... Bravo... Et quand la porte a fait son petit bruit de 'hello j'suis ouverte là' je sais pas vraiment si le stress est baissé ou au contraire s'il a pas monté grave, et s'est pas amplifié au max !! Ouais il augmentait... Je rappelle ou pas qu'il y avait 8 étages, car bah oui bien sûr fallait que ça tombe le jour où je viens, l'ascenseur est en panne, il s'agit d'escalier en colimaçon, avec des toutes petites marches pour les personnes qui n'aiment pas les grandes enjambées ce qui me force à les passer 4 par 4 pour pas avoir l'air con et faire du sur place pendant trois quarts d'heure. En montant les marches jusqu'à l'apart de Joan je répétais ce que Joy m'avait dit sur l'ordre... (l'ordre de quoi vous verrez plus tard... c'est bientôt courage!)
Devant la porte de l'apart de Joan j'ai commencé par sortir tout l'air que j'avais dans les poumons une bonne fois pour toutes, j'ai secoué la tête, et je l'ai posée contre sa porte comme si je venais de courir un marathon et que je tenais plus debout. En me redressant j'ai tiré un coup sur mes vêtements pour les remettre en ordre, et j'ai toqué. Pareil... Les secondes = des heures je vais pas refaire une dissert dessus... C'était pas grave, de toute façon j'étais prêt. J'avais 5 roses rouges devant moi, fallait qu'elle les voit direct en ouvrant la porte disait Joy. Et derrière j'avais un sac avec différents parfums de glace. Trop dur de prendre une pâtisserie... J'savais pas quoi prendre, ni quel goût... Bref, la glace c'était toujours parfait. Enfin très souvent...



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Dernière édition par Patch Cipriano le Sam 14 Jan - 20:35, édité 6 fois
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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Jeu 12 Jan - 4:31How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty
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patch
&
joan
Vous savez à quel point c’est long de monter huit étages à pied les bras chargés de course. Quand allaient-ils enfin réparer l’ascenseur ? Faite-moi confiance mon prochain appartement ne sera pas plus haut que le deuxième étages c’est une certitude. Je poussais la porte avec mon pied pour la refermée derrière moi, collant mon dos contre cette dernière essoufflée par les huit étages que j’avais dans les jambes. Quelques secondes, c’est le temps que j’avais pris pour reprendre mon souffle avant de me débarrasser de mes paquets qui me semblait peser une tonne. Dans la foulée, j’en avais profité pour tout ranger sachant très bien qu’une fois posée, je n’aurais plus le courage de faire quoi que ce soit pour les quinze prochaines minutes. Mais à peine avais-je terminé que la sonnette retentissait. A vrai dire, j’attendais un ami à mon frère pour qu’il vienne dépanner mon ordinateur, j’avais quelques soucis et comme mon frère le connaissait il me proposait de me faire ça plus ou moins gratuitement. J’ai décroché l’interphone avant d’ouvrir la porte, il s’agissait bien d’Evan l’ami de mon frère. D’ailleurs, il devait être un peu sportif sur les bords vu le temps record qu’il avait mis à frapper à ma porte. Je lui ai ouvert lui adressant un sourire en guise de bienvenue. « Salut Evan, tu vas bien ? Vient entre, tu veux boire quelque chose ? », lui proposais-je poliment. Un verre d’eau, c’était la seule chose qu’il me demandait précisant qu’il n’avait qu’une heure à m’accorder, puisqu’il devait récupérer sa petite amie au travail d’ici là. Je lui ai adressé un nouveau sourire avant d’aller lui chercher le dit ordinateur. « Tiens, je pense qu’Eli t’as expliquer le problème ? Après s’il le faut tu peux l’emmener ce n’est pas vraiment urgent, je peux recevoir mes mails par téléphone. », lui indiquais-je en entrant mon mot de passe. D’ailleurs, en parlant de mot de passe, je ne l’avais jamais changé, depuis que j’avais le besoin de choisir un code j’avais toujours utilisé le même « Patch4ever ». Guimauve ? A souhait, mais aucune chance que je ne l’oublie, c’était un petit clin d’œil à cette gravure qu’on avait fait quand on était gosse dans notre espèce de Q.G. D’ailleurs ce souvenir me fit sourire, un sourire un peu niais sans doute. J’ai finalement laissé Evan s’occuper de l’ordinateur lui indiquant tous les branchements pour le wifi et autres trucs utiles pour l’ordinateur. « Ca t’ennuie si je vais prendre ma douche ? Je n’en ai pas pour très longtemps. », demandais-je tandis qu’il se laissait dans le boulot qu’il semblait connaître par cœur. J’appréciais Evan et je le connaissais depuis quelques temps, pas forcément proche je l’avais rencontré par le biais de mon frère j’avais donc confiance en lui ou en tout cas suffisamment pour le laisser seul le temps d’une douche. Puis j’en avais vraiment besoin entre le cours de danse en début d’après-midi et les huit étages à pieds, je ne rêvais de rien de mieux qu’une douche. Bien entendu, le jeune homme était bien trop prit par l’informatique pour y voir un quelconque inconvénient. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je filais profiter de la chaleur de ma douche …

A peine avais-je eut le temps d’enfiler mes sous –vêtement que j’entendais à nouveau la sonnette retentir dans l’appartement. Je n’attendais personne d’autre pourtant. J’ai enfilé ma robe de chambre, le temps d’aller répondre. Mais lorsque j’ai décroché, rien pas un bruit pas un mot, rien. Comme tout le reste l’interphone fonctionnait une fois sur trente et au prix du loyer croyez moi c’est un scandale. J’allais retourner à la salle de bain, mon regard c’est poser sur Evan qui semblait ne pas s’en sortir avec mon petit soucis informatique. « Si tu n’y arrives pas c’est pas grave tu sais. », lançais-je les bras croisé sous ma poitrine comme si j’avais froid. Finalement, la sonnerie a fini par retentir une seconde fois, retentant l’expérience de l’interphone sans succès, j’ai donc décidé d’ouvrir, après tout je ne risquais pas grand-chose, je n’étais pas seule. Pensant aux huit étages à monter je suis retourné à la salle de bain pour enfiler quelques choses de plus convenable. C’est donc changée et les cheveux encore mouillé que je suis sortie de la salle de bain. J’avais dû prendre un petit moment tout de même puisqu’on frappait désormais à ma porte. Lorsque j’ai ouvert je me suis trouvée nez à nez avec de très jolies roses rouges. Mes yeux se sont grands ouverts de surprise, je n’avais rien commandé pourtant. Ce n’est qu’en levant les yeux pour m’adresser à ce que je pensais être un livreur que j’ai découvert Patch. Un sourire a alors illuminé mon visage, mon regard devait sans doute pétiller tant la surprise m’allait droit au cœur. Il avait ce don de réussir à me faire fondre avec trois fois rien. Ma mâchoire s’est légèrement entre ouverte entre l’étonnement et le fait que je ne savais absolument pas quoi dire. « Patch ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? », demandais-je plus par instinct qu’autre chose. Puis, après l’avoir laisser quelques instants devant la porte j’ai finalement réaliser que je ne l’avais pas inviter à entrer. « Excuse-moi, je ne m’attendais pas à te voir ici. Entre je t’en prie. », lui proposais-je en m’écartant un peu pour lui laisser la place. Je n’avais pas vraiment eu le temps de dire quoi que ce soit à mon ami qu’Evan nous rejoignait dans l’entrée pour me préciser qu’il devait y aller. La main encore sur la poigné j’appuyais sur celle-ci, tandis qu’il ajoutait qu’il repasserait dans la semaine pour terminer. « Super, merci Evan. On se tient au courant. », lui lançais-je tandis qu’il commençant à descendre les escaliers. J’ai fermé la porte derrière moi, à clé cette fois, un réflexe sans doute. Puis je me suis à nouveau retrouver devant le beau ténébreux et ses jolies roses. Un nouveau sourire c’est dessiner sur mon visage et des papillons ont envahis mon estomac. « Désolée, c’était .. un ami de mon frère, j’ai quelques problèmes d’informatiques. », lui expliquais-je un peu comme si j’avais besoin de me justifier. En fait, je crois que je ne voulais juste pas qu’il se fasse des idées sur qui était ce type et pourquoi il était là. « Viens, je t’en prie fais comme chez toi. », lançais-je finalement en lui indiquant le salon encore toute retournée de le voir débarquer chez moi à l’improviste. Je n’avais toujours pas pris les fleurs, de peur de me faire de fausse idée et qu’il ne soit finalement là que pour des conseils ou dieu sait quoi d’autre en lien avec une fille. « Je m’attendais vraiment pas à te voir. », repris-je avant de l’inviter à s’installer. « Je te sers quelque chose à boire ? J’ai du jus de fruit, du soda .. ou tu veux quelque chose d’alcoolisé peut-être ? », proposais-je. En fait, je savais pertinemment que son truc à Patch c’était le soda, ça avait toujours été le soda, mais je ne voulais pas trop lui montrer que j’attachais de l’importance à ce genre de détails …


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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Ven 13 Jan - 0:26How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty


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Ce sourire... Mais ah mais... Non mais clairement. J'avais fait le bon choix en insistant un peu avec moi même. C'était là que je voulais être et pas en train de faire demi tour pour en plus me faire casser la tronche par Joy. Mais non mais ce sourire = my reward !!! No way ! J'étais parti pour faire le tour du monde en rampant si on me disait qu'à la fin, Joan me donnerait ce sourire là... Ce sourire naturel et vrai, et omg où est la ligne de départ ?
J'étais tellement captivé par sa réaction qui venait de faire descendre la pression de au moins 8 000 que je n'avais pas remarqué ce... cet Evan quelque chose. Lui, je l'ai capté non pas quand il est passé entre Joan et moi, mais quand il a dit qu'il repasserait certainement. Là, mes sourcils se sont froncés et mes yeux faisaient des allers retours entre Joan et lui. J'étais trop sous l'effet du regard et du sourire envoutant de Joan pour répondre quoique ce soit pour le moment, donc il a pu partir sans que je lui demande de décliner identité, numéro de CB, groupe sanguin et nombre de frères et soeurs. Mais ça n'a pas empêché qu'à la seconde où il est parti j'ai déposé l'autre sac dans mon dos par terre pour garder le bouquet devant moi, et de ma main libre faire glisser le bout de mes doigts sur l'une des mèches de cheveux de Joan encore mouillée en faisant un mini "tour de propriétaire". Et... Chance pour lui, tout y était... Il n'en manquait pas un, et si ça avait été le cas je l'aurai grillé ! Et ca aurait pas été la même...
Joan semblait contente de me voir, et ça me mettait dans tous mes états...!!! Du coup j'arrivais pas à répondre à tout ce qu'elle disait !! A prendre le cours d'une conversation normale ! Du moins pas jusqu'à ce que cette heureusitude passe un tout petit peu..? Allez ? please ? juste un peu que je puisse converser les gars ? Elle commençait à me proposer de prendre un truc à boire et à m'installer, mais j'avais un truc à dire avant d'entamer cette conversation "normale"...
J'ai pris un air un peu plus sérieux et le bouquet à deux mains.
« En fait Joan je... Je voulais te dire merci. Merci d'avoir été là, d'être là. » Bouh loulouloulou ça y est ça bouillait à nouveau. Est-ce que la température avait baissé depuis le bas de l'interphone ? Je ne pense pas. Donc finalement ça ne faisait qu'empirer mon état de la voir !!! Mais être cramé comme ça par quelqu'un c'est plutôt bon signe ? Enfin ouais y'a pire !
« Et ça, c'est pour toi. » avais-je dit en prenant l'une de ses mains pour lui refiler le bouquet, et en m'attardant sur sa main que je ne voulais plus lâcher... Mais que j'ai du à regret quitter en laissant volontairement mes doigts glisser sur les siens le tout en pinçant mes lèvres. Ptain j'étais fier de moi. Non mais là. Non. Ca sert à rien que j'explique, vous pouvez pas vous rendre compte... C'était pfiou............ mais pfiouuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!! J'ai fini par sourire bien largement avant de lui glisser un clin d'oeil et de ramasser mes glaces pour aller les mettre au congèle. Puis, tout en refermant le congèle :
« Du coup mouais plutôt sodas, je te sers quoi ? » En ouvrant le frigo pour me servir j'ai pas pu louper le fait qu'il était plein à craquer. Les courses venaient tout juste d'être faites en plus ? Ca, ça me donnait encore une idée... J'suis sûr que Joy approuverait !

« Sinon et bien, j'ai sonné à l'interphone et j'étais persuadé que tu entendais ou oui que quelqu'un entendait... Je ouais enfin oui ici parce que bien il fallait je que enfin je te dise merci, enfin tu vois. Enfin mais oui c'est pour ça que je me suis dis que j'allais passer quoi.... » Et bla. Et bla. Et blablabla. Ptain Patch. C'est pire que de la purée pour bébé c'que tu viens de faire. Sors toi les doigts ! Voilà, donc couverture grillée maintenant en plus. Bravo, non mais vraiment bravo mon grand... T'es content pas vrai ? Bon restons calme. J'suis quand même vraiment venu pour dire merci à ma Jowy... J'avais envie de me jeter à l'eau... J'avais envie de laisser mes yeux faire des va et viens entre ses yeux et ses lèvres... Je voulais passer mes bras autour d'elle sans avoir besoin de demander... Ca me saoulait trop de devoir laisser du temps au temps !!! J'avais l'impression d'avoir eu envie de faire ça toute ma vie et de m'être toujours dit que pour plus de liberté pour elle, j'allais attendre qu'elle me le demande d'une manière ou d'une autre... C'est le genre de truc que j'ai jamais compris dans les films de filles que je regarde avec mes soeurs. On a toujours l'impression que les deux sont toujours d'accord pour la rencontre, et que le mec a toujours le culot qu'il faut, la fille même si elle l'accepte pas tout de suite, elle a toujours le truc qui la fait revenir vers lui sans que machin truc bidule... Enfin merde. Un film quoi !
Et en même temps... Si dans la réalité les filles attendaient simplement que nous on se mouille un peu plus ? Ou si au contraire elles étaient satisfaites comme ça avec des garçons polis et gentleman qui font attention jusqu'au dernier moment à ce que les deux parties soient d'accord pour tenter l'étape d'après ? Et si ça dépendait complètement de la nana ? Bon je crois que j'avais mis le doigt sur quelque chose... Et si ça dépendant de la nana et que... y'avait pas de règle... C'était super, mais du coup ça m'aidait pas plus...
« Du coup j'suis un peu trop arrivé à l'improviste et pardon... Enfin tu avais prévu un truc ce soir ? Tu attends du monde ou tu es invitée peut-être ? » Quand le retour à la réalité te rattrape... Et puis j'ai pas pu m'empêcher...
« Et puis c'est qui ce Evan... Non en vrai, il faisait quoi là ? »
J'ai fini par poser ma veste, et le naturel reprenait enfin le dessus... Ouf ! Ou pas..?
« Non parce que du coup tu sors de la douche toi ? Et lui...? Il a pris une douche aussi ou bien...? »


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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Ven 13 Jan - 1:52How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty
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patch
&
joan
Une fois dans le salon qui donnait sur la cuisine, Patch m’a finalement arrêté se dressant sur mon chemin alors que j’allais lui filer entre les doigts pour lui servir à boire. Il me remerciait, trébuchant sur quelques mots ce qui lui donnait un petit air gêné absolument craquant. Un sourire étirait mes lèvres, je ne saurais pas vous dire ce qui de la gêne ou du bonheur me poussait le plus à sourire mais, je le faisais et c’est tout ce qui importait. J’allais reprendre mais, une nouvelle fois, le beau ténébreux me stoppait attrapant ma main pour y glisser les quelques roses qu’il avait apporté. Je pouvais sentir chacun de poil de mes bras se dresser lorsque sa peau entrait en contact avec la mienne. Mon regard brillait, observant avec attention son visage. Je pinçais doucement mes lèvres entre elles avant de baisser la tête pour éviter qu’il ne puisse lire en moi comme il avait l’habitude de le faire. Mon regard aurait sans doute trahi mon irrésistible envie de sauter à son cou pour déposer mes lèvres contre les siennes. Mais, pas de précipitation, après tout, c’est moi qui avait décidé de mettre de la distance entre nous, il fallait que je m’y tienne. Un éternel combat contre moi-même d’ailleurs. « Patch .. C’est moi qui te remercie mais il fallait pas. Elles sont magnifiques. », commençais-je par dire en observant les roses qui étaient toutes plus parfaites les unes que les autres. « J’allais pas laisser Rose mourir t’inquiétude à l’idée de te savoir seul dans cet endroit sinistre. », ajoutais-je avant de relever le regard dans sa direction. J’ai finalement haussé les épaules lui adressant un léger sourire sans doute gêné à l’idée de ne pas lui dire ouvertement que j’étais rester parce que j’étais tout simplement morte d’inquiétude moi aussi. « C’est à ça que servent les amis après tout. », ajoutais-je un peu pour me convaincre moi-même qu’entre Patch et moi il n’y avait rien de plus qu’une franche et belle amitié comme à l’époque. Je ne savais toujours pas comment il avait réussir à briser cette barrière que j’avais créé entre moi et le sentiment amoureux. Mais c’était un mystère qui me poussait à l’aimer davantage. M’adressant un clin d’œil pour seul réponse c’est, pour une fois, lui qui à filer à l’anglaise pour rendre à la cuisine. Je crois que j’ai mis un petit moment avant de me tourner. En fait, j’avais mal à interpréter cette réaction, il se pointait chez moi, des roses à la main pour me remercier de m’être briser la colonne à dormir sur un fauteuil dur comme du bois pour ses beaux yeux, et dieu sait s’ils sont beaux ses yeux, pour finalement me laisser dire que tout n’était qu’une question d’amitié entre lui et moi ? Soit cet homme avait définitivement renoncé à l’idée de me faire changer d’avis quant à nous, soit le malaise de l’autre fois l’avait bien plus endommagé que ce que je pensais. Sortie de mes pensées, je me suis finalement tourner vers lui, le laissant se servir comme s’il était chez lui pendant que je cherchais de quoi mettre mes jolies roses en vase. Concentré sur ce que je faisais pour éviter de me piquer avec l’une des épines, je lui ai répondu sans même relever la tête. « La même chose s’il te plaît. », demandais-je alors que dans le fond je ne l’avais pas vraiment écouté, bien trop prise dans ma mise en place de rose. Un fois les roses coupé à la bonne dimension pour mon vase je pouvais à nouveau lui accorder toute mon attention. J’ai donc reposé mon regard sur lui à la seconde où j’ai entendu sa voix. Patch me faisait rire même si je pinçais mes lèvres en souriant pour ne pas qu’il s’en rende compte. Je savais ce que ce mélange de mot et d’idée signifiait et dans le fond ça me rassurait sur l’histoire du clin d’œil de tout à l’heure. Dans un sens, j’avais très envie de le chamailler, lui dire de respirer que je n’allais pas le manger, mais je voyais bien qu’il essayait de me dire quelque chose de plus que ce qu’il laissait entendre. Je me suis donc contentée de le regarder, je crois que je l’ai observé avec tendresse et affection à cet instant, ne voulant pas le mettre plus mal à l’aise qu’il ne s’y mettait déjà j’ai ravalé ma plaisanterie pour lui répondre le plus sérieusement du monde cessant un instant ce que j’étais en train de faire. « L’interphone fonctionne une fois sur trois. Je l’ai déjà dit plusieurs fois au propriétaire mais visiblement il n’est pas trop pressé en ce qui concerne les réparations. Alors on fait avec et on espère juste qu’aucun grand malade ne traine dans le coin. C’est arrivé il y a deux jours, un type est entré dans l’immeuble, quelqu’un lui a ouvert et il a déambulé d’étage en étage durant des heures. Je n’étais pas super sereine. Du coup j’hésite de plus en plus à me mettre en colocation ou à me prendre un chien. », expliquais-je avant d’attraper le vase pour y ajouter l’eau. Il s’est finalement excusé pendant que je quittais la cuisine qui donnait directement sur le salon où j’allais déposer les fleurs pour profiter pleinement de leur présence. J’ai relevé la tête pour ajuster le bouquet tandis que je continuais d’écouter Patch enchaîner ses questions. Je fronçais légèrement les sourcils à sa dernière phrase, je ne savais pas si j’étais vexée qu’il me voit comme ça ou juste dans l’incompréhension la plus total face à sa crise de jalousie aussi soudaine soit elle. Je me suis tourné afin de pouvoir le regarder. Je ne savais pas vraiment comme je devais prendre tout ça, je ne savais pas s’il était sérieux ou s’il était simplement en train de me charrier. Dans un silence absolu, je me suis approché de la cuisine dans le but de déterminer le but de toutes ces questions. Il ne m’a fallu que quelques pas pour voir la jalousie dans ses yeux. « Mais qu’est-ce que t’es en train de me faire Patch ? », commençais-je les sourcils toujours froncé comme si je ne comprenais pas sa réaction. « Je te l’ai dit c’est un ami d’Eli, il est venu pour .. », je m’arrêtais net dans ma phrase me rappelant la suite de ses propos. « Attends une seconde, t’es vraiment entrain de sous-entendre que lui et moi on a … », je m’arrêtais une seconde fois. Je crois que mon regard était passé d’un regard tendre à un regard blessé. J’avais envie de le traiter d’idiot, de lui dire à quel point il était stupide d’agir comme ça, lui dire que je l’aimais. Mais au lieu de tout ça, j’ai préféré m’enfoncer un peu plus dans ma colère. « Tu sais quoi, de toute façon j’ai pas à me justifier. Après tout ça ne te regarde pas », me résignais-je sur un ton beaucoup plus calme. Je savais que ça l’énerverait davantage mais pour le coup, il l’avait bien cherché. J’ai finalement attrapé mon verre pour en boire un gorgé histoire de faire passer cette boule dans ma gorge. « Tu es un idiot Patch. », concluais-je avant de reposer mon verre sur la table avant de croiser mes bras sous ma poitrine en le regardant fixement. Je crois que mon regard trahissait ma déception, c’était comme s’il était venue pour me caresser le cœur et qu’il y avait finalement planté une aiguille. Pourquoi je le trouvais stupide à cet instant précis ? Depuis qu’il avait franchi le seuil de la porte il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir toute l’affection que je lui porte, les regards, les gestes, le son que fait mon cœur contre ma cage thoracique qui doit s’entendre à des kilomètres à la ronde, .. Tous ces indices pour finalement sous-entendre que je venais de prendre une douche et plus si affinité avec un autre type ? Désolée mais pour moi c’était idiot et je savais que Patch était conscient que quand je le traitais de la sorte, j’avais mes raisons. J’ai finalement soupiré, un soupire issu d’un mélange entre agacement et déception, puis j’ai détourné les yeux, préférant fuir le sien plutôt que de subir son regard accusateur …


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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Ven 13 Jan - 21:06How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty


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Il est parti ! Allez Patch, décroche ! Evan est parti Patch... Pense à autre chose... Pourquoi je m'attardais autant sur lui alors que j'avais toute la soirée à passer avec Joan ? Et qu'il était là que pour de l'informatique en plus... Sérieux. Patch. Fait c'que tu veux mais arrête de faire une fixette sur ce mec ! Et en même temps, j'écoutais Joan, avec petit sourire car c'était principalement pour l'embêter cette affaire... mais on est d'accord que ça partait carrément du fait que je suis grave un jaloux de la life, et donc de la jalousie que j'avais envers cet inconnu... J'ai pris une gorgée de sodas et j'ai vite déchanté, je me suis étouffé avec la dernière gorgée que je venais d'avaler, Joan commençait à faire fausse route ! Mais beaucoup trop ! Nooon non non non non ! Pour éviter d'en foutre partout dans la cuisine j'avais mis la main devant la bouche quand même (ouais je suis un mec propre), donc j'ai vite passé mes mains sous l'eau, pris une serviette pour les essuyer et j'ai regardé Joan se convaincre de son interprétation qui bordel j'aurais du y penser, était évidente mais évidemment, n'était pas celle que je voulais donner... Non mais pour de vrai !!
Son visage a viré du tout au rien, et ça m'a affolé. Il était hors de question que je la laisse penser que je pensais ce qu'elle pensait que je disais (hum hum...). Je suis allé vers elle, mais on était beaucoup plus proches que deux personnes classiques qui discutent entre elles. Et.... Ah et... Peu importe ou j'étais dans son apart son parfum remplissait toutes les pièces et me rendait fou... Wouuuulouloulou...... Alors aussi près d'elle... Tant de proximité ca demandait beaucoup d'efforts pour accepter qu'on était encore "officiellement que des supers copains".
« Non, non non non Joan ! Joan, non pardon... M'enfin non pardon Joan.. » En même temps je cherchais éperdument à retrouver ses yeux qui me fuyaient en déposant le bout du bout de mes doigts du côté de son visage qui se détournaient du mien pour le remettre en face de moi. « Je suis un idiot» avais-je dit calmement, et en toute sincérité, connaissance de cause... après tout c'est vrai elle avait carrément raison : j'suis stupide... « Je suis même le chef des idiots ! J'suis bête et stupide...  » au fur et à mesure que je disais ça mes mains venaient chercher du bout des doigts à nouveau, les avants bras de Joan pour les décroiser, les yeux grands ouverts et perdus quand Joan n'approuvait pas ce que je disais. Pour insister j'ai glissé mes mains entre ses bras pour aller attraper ses mains qui visiblement ne voulaient pas se décroiser ! « Mais tu sais... Oui tu sais pourquoi... Tu sais Joan... » Mes mains s'emparaient de ses avants bras, avec le plus de douceur possible, et une voix calme et sincère. Et oui elle savait mais moi j'étais trop con. Quand est-ce que j'aurai suffisamment confiance en elle pour arrêter d'être jaloux comme ça ?! C'était une question de niveau de confiance ? Ou de pure et dure jalousie..? Je pourrais la laisser s'occuper de moi sur mon lit de mort, ah wait, c'est fait ! Que j'aurai confiance en tout ce qu'elle pourrait faire ! Et la, un mec. Qu'elle m'identifie parfaitement bien. Mais qui me fout dans tous mes états... On parle donc bien de jalousie pure et dure... « Tu sais bien que tu me rends dingue depuis qu'on est petit... Et ça n'a fait que s'empirer durant les années ! Enfin empirer, améliorer ? Je veux dire que plus les jours passent plus j'suis dingue ? Enfin pas malade genre fou juste dingue carrément à fond, de toi..? »
En fait quand on se jetait a l'eau, tout devenait plus simple... Le fait que ça me rende paisible était bon signe. J'ai certainement un peu trop pris la confiance pour repartir sur le terrain glissant de l'humour... J'ai eu un sourire un peu niais, mais j'étais tellement comme un poisson dans l'eau que je pouvais me perdre dans l'océan vert que j'aimais tant des yeux de Joan...
Mon sourire s'est largement étendu et grillait le fait que je préparais encore un truc stupide... Je me suis lentement baissé pour mettre un genou à terre, garder mes mains autour des siennes et mes yeux dans ceux de Joan, l'air solennel. « En fait, voila. Le vrai fond de ma venue Joan, c'est.. Pour te demander si tu... voudrais.... » Avant de craquer et de lâcher un petit rire « Ok pardon, mauvaise lecture du scripte... C'était pas au programme d'aujourd'hui ça ! »
Je me suis relevé plus rapidement que quand je me suis agenouillé, toujours plus proche d'elle à chaque fois, mes mains ont vite saisi sa taille l'attirant toujours plus près de moi, et mes lèvres connaissaient le chemin par cœur... C'était doux, c'était bon... C'était passionné. Un peu comme quand on a la gorge hyyyyper sèche parce qu'on a pas bu depuis des années ! D'ailleurs, sensation inimitable... Exactement comme celle la. Sensation, frissons inimitables qui n'existent que quand j'embrasse Joan, ma Joan. Plus mes lèvres se fondaient dans les siennes, plus mon corps en demandait, plus mes bras passaient autour d'elle... Ça faisait combien d'année que j'attendais ça ?
C'était tendre et lent, ce qui nous permettait de respirer naturellement quoique... La passion prenait trop facilement le dessus et faisait accélérer nos rythmes cardiaques et la vitesse de nos respirations. Le but c’était pas de cocher la case et de passer à autre chose. Mais plutôt de laisser le champ toujours vide, pour que le fait de lui dire que je l'aime sois sans cesse une priorité. Je l'embrassais encore et encore le plus délicatement possible, je traçais une énième fois le contour de ses lèvres dans ma mémoire, et mes mains réévaluaient les distances, s'appropriaient les courbes de son dos et de ses hanches, avant de se fixer à nouveau sur sa taille.

Ce moment me semblait ne jamais prendre fin et c'était exactement ça le fond de ma visite. Mais le reste était aussi important hein j'étais pas genre venu pour ça et maintenant j'étais pas sur le point de partir hein, tention, me faites pas dire c'que j'ai pas dit... Déjà que quand je dis des trucs en pensant que y'a qu'un moyen de l'entendre je me rends compte qu'y'en a 12...
Mon visage contre le sien, nos lèvres qui marquaient un temps de pause, quoique je n'arrivais plus à m'empêcher de déposer sur les siennes un bisou toutes les 24 secondes... Je réalisais à nouveau que la tempête en moi était toujours la. Mais que c'était le feu de ce que nous venions d'échanger qui me brûlait ! J'avais tellement cette certitude que c'était ça qu'il fallait faire, la maintenant tout de suite, qu'une autre partie de moi pouvait enfin relâcher la pression.
« Ce soir, c'est moi qui fait à manger... » Avais-je dit en aillant fait vibrer mes cordes vocales le moins fort possible et en esquissant un sourire. « Enfin.. Si j'ai le droit de rester..? » Ca, c'était carrément sur le ton de l'ironie... Quoique j'espérais bien qu'elle me dise oui quand même... Eh puis ben si ça devait être non, c'était plus très grave. Quoique... Vazy la c'était encore plus grave !!! Jamais je partirai ! C'est mort. Je reste. Nah. Ce qui allait être très dur, très très très très dur... ça allait être de passer de ses bras, à autre chose... Je voudrais pouvoir tout faire sans avoir à me défaire de son emprise. Je me perdais encore dans ses yeux, je la regardais me consumer intégralement... J'ai ajouté sur un ton moelleux : « Je suis trop content que les roses te plaisent ! J'en prendrai plus souvent... Enfin... Elles te plaisent ? » Je me rendais compte que j'avais basé cet argument sur la simple interprétation de sa réaction. Mais peut-être que j'étais pas encore un expert en décodage du langage de Jowy..? « Non Parce que sinon c'est très simple j'en prends plus et je pars sur autre chose enfin y'a pas de problème tu me dis hein et puis enfin tu vois ? Faut que ça te fasse plaisir quoi ! »

Un peu après, on avait toujours pas bougé... J'ai attaché mes bras entre eux dans le dos de Joan, et j'ai expiré longuement. Vous savez cette rejetée d'air qui se traduit par une sensation de bien être, un moment de qualité qui est en train de se dérouler....! Le tout accompagné d'un sourire de satisfaction, de sensation d'heureusitude de ouf... « J'ai vu que les courses viennent tout juste d'être faites ? Qu'est-ce que je vous prépare mademoiselle Dixon-Mills..?»

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Dernière édition par Patch Cipriano le Sam 14 Jan - 20:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Sam 14 Jan - 0:00How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty
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&
joan
Je boudais, littéralement. Les bras croisés sous la poitrine, j’avais le visage tourné en direction de la fenêtre pour éviter son regard. Je ne savais pas si j’étais plus vexée ou énervée, peut-être un mélange des deux. Ses mais effleuraient mes avant-bras, provocant instantanément un frisson dans l’intégralité de mes bras. Mon regard qui trahissait ma colère se perdait dans le sien. Ses yeux marrons avaient toujours eu ce je ne sais quoi d’envoutant et d’apaisant. Lorsque j’ai commencé à me sentir attendrit, j’ai relevé le regard pour rompre ce contact qui allait me faire fondre sur place. Pinçant mes lèvres entre elles et les bras toujours bien croisés, je n’ai rien dit, pas un mot, pas un son n’est sorti de ma bouche. Ses mains continuaient à chercher les miennes, provocant à chaque contact un battement de plus en plus fort à l’intérieur de ma poitrine. Je l’avais écouté, évidemment, mais j’avais préféré me taire ne prenant pas vraiment sa réaction à la rigolade. Puis il a fini par attirer à nouveau mon regard. Je savais quoi ? Je ne savais rien, ou plutôt je ne voulais rien savoir. Mon regard plongé dans le sien, le laissant enfin atteindre mes mains, prête à l’écouter avec davantage d’attention. Puis je l’ai laissé parler, j’aurais pu l’écouter me dire ce genre de chose éternellement, j’aurais presque pu croire que j’en rêvais une énième fois. J’ai pincé mes lèvres entre elles, baissant mon regard vers le sol comme pour éviter, encore une fois, qu’il lise en moi comme dans un livre ouvert. Puis mes yeux se sont écarquillés et l’expression de mon visage à dût passer rapidement de la tendresse à l’anxiété. Il avait perdu la tête ou quoi ? Son rire à mit fin à mon stress et mes yeux se sont levé comme pour remercier le ciel pour ce soulagement. A peine s’est-il relevé que ses mains ont glissés dans le creux de mon dos, rapprochant davantage son corps du mien. J’ai senti la chaleur monter à mes joues. J’ai détaillés son visage qui devenait de plus en plus proche du mien. « Patch, qu’est-ce que tu fais ? », lui soufflais-je aussi doucement que cela était possible de le faire, comme si j’ignorais la réponse de cette question. Ses lèvres ont rejoint les miennes, provoquant de manière immédiate une sensation de frisson dans mon dos. Dans mon ventre, un million de papillons caressaient l’intérieur de mon estomac. Je crois que pour la première fois depuis longtemps, j’y avais mis du mien. J’ai posé mes mains sur son torse pour les laisser glisser jusqu’à son visage, effleurant ses joues du bout des doigts tandis que mon corps se rapprochait instinctivement du sien. J’aimais cette sensation, j’aimais sentir ses mains entourer mon bassin, j’aimais sa présence, ce qu’elle me procurait. Lorsque ses lèvres ont quittés les miennes, j’ai instinctivement pincé mes lèvres entre elles comme pour me souvenir du gout qu’avait ce baiser. Les yeux clos, j’ai senti son souffle sur ma peau. Mes mains sont alors descendues de son visage à ses bras, gardant les yeux fermés pour me concentrer et éviter de lutter contre moi-même. C’est finalement sa voix qui m’a fait ouvrir les yeux, j’ai croisé son regard, l’espace d’une seconde avant que son sourire n’attire mon regard. Toujours collé à lui, j’ai une nouvelle fois pincé mes lèvres entre elles sans vraiment me remettre de la multitude de sensation que je venais de ressentir. « Non, non c’est pas à toi de .. enfin je vais .. », balbutiais-je à mon tour alors que lui semblait bien plus confiant qu’à son arrivé. D’ailleurs, j’en avais complètement oublié l’histoire d’Evan, c’était fou à quel point un simple baiser pouvait vous faire perdre pied. « Oui, oui. Bien sûre. », avais-je répondu sans même noter l’ironie dans sa voix. J’étais encore toute retournée, comprenez-moi je ne m’attendais pas à ce qu’on se retrouve si … proche en si peu de temps. Bon d’accord, je l’espérais peut-être un peu tout de même. J’avais, instinctivement commencer à faire de petit allez retour sur son bras avec mon pouce. Le regard toujours diriger vers le bas, j’écoutais sa voix me berçait et me gardait dans un état de béatitude absolu. Encore une fois, j’ai pincé mes lèvres entre elles avant de faire un signe non de la tête. Mon regard s’est alors levé vers le sien et un léger sourire à éclaircit mon visage. « Non, ne change rien. Elles sont parfaites. », lui ai-je simplement répondu avec un regard sincère. Je crois que nous avions attendu ce moment depuis tellement de temps que nous n’avions pas vu les minutes passé, même les moments de silence absolus ne nous avait pas sembler être une éternité. Mais sa voix, aussi douce soit-elle, est à nouveau venu rompre ce silence. « Rien du tout, je vais m’en occuper, vraiment. », lui adressais-je retirant mes mains de ses bras pour en déposer une contre son torse. J’ai relevé un regard tendre vers le sien avant de chercher à me sortir, à contre cœur de son emprise. Je crois que si c’était possible, je serais resté dans ses bras toute ma vie, même si théoriquement elle aurait durée moins longtemps du coup. Visiblement, Patch ne voulait pas me laisser partir, j’ai arboré un sourire rassurant avant de passer mes mains dans mon dos pour attraper les siennes passant mes doigts entre les siens pour briser son emprise. M’attardant le plus possible jusqu’au bout de ses doigts, j’ai quitté ses bras, son corps, sa chaleur et son odeur. « Qu’est-ce qui te tente ? J’ai de quoi faire des pizzas si ça te dit. », lançais-je depuis le fond de mon frigo. Je me comportais comme si absolument rien ne venait de se passer, c’était à la fois étrange et pas clair du tout. Au finale ça voulait dire quoi tout ça ? Au fond de moi j’espérais qu’il ne le voit pas comme quelque chose qui venait officialiser quoi que ce soit. Ou peut-être que si c’est ce que j’espérais ? Dans le fond j’en avais aucune idée, Patch avait vraiment le don pour créer en moi tout et son contraire. J’ai attrapé de quoi faire des pizzas sans vraiment attendre sa réponse ou peut-être que je ne l’avais simplement pas écouté trop perdue entre mes pensées et mes ressentis pas encore passés de cette échange rempli d’affection. Lorsque mon regard c’est posé sur Patch, il n’avait pas bougé, ses yeux me fixaient comme s’il attendait quelque chose de moi. J’ai froncé un peu les sourcils déplaçant mes yeux de droite à gauche comme si je cherchais ce qu’il attendait. « Quoi ? J’ai .. Tu m’as dit quelque chose ? », demandais-je avant de poser sur la table tout ce que j’avais dans les bras. Puis, j’ai relevé mon regard vers lui, m’interrogeant une nouvelle fois sur ce que signifiait ce baiser pour lui. « Patch ? », commençais-je avec pour but de lui poser ouvertement la question. Lorsque son regard s’est posé sur moi, ce regard encore rempli d’étoile suite à ce baiser, j’ai renoncé de peur de lui faire de la peine. « Merci encore pour .. les roses. », lui ai-je adressé avec un sourire en guise de diversion. Ce n’était pas le moment pour poser ce genre de question, j’en avais conscience …


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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Sam 14 Jan - 1:18How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty


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Je n'avais pas été assez clair ou euh...? Non mais peu importe. J'avais déjà pas mal imposer mon style. Hum... Et puis non mais en même temps si c'était pas clair fallait que j'éclaircisse les choses...? Enfin je veux dire, je me suis pas juste dis "tiens et si on s'embrassait ça fait longtemps non ?" un peu comme si j'lui proposais d'aller au cinéma parce que ça fait longtemps qu'on y est pas allés. Non euh oui clairement si c'était ça, l'effet que je lui faisais ? Je crois que j'avais plus qu'à me jeter du haut de son apart au 8ème étage sans ascenseur... Je me rassurais en repensant que quand même, j'ai pas embrassé un zombie, ou quelqu'un d'inanimé... Non, j'avais eu droit à un vrai de vrai ! Et ses mains qui glissaient contre moi me rendait encore plus dépendant de ce genre de situation... Mais, whatever. C'est plutôt quand ses doigts ont glissé entre les miens que j'ai commencé à me dire que j'avais peut-être pas été assez convaincant. Au moins les fleurs avaient vraiment plus ! Et ça, c'était une grande avancée pour moi ! Ca me faisait un truc en plus auquel je pouvais penser et qui pourrait faire plaisir à Joan ! Et puis non mais pardon mais là j'étais resté bugué sur cet instant mémorable, qui était en train de prendre une tournure "banale", en se fondant dans le décor comme quelque chose de naturel... Mais tous comptes faits pas si naturel que ça parce que c'était pas dans nos habitudes de nous dire bonjour de cette manière là ? Ou alors j'étais pas au courant et c'était grave ! Et aaaaah. Vazy j'en avais marre de changer d'émotions comme de chemises. Je voulais être fixé sur ce que je voulais et comment et... Wait... Wait je savais tout ça. Je me suis déjà posé toutes ces questions avant de venir je vais pas me rebassiner avec ? On est d'accord que la prise de tête c'est pour les filles ? Ressaisi toi Patch. Bordel. Je sais pourquoi je suis là. Maintenant faut juste que je le dise plus clairement ? Plus clairement... ooook... plus clairement... Mon Dieu. Mais si seulement je pouvais transformer Joy en une petit mouche capable de m'analyser la situation, et de me dire les points à améliorer et les points positifs ! J'avancerai plus vite !!!
Je fixais le sol, et je me refroidissais sans Joan si près de moi. J'ai tourné la tête vers elle, qui sortait des trucs du frigo. Mais je crois que j'étais comme dans une bulle... Je n'entendais pas vraiment enfin je ne comprenais pas ce qu'elle me disait. Je me perdais juste à la regarder et à laisser les sensations envahir tout mon être rien qu'en lui lançant un regard. Et en même temps je crois que je souriais pas trop comparé aux 5 minutes précédentes. Je crois que je ne comprenais juste vraiment pas... Fallait-il intégrer ce genre de pratique à notre quotidien mais surtout faire comme si rien n'avait changé ? Ca me dérangeait pas... Un bisou pareil pour dire bonjour et au revoir, je signe quand vous voulez.
Ou bien fallait attendre encore les 6 prochains mois avant d'enfin retrouver le courage venir vers elle pour lui dire encore une fois ce qui se tramait dans ma tête et mon coeur ? Ca commence à faire longtemps que j'ai arrêté de compter combien de fois j'ai du lui dire que je l'aimais... Que ce soit de manière automatique quand on se disait au revoir quand on était gosses. Ou de manière plus... "informative" du style : "allo Joan, je t'informe que je t'aime ! Tu sais, comme dans aimer, avec aussi le mot amour dans le champ lexical, enfin tu vois ou pas ?" « Ca... Ca me fait plaisir Joan. Vraiment. Mais... Mais je crois... je crois que... » Je suis resté là où j'étais. Parce que je crois que l'embrasser comme si c'était la première fois à chaque fois qu'on se voit, ça ne l'aidait pas à comprendre. Alors j'allais pas retenter alors que je venais de le faire. Mouais... Allez va donc essayer autre chose Patch... J'avais volontairement laissé ma phrase en suspens pour garder la possibilité de la finir quand je le voulais, mais jusque là il fallait éviter de me couper.
Je me suis approché de la table sur laquelle elle avait déposé de quoi faire les pizzas, et comme je l'avais dit, c'est moi qui allais le faire. J'ai commencé par retrousser les manches de ma chemise, en évitant soigneusement le regard de Joan, et en agissant le plus naturellement possible. J'ai pris les pâtes à pizzas qui étaient plus ou moins prêtes, encore emballées, et sur lesquelles on allait rajouter plein de truc, j'ai pété l'emballage en reprenant la suite... « Ouais non c'est clair je crois que... Je crois qu'on s'est mal compris. C'est pas grave hein ! No stress ! Enfin je dis ça plus pour moi que pour toi, ouais parce que je suis en train de me rendre compte que c'est un truc de mec... Et finalement que ben... Ouais même dans les films de filles que je regarde avec les ptites c'est un truc de mec et pas de nana. Donc très bien. Aucun problème ! Je vais gérer, c'est un truc qui est directement relié à ma masculinité donc y'a pas de problème. » Oui donc là, on va marquer une petite pause et on va tous regarder Patch en hochant la tête et en disant lentement "ca va aller Patch" hein ! Mais vous en faites pas, il est pas fou j'vous jure... Ouais j'vous jure on parle de moi quand même les gars.

Je ne regardais toujours pas Joan, j'étais partie dans les pizzas. Et puis merde avant de reprendre j'étais obligé de me perdre un peu dans mes pensées : est-ce qu'elle savait ce qui était en mesure de me blesser moi ? Oui mais oui Patch... J'airai pas jusqu'à dire que c'est comme si elle m'avait fait, mais je pense qu'elle maîtrisait le sujet. Non ce qui m'inquiétait le plus, c'est bordel. Ce problème de communication naturel qui existe entre garçon et fille. Mais en fait c'est dans nos gènes quoi ? Genre c'est inscrit quelque part dans nos cerveaux : "toi fille, tu ne comprendras pas la langue des hommes ! Et toi, homme, tu ne comprendras pas la langue des filles ! hahahaha !" Merci à toi grand créateur pour cette simplicité dans les relations...
J'ai vu que les oignons était pas très loin de là où j'étais, parce que évidemment, ça se mettait pas au frigo ces trucs là... J'ai chopé un couteau et j'ai commencé à couper les oignons. Et vous savez pas quoi ? Eh bien merci Subway pour cette nouvelle compétence anti pleurage d'oignon ! Quand vous devez en couper 60 toutes les 3h je vous assure que l'envie de pleurer passe... BREF ! je me lance dans mes oignons sur une planche pour couper. « Alors c'est tout con. » dis-je en me concentrant sur mes oignons pour les couper le plus rapidement possible pour vite passer à la suite. Parce que faut pas déconner ça reste des oignons : c'est chiant. « Je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas ! Joan mais je sais plus comment te le dire ! » Je regardais ces oignons comme si je m'adressais directement à elle. En faisant mes mimiques de mec choqué de tant d'incompréhension. Oignons faits. On passait aux champi qui étaient tous fraiiis ! et ça c'était cool des champis frais ! Ca change de ceux en conserve de la maison... Hop on épluche on épluche. « J'ai l'impression de te l'avoir dit dans tous les langages qui existe... Enfin j'ai été aidé tu vois. Genre on est sorti l'autre jour au concert pour la ptite. Je t'offre des fleurs, je cherche à passer des moments de qualité avec toi. Accessoirement... Oui parce que c'est pas... Enfin... C'est pas un détail non plus ! Mais enfin, nous dirons occasionnellement, il m'arrive de... » vas-y tient bon Patch, focus sur les champignons et passe aux poivrons. Les poivrons c'étaient cool ! Ca se coupaient fort vite ! « Oui donc occasionnellement, il m'arrive de... De t'embrasser et d'essayer de te dire de cette manière là comme avec toutes celles que j'ai pu citer que... enfin... » ouuuh putain les secondes étaient longues. J'avais l'impression de jamais avoir coupé les poivrons aussi vite. Non sérieux. Ca faisait 3 secondes que j'avais fini de parlé, et le poivron était ready sur la pizza, genre, Patch vitesse éclaire en prépa. Merci suuuubwaaaay ! Ca ira pour la première, on verra pour la deuxième. « Vazy j'ai l'impression de te le dire à chaque fois que je te vois..... Et non ! Non ça me déplait pas ! J'adore même être dans cet état à chaque fois que je te vois mais... Enfin si y'a un truc spécial à faire pour qu'on puisse enfin se comprendre ce serait cool enfin que... ouais que tu me le dises quoi que j'arrête de poiroter comme un con... Mais bref... » C'était parti pour le fromage. Best part of the pizza ! On va commencer par des rondelles de chèvres par ci par là avant de recouvrir le tout de gruyère. Les temps de silence étaient largement désirés. J'ai fini par frotter mes mains entre elles avant, enfin, de lever les yeux vers Joan. Ca m'a donné l'impression de pas l'avoir vu depuis une éternité... Alors qu'elle était juste là... et qu'à tout pété j'en ai eu pour 10 minutes à faire ça... et à m'auto couper dans mon speech... « Joan. Je veux pas juste avoir quelques frissons quand je t'embrasse une fois tous les 6 mois pour te dire merci d'être restée sur une chaise d'hôpital pour me veiller. T'es prête ? On ouvre bien les oreilles, parce que je vais le dire une fois là comme si c'était la première, mais promis je peux le dire à l'infini ce mot ! » disais-je en me servant de mes bras pour m'exprimer. « Joan, je t'aime. Oui, je t'aime depuis qu'on a 8 ans. Et j'en ai marre de toutes ces formalités à la con... "C'est officiel ? Non pas encore ? Sur la route de l'officialisation d'une peut-être quelconque relation ?" un moment stop... » J'ai fini par appuyer mes bras contre la table, ce qui réduisait de moitié la distance entre elle et moi. « Je ne supporte même pas l'idée qu'un mec puisse venir dépanner ton ordi, Joan... Je supporterais pas que tu puisses embrasser d'autres mecs juste parce que ça fait 6 mois que vous vous êtes pas embrassés et que la sensation est pas trop mal ! Qu'est-ce qu'il faudrait de plus pour que ce soit clair pour toi... »

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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Sam 14 Jan - 3:30How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty
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J’avais tout déposé sur la table avant que je ne casse quelque chose. Patch était là en face de moi, immobile. Au vu de son regard j’aurais dit qu’il était pensif, mais en même temps il aurait bien pu me hurler dessus que l’euphorie du baiser qu’on avait échangé m’aurait rendu absolument sourde. Puis il a balbutié, à nouveau, j’avais fait quelque chose de mal ? J’avais loupé quelque chose ou bien quoi ? Allez Patch, parle, dit moi ce qui va pas. J’ai froncé les sourcils comme si je ne comprenais pas où il voulait en venir. Une main posée sur la table et la seconde sur ma hanche, je le fixais, attendant tout simplement d’entendre ce qu’il croyait. Il laissait le tout en suspens comme si je devais deviner la suite. Alors que j’allais lui faire remarquer que j’allais avoir besoin d’un peu plus d’élément pour qu’on se comprenne, il brisait le lien visuel que nous avions. Je comprenais de moins en moins ou peut-être qu’encore une fois je ne voulais pas comprendre. Je l’ai vu commencé à cuisiner, j’ai voulu m’interposer pensant que ce n’était pas à lui de faire ça mais sa voix me coupait dans mon élan. Plus il avançait et moins je voyais où il voulait en venir. Comment ça on s’était mal compris ? Ça serait bien une première ça ! On pouvait faire semblant de pas se comprendre mais on ne pouvait pas pas se comprendre c’était impossible, pas entre nous. C’est là que j’ai commencé à soupçonner la tournure qu’allait prendre ce monologue. Plus il avançait et plus je priais pour qu’il me regarde, ne serait-ce qu’une seconde. Le fait d’avoir un contact avec lui me manquait à cet instant, j’en avais plus que jamais besoin. Je ne savais pas comment prendre son intonation, je ne savais pas s’il me réprimandait, s’il en avait marre de me courir après à longueur de temps ou s’il essayait juste de me simplifier les choses. J’avais légèrement reculé à son « vas-y », comme si je ne m’attendais pas à ce mot là maintenant tout de suite. Je me sentais mal, ma gorge se serrait et j’avais tout simplement l’impression d’avoir envie de me mettre à pleurer comme une enfant à qui on explique qu’elle a fait une bêtise et qu’on en a assez de lui répéter toujours les mêmes choses. Enfin, c’était un peu plus compliqué que ça, je crois que j’étais juste terrifiée, peur qu’il se lasse de me courir sans cesse après pour me répéter inlassablement des choses que je refusais d’entendre. J’ai fini par baisser la tête, pinçant mes lèvres entre elles prenant conscience qu’il souffrait par ma faute. Lorsque son regard s’est posé sur moi, je l’ai instinctivement ressenti, relevant le mien pour lui dévoiler mon regard un peu humide. J’ai continué de l’écoute et chacun de ses mots faisaient battre un peu plus fort mon cœur. Je crois que mon regard trahissait à quel point j’étais désolée, à quel point je ne voulais pas en arriver là, je ne voulais pas qu’il souffre, pas à cause de moi. Chacun de ses mots me touchaient un peu plus profondément à chaque fois. Quand il s’est présenté au-dessus de ma table de cuisine venant me faire face je crois que j’ai tout bonnement paniqué. Sans dire un mot, j’ai fait un pas sur le côté pour attraper la pizza pour la mettre au four, juste derrière Patch. J’ai profité de ces quelques secondes pour soufflé un court instant et me reprendre, il fallait vraiment que j’arrête de fuir, je pouvais plus fuir. Patch ne pouvait pas m’attendre éternellement et c’était tout à fait compréhensif. Quand je me suis relever, j’ai fermé les yeux pinçant, encore et toujours mes lèvres entre elles, foutu tics ! J’ai pris une grande inspiration avant de me retourner vers Patch qui devait sans doute m’avoir détesté de fuir encore une fois de la sorte pour finalement me faire face à présent. « On s’est pas mal comprit Patch .. », ai-je commencé avant de lever mon regard vers le sien. « C’est juste que .. Je me persuade que je veux pas comprendre. », ajoutais-je avant de lever les yeux en fronçant les sourcils tant j’étais désolée. J’ai déposé mes mains derrière moi prenant appui sur le plan de travail. J’ai soupiré et un nouveau pincement de lèvres est venu trahir à quel point je me sentais mal à l’aise. « J’ai entendu ce que t’avais à dire Patch. Je le comprends. », j’ai fait une courte pause pour venir croiser mes bras sous ma poitrine. « T’en a assez de m’attendre, assez de me courir après pour finalement t’apercevoir que je fais comme si je n’entendais pas. », ajoutais-je avant de détourner le regard pour éviter de me mettre à pleurer comme une enfant qui comprends à quel point sa bêtise est énorme. J’ai finalement ravalé mes larmes pour un ton un peu plus dur « Tu ne supportes pas de voir Evan chez moi ? Tu supportes pas l’idée que je puisse avoir un petit ami ? », demandais-je de manière rhétorique, d’ailleurs je ne lui avait même pas laisser le temps de répondre, j’avais juste planté mon regard dans le sien. « Alors imagine à quel point j’ai pu me sentir mal. A quel point j’ai eu du mal à passer au-dessus. Je t’ai détesté Patch, je t’ai détesté autant que je t’aime. », lâchais-je à nouveau comme une bombe qu’on larguerait là sans raison. Sans même que je ne m’en rende compte une larme à couler le long de ma joue rien qu’à l’idée de repenser à ce soir-là. « Tu veux savoir quoi au juste ? Non, en fait je sais ce que tu veux savoir, t’as raison, je le sais, je comprends. Je comprends depuis le début d’ailleurs .. Pas besoin de « truc spécial » … », ajoutais-je avant de décroisé mes bras pour les laisser tomber le long de mon corps. J’ai marqué une pause un peu plus longue avant de retrouver son regard marron dans lequel je pouvais me perdre durant des heures. « Tu veux des réponses ? », j’ai décollé mon corps du plan de travail pour faire un premier pas vers lui avant de m’arrêter. « J’ai détesté que le corps de cette fille entre en contact avec le tien. Je déteste qu’une autre fille pose son regard sur toi. J’ai en cauchemar l’idée que tu puisses construire une vie dont je ne fais pas partie, .. », je me suis arrêté avant de m’avancer à nouveau d’un pas n’en laissant plus qu’un entre lui et moi. Mon regard émeraude me mêlait au sien, je ne pleurais plus, je n’étais plus en colère, seule la sincérité se lisait sur mon visage. « Je t’aime Patch. », lâchais comme si je me libérais de l’un des plus gros poids que je traînais derrière moi. Je haussais doucement les épaules. « J’ai jamais voulu te faire de mal, je voulais juste me protéger. J’ai plus envie de souffrir. », ajoutais-je pour conclure sur mon comportement à son égard. J’ai fait un dernier pas vers lui, ne laissant entre nous plus que quelque centimètre. Je pouvais sentir mon cœur battre dans ma poitrine, je lui ai adressé un sourire que j’espérais rassurant. Puis, j’ai été cherché sa main, avec délicatesse j’ai glissé la mienne au creux de la sienne, profitant de chaque sensation que cela éveillait en moi. J’ai finalement joint ma seconde main au reste avant de déposer la sienne sur mon cœur. « Tu es la seule personne capable d’en prendre soin. », soufflais-je en le regardant dans les yeux. J’ai laissé sa main où je l’avais déposée avant de glisser les miennes au niveau de ses hanches serrant doucement son tee-shirt entre mes doigts comme si je ne voulais pas le laisser s’en allez. Approchant mon visage du sien, j’ai fermé les yeux jusqu’à venir m’emparer de ses lèvres. C’était à mon tour de faire un pas vers lui, il en avait fait suffisamment vers moi alors que je reculais à chaque fois du double. J’ai profité du goût de ses lèvres, échangeant avec tendresse une marque d’affection que je ne voulais partager qu’avec lui. Mon étreinte se resserrait un peu plus, je ne voulais tellement pas le perdre. Je voulais sentir la chaleur de son corps contre le mien encore un moment, j’en avais assez de le fuir, j’en avais assez de me battre contre moi-même. Je savais que je faisais le bon choix même si dans le fond, une petite partie de mon esprit continuant à tenter de se battre de peur de souffrir encore. Mais quand j’ai les battements d’aile de papillon se sont fait sentir dans mon estomac, cette petite partie est devenu absolument inexistante. Mes lèvres se sont finalement détachées des siennes et mes yeux se sont ouverts. Je crois que j'ai ressenti de la peur, évidemment j’avais confiance en Patch, une confiance aveugle, mais si finalement ce n’était pas le bon choix. Cette incapacité à prendre une décision allait finir par nous tuer, tous les deux, mais dans le fond, je ne saurais pas si je n’essayais pas. Est-ce que je venais d’officialisé les choses ? Je crois …

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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Sam 14 Jan - 21:54How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty


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Des réponses. Enfin des réponses... C'était pas mieux comme ça...? C'était pas mieux maintenant que tout le monde a eu toutes ses explications ? Moi, en tous cas, ça allait beaucoup mieux. Et puis ça culpabilisait à fond aussi.... Même si à l'époque on parlait pas encore de quelque chose d'officiel ou pas... J'ai l'impression que cet échange avec cette inconnue était comme tromper Joan. En fait ça l'était complètement même. C'est la seule nana en plus de Joan avec qui j'ai pu échanger ce genre de rapprochement, alors d'une certaine manière c'est même carrément ça : j'avais trompé Joan, à ma manière. Et je me permettais de me plaindre de ce pote d'Eliott... Ou du fait que j'ai pas les réponses à mes questions... Bon je dis pas qu'il fallait que j'arrête de poser des questions et de creuser pour avoir les réponses. Parce que visiblement ça a été quand même fortement utile. Tant pour elle que pour moi, et puis malgré cet évènement malheureux, j'avais besoin de savoir tout ça... Lorsqu'elle me répondait, je n'essayais pas de la couper ou d'essayer d'en placer une. Je voulais juste écouter, essayer de me mettre à sa place... Enfin pas trop parce que rien que d'imaginer ça, d'imaginer Joan se jetant dans les bras d'un autre bestialement : me rend fou. Malade. Jaloux. Furieux. Enervé... tellement énervé... alors me dire qu'elle, elle l'a vécu... C'était en train de me ronger...

Ma bouche était entre ouverte du début à la fin de ses réponses, et mes yeux ne savaient jamais lequel de ces yeux à elle fallait-il fixer. Alors ils faisaient des allers retours rapides entre les deux. Je commençais à peine à saisir combien je lui avais démoli son coeur... Et le peu de chose que j'avais mis en oeuvre pour essayer de l'aider à se réparer. Je la regardais et, et mon Dieu... Elle était tellement belle........ Je pouvais pas arrêter de lui courir après. Jamais ça me viendrait à l'esprit. Je pouvais pas imaginer que j'arrêterais un jour de me battre pour elle. J'étais clairement né pour ça.
Elle m'aime. Un sourire se dessine instantanément sur mon visage. C'était donc vrai... Quand sa main touchait la mienne pour la saisir je me sentais obligé de baisser la tête et de regarder le phénomène. Comme quand quelque chose de froid vous touche alors que vous êtes à la bonne température. J'agrippais ses petits doigts, et elle, elle emmenait ma main jusqu'à son coeur, et mes yeux suivaient le déplacement en se fixant sur ma main qui était sur le coeur de Joan, le tout toujours avec la bouche entre ouverte. C'était ouf. Mais ouf. Elle me le donnait complètement et je... Ptain Patch allez là. Bien sûr oui ouioui... J'ai les épaules pour ça. Allez. Maintenant arrête de stresser.... Je pouvais sentir son coeur battre, d'ailleurs il battait drôlement vite, un peu comme le mien à cet instant. Mon regard venait de se fixer à nouveau dans ses yeux. Et je me laissais complètement faire... Je laissais juste sagement ma main sur son coeur. J'en prendrai soin, ça c'était pas juste une promesse, c'était un commandement. Tu sais le truc auquel j'allais me plier tous les jours de ma vie. C'était même probablement le cas depuis le jour où je l'avais rencontrée mais... Mais apparemment ça ne m'a pas empêché d'être stupide. Je laissais ses mains m'attirer à elle, et ses lèvres enivrer les miennes.

C'est vraiment pas simple de décrire un truc aussi impalpable que ça. Tout le brouhaha de ma tête n'existait plus. Mes yeux se sont vite réouverts pour tester l'ambiance qui allait régner après une bombe pareille. Température prise, ma main montait doucement de son coeur jusqu'à son cou, puis sa joue pour essuyer les larmes qui avaient coulé. Mon pouce a ensuite caressé délicatement ses lèvres, et un sourire s'affichait sur mon visage. A la fois il n'y avait rien à ajouter de plus, à la fois on pouvait ajouter tout ce qu'on voulait... Enfin, moi, Patch, là tout de suite y'a encore un millier de choses que je voudrais lui dire. Genre que depuis le jour où je l'ai vu quand on était gosse, j'me suis juré qu'il n'y aurait qu'elle... Il n'y aurait qu'elle de cette manière là. L'autre nunuche de la soirée, même si c'était 5 secondes de trop, ça a duré 5 secondes. Avec Joan je voulais que ça dure l'éternité. C'est ce qu'on c'était promis en plus... Je voulais aussi en placer une pour l'aider à se convaincre que c'était le bon choix. Parce que clairement, c'était le bon ! La probabilité pour que quelque chose se mette entre un Joan / Patch à ce stade, c'était de plus en plus impossible. Ce monde qu'on se créait quand on était ensemble, et que personne à part nous ne pouvions pénétrer, ça rendait ces moments encore plus exceptionnels...
Je suis venu déposer un touuuut petit bisou sur ses lèvres :
« Je t'aime... » avais-je chuchoté avant de pouvoir enfin sans avoir à y aller avec des pincettes, recommencer à lui faire ces espèces de mini bisous sur ses lèvres, avec un large sourire et de toujours les entre couper de : « Je t'aime...! » J'allais plus pouvoir m'arrêter ! Tout en continuant ces bébés bisous j'ai fait glisser mes mains le long de ses bras, au niveau des coudes j'ai tiré légèrement dessus pour que les malheureux centimètres qui se battaient entre nous disparaissent, et que je puisse accrocher mes bras autour d'elle. Je crois qu'on appréciait tous les deux à notre manière ce qu'il se passait. Nos visages restaient collés, et j'ai pas pu m'empêcher de valider que j'avais bien compris en ajoutant un truc... Un truc à la Patch... « Du coup... Je peux t'embrasser sans autorisation maintenant..? Enfin je veux dire quand je veux ? Tu vois je veux dire genre que c'est possible de enfin tous les jours quoi ? Le matin ? Le midi ? Le soir ? Entre les repas ? » Si c'était un oui, m'enfin je vois pas pourquoi ce serait non là... Ou alors j'ai encore pas compris un truc. Mais bref, dans l'idée, si c'était un oui, j'avais hâte de commencer notre nouveau "quotidien". Il va beaucoup beaucoup beauuuucoup me plaire celui là...!

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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Lun 16 Jan - 0:08How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty
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Je crois qu’à l’intérieur de moi, le combat qui se déroulait entre mon cœur et mon esprit venait de s’apaiser. Enfin, s’apaiser je ne sais pas mais mon cœur avait repris un peu le dessus. D’ailleurs, je pense que les multiples contacts aussi courts soient-ils que j’avais eu avec Patch me faisait littéralement oublié ce que me dictait mon esprit. Cela dit, de là à vous dire que demain je n’aurais pas changé d’avis, ça c’était une autre histoire. Nos lèvres se sont quittées, une nouvelle fois, mais très vite, je sentais à nouveau la chaleur des siennes contre les miennes. Une sensation dont je ne me lasserais sans doute jamais. Nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je pouvais sentir l’air chaud de son souffle caresser mon visage. Mon regard restait figé sur ses lèvres, encore un peu perdue face à cette non résistance qui n’était pas encore habituelle pour moi. Lorsqu’il m’a adressé un nouveau « je t’aime », mon cœur à manquer un battement, le rattrapant ensuite avec une accélération. Mes lèvres se sont étirées pour former un petit sourire avant qu’il ne vienne y déposer un nouveau baiser de quelques secondes à peine. Puis un second suivit, puis d’autres, beaucoup d’autres si bien que j’en avais perdu le compte. Il me répétait inlassablement qu’il m’aimait, évidemment je ressentais la même chose et les battements de mon cœur pouvaient en témoigner. Seulement, j’avais déjà fait un pas de géant vers lui et même si mon esprit se montrait beaucoup moins que d’habitude, j’avais encore quelques barrières à faire tomber avant de pouvoir m’ouvrir autant que lui. D’ailleurs, je crois qu’il rattrapait simplement toute les fois où il aurait voulu le faire et où j’avais tout bonnement fuis bêtement. Continuant de déposer ses douces lèvres contre les miennes, je sentais ses bras s’enrouler autour de ma taille. Si je prenais le temps d’y réfléchir je pense que je vous ferais une dissertation complète sur la sensation de bien-être et de protection que cela me procurait. Alors j’évitais d’y penser, me contentant simplement d’apprécier chacun des ressentis qui s’offraient à moi à cet instant. Lorsque nos lèvres se sont quittées pour la dernière fois, j’ai pincé ces dernières entre elles en profitant pour les humidifier un peu. Sa voix, bien plus audible que tout à l’heure me fit lever les yeux en direction des siens. Mes sourcils se sont froncés, Patch avait cette manière de se perdre facilement en plein milieu de phrase ce qui lui donnait un air adorable que j’avais toujours apprécié. Sa question m’a fait sourire un peu amusée. Détournant un court instant le regard le temps de desserrer l’emprise que j’avais sur son tee-shirt, j’ai une nouvelle fois pincé mes lèvres entre elles quand nos regards se sont à nouveau croisés. « En fait, pour être tout à fait honnête .. », je me suis volontairement arrêtée, remontant mes mains vers son torse pour venir jouer avec l’un des boutons de la chemise qu’il portait par-dessus son tee-shirt. J’avais baissé mon regard vers le dit bouton avant de finalement replonger dans ses yeux marrons. « Tu ne m’as jamais vraiment demander mon avis. », finissais-je par ajouter avant de sourire ravi de l’avoir fait marcher pendant quelques secondes. J’ai finalement lâché sa chemise pour enrouler à mon tour mes bras autour de sa taille venant déposer ma tête contre son torse. Un court instant j’ai fermé les yeux, peut-être que je n’aurais pas dû. Le temps d’un battement de cil , mon cerveau c’était remis en marche, j’avais beau lutter je réfléchissais beaucoup trop aux mauvaises tournures que cela pouvait prendre. Je me suis donc contentée d’ouvrir les yeux pour chasser ces idées de ma tête, comme on allumerait la lumière après un cauchemar. Je pouvais entendre son cœur, sa respiration, je crois que si je n’étais pas certaine qu’il s’agisse de la réalité j’aurais pu me pincer pour vérifier que je ne dormais pas. Toujours coller à lui, j’ai soupiré. « Tu crois que si on reste comme ça la suite du repas va se faire toute seule ? », demandais-je comme pour lui dire que j’avais pas vraiment envie de me détacher de son emprise. J’en avais tellement rêvé que la simple idée de le quitter ne me plaisait pas. J’ai finalement tourné la tête, jusqu’à ce que mon menton soit la seule partie de mon visage encore en contact avec sa poitrine. Les yeux relevés vers lui, nos lèvres étaient à quelques centimètres à peine l’une de l’autre. Je crois que son regard voulait dire que non mais que ça lui était pas mal égal. Un sourire est venu étirer mes lèvres, on s’était toujours compris en un regard et les choses n’avaient pas l’air d’avoir changées. « Nan, t’as raison, ça se préparera pas tout seul. », ai-je répondu avant même qu’il n’ouvre la bouche. J’ai déposé, à mon tour un baiser rapide sur ses lèvres avant de me dégager avec douceur de ses bras. Attrapant sa main dans la mienne, je l’ai attiré avec moi vers les divers ingrédients qu’il restait. J’ai finalement lâché sa main pour m’assoir à côté de lui. Son regard affection toujours posé sur moi, j’ai légèrement froncé les sourcils. « Ben quoi ? T’as pas dit que c’est toi qui cuisinais ? », ajoutais-je même si je savais très bien que la raison de son regard si insistant n’avait absolument rien à voir avec ça. J’ai finalement levé les yeux au ciel avec le sourire avant de me relever. J’ai attrapé la planche à découper ainsi que le couteau et le reste de poivron avant de lui adresser un regard furtif. « Et si on la faisait ensemble ? », demandais-je avant de me mettre à couper. En fait, je crois que c’était un peu ma manière à moi de lui dire qu’on pouvait recommencer à faire les choses à deux sans avoir besoin d’un anniversaire, d’un cadeau en double ou de je ne sais quel autre prétexte pour le faire. Concentré sur ce que je faisais pour éviter tout accident, j’ai dû, à mon grand regret rompre tout contact visuel avec Patch et vous savez quoi ? C’était les quelques secondes les plus longues de ma vie …

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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Lun 16 Jan - 0:53How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty


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Je me demandais si j'allais finir par m'y habituer. Est-ce qu'un jour mes poils arrêteront de se hérisser à chaque fois qu'elle est si proche de moi ? Et mon coeur est-ce qu'il s'emballera toujours comme ça ? Et mes phrases !! Est-ce qu'elles seront toujours incomplètes ? J'espérais... En tous cas c'était largement sûr que ça allait être comme ça un sacré paquet de temps. Je vois pas combien de temps il me faudra pour m'habituer au fait que... Wow. Est-ce que je peux le dire du coup ? Du temps pour m'habituer au fait que... Joan... Et... Joan et moi ? Joan et moi ?! Comme dans elle et moi ?! J'irai pas jusqu'à dire qu'elle était aussi à l'aise que moi, et que même à moi ça me faisait pas bizarre... Mais ses mains qui se baladaient comme ça, c'était clair que ça me rendait encore plus dingue..............! Et non ça aussi c'était clair, le repas allait pas se faire tout seul, c'était logique non ? M'enfin... Quand elle a finalement embarqué ma main pour qu'on retourne se mettre à la cuisine, j'ai pas pu m'empêcher d'hésiter. Est-ce qu'il s'agissait encore d'un nouveau départ de sa part..? Ou juste du fait que oui pour finalement manger il fallait bien retourner aux fourneaux..? C'est quand j'ai compris que... j'ai eu ce sourire de vainqueur ! Tout ça, c'était bien vrai !

Elle avait pris les poivrons et je me chargeais des champi tous frais -ouais c'est un détail important, c'est des champi frais quoi !!!!- J'avoue que, je savais pas trop encore comment m'y prendre... Fallait... fallait... Agir naturellement ! Allez mon gars, c'est largement dans tes cordes ! Oui c'est sûr que je savais faire... Mais... Enfin ouais mais.. Allez.
« Du coup... Tu... Ouais t'es consciente qu'on a pas encore abordé le sujet le plus... Ben... Le plus sensible quoi..? Fin ouais je veux dire que, c'est quand même important, et... Faut pas le prendre à la légère, ensuite ça devient vite un sujet tabou ! Ou de conflit ! Et je veux pas que ça nous fasse ça tu comprends..? » Ouah vas-y comment ça faisait trop bizarre de faire des phrases comme ça ! Genre... que ça nous fasse des trucs à "nous" ?! Sérieux ! Ca déchire !!! Là tout de suite, je faisais le max d'effort pour rester sérieux. Parce que le sujet en lui même était sérieux ! Je pense que pour le bien commun, on a tous les deux arrêté de couper. Non parce que se retrouver tous les deux à l'hôpital alors que pour la première fois depuis... Ben notre vie on s'avouait, tous les deux, détails important aussi, eh ben nos sentiments, ce serait con de le gâcher ! Ah tien je viens de mettre le doigt sur quelque chose ! Je crois que dans notre histoire, tout à toujours été évident : la franchise, la sincérité, la présence l'un pour l'autre, tous ces trucs chouette là ! Mais il nous a toujours manqué les aveux sur nos sentiments... Et clairement : ça changeait la donne. Enfin, c'est c'que j'voyais quoi !
PATCH ! Tu as encore laissé une phrase en suspens pendant trop longtemps ! « Oui donc euh ouais... Je me demandais... eh ben mais... Mais quel film on regarde ce soir quoi ? Non parce que faut voir ! J'voudrais pas que le premier truc qu'on regarde en mode... Bah... Enfin ouais toi et moi ? Ce soit ? enfin pas un navet quoi ! pas ce soir ? Ou alors ouais on s'en fout aussi et... Ca fera des bons souvenirs ? De ? Quoi ? trop de pré- quoi ? Trop de pression ? naaaan nan nan ! » Eeeeh ouais les gars ! Même dans ce genre de situation j'ai jamais peur de faire juger ! Encore moins par Joan... Alors si vous voulez... C'est pas ce genre de "glissade" qui va me faire peur !
Je crois que cette fin de phrase avait permis à tout le monde de soupirer et de craquer son slip ! Ouais comme si j'avais encore fait monter la tension qui... ah... Ah bah ? Ah bah c'est c'que j'ai fait !

En me levant de la chaise j'ai attrapé les poivrons de Joan, les champi, on y retournait pour le reste de oignons que j'avais mis de côté de la première tournée, et on rempilait avec le fromage. Et c'est pas tout mais soit le four marchait très très très bien, soit on a été très très long à être aussi mignons entre nous, parce que le fromage de la première pizza commençait à sérieusement bien fondre, et devenait dangereusement alléchante ! C'était pas cool tant qu'on avait pas trouvé le film !
« Ouais ou alors une série cool ! Enfin j'sais pas tu regardes quoi en ce moment ? J'avoue que j'suis bien à fond sur du surnaturel... Genre... Les loups-garous et les chevaliers fantômes là. Enfin c'est surtout les filles à la maison qui sont fan du mec qui disparait là... Il est pas mal drôle en plus ! T'sais avec des fusils magiques qui font disparaitre des gens ? » Bon auqué j'allais arrêter le massacre ici......
En mettant la deuxième pizza au four et en allant chercher mon verre que j'avais du coup laissé à côté de l'évier, j'ai pas pu m'empêcher de me pencher vers Joan pour faire un bisous sur le dessus de sa tête aux cheveux encore mouillés. « Et puis s'est réglé pour le dessert, j'ai emmené des glaces avec les fleurs ! »

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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Lun 16 Jan - 2:16How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty
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Je crois qu’à quelque part, une partie de moi continuait à montrer une certaine réticence face à l’engagement que cela représentait. Devant mes poivrons, j’y réfléchissais. Bon de toute façon il était trop tard pour revenir en arrière. Mais je crois que le mixte entre ma phobie maladive à l’idée de perdre un être cher et le fait que j’avais battit une sorte de carapace imperméable aux sentiments, faisait que j’avais du mal à m’ouvrir complètement. Et visiblement ça valait pour Patch aussi. J’avais beau tenir très fort à lui, c’était déjà un beau miracle d’avoir été capable de lui dire une fois un « je t’aime » sans accroc, sans la moindre hésitation, il avait été claire, net et précis. Malheureusement pour lui j’étais incapable de dire quand arriverait le prochain. Sa voix m’a fait revenir à moi et, par la même occasion, remarquer que ce couteau était bien trop près de mes doigts à mon goût. Je l’ai posé, écoutant Patch avec la plus grande des attentions. Mes sourcils s’étaient froncés, il était encore en train de s’emballer visiblement. Je ne voyais pas vraiment où il voulait en venir mais ça ne m’inspirait pas vraiment de bonne chose. On venait de se dire qu’on s’aimait pas qu’on allait s’installer ensemble non plus. Cela dit, avec le psychopathe de l’autre jour, ça ne serait peut-être pas une si mauvaise idée finalement. Enfin, je m’égarais quand il s’est arrêté j’ai tourné mes mains paume vers le haut comme le font les gens qui attendent une suite ou qui ne comprennent pas le lien entre deux éléments. « Mais de quoi tu parles au juste ? », l’interrogeais-je après quelques secondes de blanc. Il semblerait qu’il se soit perdu tout seul en cours de route mais pour le coup je trouvais ça beaucoup moins mignon que d’ordinaire vu comme les choses ont commencées. Puis, j’ai pu souffler ce n’était qu’une de ses plaisanteries. Je devais avoir perdu cette habitude-là car, sincèrement, mon cœur battait à une vitesse .. D’instinct, j’ai levé les sourcils l’air étonnée. « Qui t’as dit que tu restais ? T’as fait deux pizzas, tu peux encore mettre la table et allumer deux bougies. Evan va pas tarder à arriver. », lançais-je avec un sourire un peu moqueur avant de passer à côté de lui, déposant un baiser sur sa joue en passant pour aller me laver les mains. Je n’étais, il ne semblerait pas aussi doué que lui puisque j’avais des pépins pleins les mains. J’avais le droit, il avait quand même fait une espèce de crise de jalousie en sous-entendant que j’avais passé un moment intime avec un pote à mon frère. Alors oui, j’avais le droit, c’était un peu ma petite vengeance personnelle. Après cette petite taquinerie, j’essuyais mes mains en me retournant vers lui pour reprendre le fil de sa conversation. « Celui qui disparaît tu dis ? Rappel moi d’apprendre à tes sœur les critères de sélection de « l’homme mignon ». Avec ma sœur on préfère le loup, tu sais celui avec les yeux bleus dont tout le monde se méfie au début. », admis-je avant de lever les yeux pour réfléchir, « Enfin maintenant que j’y pense le fait qu’il soit torse nu la moitié du temps ça doit aider un peu. », lançais-je avant de hausser les épaules. J’ai reposé mon regard sur Patch, toujours avec ce sourire un peu idiot en coin de lèvres. « Bref, je te fais confiance, je suis sûre que tu vas nous trouver un truc sympas à regarder. », ajoutais-je avant de poser mon chiffon sur la table. J’ai finalement quitté la cuisine pour aller quelques mettre plus loin histoire de débarrasser un peu pour qu’on puisse s’installer devant la télé. J’ai finalement relevé la tête pour regard dans sa direction. « Tu voulais peut-être manger sur la grande table ? », demandais-je de loin. A vrai dire, j’avais imaginé les choses dans le genre plateau télé plus que comme diner traditionnel. Disons que c’était plus confortable et qu’on éviterait de se regarder bêtement dans le blanc des yeux pendant des heures. Pas que ça me déplaise, loin de là, seulement mais j’avais vraiment envie de me sentir bien et d’éviter les situations trop .. conventionnelles. C’était encore trop nouveau pour moi pour pouvoir me sentir aussi vite à l’aise, je n’avais plus mangé avec Patch depuis des mois et peut-être que dans le fond tout ça me faisait un peu plus peur que je ne voulais bien dire. Alors j’essayais de rendre les choses plus simples pour nous deux. On avait été en froid pendant longtemps finalement et je crois que ça me laissait un peu plus de séquelles que je ne le pensais. Bien entendu j’aimais Patch, vraiment sincèrement. Mais tout balayer comme ça en un battement de cil c’était beaucoup trop m’en demander. J’avais déjà fait un pas de géant vers lui, bien que si on mettait bout à bout tous ceux qu’il avait fait vers moi je n’avais pas avancé beaucoup par rapport à lui, alors j’essayais tout bêtement de me mettre à l’aise pour éviter qu’il ressente cette retenu de mon côté. Je ne voulais pas lui faire de mal, je m’en voulais déjà tellement maintenant que j’avais compris ce que je lui avais fait subir ces derniers mois alors inutile de me rajouter un poids sur les épaules. En réfléchissant à tout ça j’avais mis tout ce dont on avait besoin en place du couteau à l’huile à pizza en passant par la case soda. Dans le fond, je savais que tout se passerait bien, tout ou presque se passait toujours bien avant alors pourquoi ça serait différent maintenant ? La table mise je suis retourné à la cuisine, arriver à la hauteur de Patch, j’ai passé autour de sa taille mes petits bras pour joindre mes mains au niveau de son ventre posant doucement ma tête sur son dos comme pour lui faire un câlin. Je pouvais sentir la chaleur de son corps et son parfum qui m’enivrait à chaque fois que je l’avais près de moi. De mon côté, rien n’avait changé, si ce n’est ma respiration qui haletait beaucoup moins sans doute car ce contact m’apaisait plus qu’il ne me stressait. Les frissons qui traversaient mon corps étaient toujours aussi intenses et mon cœur battait toujours aussi fort dans ma poitrine. Je respirais son odeur comme si c’était la première fois que je la découvrais pourtant, rien n’avait changé …

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De hein ? Que quoi ? Comment ? Evan allait revenir ?! Même le bisou qu'elle déposait sur ma joue m'a pas rassuré. Bordel il allait vraiment revenir ou pas lui ?! Jusqu'à ce qu'elle enchaine et tout et tout et... pfiou.. Bon ok, bien joué Joan. Là j'avoue. J'y ai vraiment cru ! Et vraiment longtemps ! Ca a presque eu le temps de devenir pas sympa... Mais finalement c'est quand même resté drôle, hein ! « Aaaaah oui ! Oui clairement le gars aux yeux bleus là ! Il fait carrément plus ben baraque que le petit qui disparait, alors c'est c'que j'ai essayé de leur faire comprendre aussi pour plus tard... Tu sais ? Qu'elles se trouvent un mec bien baraque pour pas que je sois tout le temps obligé de personnellement taper sur la tronche de ceux qui les embêtent... Bon ensuite si les gars qu'elles se trouvent sont trop baraqués et que j'peux pas faire le poids si ils maltraitent mes soeurs je vais avoir l'air malin... Bon laisse, je reste sur mon premier choix : le ptit là ! Roh il est mimi quand même ? Non ? Vraiment tu..? t'accroches pas sur le fils du shérif...? » Bon... J'aurais essayé d'aider ce ptit gars à avoir des fans ! Tant pis, je préfère que Joan accroche sur moi que sur un mec de la télé t'façon ! Hum hum... « En plus c'est à moi de trouver le truc à regarder t'sais...! » C'est que j'étais compliqué ! Enfin avec moi même ! Pendant que Joan s'en allait plus pour mettre la table du côté du salon, j'ai pris tout ce qui trainait sur la table pour me mettre à la vaisselle, y'en avait pour deux secondes. Je lui répondais en parlant assez fort pour qu'elle m'entende du salon : « Nan nan t'inquiète, la télé c'est cool ! Et puis c'est que de la pizza... Ca se mange facilement sans en foutre partout ! Enfin... Ouais normalement ! » Mais rappelons que ce qu'il se passait sortait un peu de nos habitudes et que c'était de base, déstabilisant. Alors... Peut-être que manger de la pizza sur un canap' va s'avérer plus compliqué que c'qu'on pensait ? Genre l'épreuve le truc !

Je m'essuyais les mains quand Joan est venue m'encercler de ses bras. J'ai affiché un grand et large sourire qu'elle ne voyait évidemment pas, et j'ai fermé les yeux en posant la serviette. J'ai posé mes mains sur ses avants bras en les faisant glisser doucement jusqu'à ses mains. Du bout du pouce je caressais ses petits doigts et l'extérieur des paumes de ses mains, en finissant par plus ou moins détacher ses mains entre elles pour glisser mes doigts entre les siens de part et d'autre. C'est vraiment quand on est paisible après "une décision", "un choix" pareil, qu'on sait qu'on a fait le bon. Et là clairement... J'étais tellement tranquille... Y'avait forcément le stress de pas savoir réellement comment faire ! Le stress de toujours vouloir être au top ! Le stress de pas blesser l'autre. Le stress de jamais savoir comment aimer correctement... Parce qu'on est tous des quiches en matière d'amour... Mais j'étais tranquille d'avoir cherché, de m'être battu, d'avoir certainement eu un peu mal avant d'en arriver là. J'étais paisible parce que maintenant j'avais réellement toute la vie pour apprendre à aimer. Et ça : c'était cool. Tout ça ? C'est à peu près tout c'que j'ai voulu dire en glissant mes doigts entre les siens.
Et puis... Et puis merde. Ca commençait à sentir le roussi. J'ai un peu brusquement mis à ce moment tout calme pour me jeter devant le four. Mais avant de l'ouvrir, j'ai fait marche arrière et j'ai pris le temps, osef des pizzas... De regarder Joan avec un léger sourire mais un sourire rassurant, calme, posé, pas le sourire d'un Patch pressé, ou explosif... Un Patch rassurant. Et en faisant glisser le bout de mes doigts le long de ses bras j'ai déposé un espèce de bisou de la mort qui tue sur ses joues. Un bisou tout doux, tout simple. Mais pas en 1 seconde ! Un long bisou sur une joue toute douce ! Avant d'enchainer avec un clin d'oeil et de finalement sauver la pizza d'une mort certaine. « Eh ben même qu'elle est trooooop belle !! On va se péter l'bide Jowy ! Tu sais quoi ? C'est le fromage qui fait tout je pense ! Bon puis le mec qui a coupé les oignons y est forcément pour quelque chose aussi...! » J'ai sorti la première et éteint le four pour laisser la deuxième finir de cuir tranquille sans avoir peur qu'elle crame. C'est comme si j'avais perdu Joan entre temps...? Je l'ai regardée tout attendri. « Tu... Ca va Joan ? Tu as besoin de quelque chose ? » Woh. En fait ça m'affolait de presque pas savoir quoi faire. Il allait falloir que je me fasse des fiches sur "que faire quand Joan est... comme ci.... comme ça... fait ci... fait ça..." j'avais tellement une mémoire de poisson rouge pour ce genre de détails que... C'était une super idée !
Mes sourcils commençaient à se froncer, signe d'inquiétude ou d'impuissance je savais pas trop... Et pourtant il allait falloir accepter que je n'étais pas un héro, et que je pouvais pas sauver tout le monde, je pouvais pas sauver Joan de tout... Et j'étais pas non plus devins... Je pouvais pas anticiper les besoins, les problèmes, et pourtant ! Et pourtant ça me servirait bien ! mais ce serait clairement moins drôle si on pouvait toujours tout prévoir... Je me suis empressé de sortir mes mains des maniques pour pouvoir réagir au quart de tour à ce qu'elle me dira ou demandera de faire. Pfiou ! J'étais en train d'imaginer... Dans quel état je serai quand elle aura un rhume !! Ca va me déprimer ! Et quand ce sera pire qu'un rhume ?! J'allais être dépressif et malheureux ! C'était tellement important pour moi que Joan aille bien. Toujours bien... Mais surtout et avant tout, qu'elle soit heureuse.

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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Lun 16 Jan - 22:32How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty
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patch
&
joan
Les goûts et les couleurs ça se discutaient pas malheureusement, on ne peut pas dire que le personnage de la série dont il parlait n’était pas chouette mais ce n’était pas celui que je préférais. Enfin qu’importe et puis dans le fond si j’avais les mêmes goûts que ses sœurs bien plus jeunes que moi ça serait un peu inquiétant tout de même. Enfin bref, depuis le milieu du salon, je l’ai entendu se plaindre de devoir choisir. J’ai souris, un peu naïvement dans le fond, mais il ne pouvait pas me voir cachée derrière le canapé. « Je te rappel que c’est toi qui a voulu prendre les choses en main. Alors vas-y, épate moi ! », répondais suffisamment fort pour qu’il puisse m’entendre malgré les divers objets qui faisaient obstruction entre lui et moi. Relevant la tête je lui ai plus ou moins demandé où il souhaitait manger. Je souhaitais être à l’aise mais je ne voulais pas non plus lui imposer les choses. Je me suis contentée de sourire à sa réponse. Dans le fond j’avais pris l’habitude de manger devant la télévision, toute seule dans l’appartement, il était bien rare que je mange à la cuisine. Enfin, ça m’arrivait mais c’était souvent debout, en trois minutes cinquante parce que mes cheveux m’avaient encore fait des misères et que j’étais à la bourre. Au final, en dehors des repas avec mes parents, ici avec des amis ou ceux à l’extérieur on peut dire que j’avais une table de cuisine juste pour faire joli. J’ai enroulé mes bras autour de lui, c’était comme si les quelques minutes que j’avais passé loin de lui m’avait semblé être une éternité. Pour le coup, je me demandais comment j’avais pu tenir autant de temps « sans » lui. Patch a mis fin à ce contact court entre lui et moi. Au début, j’ai cru qu’il cherchait à mettre de la distance car ses premiers gestes ont été légèrement pressés, mais finalement les choses se sont faites avec douceur le tout se terminant avec un clin d’œil. C’était un peu la signature de Patch, je connaissais très peu de personne qui utilisait ce geste pour communiquer et encore une fois ça le rendait si unique. J’ai souris, il fallait que j’arrête, je devais avoir l’air idiote à force. Mais je crois que c’était ça le bonheur, c’était d’avoir l’air idiote à sourire pour tout et n’importe quoi, c’était sentir ces frissons vous traversez le dos à chaque contact avec celui que vous aime, c’était d’être capable de redessiner dans vos rêves son visage dans les moindres détails. C’était aussi de le trouver unique pour ses clin d’œil, sa façon de se perdre tout seul entre ses pensées et ses mots, sa manière bien à lui de prendre les choses avec humour, … Mes pupilles s’étaient dilatées, je le fixais sans vraiment le fixer, j’étais ici et ailleurs à la fois, je m’étais tout simplement perdue en quelques secondes de réflexion. Est-ce que j’étais amoureuse ? Sans le moindre doute, mais étais-je vraiment certaine d’être vraiment remise des cicatrices des mois passés ? J’en savais rien, mais dans le fond je crois que je ne saurais jamais vraiment si je n’essayais pas. C’est sa voix prononçant mon nom qui m’a fait revenir à moi. Ce léger ton de panique me laissait penser que j’avais été absente un peu plus longtemps que ce que je pensais. J’ai passé une main dans mes cheveux pours les ébouriffés un peu avant de lui sourire en pinçant un tout petit peu mes lèvres. « Non, non. T’en fait pas, je n’ai besoin de rien. J’étais juste .. », je me suis coupé quelques secondes, j’avais encore du mal à lui dire ouvertement que oui j’étais entrain de me dire que j’étais amoureuse de lui. J’ai donc souris davantage avant de reprendre. « Je me disais juste que je commence à avoir faim. », il savait que je mentais, j’en étais certaine. Mais il savait aussi reconnaître la sincérité de mes sourires. Dans le fond il devait avoir compris l’idée de fond, mais bon au vu de la situation légèrement inhabituelle je pourrais comprendre que ce ne soit pas si clair que ça pour lui. J’ai finalement tourné les talons pour chercher une assiette spécialement pensée pour la pizza, quelques coups de rouleau et hop, le tour était joué, prête à être manger. J’ai attrapé l’assiette pour l’emmener à table, encore un petit allez retour et tout devrait être parfait. J’ai attrapé nos deux verres pour les déposer à leur tour sur la table. Invitant Patch à me rejoindre d’un signe de la tête. « Alors tu as fait un choix ? Série, film ? Action, dramatique, comédie, horreur, … ? », l’ai enchainer de question en m’installant de mon côté du canapé comme je le faisais habituellement. En fait, on aurait presque pu croire que je le fuyais, alors que ce n’était qu’une mauvaise habitude de me mettre au bout du canapé, coude appuyé sur l’accoudoir et les jambes pliées sur le canapé. D’habitude j’ajoutais même mon plaid polaire sur mes jambes et mon assiette sur la partie restante de l’accoudoir c’est vous dire à quel point c’était habituel. Je me suis légèrement redressé en voyant Patch rester debout. J’ai légèrement plissé les yeux, comme si j’avais peur d’avoir fait quelque chose de mal. « Viens, installes-toi. Promis je ne te mordrais pas pour te transformer en loup. », lançais-je avec un sourire en référence à la série qu’il m’avait proposer tout à l’heure. J’avais pris le temps de descendre mes jambes m’adossant au canapé pour qu’il ait plus de place au cas où le problème viendrait de là. Pourtant avec Chrissy on arrivait toujours à tenir à deux dans le canapé mais sait-on jamais, j’avais pas forcément l’habitude de me poser ici avec un garçon. Enfin, c’était déjà arrivé mais je veux dire c’était .. y avait pas eu de problème quoi .. enfin bref, rien d’important en somme …

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Sujet: Re: How wonderful life is, now you're in the world - Joan    - Lun 16 Jan - 23:39How wonderful life is, now you're in the world - Joan Empty


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Quand elle a donné le signal de la fausse alerte, j'ai eu un soupire de relâchement de pression. RAS les gars, tout allait bien ! Elle avait juste... enfin ouais, c'était une farce pas vrai ? Elle avait juste faim disait-elle. J'ai pas pu m'empêcher de lever un sourcil plus haut que l'autre... Y'avait ce qu'elle disait, et ce qu'elle pensait. Et ce qui est sûr, même si on lisait pas dans les pensées : c'est qu'il ne s'agissait pas de la même chose ! Mais clairement, je m'en foutais. C'est le jour où elle arrêtera de me sourire que je me pencherai plus sérieusement sur cette vilaine manie qui ne lui réussie pas du tout tant ce n'est pas compatible avec sa petit tête toute mignonne, qui consiste à dire un truc au pif pour changer de sujet... Au lieu, évidemment, de ce qu'il se passait dans sa tête, certainement bien plus intéressant que ce qu'elle laisse entendre. Mais pas grave ! Je répète ! Moi, un sourire, ça me va ! J'allais pas être difficile dès le début..? « Bien sûr que j'ai trouvé... Non mais oh. Je me demande juste ben... Ouais tu sais c'est comme faire écouter tes styles musicaux à quelqu'un pour la première fois ? J'ai un peu peur de me sentir juger là tu vois ! » Et puis ça restait... Nouveau ? De manger tous les deux ? Enfin quand on était ados c'était une chose ? Mais là c'en est une autre ? M'voyez ?
Quand elle m'expliquait qu'elle ne mordait pas, et encore j'en doutais qu'on se le dise hein... Une fille qui mort pas, même mignonne je ne connais pas... Enfin je connais pas beaucoup de filles peut-être ? Non non non, j'en connais quand même et hein oh eh, ça mort ces bêtes ! « Non en fait je me disais juste que... C'est un truc de filles en fait de s'étaler comme ça sur les canapés. C'est pas juste un vilain défaut des filles Cipriano... Je sais pas si c'est rassurant ou... Bref ! » J'avais tenté de dire ça sur le ton de la rigolade. Mais j'avoue, il devait pas être si simple à percevoir... J'avais fini m'installer avec un sourire qui affichait clairement que j'étais pas à l'aise. Enfin ouais... Clairement pas autant que je l'aurais été des années plus tôt. Et c'est chiant ! Non sérieux, j'ai attendu des années pour enfin avoir le courage de dire tous ces trucs à Joan, et voilà, maintenant que c'était fait, la récompense c'est d'être encore plus mal à l'aise. Super. Merci la loi de la normalitude. Y'a une loi comme ça ? Je vais en faire une moi. Ce sera beaucoup mieux pour tous les mecs qui passeront après moi ! Au moins si je peux faire en sorte qu'ils soient à l'aise après avoir mis leur âme et esprit à poil devant une nana pour lui dire dans toutes les langues ce qu'ils ont pour elles... Ce sera un grand pas pour l'humanité je vous le dis !

Un morceau de pizza dans une main et la télécommande dans l'autre, je zappais pour aller là où je voulais, le tout en me délectant de la bombe qu'on avait fait ! « Huuuuum...... Han comment ça déchire..... Cette pizza est : ouuuffissime !!! Tu sais quoi ? C'est les champi frais ça. Ca change la donne !!! Matte un peu ça ! » Dis-je à moitié la bouche pleine. Entre temps, j'étais arrivé à retrouver la chaine sur laquelle j'étais sûr de trouver mon bonheur. Oui et puis aussi, il est bon de souligner que la télé tout ça, je maîtrise pas trop... C'est surtout les filles qui s'occupent de ça à la maison ! « Mais quel timing parfait ! Patch t'es vraiment incroyable... » de hein ? Quoi ? Je parle encore de moi à la troisième personne ? Bordel mais pourquoi j'inverse les rôles... Ah oui... Situation trop inhabituelle ! Bordel !
Du coup, timing parfait, il y avait le générique de la série que je cherchais et un petit bandeau en bas qui affichait bien qu'il s'agissait du dernier épisode ! Mais parfaiiiiit !! J'ai regardé Joan du coin de l'oeil en essayant de masquer mon sourire. Non mais c'est vrai quoi, j'allais me faire juger dans 4 secondes ! je le sentais trop ! « J'avais trop envie de savoir la suite... Fallait que ça tombe le soir où je passe chez toi... Deso ! » lançais-je avec une tête qui affichait clairement que j'étais pas désolé du tout ! « Nan mais en vrai ! On va enfin pouvoir assister au retour du petit là, le fils du shérif qui disparait ! C'qui m'intéresse c'est de voir si la nana va finalement lui dire enfin tu vois... Si... Si ben.. Si de son côté c'est lui ou pas quoi ? M'enfin je trouve qu'attendre que le gars se fasse "effacer" de la mémoire de tout le monde, c'est quand même abusé... Enfin sérieux ? Y'a pas moyen de se manifester avant ? Qu'est-ce qui se passe dans la tête des filles dans un moment pareil ? Joan ? Eclaire moi s'teuplé ! » D'ailleurs, au moment où je disais ça, l'actrice en question passait durant le générique, et mon regard a fait des va et vient entre l'écran et Joan. « D'ailleurs elle et toi vous vous ressemblez carrément sur certains points... » Il semblerait que j'avais très faim, ou que la pizza était trop petite, mais j'avoue que le générique était à peine fini qu'on allait déjà manquer de pizza sur la table basse. C'était une bonne occasion de me laisser le temps de digérer et d'apprécier à fond le nouvel épisode, sans avoir à faire attention à comment je mange. J'ai pris une gorgée de soda et je me suis, l'air de rien, discrètement rapproché de Joan de quelques centimètres en me redressant sur le canapé.


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