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 The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino
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Valentino M. DiBello
Valentino M. DiBello

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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino    - Dim 29 Mai - 17:52The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Page 3 Empty


“perfect love is the most beautiful of all frustrations because it is more than one can express.”



The consequences of our choicesalways end up at the surface


Madeline░Valentino
Madeline allait trop loin. Tellement que Valentino avait serré les poings, pour ne pas faire de connerie, et pour retenir la rage qui s'installait en lui. Mais elle était qui, elle pour juger ? Celle qui était partie sans raison. Ou très certainement avec une. Mais qui n'en était pas vraiment aux yeux du flic. Elle n'était qu'une lâche, en qui on ne pouvait pas faire confiance. Et elle osait venir lui reprocher ses six années à passer du temps dans cette pièce et de la fuir. Quelle ironie. Oui, tu n'es pas un soleil. Personne ne tourne autour de toi. Faudra t'y habituer. Valentino détourna les yeux d'elle pour s'affairer à ce qu'il faisait auparavant, en se rasseyant. Si seulement il y avait aussi une option pour fermer ses oreilles, arrêter le bruit que sa voix criante lui offrait. MAIS PUTAIN, TU VOIS PAS QUE LA, TU TE PRENDS POUR LE NOMBRIL DU MONDE ? cette fois-ci, s'en était trop. Il s'était relevé, et avait laissé la chaise pas très confortable voler plus loin derrière lui. Il lui avait tourné le dos, et était allé s'appuyer contre le mur, un bras ballant et l'autre entre le mur et sa tête qui s'appuyait dessus. Il respira et dit. Sérieusement, t'en as pas marre de croire que j'agis que par rapport à toi. Si je viens là, c'est pas par rapport à toi. Ca fait bien plus longtemps qu'un seul jour que je viens dans cette salle, parce que c'est calme, et c'est mieux que de dire que je bosse chez moi, alors que je sais que je le ferais pas. Et ça y est, Valentino qui se met à déballer sa vie alors qu'il ne le voulait pas. Bon, au fond, à la base, s'il venait ici, c'était de sa faute. Mais ça, il était trop fier pour l'avouer. Tu t'en es assurée, ça, que si je faisais quelque chose, ce n'était plus par rapport à toi. Y a d'autres femmes, dans ce monde, et je m'en suis bien rendu compte.

* Il avait suivit les ordres et les conseils de James, Francesca et Ludovico. Les deux premiers étaient les donneurs d'ordres. Heureusement que son frère restait principalement en tant que conseiller, que soutien moral. Alors, Valentino était sorti, il s'était laissé emporté par le vent, après près de sept mois d'immersion totale, sans prendre trop le temps de vivre la vie. C'était Sean qui l'avait accompagné, pour sortir. Il ne savait pas vraiment où ils étaient, le bar semblait plutôt être un endroit où on retrouvait des filles de joie. Entre les décolletés et les minis-jupes, il était difficile de savoir où donner de la tête. Jusqu'à cette petite brune, toute mignonne et habillée plutôt normalement qui s'était présentée à lui. Salut ! Je crois que tu t'es trompé d'endroit. Comme moi, en fait. Mais ici, c'est plus pour s'amuser et être décadent.. Pas trop mon genre non plus, je t'avoue.. Valentino l'avait regardée du coin de l'oeil, pas vraiment intéressée, tandis que Sean lui avait donné un coup de coude. Du genre "vas y mon gars, lance toi, c'est elle qui te faut pour oublier Mads". Mais le problème, c'était qu'elle lui rappelait un peu trop Madeline, quand elle était arrivée dans le service. Qui manquait de confiance en elle, toute gentille. La petite brune avait du remarquer le geste de Sean. Oh, je vois. Moi aussi ce sont mes copines qui m'ont fait venir ici. De moi-même, jamais j'aurais mis les pieds ici. Tu m'étonnes, elle n'avait pas l'air d'être ce genre de fille. Et pourtant, quelque chose dérangeait Valentino. Cela dit, Sean, après avoir donné le coup de coude, s'était comme évaporé, le laissant livré à lui même, face à elle. Il avait tourné la tête, et avait commencé à parler avec elle. Et puis à la draguer. Pendant une partie de la soirée. Et puis, après le temps passé à parler, ils étaient partis tous les deux, et avaient passé le reste de la nuit ensemble. Dans l'arrière d'une voiture. Et bien évidemment, quand on est maudit en amour, on s'aperçoit vite fait que c'est pour un moment. Cette fille ? Comme toutes les autres dans le bar. Juste avec une autre approche pour avoir ce qu'elle voulait. Et c'est certainement à partir de ce moment-là que l'ancien Valentino était réapparu.. A prendre les femmes pour des jouets, des moyens d'avoir ce qu'il voulait. De toute façon, elles étaient tellement toutes les mêmes. *

Alors tu sais quoi, ta gueule. T'as gagné le droit que d'une chose en revenant. C'est de la fermer et faire ton travail. Sauf qu'en m'empêchant de faire le mien comme t'es en train de le faire ici, c'est pas la bonne solution. Il avait dit ça sans se retourner. Puis, il avait soupiré et l'avait regardé. Tu es heureuse maintenant ? Tu sais que ce n'est pas à cause de toi que je suis là ? Tu te rends enfin compte que tu agis vraiment comme une princesse de merde ? Oui, il avait poussé. Mais c'était le meilleur moyen pour la tenir loin de lui quand ils n'étaient pas obligés de travailler ensemble. Parce qu'en vérité, ça le bouffait de la voir là, de voir qu'elle avait le droit de revenir, comme ça, et en plus, d'être sa coéquipière, et d'exiger qu'il ne soit pas là. Mais elle se prenait pour qui, elle, sérieusement.. Il fallait qu'elle arrête de penser que le monde gravitait autour d'elle. Déjà qu'il ne gravite pas autour des gens qu'il trouvait intéressant, mais elle..


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Madeline A. Ellis
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino    - Dim 29 Mai - 18:33The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Page 3 Empty



And it will be just like I were never gone... ?

Madeline l’avait poussé dans ses retranchements. Elle l’avait provoqué, titillé, et elle ne recevait qu’un retour de bâton justifié. Et elle avait jeté de l’huile sur le feu par la suite, si bien que Valentino péta un câble et se mit à lui crier dessus, envoyant valser sa chaise un peu plus loin. Mads avait sursauté, surprise de cette réaction violente. Il perdait tout son sang froid, et elle avait l’impression qu’il luttait pour se contenir et ne pas faire de conneries avec elle. De quoi aurait-il pu être capable ? Elle était perdue, comme si ça n’était plus le même homme qui lui faisait face. Pas une once de l’ancien Valentino. En l’écoutant, Madeline eu l’impression d’être la plus idiote de toute la Nouvelle-Orléans. Une bécasse qui clamait des choses fausses sans même s’en rendre compte. Elle prétendait être loin de tout ce qu’il avançait à son sujet et pourtant… Peut-être qu’il disait vrai. Peut-être qu’elle se prenait vraiment pour le nombril du monde en pensant qu’il la fuyait alors que rien ne l’affirmait à 100%. Elle se mordit la lèvre inférieure et ferma les yeux quelques secondes alors que Valentino faisait face au mur, dépité. Lorsqu’il la piqua à vif en parlant des autres femmes qu’il avait pu découvrir depuis son départ, son coeur se serra. Madeline eu tellement mal en l’imaginant avec un autre… Ces idées lui avaient déjà traversé l’esprit, bien entendu ! En six ans c’était inévitable ! Mais l’avoir en face d’elle et penser qu’une autre avait profité de ces lèvres douces, de ces bras protecteurs, de ce regard bienveillant… Ca lui faisait l’effet d’un mauvais et violent coup de poignard.

Valentino lui demandait de se taire, et cela de manière virulente. Ses mots se voulaient si secs, si méchants. « Ta gueule. » Etait-elle un animal pour qu’on lui parle comme ça ? Une vulgaire pouffiasse que l’on traitait comme la dernière des merdes ? Voilà que ses pensées devenaient à leurs tours vulgaires. Mais elle était tellement affectée par tout ça. Ce retour était bien trop difficile à gérer finalement. Elle le fixait, tentant d’être imperturbable… Alors qu’en réalité, on devait voir sur son visage toutes les émotions qui l’animaient à cet instant précis. De la déception. De la tristesse. De la souffrance. Elle serrait les dents pour ne pas craquer face à lui, encaissant les coups qu’il lui portait. Un par un. Mads jugeait qu’elle les méritait, alors elle se taisait, comme il le lui ordonnait. « Ok… Ok… » Elle leva les mains au niveau de son visage, comme si elle était en état d’arrestation. Comme si elle voulait lui montrer qu’elle était désormais littéralement désarmée. « Je n’aurais pas dû venir ici. Dans cette pièce. Je n’aurais pas dû te parler. Mais une chose est sûre : tu ne feras pas regretter d’être revenue dans cette brigade. » Elle se rapprocha de lui, de quelques pas. « Jamais. Rêve ! » Provocation ? Totalement. Mais c’était la dernière défense qu’elle pouvait avancer. Mads n’avait rien trouvé de mieux pour s’abriter. Elle se planquait derrière ces mots pour ne pas verser une larme et partir en courant. Malgré les nombreuses disputes qu’ils avaient connus, Valentino ne l’avait jamais habitué à de telles méchancetés, à ce regard glacial et ces cris colériques. Elle pouvait prendre sur elle et accumuler pas mal de choses sans péter un plomb. Mais il savait qu’elle avait ses limites. Si lui avait changé, s’il s’était endurci, Madeline conservait pour sa part toutes ses faiblesses. « Je demanderais à James de m’affilier à Sean, tu n’auras plus à supporter la petite princesse de merde que je suis. » Au moins, cela réglerait pas mal de problème, non ? Elle avait craché ses mots comme pour lui faire comprendre qu’ils avaient été blessants. De vraies lames de rasoirs… Gardant la tête haute, la jeune femme jeta un coup d'oeil à la chaise au sol, aux dossiers, puis elle tourna les talons et quitta la pièce. Elle allait rentrer chez elle, se faire couler un bain, et y noyer cette journée pourrie.
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Valentino M. DiBello
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Sujet: Re: The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino    - Dim 29 Mai - 23:26The consequences of our choices always end up at the surface - Madeline& Valentino - Page 3 Empty


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Madeline░Valentino
Il était peut-être allé un peu loin. Mais Madeline aussi. Et à son avis à lui, elle l'avait poussé à être odieux. En fait, au fond, ces six dernières années n'ont été qu'une accumulation. Son retour ? le moyen de lui balancer en pleine gueule tout ce qu'il voulait, tout ce qu'il avait besoin de dire. Même du pire. Il l'avait écoutée parler, parce qu'au fond, il savait qu'il n'avait pas le choix. Tout comme elle n'avait pas eu le choix d'entendre sa haine se déverser sur elle. Mais elle l'avait cherchée. Qu'est-ce qu'elle avait à venir comme ça, attendre des explications ? Parce qu'en plus, c'était apparemment à lui d'en fournir. Le foutage de gueule en puissance. Il aurait bien aimé la faire partir de la brigade avec ses mots. Pour ne pas avoir les souvenirs qui revenaient en masse quand elle était à côté de lui. Ils avaient vécu à peine plus d'un an ensemble. Et pourtant, Valentino avait l'impression d'avoir plus de souvenirs avec elle que si ils avaient vécu mille ans ensemble. Mille belles années foutues en l'air en une seconde. Bon, ça n'était pas vraiment le cas, mais au fond, ça le détruisait. Il avait à peine relevé la tête quand elle avait dit vouloir changer pour Sean. Une pointe de jalousie avait montré le bout de son nez, mais surtout, la colère de voir qu'elle n'avait même pas le courage d'assumer ses actes. Et étrangement, aussi du soulagement qu'elle parte. Mais à moindre dose, par contre. Sauf que tout ça, il l'avait caché. Elle n'avait plus le droit de savoir comment il se sentait. Plus le droit de voir les expressions sur son visage. Les sentiments. Ce droit, elle l'avait abandonné quand elle était partie. Et au fond, Valentino espérait que James la ferait rester avec lui. Pour qu'elle comprenne. Qu'elle regrette. Et qu'elle parte carrément de la brigade où il avait fini par se sentir bien depuis son départ. Pour tout remettre en cause au final. Quand elle avait tourné les talons, Valentino avait marmonné Ouais, c'est ça, casse toi. C'est encore ce que tu fais le mieux. Et puis, après quelques minutes, minutes pendant lesquelles il avait gardé le visage entre ses deux mains, pour décompresser, il avait finit par pousser violemment une des petites bibliothèques de la salle, qui avait amenée avec elle la rangée d'après, faisant un raffut pas possible. Il était évident qu'il devrait ranger. Et peut-être s'expliquer avec le boss. Ou pas, James semblait comprendre plus de choses que possible. Mais pas maintenant. Maintenant, tout ce dont il avait besoin, c'était de partir de la brigade, souffler, respirer. Et tout ça, le plus loin possible d'Ellis. Dans un bar, avec une inconnue, ce serait certainement la meilleure possibilité. Enfin, c'était ce qu'il se disait, mais au fond, on sait tous que c'est faux. Travailler avec Madeline Ellis allait s'avérer être une véritable source de stress, de colère et de mal-être au boulot. De toute façon, on pouvait faire difficilement pire que ces dernières années, bien que DiBello s'en soit totalement gardé, en prétendant le contraire. C'était donc le coeur lourd qu'il quitta en hâte la brigade et la station de police.





The end.




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