Invité, viens nous donner ton avis ou nous laisser un message d'amour sur PRD et Broc'art et récolte des points supplémentaires dans la course au membre du mois !
Discord Venez nous retrouver sur le serveur discord du forum !
Happy Birthday Beyond the City a sept ans ! Merci à vous d'être toujours présents
Sujet: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Jeu 2 Juin - 1:31
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
« Ok ok ! Ben oublie pas de toper les pains avant que je parte, ah oui et de changer le carton d'ice tea on est venu me dire que l'ice tea coulait plus... Et y'aura pas assez de cookies pour ce soir. Je le vois direct ! On s'est fait dévaliser toute l'aprem t'façon. Comme d'hab... Donc c'parti tout le monde se bouge en prépa. Si c'est pas fini à 18h, ce sera jamais près pour le rush du soir. Je suis dans le restaurant si vous me cherchez. Allez les gars, motivés ! Ca va le faire vous gérez ! » Et hop, ils s’exécutaient. En même temps ils avaient pas trop le choix les pauvres... Avec la claque qu'on s'est pris ce midi, pas moyen pour eux de faire autrement que de se mettre le feu au cul ! Pendant qu'ils faisaient tout le background de ce que l'on nous laisse bien voir au Subway, je m'occupais des clients qui n'arrêtaient pas d'arriver. Un moment faut avoir fini de manger à 15h quoi... Pitié... Ca faisait déjà 3heures de plus que je faisais pour aider la team de job étudiant... Je comprends. Non mais vraiment ! On peut pas être aussi efficace quand on est étudiant, qu'on a des cours à côté, et qu'il faut pas qu'on se loupe si aux cours ni au boulot si on veut garder les deux. La pression c'est pas la même quoi ! Alors je m'occupais de ce qui était source de tension : les clients. Mais bon sang ! Dur de croire que c'est eux la rentrée d'argent quand on voit combien ils nous les brise par moment !!!
Il y avait enfin un creux, et le manager qui prenait ma place venait de débarquer. Je lui résume la situation en lui indiquant de regarder l'état des stocks, c'était le plus simple. A peine le temps de soupirer qu'il fallait déjà qu'il soit à max. J'ai déposé ma visière (qui, soit dit en passant, je n'étais pas obligé de porter. C'est l'avantage du manager. Mais... déjà que c'est moi qui donnait les ordres ici, si en plus je me mettais sur la marche de l'échelle encore juste au dessus en prenant de la distance avec les gars sans la visière et ce genre de truc... enfin bref je le sentais pas !) et j'ai pris cookie, café, sandwich, enfin bref j'avais un trou dans l'estomac qui semblait être sans fond... Je m'installe, je regarde mon tel comme d'hab, et là. La piqure de rappelle. « Mais bordel !!!! Non non non non non ! Mais je peux pas toujours rien avoir ?! Mais omg. Bon les gars j'me tire désolé. Urgence. » Ils m'ont tous regardé les yeux ronds... Je faisais souvent des trucs bizarre alors ils avaient arrêté d'accourir à chaque fois que je criais pour exprimer ma joie ou que je pleurer parce que j'étais trop heureux... « Tain mais j'ai toujours pas de cadeau pour ma ptite soeur ! » Là ils m'ont regardé en plissant des yeux parce qu'ils savaient qu'on était nombreux chez les Cipriano... mais alors j'étais le numéro combien de combien, là ils étaient plus assez bon... « M'enfin les gars, la ptite dernière ? Comme tous les ans à cette période de l'année ? Non ? Bon ok si même moi j'ai oublié qu'il fallait que j'achète un truc je vous l'accorde vous avez le droit d'oublier c'est à quel moment de l'année... BREF ! Je m'arrache ! J'suis dispo par tel. Allez, magnez vous ! Vous allez le faire ! On fera les courses du Subway demain ! Osef, ruinez tous les stock, gogogo ! » Et c'est... comme ça que j'suis parti en courant dans les galeries commerciales. Je savais pas du tout ce que je voulais lui offrir... Je savais pas par quelle boutique commencer... Je savais... Ptain je savais rien !!! mais rien du tout quoi ! Enfin si... C'est ma petite soeur, et je l'aime beaucoup, et peu importe ce que je vais lui prendre, elle va me dire que ça lui plait... Mais ça me suffisait pas. Je voulais plus. Plus que ça. Ah, quelle âge elle allait avoir ? 15 ans, 15 merveilleuses petites années pour la meilleure des petites dernières des petites soeurs ! Et qu'est-ce qu'on veut quand on a 15 ans ? Bonne question...
Fallait que j'me lance de toute façon. Tra nan... Dernière décision à prendre... textile ? comestible ? technologique ? bijouterie ? AAAH !!! Bijoux, oui... Mmmmoui ça me plaisait bien ça. J'ai pas mis très longtemps à trouver une bijouterie qui resterait abordable. Elle n'avait pas 18 ou 20 ans... C'était pas le même style de bijoux que je voulais enfin... Enfin 20ans on offre une belle montre ? M'voyez ? A 15 ans... Je voulais lui offrir un petit bracelet. Discret. Ca me convenait bien. Un truc tout fin, qui irait bien avec ses traits. Mais... Enfin bref... Encore trop de question de mon imagination auxquels je pouvais répondre mais, c'était plus marrant d'aller voir ce que cachait les boutiques des galeries. Je passe devant une vitrine, je rentre dans le magasin, et... Et j'aime pas qu'on vienne me voir tout de suite quand je ne sais pas ce que je veux. Alors j'évite soigneusement les vendeurs, chance, y'avait du monde donc ils se sentaient pas obliger de venir me débusquer... Et je regardais du plus près possible les petits bracelets présents dans les vitrines. Vous savez jusqu'au stade où vous ne regardez même plus où vous mettez les pieds... Je me suis retourné et redressé brusquement, parce que je pensais avoir l'idée, mais je ne trouvais pas ça en bracelet. Sauf qu'en pleine manoeuvre j'ai percuté quelqu'un. « Mince pardon ! Désolé ! Excusez moi ! Je, mince, non désolé, ça va ? » J'étais carrément confus ! Rentrer dans quelqu'un dans une bijouterie, le truc où tout le monde arrête de respirer et marche sur la pointe des pieds, ça le faisait pas quoi ! Je voulais quand même m'assurer que cette personne allait bien, d'où le "ca va" puis j'ai penché la tête pour chercher les yeux de l'inconnue... qui avait les cheveux biens longs... Et d'un blond vénitien comme je n'en connais pas deux... « Euh... Joan ? » avais-je lancé comme ça, histoire de pouvoir me rattraper en disant "non non rien du tout !" si la personne se plaignait d'avoir mal entendu... Sauf qu'il n'y avait pas erreur sur la personne. Ou alors je souffrais d'hallucination puissance 15 et il était grand temps de me faire voir quelqu'un. « Joe ?! » avais-je repris avec un sourire plus large ! « Mais wouw ! Mais non ! Toi ici ?! »
Code by Joy
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Jeu 2 Juin - 3:45
this feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good.
patch & joan
« Mais vous êtes sérieux ? Personne ne m’écoute ou quoi ? » lançais-je depuis le fond de la cuisine à me petite famille réunie autour de la table. « Je vous ai dit que c’était moi qui m’occupe de lui prendre la gourmette ! », ajoutais-je avant de refermer la porte du réfrigérateur. Je levais les yeux au ciel bien consciente qu’aucun d’entre eux n’avait fait attention à ce que j’avais pu dire. Je portais le goulot de ma petite bouteille d’eau à mes lèvres avant de revenir m’asseoir avec eux. Nous étions entrain de préparer le baptême de mon filleul et la répartition des cadeaux semblait plus ou moins compliquée. Je m’affalais sur ma chaise, désespérée de les entendre essayer de communiquer dans un tel brouhaha. Nous étions cinq autour de la table et pourtant on aurait pu penser que nous étions vingt-cinq au moins. Heureusement, au bout d’une heure de débat et un bon mal de tête en supplément. Nous nous dispersion pour, enfin, vaquer à nos occupations personnelles pour le plus grand bonheur de ma tête dans laquelle j’avais l’impression que mon cœur était entrain de battre. J’avalais une nouvelle gorgée d’eau pendant que ma mère jetait un dernier coup d’œil sur la liste de la répartition des présents du petit. A peine avait-elle posé le papier que déjà elle s’habillait en me lançant qu’elle allait chercher la gourmette du petit. Je fermais les yeux soupirant avec désespoir. « C’est moi qui m’occupe de la gourmette maman. Toi et papa vous vous occupez de la croix. », lançais-je d’un ton un peu exaspéré avant de me lever de la chaise pour quitter, à mon tour, la pièce. Tandis que ma mère continuait de se préparer, j’attrapais mon sac à main dans le salon, déposant un baiser sur la joue de mon père qui avait déjà retrouvé son ordinateur et son agenda surchargé de rendez-vous en tout genre. « J’y vais, a demain soir vingt heures ! », m’écriais-je depuis l’entrée avant de fermer la porte sans même attendre une réponse tant ils m’avaient tous agacer à ne pas s’écouter. D’ailleurs, j’ignorais pourquoi mais j’avais la forte intuition que nous allions nous retrouver avec deux gourmettes le week-end prochain, mais bon à la base ça restait mon cadeau …
L’air frais m’avait fait passer le mal de tête de tout à l’heure. Je n’avais pas été par quatre chemins je savais parfaitement ce que je voulais et où le trouver. Ma bijouterie de prédilection se trouvait dans les galeries commerciales du centre-ville. Ils y proposaient des articles fins, de qualité et à des prix abordables pour tous et ça, quand on ne veut pas de l’aide de la carte de crédit de papa ce n’était pas, mais alors pas du tout, négligeable. Cela étant dit, ce n’était pas la seule chose que j’avais à faire aujourd’hui, m’acheter une robe pour l’événement n’était pas négociable. D’ailleurs, je repensais à cette jolie robe verte qui m’avait tapée dans l’œil l’autre fois avec Patch. J’envisageais sincèrement de retourner dans cette boutique et pourquoi ne pas porter celle-ci pour l’occasion. Mais je n’en étais pas encore à ce stade de la journée. Ma petite bouteille d’eau à la main et mon sac à l’épaule, j’étais entrée dans la bijouterie. « Bonjour. », saluais-je poliment la vendeuse qui m’avait conseillée plusieurs fois. Je flânais dans la boutique, jetant un œil un peu partout dans un premier temps, histoire de voir ce qu’ils avaient de nouveau en vitrine. Puis, j’étais arrivée devant les bijoux pour enfant, un sourire étirait mes lèvres. J’avais devant moi la gourmette que j’avais repérée il y a quelque temps déjà. Il s’agissait un bracelet fin avec une petite plaque ovale au milieu, le tout était en argent et décoré d’un petit dessin au choix graver derrière le prénom. Je la trouvais vraiment jolie comme tout. Je relevais la tête, puis, alors que je cherchais un membre du personnel du regard, je sentais une pression dans mon dos qui venait me bousculer. Par chance je n’étais pas tombée mais j’avais avancé d’un bon pas en avant. Alors que j’allais me retourner pour incendier celui ou celle qui m’avait poussé mais je ne m’étais même pas retourné qu’une panoplie d’excuses pleuvaient déjà. La voix me semblait familière je dirais même qu’elle raisonnait à mes oreilles comme une mélodie dont je rêvais chaque nuit. « Ce n’est rien. », me contentais-je de répondre encore un peu agacé de m’être faite brusquée de la sorte. J’avais pris le temps de remettre mon sac correctement sur mon épaule et surtout de ramasser la bouteille avant de me retourner. Entre temps, la voix qui me paraissait si connue prononçait mon nom. A ce moment là, plus de doute possible sur l’identité de cette personne. Dos à lui, je levais les yeux au ciel, légèrement grimaçante. Pas que je n’avais pas envie de voir Patch mais juste que .. C’était toujours un peu compliqué même si, je devais bien l’admettre, la dernière fois les choses ne s’étaient pas si mal passé que ça. Il m’avait ensuite appelée par mon surnom, je repoussais mes cheveux en arrière d’un mouvement de la tête avant de me retourner avec un sourire que j’espérais le plus naturelle possible. « Tiens, salut Patch. », lançais-je un peu gênée. Bien évidemment, je pouvais sentir mon sang traverser l’intégralité de mon corps mais aussi mon cœur frapper dans ma poitrine comme un batteur frapperait sur sa batterie. « Et bien oui, tu vois, on est dans un bijouterie et je suis une fille ... alors les bijoux c’est ... plutôt mon truc. », tentais-je avec un sourire toujours un peu crispé. Je n’étais pas franchement à l’aise pour deux raisons. La première étant que même si nous avions passé un peu de temps ensemble, la pilule n’était toujours pas passer pour moi. Et ce, même si je faisais de gros, gros efforts pour faire un pas vers lui et prendre sur moi. La seconde, et bien c’était tout simplement l’effet que cela me faisait à chaque fois qu’il se trouvait en face de moi. « Qu’est-ce que tu fais ici ? », demandais-je avant de tirer un peu sur le bas de ma jupe histoire de la remettre en place suite à la petite bousculade de tout à l’heure. En relevant la tête, j’avais eu le malheur de croiser son regard marron. Bien entendu, mes yeux se plongeaient dans l’immensité des siens, j’avais du rester songeuse un bonne poignet de secondes avant de cligner un bon coup des yeux comme pour revenir à moi. Cette petite escapade de mon esprit m'avait presque fait oublier ce que j'étais venue chercher ...
Dernière édition par Joan I. Dixon-Mills le Jeu 2 Juin - 15:52, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Jeu 2 Juin - 9:42
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
Un deux trois, j'étais perdu. Tadam ! Merci Joan ! Merci à tous, c'est tout pour moi ! Joan. Mais Joan qui remettait ses cheveux en place juste pour me torturer en me faisant respirer son parfum sans que j'ai à le chercher. Joan qui se tortillait pour remettre sa jupe an place juste pour me torturer en me donnant envie de la regarder de la tête aux pieds... Mais c'est pas comme ça qu'on fait Patch, focus. Oui oui oui pardon... Je quittais pas ses yeux une seconde. Il semblait que nous nous perdions dans les yeux de l'autres tous les deux... Mais... Pourquoi on me prévient pas quand je vais voir Joan ? Je pourrais j'sais pas moi... Changer de t-shirt ? Et pas garder celui du Subway que j'ai sur moi depuis l'ouverture ? Et dans lequel j'ai transpiré la mort ?!!! Ou alors j'aurai peut-être pris le temps d'enlever le peu de poils qui voulaient bien se montrer sur le bout de mon menton... Et fait en sorte d'être un peu plus propre... Un peu plus clean... Un peu plus... Enfin merde, dans tous les cas j'aurais été moi même ! Si si si j'vous promets ! Comme la dernière fois que l'on s'est revus, visiblement les débuts c'était pas son fort... Ils étaient toujours un peu... Rude, bref ? Direct ? Fermé ? Non euh... Repoussant... ? Oui oui oui oui mais ça se justifiait... !« Oui oui j'ai bien vu, bijouterie, fille, pas de problème ! » avais-je répondu de manière évasive, je me perdais trop rien qu'en la regardant. Instinctivement, apparemment j'étais pas au courant avant de le faire... J'ai pris une mèche de ses cheveux pour la remettre derrière son oreille, mais j'ai pas pu m'empêcher de faire glisser un pouce sur sa joue avant d'attraper les cheveux et de les remettre à leur place. Ca.... Pfiou... !!! Ca avait mis tous mes sens en alerte, ça avait encore multiplié par 18 le nombre de battements de mon cœur à la minutes. Ca avait encore... arrêté net le court de mes pensées... Et... mis fins à tous les autres mots qui m'empêchent constamment d'avancer. Je crois que... Je l'entendais, je l'acceptais, là n'était pas le problème. Mais... voir que me rapprocher d'elle pourrait prendre tout ce temps... En fait ça m'aidait juste à réaliser combien j'étais à prendre tout ce temps pour nous permettre de retrouver cette complicité d'antant.
Patch, maintenant tu reprends tes esprits et tu réponds calmement à la question, tout doux tout doux l'ami... « Eh bien je... en fait il... Voilà c'est l'anniversaire de ma petite sœur ce weekend et... J'ai pas du tout pris le temps de lui chercher un truc avant aujourd'hui alors j'me retrouve un peu bête à courir partout dans les galeries... » Le temps de placer un sourire et on est reparti... « Mais j'avoue que j'ai du mal à savoir où chercher, quoi lui prendre... Je sais pas si elle a besoin de quelque chose où si juste, elle préfère qu'on lui fasse plaisir donc... Je sais pas encore trop quoi lui prendre... » Je l'ai regardée d'un air interrogateur. « Mais dis, tien... Puisque tu es là. » Attention, ça mettait mon cœur en joie hein ! Allez pas m'interpréter ça comme si j'étais pas content de la voir non mais oh... « Vers quoi tu me dirais de partir pour la plus merveilleuse des petites dernières qui existe au monde ? J'ai pensé à tous mais j'ai pas su trancher... Textile / bijoux... Enfin des trucs de filles, mais pas trop quoi... » Puis après avoir réfléchis deux minutes de plus, je me suis empressé d'ajouter. « Euh oui mais toi bijouterie, fille ok, mais tu viens chercher quoi exactement... ? » Qu'est-ce qui pouvait bien l'ammener là... ? Je ne croyais que vaguement, voire même pas du tout, que c'était pour un truc perso. A moins que ce soit une réparation ? Mais alors pourquoi c'est en plein devant une vitrine que je l'ai rencontrée ? Et puis c'était pas la vitrine avec le genre de bijoux qui pourrait convenir à une femme comme Joan. A ça... C'était plutôt une vitrine avec des objets à offrir... Pour les plus jeunes d'entre nous... m'voyez ?
Code by Joy
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Jeu 2 Juin - 17:14
this feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good.
patch & joan
Cette manière qu’il avait de dire les choses succinctement me faisait sourire. Comme si, en fait, c’était une évidence à laquelle il n’avait pas pensé. Il glissait entre ses doigts la mèche de mes cheveux qui était retombée devant mon visage lorsque que j’avais baissé la tête. En passant, son pouce frôlait ma joue dans un geste naturelle et doux. Bien évidemment, la chair de poule apparente sur mes bras nus trahissait le frisson incontrôlable qui avait traversé mon corps à cet instant. « Merci. » , me contentais-je de souffler avant de repasser la main dans mes cheveux par réflexe. Puis, ma question vint briser ce nouveau rapprochement physique entre nous. Il m’expliquait alors qu’il était la pour sa sœur cadette. Mes sourcils se fronçaient tandis que j’étouffais un petit rire face à la situation. Tous les ans c’était la même chose avec Patch. Chaque année à la même période il courrait après un cadeau pour sa petite sœur dont il avait oublié l’anniversaire si proche. Je m’autorisais un hochement de tête de droite à gauche comme pour montré mon désespoir pour elle. Puis il me demandait mon avis sur le dit cadeau qu’il pourrait lui faire avant de me retourner ma question sans même me laisser le temps de répondre. « Tu sais Patch, au bout de quinze ans il serait peut-être temps de te mettre je sais pas moi … un post-it sur ton frigo ou de surligner la date trois fois. Ca t’éviterais, sans doute, de courir chaque année deux jours avant .. », avouais-je en haussant les épaules avec une petite moue désolée un peu exagérée. « En plus au vu de ton angle de recherche très .. précis, t’es pas prêt d’arriver à tes fins. T’en as bien conscience ? », ajoutais-je sans vouloir le décourager. Puis je lui adressais un sourire un peu plus naturelle que le tout premier sans lui laisser le temps de répondre à ma question un peu rhétorique. « Je cherche une gourmette pour mon filleul. Mon frère a décidé, après avoir longuement discuté avec mes parents, de le baptiser. Du coup … », répondais-je en haussant les épaules pour terminer ma phrase. Quel meilleur endroit qu’une bijouterie pour obtenir ce que je voulais ? « Si tu me laisses le temps de faire mes achats, je veux bien t’éviter la catastrophe pour les tiens. Parce que pour être tout à fait honnête, t’es pas vraiment au bon endroit pour une fille de quinze ans. », admis-je avec un sourire amusée et les yeux grands ouverts. En fait, comme je me réconfortais en me disant que c’était pour ça sœur et non pour Patch lui-même. Ainsi, j’arrivais un peu plus à aborder les choses calmement et sans penser à ce qui avait pu se produire par le passé…
Je lui tournais finalement le dos pour reposer mon regard sur la dîtes gourmette que j’avais repérée. Un vendeur s’approchait de moi pour répondre à mes attentes. Un sourire ravissant aux lèvres, je lui indiquais l’article qui m’intéressait ainsi que le prénom, le dessin et la police que je souhaitais. Parce que oui, j’avais déjà tout prévu, je savais ce que je voulais avec exactitude. « Super, je passerais la chercher demain en fin d’après-midi. Merci. », remerciais-je l’employé avec franchise et politesse. Je reposais ensuite mon regard sur Patch qui n’avait pas vraiment bouger. Je pinçais mes lèvres entre elles, un peu plus gênée que quelques secondes auparavant, je me rendais bien compte que j’allais passer un petit moment avec lui et je craignais un peu que mes vieux démons ne viennent tout gâcher. Parce que oui, je faisais vraiment un pas vers lui de bon cœur, j’essayais vraiment de passer au-dessus de tout ça. « Bien, quel est ton budget ? », lançais-je en détournant le regard pour éviter de trop réfléchir à tout cela …
Dernière édition par Joan I. Dixon-Mills le Jeu 2 Juin - 19:48, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Jeu 2 Juin - 18:13
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
Voilà qu'elle c'était lancée dans l'explication de mes multiples questions... Oui parce que j'arrive pas à les faire une par une... C'est un truc qui je sais pas ! Héréditaire peut-etre aucune idée ! Il fallait que je les envoie en bloc comme ça ! Elle me répondait, mon sourire, présent mais discret parce que je sentais que je la dérangeais à chaque fois ! Enfin au début... Alors le temps qu'elle se mette à l'aise je pouvais pas non plus bondir de joie comme si tout allait bien ? Bon, alors ce sourire au fur et à mesure qu'elle parlait s'élargissait. Et avait fini avec une espèce de bouche ouverte, et un rire étouffé qui tentait de sortir. Elle m'avait fait mou-rir-de-ri-re pour être exacte ! Mais c'était pas le lieu pour exploser dans tous les sens et se faire remarquer. Surtout ça... Se faire remarquer... A peine le temps de m'incliner et de lui lancer un « Fort aimable à vous... » ... de bien vouloir me prêter main forte dans ma recherche désespérée ! Qu'elle était déjà retournée à décrire jusqu'au centimètre près, la gravure qu'elle souhaitait inscrire sur la gourmette de son filleule. Elle était tellement attachée au petit bout de son frère que quelqu'un qui ne la connait pas pourrait penser qu'il s'agit de son fils ! C'était trop touchant !
« Pour vous répondre intégralement... » Est-ce que quelqu'un peu m'expliquer pour il est passé au vouvoiement ? Bon je pense que c'est lié à la vitesse de l'échange précédent et à sa densité. Tellement d'informations, dites de manière formelle et règlementé ! C'était dément ! « Tout d'abord, c'est cool le bâpteme ! Je trouve que c'est une bonne idée qu'a eu ton frère. Je... je trouve qu'on manque de tradition, et... Ouais non cool ! » C'est vrai ! Cruellement le monde était en train de perdre ce qui lui restait de tradition et le transformait en... en... Le transformait pas ! Juste on le perdait quoi ! « Ensuite, si ça se trouve ça me plait de courir chaque année pour ce cadeau, ok ? Parce que si ça se trouve c'est la pression qui me permet de trouver quelque chose d'exceptionnel à chaque fois ! » Bon, ça c'était fait. Ensuite ! « Peut-être que le meilleur moyen pour moi de m'en souvenir, c'est de vous avoir comme piqure de rappel ? Les dates tout ça... Se souvenir de l'anniversaire même de ma maman c'est... C'est pas mon truc... Me faut bien quelqu'un qui soit capable de faire ça avec moi, nan ? Bon ok non ptètre pas, j'suis grand, c'est vrai... » Puis, parlons budget. « En fait... si j'ai le coup de coeur sur un truc, même si c'est pas trop dans mes prix j'embarque. C'est pas son anniversaire tous les jours... Donc euh... on va éviter de dépasser la centaine quand même ! Elle a 15 ans, mais... On peut pousser le bouchon jusque là si besoin. » Il semblait qu'elle écoutait attentivement les premières informations que je voulais bien lui donner. J'ai pas pu m'empêcher de continuer... « Mais merci ! Merci c'est cool un coup de main ! » Du coup ! On était pas au bon endroit. J'ai donc haussé les épaules, tiré les extrémités de mes lèvres vers le bas, relevé les avants bras en indiquant la sortie l'air de dire... Qu'elle allait devoir m'emmener ailleurs...
Code by Joy
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Jeu 2 Juin - 21:29
this feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good.
patch & joan
Patch m’avait laissé le temps de me renseigner quant à mon présent pour le petit avant de se manifester à nouveau. Peut-être qu’il avait aussi prit le temps de réfléchir à ce qu’il allait bien pouvoir me répondre. Ou peut-être pas, après tout. Il avait commencé à me vouvoyer ce que me fit lever les yeux au ciel avec un petit non de la tête qui aurait pu se traduire par un clair et simple « n’importe quoi ». Il n’avait pas tort, ce genre de chose se perdait beaucoup alors vrai que c’était plutôt sympas. Après, ce que moi je trouvais encore plus cool là dedans c’est que j’allais devenir sa marraine de manière totalement officielle, ce qui me mettait totalement en joie. Puis, tandis que je me perdais à nouveau à réfléchir il poursuivait avec le sujet de l’anniversaire de sa petite sœur. Cette fois-ci je levais un sourcil l’air un peu suspicieuse quant à ce qu’il venait de me dire. Je n’étais convaincu ni par le fait qu’il aime courir pour le cadeau de sa sœur et encore moins par le fait qu’il lui ait fait des cadeaux exceptionnels à chaque fois. La suite me fit comme un petit pincement au cœur. Etre sa piqûre de rappel ? Je pourrais, mais il avait fait des choix dans sa vie qui faisait que je ne le serais pas ni maintenant, ni jamais, enfin ça c’est ce dont je voulais me convaincre mais dans la vraie vie ce n’était pas aussi facile que ça. Il continuait avant de me remercier pour le service. En toute franchise, je ne savais pas réellement pourquoi je faisais ça : l’envie de faire plaisir à son amour de petite sœur, celle de passer du temps avec lui ou tout simplement le fait que j’étais désespérée pour lui voir même, pourquoi pas, un peu des trois. Il m’indiquait la sortie, un sourire étirait mes lèvres tandis que mes yeux se levais, une énième fois vers le ciel. « Allez arrêtes de raconter n’importe quoi. », lançais-je avant de venir attraper l’une des mains qu’il pointait vers la sortie pour l’entraîner avec moi vers l’extérieur …
Inconsciemment j’avais gardé sa main dans la mienne par instinct ou pas habitude je ne savais pas. Nos doigts n’étaient pas entrelacées, je lui tenais simplement la main comme on a tous pu le faire dans les rangs de nos petites écoles. « Déjà il faut savoir que tout ce qui est sac à main, maquillage ou chaussures à talons, à quinze ans, ça ne nous intéresse pas. On se fiche du sac à main, puisque notre seul sac à dos d’école fait largement l’affaire, le maquillage on peut le piquer dans la trousse de toilette de maman ce qui pimente le côté souvent interdit de la chose à cette âge là et les talons c’est pas encore de notre âge. », commençais-je par lui exposer en avancer dans la galerie marchande ma main toujours dans la sienne. « Nous ce qu’on aime à quinze ans c’est les derniers vêtements à la mode, les boys bands et avoir les technologies derniers cris. », ajoutais-je avant de m’arrêter devant un banc. C’est à ce moment là que je me rendais compte que sa peau et la mienne se trouvaient collées l’une à l’autre. Je sentais mes joues virer au rouge écarlate. Je lâchais finalement cette dernière dans un geste soudain. La gêne c’était à nouveau emparé de moi. J’avais un vrai problème avec le fait de me rapprocher de Patch, je me mettais de telles barrières ... Alors qu’au final quand je faisais les choses d’instinct ça ne me posait pas le moindre problème. Mon cœur battait vite et fort dans ma poitrine sans doute le stresse lié à ce sentiment de gêne qui m’avait envahi d’un coup. J’avais relevé mon regard émeraude en direction du sien un court instant avant de m’asseoir, voir même de me laisser tomber sur le banc, un peu désarmée face à tout ces sentiments qui me posait problème dans ma relation avec Patch. En pensant à cela, je détaillais à nouveau son visage, comme si je n’étais plus totalement là. Avant de prendre conscience du froid que je venais d’instaurer entre nous. « T’a-t-elle parlé d’un groupe de musique ou d’une marque de vêtement en particulier ces temps-ci ? », continuais-je comme si de rien n’était, même si je n’étais pas certaine que Patch ne réagisse pas face à mon attitude …
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Jeu 2 Juin - 22:53
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
J'étais pas sûr d'avoir suivi... J'étais pas sûr que tout en moi l'ai suivie quand elle a... elle a... Quand elle est sortie de la bijouterie en me souriant et me prenant par la main. Je crois qu'à ce moment précis un peu... un ptit bout... bon ok 99% de ce qui fait de moi ce que je suis était resté sur place. C'était trop court... mais c'était tellement mais... "Can we both, save the world ? And just forget this...?" Elle aurait bien pu m'emmener n'importe où pour faire n'importe quoi, c'était oui, oui oui oui et re oui. Je me laissais emporter et je crois que j'étais trop absorbé et envoûté par cette proximité passagère retrouvée que j'étais incapable d'exprimer une quelconque émotion. Je crois que mon regard se perdait, que j'avais la bouche entre ouverte, et que je ne l'aurais lâchée pour rien au monde. A l'endroit où nos mains se tenaient, il faisait chaud, et en même temps c'était glaciale !! Quand tout en vous se met à vibrer et votre peau à se transformer en chaire de poule, vous avez froid ! Si si si j'vous jure ! Elle parlait et elle parlait et elle m'embarquait avec elle dans cette aventure ! Et elle me laissait passer toutes ces couches de carapace et... Et d'une seconde à l'autre elle avait brusquement mis fin à ce moment that feels like forever and we've only just begun ! And cause love makes the world feel good je pouvais pas juste la laisser s'assoir et reprendre ses esprits. C'était... Moi qui lui faisait ça ? De mon côté j'étais toujours figé, je n'avais pas encore reparlé depuis la bijouterie, too much captivated by what just happened. Ma respiration c'était accélérée alors qu'on avait pas couru pour se rendre là où nous étions. C'était... C'était un moment extra ordinaire, pendant lequel nous étions sortis de ce qui était devenu notre "ordinaire". Avec toutes ces distances et toutes ces carapaces et toutes ces protections pour plus souffrir.
Elle s'asseyait, à cause de...? Cette nouvelle distance ? Nos yeux se cherchaient, je pouvais pas les laisser se perdre plus longtemps... Je me suis rapproché de Joan et de ses yeux émeraudes, je me suis assis à côté d'elle. « Eh.. You okay ? » avais-je dit le plus doucement possible et de poser une main dans son dos et de perdre mes doigts dans ses cheveux si longs. « Ca va Joan ? » Cependant il semblait que ce n'était pas un souci de santé où autre mais, avec ces joues rosies juste un signe de mal à l'aise... Hum oui ok c'est bon j'en étais sûr... C'était encore moi...
Ces goûts musicaux... Pfiou... Pensais-je avant de récupérer ma main égarée dans le dos de Joan, et de poser mes coudes sur mes genoux. « Sans aucune hésitation je dirais Taylor Swift... Mais elle a tout compris cette petite soeur... Elle arrive à voir ce qui fait de Taylor une musicienne hors paire sans faire de musique dans sa vie... Elle m'épatera toute ma vie cette petite je crois ! » Taylor Swift elle a un accent que personne d'autre n'a, et elle a une manière d'enchainer les mots les uns après les autres que personne n'a. Et ca donne une ambiance ultra personnalisée à tout ce qu'elle fait et... Ca ma soeur le sentait. En réfléchissant à ce que Joan venait de me dire... Je venais de penser à un style de fringue qui correspondait au look punk rock des autres groupes qu'elle passe des heures à écouter. Vous savez c'est ce style de haut manche trois quart, avec le buste d'une couleur, mettons blanc, et les manches qui ne s'arrêtent pas aux épaules mais qui montent jusqu'au cou d'une couleur différente, disons rouge...? Même si elle va préférer le bleu... Enfin bref, s'il fallait j'irai chercher une photo de ce que j'avais en tête pour illustrer ça parce que je pense pas réussir à le décrire correctement à Joan ! « Ouais j'ai ptètre bien une idée de fringue... Mais... Nan ça va pas être assez branché... Je... j'avoue je sèche ! Les fringues à la mode des filles de 15 ans... Ben j'suis pas à jour ! C'est pour ça que t'es là d'ailleurs... » J'ajoutais ça et j'essuyais la paume de mes mains sur mes genoux comme si j'avais les mains moites, mais c'était pas le cas. J'étais calme et serein. Je ne ferai plus d'erreur avec Joan. Plus une seule. Alors j'avais la pression... Ca c'est sûr... mais il semblait qu'elle se gérait bien toute seule : je faisais que parler ! Enfin presque... « Allez, y'a qu'un moyen de le savoir ! Vamos dans les magasins mlle ! » Je tournais ma tête vers elle, avant de venir toucher son épaule avec la mienne. Fallait bien qu'on se bouge pour aller dans un magasin ! Me fallait le cadeau de la ptite !
Code by Joy
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Ven 3 Juin - 0:33
this feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good.
patch & joan
Le jeune Cipriano me demandait si j’allais bien. Il voulait dire en dehors de mon esprit torturé et de mon cœur prêt à bondir hors de ma poitrine ? Puis, sa main glissait dans mon dos jusqu’à atteindre mes cheveux couleur cuivre. Avait-il décidé de me tenter au plus haut point ou … ? Je n’avais pas bougé d’un millimètre sentant mes joues chauffer de plus en plus lorsqu’il chatouillant le creux de mon dos. Puis, il me reposait la question, j’avais préféré continuer d’ignorer. Il fallait que je réagisse que je change de sujet et très vite avant de ne finir par me lancer dans une conversation qui ne ferait qu’empirer les choses. Revenant à moi, j’engageais à nouveau la conversation sur sa sœur histoire de faire diversion. Etonnamment Patch se contentait de me répondre, sans insisté sur la réaction que je venais d’avoir. Soit j’étais vraiment très douée, soit il savait parfaitement ce qui clochait chez moi. Alors que mon cœur avait reprit un rythme normal, sa main venait se poser sur mon épaule. Je levais la tête dans sa direction avant de me lever, histoire de me mettre en route. D’ailleurs, je ne l’avais pas vraiment attendu, encore un peu retournée par cette montagne russe d’émotion qui s’était emparée de moi. J’avais pris un peu d’avance, les yeux rivés vers le sol, trop occupée à me torturer l’esprit entre ce qui se passait à l’intérieur de moi et l’idée DU cadeau pour sa sœur. Bien entendu, Patch m’avait bien vite rattrapée, je n’avais pas mis une distance énorme entre nous. Les yeux dans le vide et l’air songeuse, je marchais un peu à l’aveugle dans l’immense couloir de la galerie marchande. « Pourquoi tu ne prendrais pas deux places pour le concert de Taylor ? Il doit bien y en avoir un dans le coin dans quelques mois. Ca pourrait vous permettre de passer un moment ensemble et de profiter d’un concert d’une artiste qui vous plait à tout les deux. », proposais-je dans un premier temps. Le problème étant que le prix de deux billets devait largement dépasser la centaine de dollars. « Bon ça dépasserait un peu ton budget mais sachant que tu en profiterais aussi … », continuais-je tout en avançant encore. « Sinon au niveau de la mode on est en plein boum des jeans slim et des tee-shirt larges, enfin je crois. C’est ce que je ma sœur porte la plupart du temps. », avouais-je en levant les yeux comme pour réfléchir. « Cela dit, ma sœur n’a plus vraiment quinze ans … », terminais-je par dire en me rendant compte que le temps passait bien vite. Puis, je stoppais mon pas, « Sinon tu n’as qu’à faire un mixte des deux et lui prendre un tee-shirt ample à l’effigie de Taylor, tu feras sans doute un sans faute. », avais-je lancé en parcourant des yeux la vitrine de la boutique devant laquelle nous nous trouvions. Evidemment, j’essayais d’aider Patch et surtout d’éviter à sa petite sœur le cadeau un peu foiré du grand frère qui pensait viser juste. Mais à l’heure actuelle, ce que j’évitais au maximum c’était de croiser son regard intensément marron pour la simple et bonne raison qu’il me faisait perdre absolument tout mes moyens et provoquait en moi une multitude de sentiments contraires qui s’entrechoquaient. « Viens, on trouvera peut-être quelque chose ici. », annonçais-je en désignant l’enseigne du regard. Il s’agissait d’une boutique proposant des articles culturels en tout genre : CD, DVD, billetterie, … Encore une fois je n’avais pas attendu après lui, d’ailleurs je ne lui avais même pas laissé le temps de me répondre. J’étais tellement partager entre cette volonté de l’aider et de faire un pas vers lui et ce sentiment d’être mal à l’aise et perdue entre une panoplie d’émotion différentes. Le pauvre Patch devait me prendre pour une bipolaire et ne plus savoir comment réagir, un coup je lui souriais et la seconde d’après j’évitais tout contact visuel j’imaginais bien que ça devait être aussi perturbant pour lui que pour moi. J’avais avancé jusqu’au rayon des disques musicaux, j’avais commencé à fouiller dans les CD des fois qu’il existe une version collector ou quelque chose de semblable …
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Ven 3 Juin - 9:42
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
J'étais naïf sur beaucoup trop de choses. Surtout dans ce domaine là... celui où on joue tous aux devinettes... Celui où on interprète de cinquante façon différentes un clin d’œil, ou un sourire, ou un rapprochement inhabituel, ou encore où on se fait des films pendant des heures avant de s'endormir, et puis après on rêve de ça, et puis quand on se réveil c'est le premier truc auquel on pense. Je continue où vous avez saisi ? Il semblait que... Joan m'avait laissé comprendre ça à cause de ces joues, et de son comportement qui passait du coq à l'âne d'une seconde à l'autre. Toujours après un remue émotion lié à ce que l'on vient de faire... A la fois tant mieux pour elle ! Je pense que ne pas savoir ça lui aurait rendu la tâche encore plus difficile... J'aurais moins réfléchis, je ferai tout naturellement puissance 15 et ça rendrait les choses encore plus complexes pour tout le monde. Là je réfléchissais un peu plus... Je laissais pas toujours mon instinct faire les choses, et j'évitais de l'embêter le plus possible... Maiiis j'y arrivais pas toujours ! pas ma faute ! M'enfin du coup, toujours était-il que ça devenait compliqué de discuter avec elle convenablement vue la fuite qu'elle prenait à chaque fois que j'essayais tant bien que mal d'en placer une ! « En fait je... Je pense que slim ouais mais... Les t-shirt larges je suis pas sûr que la fasse rêver... et puis avec un truc à la Taylor dessus non plus... » Je ne saurai pas trop dire pourquoi. Mais je pense que la vie modeste que l'on menait ne lui donnait pas envie d'être au top des dernières nouveautés, et encore moins d'afficher Taylor sur son t-shirt... Peut-être parce qu'elle parle pas de Taylor à tout le monde à l'école non plus ? En même temps tout le monde la fout dans la case « chanteuse love story de merde » et charrie l'intégralité des fans qu'elle peut avoir... Enfin berf. « Mais, en revanche... Ton idée de concert ça c'est extra. Extra tip top ! Ca me plait beaucoup beaucoup beaucoup trop ! » C'est clair que CA ! C'était l'idée du siècle mais OMG ! Ca lui ferait sûrement ultra plaisir !!! Et puis... Allez, j'vous vends la mèche... Qu'est-ce qui fait qu'on admire un artiste chez les Cipriano ? Moins il est connu mieux c'est ! Alors oui, ça en fait parti... mais même les très connus on les aime bien parfois. Mais alors pourquoi, hein ? Ils sont beaux ! LOL, oui mais encore... Bon ok ok j'accouche. A partir du moment qu'ils sont irréprochables en Live, en live acoustique, ou en live avec des milliers de fans, il faut que la perfection soit le mot d'ordre ! Ca c'était notre côté un peu perfectionniste... Mais en même temps quelle idée de se faire une renommée internationale et de pas être foutu de chanter juste une fois en live sur une chanson qu'ils sont supposed to have written ? Une chanson qui est supposed to be all they wanted to say ? C'était toujours un truc qui m'a dépassé... Et Taylor ! Bien qu'elle soit ultra famous, et bien elle était irréprochable. Même dans ses live où elle se met à danser et à nous faire une mise en scène de malade mental.
« Mais du coup si on trouve autre chose que tu Taylor Swift en concert ça fonctionnera aussi hein ! AAAaaaaah mais la booooonne idée !! On croirait presque que c'est moi qui l'ai eue... » ajoutais-je avant de siffloter et de faire tourner mes yeux dans tous les sens. Joan semblait toujours éviter un quelconque rapprochement, physique ou visuel. Ca me faisait bien sourire dans le fond... J'étais content de me rendre compte qu'elle n'était pas indifférente. Et c'était un élément de plus qui me donnait envie de faire du mieux possible, le plus clean possible, le plus juste possible. On s'approchait de la file pour acheter des billets de concert, mais on savait pas encore de qui... Mais vu la tête qu'avait la queue on avait le temps de trouver en regardant les affiches d'artistes prochainement en concert. Oui parce que le plus drôle serait de ne pas attendre 8 ans avant d'y aller... J'aime pas trop ce genre de cadeau où en fait... Le but c'est d'attendre avant de pouvoir te faire plaisir. C'était pas drôle quoi ! J'étais derrière Joan qui faisait tout son possible pour m'éviter, c'était un peu amusant j'avoue... J'ai pas pu m'empêcher de sourire dans son dos. Je me suis retourné histoire de jeter un dernier coup d'oeil général à la boutique dans laquelle on était, histoire de voir si je passais pas à côté d'autre chose. Puis j'ai vu un truc avec des cartes postales, et je me suis dis que pour lui écrire un mot ce serait toujours plus sympa qu'une feuille uniquement blanche ! J'ai pas prévenu Joan, j'en avais pas pour longtemps et c'était à deux pas. Et puis je voyais un mec du magasin avec plein de carton à vider dans divers lignes de ventes qui ne semblait pas s'en sortir... Il en avait vidé quelques uns et se dirigeait vers les caisses avec un paquet de cartons vides pour les mettre dans un chariot qu'il avait laissé ici pour pas encombrer les allées. Je le regardais arriver. Il devait commencer à travailler là parce que niveau rentabilité de ce qu'il faisait, avec ses allers retours les mains pleines avec des clients : c'était nul ! Pauvre enfant ! Et puis il voyait vraiment rien, et il allait finir par rentrer dans quelqu'un ! Stupide employé qui commençait ! Joan qui était au bout de la file allait être la première à être impactée, et deux fois dans la même journée ça le faisait pas... Patch the superhero ! Je me suis dépêché de suivre l'employé pour le rattraper et attraper Joan par la taille pour l'attirer un pas vers la gauche histoire de laisser passer l'employé qui se retournait vers nous pour nous remercier. « Pas d'quoi monsieur ! » trois secondes après il se prenait quelqu'un d'autre dans les dents... Tout ça parce qu'il s'est retourné trois secondes et n'a pas vu où il mettait les pieds ! Au moment de l'impact prévisible, j'ai pas pu m'empêcher de presser ma main qui serrait la taille de Joan rapidement, je ne l'avais pas lâchée entre temps... Puis tout naturellement, j'ai fait apparaître la carte que j'avais choisi avec l'autre main, et je la présentais à Joan. « Merci pour ton aide Joan ! Je sais pas encore quel artiste je vais l'emmener voir mais... Ca devrait pas être compliqué d'en trouver un qu'elle apprécie. Reste plus qu'à lui écrire un mot... Tu... Tu voudrais écrire quelque chose... ? C'est fort probable que ça lui fasse plaisir... »
Code by Joy
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Ven 3 Juin - 19:18
this feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good.
patch & joan
J’avais tout débité à une allure folle, tout en avançant sans vraiment prendre le temps de l’attendre, si bien que je me demandais comme il avait pu me suivre. Il me donnait ensuite son avis. Concernant les vêtements, il n’avait pas l’air très emballé, je haussais alors les épaules comme pour lui faire comprendre que ce n’était pas grave. Puis, il revint sur l’idée de lui prendre deux places pour un concert qui semblait lui plaire beaucoup plus. J’étais ravie d’avoir pu l’aider à trouver une idée qu’il trouvait géniale même si là, maintenant, tout de suite on n’aurait pas dit tant j’évitais son regard. Nous étions entrés dans la boutique, je m’étais d’abord avancer vers les disques avant que Patch ne se dirige vers la billetterie instinctivement, j’en concluais qu’il restait sur cette idée avant de m’engager avec lui dans la file. Le beau ténébreux se trouvait dans mon dos et quelques personnes attendaient devant nous et je n’avais toujours pas dit un mot de plus que tout à l’heure ni même tenté de reprendre un contact visuel avec lui. Je regardais partout autour de moi histoire de découvrir les prochains spectacles du coin, qui sait ça pouvait donner des idées sympas. J’avais si bien évité Patch que je ne l’avais même pas vu quitter la file d’attente. Mais, alors que j’attendais patiemment mon tour, je sentais une main se glisser sur ma hanche m’entraînant vers la gauche comme dans un pas de danse, mon premier réflexe fût celui de me retourner un peu surprise. En tournant la tête, j’apercevais l’un des membres du personnel les bras chargé de carton, il adressait un signe de la tête dans notre direction et la voix de Patch toute proche de mes oreilles vint me confirmer que c’était bien lui qui posait actuellement encore sa main sur ma hanche. Alors que sa main venait se serrer davantage contre moi, je posais, par réflexe sans doute, la mienne par-dessus la sienne. J’avais plus ou moins été obligé de le regarder. Cette fois plus question de fuir, il me tenait. Mes yeux verts croisaient les siens et mes joues devenaient à nouveau toute chaudes. Je n’étais pas vraiment certaine qu’il se rendait compte de ce qu’un simple contact avec lui créait en moi. Mon regard ne bougeait pas, planter dans son regard, je ne cherchais pas à me dégager de son bras enroulé autour de ma taille. C’est lorsqu’il me tendait une carte que je revins réellement à moi. Sa proposition m’étonnait, j’avais disparu de leur vie depuis un certain temps maintenant, je n’étais pas certaine que sa sœur soit franchement ravie de voir mon nom sur sa cœur d’anniversaire alors que j’avais si longtemps évité son frère. Je pinçais mes lèvres entre elles, toujours aussi proche de lui et perturbée par cette proximité qui me donnait vraiment des bouffés de chaleurs. « Tu crois ? Tu sais ça fait tellement longtemps que je n’ai vu personne de ta famille, ça serait peut-être un peu … mal venu ? », demandais-je un peu gênée. Il est vrai que si j’avais eu l’occasion de croiser l’un d’eux en villes je n’aurais pas hésité à allez les voir seulement là, depuis le décès de la sœur de Patch je n’avais vu aucun d’entre eux. J’avais un peu peur qu’il réagisse mal, ce que je pouvais parfaitement comprendre d’ailleurs. Pour un peu que Patch n’est rien dit à personne, ce qui est fort probable ils devaient sans doute se dire que j’avais laissé Patch seul dans l’une des plus difficile passe de sa vie. « Et puis c’est ta carte. C’est pas comme si j’avais une raison de la signer. C’est pas comme si … », continuais-je avec hésitation, « Enfin tu vois .. », ajoutais-je évasivement. En temps normal, on signait une carte d’anniversaire si l’on faisait un cadeau commun ou si on était un couple tout simplement, mais j’avais du mal à dire ses mots alors que nos corps étaient collés l’un à l’autre, que nos visages n’étaient qu’à quelques centimètre l’un de l’autre et surtout que ses yeux me fixaient ainsi. J’aurais pu fondre sur place tant son regard me faisait craquer, d’ailleurs mes joues rouges pouvaient en témoigner. Je ne savais même plus où en était la file d'attente tant j'étais absorbée par son regard, par son visage, par ses lèvres ...
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Ven 3 Juin - 23:56
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
Ce n'est que lorsque nos yeux se noyaient les uns dans les autres que je saisissais l'ampleur de mon geste, ou plutôt après que Joan ait répondu "normalement" et en posant sa main sur la mienne. Que je saisissais que je venais de nous mettre tous les deux dans une bulle dans laquelle nos émotions sentiments et ressentis se disaient : c'est bon les gars tout est permis ! On envoie la sauce pour les secouer ! Mais on était tellement proche et égoïstement sûrement.... J'étais tellement bien... Et je m'auto torturais. Stupide Patch. Parce que maintenant que je savais, voilà que je ne la mettais pas à l'aise... et comme je le savais ça faisait naître en moi de la culpabilité. J'allais la blesser en allant trop vite ! Et c'était absolument pas que je voulais. Bon sang mais le statut d'ami m'allait très bien jusqu'à nouvel ordre, mais c'est comme si tout en moi reniait ma conscience pour faire l'inverse de ce que j'aimerais faire pour protéger ma Joan. Et visiblement à chaque fois que mon inconscient en avait l'occasion... Il se jetait dessus pour me faire accourir auprès de Joan et poser des gestes, agréable ne l'oublions pas... mais pas à l'ordre du jour ? Et c'est comme si j'étais incapable de m'en défaire. Maintenant qu'on était lié par un tel contact physique mais j'étais en plus du plan émotionnel, physiquement attaché à Joan et s'en détacher ce serait mais... Mais ce n'est pas possible. Non. Non non non. Après cette prise de conscience soudaine, et la main de Joan qui réchauffait la mienne qui avait du mal à garder du sang chaud jusqu'au bout des doigts... Je n'ai pas réussi à reprendre un niveau sonore habituel et il semblait qu'à cause d'une telle proximité c'était évident de parler plus bas... « Elle saura pertinemment qu'une idée aussi géniale ne vient pas de moi... Donc dans tous les cas elle entendra parler de toi... » Et puis, je pensais plus au fait que... Ca pourrait faire plaisir à ma maman d'avoir de ses nouvelles, enfin juste voir qu'elle a écrit un mot pour ma soeur serait suffisant pour lui faire voir que tout va bien pour Joan. Après tout... Ma maman elle la connaissait bien aussi ma Joan... « Et puis faut plutôt voir ça comme... 'la meilleure amie de mon grand frère' donc "ma grande soeur de coeur de part mon grand frère ?" » Bon ok je cherchais peut-être la petite bête là... Mais qui serait Patch Cipriano s'il ne cherchait pas, et ben ce ne serait pas Patch. Facile, non ?
Heureusement, la file était longue. Ou plutôt les gens étaient lents ? Est-ce qu'on vous refait un débat sur le client chiant ? Non parce que du coup faut vous dire que dans n'importe quel magasin, les caissiers / vendeurs / serveurs, sont barbés de TOUS les clients de TOUS les jours parce qu'ils sont TOUS aussi handicapés les uns que les autres parce que forcément ils ne vont pas TOUS les jours dans le magasin acheter le même truc et débiter la même phrase au caissier. O M G. Là c'est le moment où je me rends compte que je vous ais refait le topo sur les clients chiants... Bref, 36 63 pour un rapport détaillé plus complet.. Le principe d'un rapport détaillé... Bref, bref. Je me perdais encore dans ses yeux, l'air sérieux, parce que je l'étais. C'est ça de plus avoir le contrôle sur soi... On a un air sérieux, quand on voudrait peut-être n'importe quel autre air si c'est celui qu'elle aurait voulu. Et je gardais mon étreinte autour d'elle jusqu'à ce que l'on ait d'autre choix que de s'éloigner de quelques malheureux centimètres pour aller plus loin. J'avais, avec ma main autour de sa hanche, réussi à attrapé l'extrémité de ses doigts, pour que même sa main ne s'en aille pas plus loin. Bon sang mais Patch... pourquoi une telle peur de la voir s'enfuir en courant et plus jamais revenir ?! C'était pas un manque de confiance en elle, c'était pas un manque de fidélité de ma part, c'était pas un manque de... Je crois que c'était un surplus de... Je crois que je m'inquiétais trop, que je désirais tellement de choses pour elle ! Qu'il me semblait évident d'être là pour elle quand elle cherchait à obtenir tout ça.
Mais, quand même au fond, il me restait un sans blanc de maîtrise... « Faudrait qu'on regarde s'il y a pas Gavin DeGraw, ou Jimmy Eat World, ou encore Switchfoot, voire Paramore dans le coin prochainement. Je pense que ça irait parfaitement à mlle Cipriano. » allez, Patch, encore un ptit effort. Va pas nous faire une bêtise plus grosse que celle que t'as déjà faite. Au file de mes pensées, et de nos yeux qui ne se quittaient pas, de nos corps si proche l'un de l'autre, et nos têtes presque l'une contre l'autre, et de nos mains l'une sur l'autre... La file avançait et on ne savait toujours pas quel artiste j'allais emmener ma petite soeur voir en live. Ca dépendait de ce qu'il y avait écrit au dessus de nos têtes mais... Vous imaginez bien que c'était beaucoup plus passionnant de ne faire qu'un de cette manière là, plutôt que de lever la tête pour faire autre chose ? Cependant... Patch. Allez. Patch. Soit pas trop con pour une fois qu'il te plait. Si tu veux pas la blesser, et si t'es prêt à repasser par toutes les cases départs, parce que comme elle a l'air de te le montrer, ça, c'est pas l'ordre du jour. Tu fais quoi Patch ? Omg mais réfléchis mec. « Y'a un groupe que t'aimerais voir un live toi plus qu'un autre ? » lançais-je d'une manière moins sérieuse, plus décontractée. Et c'était le coup de feu de départ pour décoller lentement ma main de sa hanche, et glisser le long des doigts de sa main pour la tenir un peu plus longtemps dans la mienne. Suite à ces petits centimètres de distance en plus, j'ai pu reprendre convenablement le contrôle du navire, lancer un sourire amusé, parce que j'aimerais vraiment bien savoir qui elle aimerait voir, et j'ai lentement levé la tête vers les panneaux d'affichages. Fallait qu'on trouve !
Code by Joy
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Sam 4 Juin - 3:49
this feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good.
patch & joan
J’avais perdu le fil de ce qu’il se passait autour de nous. Quand nous étions aussi proche c’était comme si plus rien autour de moi n’existait, comme si tout le temps s’arrêtait. Nous étions si proches l’un de l’autre à cet instant que je pouvais sentir son souffle caresser ma peau. D’ailleurs, même si cette proximité avait fait s’empourprer mes joues, je n’aurais voulu que ça s’arrête pour rien au monde. J’allais bien être obligée de voir la réalité en face tôt ou tard et j’avoue qu’admettre ça, même intérieurement, c’était déjà une petite victoire. La chaleur de nos mains posées l’une sur l’autre venait réchauffer le creux de ma hanche. Mon regard plongé dans le sien, je me pinçais doucement les lèvres entre elles comme pour me souvenir du goût de ses lèvres. J’avais senti sa main bouger, un mouvement délicat pour venir effleurer le bout de mes doigts. Je n’avais pas le sourire aux lèvres uniquement en raison de l’intensité de ce qui se passait entre nous, entre nos regards. Puis, la voix douce de Patch vint rompre le court silence qui c’était installé entre nous. J’avais ressenti comme une pointe dans le cœur quand il m’avait décrite comme sa meilleure ami, mais après tout, je l’avais bien cherché quand même, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même dans le fond. Je pinçais mes lèvres entre elles avant d’étirer un coin de ma bouche pour adresser un sourire un peu forcé. « Oui, tu dois avoir raison. », répondais-je à la deuxième partie de sa réponse même si au fond de moi j’aurais voulu me jeter à ses lèvres pour lui montrer que je n’étais pas qu’une simple » meilleure amie. « Pour la façon de voir mon nom sur la carte hein, pas pour le cadeau. Je sais que tu aurais été capable de faire tout aussi bien sans moi. », ajoutais-je pour ne pas qu’il y ait de mépris par rapport à mes propos. J’attrapais donc la carte avec la main qui était resté disponible. Puis, le temps était venu pour nos corps de se quitter à mon grand regret mais ça, je me gardais bien de le dire. Il m’avait citer plusieurs artistes qui pourrait coller aux goût de sa cadette avant de me demander lequel j’aurais préféré voir en concert. Après sa question, sa main quittait mon corps pour me rendre ma liberté que, pour une fois, je n’avais pas quémandée en essayant de m’extirper de ses bras. « Dans ceux que tu cites, pour l’avoir vu en concert dans un festival, Jimmy Eat World vaut vraiment le coup en live. Mais mon avis ne compte c’est celui de ta sœur qu’il faut connaître. », répondais-je avec sincérité avant de ne lâcher complètement sa main pour m’avancer un peu vers les panneaux d’affichage, laissant ainsi beaucoup plus d’espace entre nous. Je me demandais comment les gens autour de nous nous voyaient. Vous savez ceux qui ne nous connaissent absolument pas. Est-ce qu’ils s’imaginaient qu’on était juste de bons amis ? Pas que ça ait de l’importance à mes yeux, mais je me disais que si eux voyait bien qu’ils y avaient plus qu’une belle amitié entre nous je n’arriverais pas à me convaincre de l’inverse bien longtemps. Cela dit, je me doutais bien qu’en réalité personne n’avait fait attention à nous, les gens qui nous entouraient étaient tellement pris dans leur petite bulle qu’ils ne regardaient sans doute même pas autour d’eux. Remarque, je n’avais pas vraiment fait attention non plus quand j’y réfléchissais bien. De toute façon, une fois que je m’étais perdu dans le regard de Patch, plus rien autour de moi n’avait d’importance. « Et toi, quel est l’artiste pour qui tu dépenserais une fortune. », demandais-je sans avoir quitter l’affiche du regard. « Tiens, AC/DC refait une tournée. Ca me fait pensé que j’ai lu un article qui disait que c’était le chanteur des Guns’n’Roses qui les accompagnait sur les routes. Que des grands noms, ça doit aussi être sympas à vivre une fois dans sa vie. », lançais-je avant qu’il n’est eut le temps de me répondre. « D’ailleurs, le prix doit être proportionnel à leur renommé je pense. », terminais-je par dire en haussant les épaules avant de tourner furtivement mon regard en direction de Patch qui continuait à détaillé l’affiche. J’avais avancé d’un pas dans sa direction, comme pour voir un peu mieux les panneaux. Mais la réalité était tout autre, je cherchais, inconsciemment peut-être, une certaine proximité avec lui. Mon bras nu frôlait alors le sien et mes poils blonds se hérissaient le long de celui-ci tandis qu’un frisson parcourait mon dos, je n’avais pas bouger, faisant mine de continuer à observer les divers noms de la liste …
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Dim 5 Juin - 2:02
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
Alors qu'elle essayait de se justifier pour un malentendu qui n'avait pas lieu d'être, pour une fois (oui ça m'arrivait souvent...) j'avais tout bien compris du premier coup... J'ai répliqué par un petit : « Voui t'inquiète ! » Puis, elle continuait à répondre à mes questions et à chercher de manière plus précise quel artiste pourrait correspondre le mieux possible aux goûts musicaux de ma soeur. La seule réaction que j'ai eu c'est de croiser les bras et de me concentrer sur les noms inscrits sur les affiches. Jimmy Eat World... Ah lui... Sûrement qu'il devait être bon en live. Mais apparemment il n'envisageait pas d'être dans le coin prochainement. Joan était partie quelques centimètres trop loin pour qu'on puisse continuer de se toucher. Et à la minute où elle avait fait un pas de plus je n'avais d'yeux que pour elle. Même de dos, je pouvais regarder la couleur de ses cheveux et compter combien j'étais capable d'en voir.... M'amuser à regarder quel effet la lumière lui fait si je la regarde avec tel angle. Regarder combien tout était parfaitement proportionné chez elle...
Oh My God... There were nobody... Nobody being good for my baby girl. J'avais déjà regardé douze mille fois, mais une fois de plus n'était pas en trop. C'est toujours quand on est sûr d'avoir fait le tour de manière parfaite un nombre de fois incroyable que le petit détail vous saute aux yeux. Et là, typiquement, je regardais pour la énième fois les affiches, et... Ben quelle idée aussi ! Quelle idée d'être ceux affiché au bout bout bout parce que vous êtes les derniers de la liste à venir pour le mois de Juin ! Forcément que j'vous avais pas vu ! Il y avait écrit une date avec en tout petit parce que pas encore up to date : AvA. Mais c'était toutes les informations que j'avais besoin de savoir !!! Ce chanteur, celui de Angels and Airwaves... Il était space. Trop space. A se shooter à trop de trucs différents. Pour une rare fois, on l'adoptait chez les Cipriano. Oui oui... Nous n'avions pas de pitié pour tous ces artistes qui laissent leur vie à cause d'une over dose. C'est le genre de truc qui nous a toujours dépassé. Alors oui, on peut sûrement pas comprendre, on est pas à leur place. Mais qu'est-ce qu'ils attendent pour nous montrer toutes les choses merveilleuses qu'on peut faire avec un paquet de fric comme ça ? Pff... Alors ce Tom... On était sceptique... Il avait du talent, mais est-ce qu'il le sortait d'un excès de consommation de produit illicite ou bien était-ce vraiment quelque chose qu'il avait en lui ? Le truc c'est que du coup on l'aimait bien. Et... Même si je doutais de ses performances en live, rien que le fait d'aller voir le groupe se produire, ça suffirait à faire plaisir à ma soeur, et ça, c'était pas négociable. Mais... je préférais ne pas bouger. J'espérais tellement que les affiches puissent changer comme par magie ! Pour permettre à un artiste qu'elle porte plus haut dans son coeur, une toute petite dernière chance d'avoir deux derniers spectateurs, les plus admiratifs et... critiques surement... mais fans ! de l'assemblée ! Allez, siyouplé ?
« Guns'n'Roses ? Euh... Ca m'dit rien...? » C'était plutôt fréquent de pas connaître un artiste ou deux. Faut dire, y'en avait tellement et il en fallait tellement pour tous les goûts qu'on pouvait pas être bon sur tous les fronts... Et depuis que je me suis persuadé qu'il n'y avait que très peu de personnes au monde capable d'avoir le même registre que moi, je m'amuse à affirmer que même des gens connus (enfin apparemment), ben je les connais pas ! Alors pendant que je m'attardai encore sur les affiches, Joe me disait ça et en même temps... Elle venait contre dire tout ce que j'essayais de me dire un peu plus tôt... Elle était venue si près de moi que j'aurais pu poser une main sur ses épaules sans que ça choque qui que ce soit vu comme nous étions déjà collés l'un et l'autre ! Mais alors ?! Mais quoi ? Mais elle cherchait le rapprochement ou alors c'était un test ? Une vaste blague ? Un... euh... Une caméra cachée ?! Enfin bref... Ca n'avait pas trop d'importance à partir du moment où c'est elle l'importance du moment, et que peu importe ce qu'elle voulait j'avais pas le droit à l'erreur. Même pas un peu. C'était pas négociable.
Wow... Et puis... quel artiste... je savais très bien. Je savais parfaitement lequel d'entre eux faisait bouillir en moi l'envie de le rencontrer, voire même d'apprendre à le connaitre à l'aide de place VIP ou j'sais pas quoi, où tout ce qui était possible. Oui... Oui il y en avait bien un... « Ouais non pour moi c'est clair. Gavin Degraw. Lui mais... » c'est là que j'ai décroisé les bras. J'avais un vrai problème pour m'exprimer sans faire des gestes avec les mains mais là c'était multiplié par 97... Il était trop important ce Gavin. « C'est... J'crois que c'est notre artiste préféré. Enfin c'était... Enfin non ça l'est toujours mais... » j'ai aspiré de l'air entre mes dents bruyamment, avant d'expirer tout aussi bruyamment... « En fait... » dis-je en joignant les mains devant moi, toujours en exprimant physiquement ce que j'avais besoin de dire... « C'était surtout celui de ma grande soeur... mais il a pris tellement d'importance depuis son départ que... Ouais... Ouais clairement je donnerai presque n'importe quoi pour le voir jouer. » Je me concentrais sur les affiches. J'étais déjà bien faible comme ça. Fallait pas en rajouter non plus. En relâchant la pression que j'avais mis sur mes bras qui avaient essayé de traduire plus de chose que ce que j'ai bien voulu dire, mon bras droit, en plus de rencontrer clairement celui de Joan, a réussi à placer ma main pile poil en face de la sienne. Je n'avais plus qu'a poser délicatement les extrémités de mes doigts là où les siens se détachaient de sa paume pour que nos mains de se retrouvent l'une dans l'autre. Même quand je croisais mes propres mains de cette manière là, ce n'était jamais aussi parfait que quand la main de Joan rencontrait la mienne... Je lui parlais de ma soeur, partie, bien au chaud là haut, à me surveiller... Et je pouvais enfin vivre ça avec elle. C'était nouveau ! C'était... Etrange ? Mais c'était ce dont j'avais besoin... Et puis, suite à son départ prématuré, il n'y avait pas que Gavin qui avait pris de l'importance, mais tout le reste. Toute ma vie ! Et... Ma Joan qui était déjà si importante... Avait encore miliarduplé d'importance. J'ai tourné la tête en direction de Joan, et je lui ai souri. Mais le sourire du mec heureux. Pas le mec victime ou qui a besoin d'être consolé, ou celui qui a vraiment besoin de sa maman. Non. Le sourire de bas... Oui. Sûrement. C'est injuste au possible toute cette historie. Mais elle souffre tellement moins maintenant... Elle est tellement plus au calme, reposée, là haut... Donc le sourire du mec heureux que sa soeur ne souffre enfin plus quoi. C'était l'essentiel, malgré l'injustice, la plus totale des événements. Et puis je souriais aussi parce que... « Pfou... J'suis désolé Joan ! Pardon... About... » à ce moment là j'ai serré sa main avec deux pressions séparées, très soft, juste suffisamment présente pour qu'elle comprenne que j'étais désolé d'avoir encore eu recours à ce genre de méthode. Je voulais tellement éviter de la mettre mal à l'aise ! Je voulais tellement redoubler d'effort pour être irréprochable et ne plus être source de souffrance pour elle que... Je savais pertinemment que ça passait par : arrêter la serrer contre moi à chaque fois que j'en ai l'occasion ! Mais là c'était pas possible, désolé à tous, j'ai pas pu... Encore une fois en baissant le volume générale à cause de la nouvelle proximité j'ai ajouté un truc hors contexte. Mais ça rendait la proximité naturelle, et ça permettait de la conserver tout en faisant autre chose... « Sinon je pense partir sur Angels and Airwaves pour la ptite dernière. Ca devrait largement lui plaire... »
Code by Joy
Invité
Invité
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Mar 7 Juin - 3:38
this feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good.
patch & joan
Lorsqu’il m’avouait ne pas connaître les Guns je me contentais de hausser les épaules avec un petit hochement de tête comme pour lui dire que ce n’était rien. « C’est groupe de hardrock des années 80-90 qu’écoutait mon père quand il sortait de son statut d’homme d’affaire. Ils sont connus pour leur guitariste : Slash aux solos incroyables selon mon père. », je lui fit un petit signe de la main comme pour lui dire de laisser tomber, ce n’était rien d’important après tout, J’avais continuer à m’attarder sur les affiches, faisant mine de ne pas bien voir je m’étais approchée jusqu’à me retrouver à quelques millimétrés de Patch. Une proximité qui faisait battre mon cœur à tout rompre, je fronçais les sourcils comme pour lire le reste de l’affiche alors qu’en réalité j’y accordais assez peu d’importance. Mais pendant que je détaillais les noms, enfin que je faisais semblant de le faire, Patch répondait à la question que je lui avais retournée. Mais plus il parlait et plus je sentais sa voix trembler et ses propos semblaient de plus en plus difficile à sortir. Je tournais légèrement la tête en continuant de l’écouter avec attention. J’aurais voulu lui répondre quelque chose de rassurant, quelque chose de réconfortant. Mais je savais pertinemment que dans ce genre de situation les mots n’étaient pas ce que l’on attendait le plus. Je n’avais pas eu le temps de me décider sur quel geste de soutient j’allais lui offrir. Il y avait dans ce possibilité, la main dans le dos, le câlin classique, … Le temps que mon esprit ne prenne une décision, ses doigts s’installaient entre les miens. D’ailleurs, ils s’y emboitaient à merveille, comme si ça avait toujours été leur place. J’avais doucement refermé mes doigts sur le dos de sa main, comme signe de soutient. Je savais à quel point ça pouvait être dure et je savais aussi à quel point un simple geste d’affection aussi petit soit-il pouvait faire du bien. Le jeune Cipriano me présentait alors ses excuses. Je fis un signe non de la tête le regard un peu affolé. « Non, non. Ne soit pas désolé Patch. C’est bien d’en parler, si ça te fait du bien. Et puis tu as le sourire, c’est que ce sont de bons souvenirs .. », lui adressais-je avec sincérité.. Malgré tout il avait su garder ce sourire, ce recul qui lui permettait sans doute de passer au dessus. J’avais apprécié qu’il me dise quelques mots sur sa sœur. Nous n’avions plus rien échanger à partir de ce soir là et savoir qu’il avait traversé ça sans moi me rendait malade dans le fond. Mais même si ça me désolait au plus haut point je n’avais pas réussi à passer au dessus de la mienne de blessure, alors à ce moment là j’ai simplement préféré tout lâchée déchirée entre le décès de sa sœur, le fait de le savoir mal et la déception de le voir avec une autre fille. J’avais délicatement commencé à caresser le dos de sa main, pour calmé ce sentiment de manque que j’imaginais qu’il devait ressentir. Fixant ses magnifiques yeux marrons, je ne pus m’empêcher un sourire un peu gêné mais tellement plus naturelle que les autres. Vous savez ce sourire que vous avez la première fois que vous échanger un long regard sans dire un mot avec celui que vous aimer ? Voilà, ce sourire là, exactement. J’avais détourné le regard comme pour éviter qu’il ne s’en rende compte je ne voulais pas qu’il s’en aperçoive, je ne voulais pas qu’il croit qu’il suffisait de passer dix minutes avec moi pour que l’on passe à autre chose. Pourtant, je vous assure qu’à cet instant précis, avec ces quelques mots quelques chose avait changé, c’était comme si on avait enlevé une minuscule épine de la vingtaine qui me piquait le pied. Je pinçais doucement mes lèvres pour reprendre le dessus, c’est les lèvres pincées que je levais mon regard vers lui lorsqu’il m’annonçait son choix. « Super, c’est une bonne idée. », lançais-je pour le conforter dans son choix. Non main était restée l’une dans l’autre, je n’avais pas bougé d’un centimètre. Je le fixais, ne comprenant pas pourquoi il restait là en face moi à me regarder alors qu’il ne restait plus qu’une personne avant son tour. « Tu .. Enfin il y a .. », bégayais-je avant de me rendre compte que j’avais gardé sa main prisonnière de la mienne. Je m’étais arrêtée nette dans mes propose en levant les sourcils. « Oh, excuse-moi. Vas-y, je t’attends ici. », dis-je en lui lâchant la main pour qu’il puisse se rendre au guichet, mes joues avaient à nouveau virées au rouge. Je lui adressais un sourire discret avant de lui tourner le dos pour allez voir ce qu’il proposait dans la catégorie voyage. Je me retrouvais donc dos à lui, les bras croisés sous ma poitrine, détaillant les différentes offres. J’avais jeté un petit coup d’œil furtif en sa direction pendant qu’il échangeait avec l’employé qui s’occupait de lui. Un petit sourire avait étiré mes lèvres quand je l’avais regardé. Finalement, je me replongeais dans mes rêves de vacances que mon job au Starbucks ne me paierait jamais …
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills - Mar 7 Juin - 13:31
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good
Ft. Joan I. Dixon-Mills
C'était.... Comme si j'avais un espèce de grand cœur vide, enfin en vrai rempli de plein de trucs à donner sans modération, mais, d'un autre côté, complètement vide. Rien dedans, juste, blessé, et vidé de tout ce qu'il peut avoir, qui attend patiemment que quelqu'un vienne prendre toute la place, sans aucune retenue, vienne le remplir, le faire déborder d'une nouvelle matière, pour déborder et refiler tout ce qui déborde ! Et... Cette sensation de remplissage... Je l'avais quand il m'arrivait d'enlever de mon cœur toutes ces barrières toutes ces branches et ces chaines pour le mettre complètement à poil devant quelqu'un... Et à chaque fois... Ces gestes attentifs, délicats, sincères et vrais... Venaient à point pour remettre un coup de boost à ce cœur dénudé, vidé. Et sa main dans la mienne... Et son regard si réconfortant... Sa voix si douce ! Sa présence si évidente, c'était la réponse et le remplissage à tout ce qui se passait dans ma tête, dans mon cœur, partout. Il me suffisait de me laisser aller, de tout lâcher, d'être là à 100%, avec tout ce qui me compose, et de tout lui donner, tout, sans réfléchir, sans modération, sans retenue. Non, ça c'était pour les faibles. La retenue et la modération c'était pour tous ceux qui ont peur de cette vulnérabilité inévitable quand on se donne pour de vrai de vrai. Mais quand on tient à quelqu'un comme ça, ce n'est pas possible de se retenir. Ce n'est pas possible de ne donner qu'à moitié ! Et c'était tout à fait acceptable de souffrir à cet effet. C'était même volontiers si c'était pour un plus grand bien après quoi... Ma Joan mais, c'était tellement inconditionnellement que je lui ouvrais mon cœur ! Et que je lui donnais tout ce qui débordait ! Si seulement elle savait que ce débordement c'est elle qui le provoque...
La file avançait, mais j'étais juste trop dans mon élément pour penser avancer. Cependant... Ca allait être à notre tour... Fallait bien que je finisse par bouger ! Nous ne parlions plus, mais nos mains n'avaient pas prévu de se lâcher. Je la regardais du coin de l'oeil avec un sourire qui étirait discrètement les extrémités de mes lèvres, il allait falloir que je bouge mais... Elle s'était rendue compte du fait que je ne pouvais pas, et de toute façon je ne voulais pas bouger tant que nos mains se tenaient ! Puis en la relâchant de manière si impromptue j'ai pas pu échapper un sourire qui étouffait un ptit rire, avant de me retrouver face à la nana de la billetterie. Avant de lui demander les deux places d'Angels and Airwaves, je lui demande après lui avoir fait une liste d'artiste interminable si... par hasard... Il n'y en aurait pas l'un d'entre eux dans le coin mais pas présenté sur les affiches ? Malheureusement c'est un non qui l'emporte... C'était pas trop grave ! J'avais dans ma tête déjà porté mon choix sur AvA, alors ça m'aurait fait bizarre de m'en ramener un autre. C'est comme quand vous avez un coup de cœur pour des chaussures bleues, mais que finalement vous prenez les marrons. En rentrant vous avez une espèce de... Tss... De salive amer ! 'Han mais j'sais pas j'voulais les bleues, mais j'ai pris marron mais... C'est bien aussi ?' Oui c'est bien ! Les deux étaient parfaites ! Mais au fond... Vous aviez décidé bleu. Alors même marron, verte ou orange... Ca donnera cette impression étrange ! Bref ! Donc Angels and Airwaves ! C'était très bien ! Je prends les tickets, je me retourne, et je vois Joan, les bras croisés, en train de regarder les propositions de voyage... Je m'approche d'elle. « Alors, ça rêve de partir où là dedans ? » Je me suis approché de manière à prendre appuie sur les meubles avec mes avants bras, et regarder de plus près ce qu'ils proposaient, et... Qu'on se le dise... à quel prix... « WOUW ! Eh beh, tu sais quoi ? Pas besoin de ça pour se faire des vacances de rêves... ! » Puis, je me suis clairement mis face à elle, je voyais son profile de tellement près... Toujours aussi parfait... Mais aaaah mais ! Je voulais tellement mais... Passer un bras dans son dos, l'attirer contre moi, la regarder de plus près, approcher mon visage du sien. Mais c'était tellement le faux pas à ne pas faire... Mais pourquoi je n'arrivais pas à me contenter de ce que j'avais. C'était pas assez ? Comparé à y'a quelques jours Patch, faut qu'on te rafraichisse la mémoire ou pas ? Aaaah ! Allez Patch. Fait quelque chose. Dans l'idée de me changer les idées sur.... sur Joan ? Non mais sérieux ? Vous voulez que je me change les idées sur Joan ? Alors que je lui parle ? Je la sens ? Je peux l'approcher ? Discuter avec elle ? L'entendre la voir ? Vous êtes sérieux ? Bon, au risque d'encore plus me perdre avec moi même, je lui ai tendu les places que je venais d'acheter. Histoire de faire... Diversion ? Diversion de quoi ? De mes pensées qui ne pouvaient pas se contrôler à chaque fois que je la voyais ? Je n'y arrivais pas. J'étais comme 'forcé' de détailler la perfection de son regard, ou de sa peau jusqu'à l'extrémité de ses doigts quand elle tendait la main pour quoique ce soit. « Merci encore pour... Pour tous tes conseils en matière de cadeau pour ptite sœur géniale de 15 ans ! T'as été au top ! » Je cherchais sans cesse à ce que nos yeux se fondent les uns dans les autres, quitte à pencher ma tête toujours dans un angle différents pour capter un bout du vert émeraude qui émanait de ses yeux à elle. Est-ce qu'il n'y avait que les garçons qui fonctionnaient comme ça ? Incapables de se changer les idées ? Incapables de penser autrement qu'avec son nom à chaque fin de phrase ? C'était pas insupportable, ça non, c'était la chose la plus agréable du monde... Mais c'était fatiguant... Fatiguant de ne pas pouvoir être concentré sur plusieurs choses en même temps. La monochronie masculine...
POULOULOU c'était plus possible, quelques minutes, secondes, un regard de plus et j'allais craquer. Pourquoi on a ZERO mental quand on est un garçon et qu'il s'agit d'une fille ? Et puis est-ce qu'on pouvait dire que j'avais pas de mental... ? Je m'en sortais pas trop mal après tout... ? Je la dévorais intégralement des yeux. Et c'était pas possible de continuer comme ça ! Je me suis redressé un peu brusquement... Pour essayer de ne plus l'avoir en face de moi mais... Je me suis senti obligé de me retourner et de faire face à cet océan blond vénitien avant d'ajouter un truc du genre... « T'as besoin d'acheter autre chose Joan ? »
Code by Joy
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills -
This feels like forever and we've only just begun, cause love makes the world feel good - Ft. Joan I. Dixon-Mills