you and me together forever and ever.

Mon rouge à lèvre glissait le long de ces dernières. Je remontais un peu le bustier de ma robe avant d’attraper mes cheveux pour les attachés joliment, ou du moins j’osais l’espérer. Mais perfectionniste comme je l’étais j’avais recommencé un million de fois avant d’enfin arriver à quelque chose de correct. J’affichais un ravissant sourire de satisfaction avant de finir avec une touche de mon parfum préféré. En sortant pour céder la salle de bain à ma cadette qui frappait à la porte depuis des heures pour se préparer pour sa répétition, je lui adressais un sourire devant son air excédé. Elle bougonnait en m’assurant qu’elle était en retard. Je levais simplement les yeux au ciel avant de reprendre mon chemin vers ma chambre. Je jetais un œil par la fenêtre histoire de voir si Patch était déjà là. Au vu de l’heure j’avais encore un peu de temps, mais je savais qu’il préférait être en avance qu’en retard alors j’essayais d’être prête un peu en avance. Et croyez moi, quand on est une fille, ce n’est vraiment pas simple. J’avais pris quelques secondes pour enfiler mes chaussures quand la sonnette s’est déclenchée. Dévalant les escaliers, je savais pertinemment que c’était mon ami qui venait de se manifester. J’attrapais une veste un peu habillée à toute vitesse, je ne voulais vraiment pas que l’un de mes parents ne se mêlent de ça. Même si je connais Patch depuis toute petite, mes parents sont du genre à charrier sur les petits copains et toutes ces conneries. Alors j’évitais, au maximum qu’ils puissent s’immiscer entre Patch et moi. « J’y vais ! Je rentre pas tard ! », lançais-je à travers la maison. Mon père me rappelait de loin l’heure du couvre feu que j’acquissais d’un simple « Ok. », avant d’ouvrir la porte et de filer pour éviter la suite des recommandations de mon paternel. La porte claquait derrière moi et je me retrouvais pile en face de Patch. Le dos appuyé contre la porte je lui adressais un large sourire. « Salut Patch ! », lançais-je avec entrain. C’était un peu idiot quand on s’avait qu’on s’était déjà vu plutôt dans la journée et qu’on avait passé le reste de la journée à s’envoyer des messages. Mais à chaque fois que je le voyais c’était comme une nouvelle bouffée d’air frais pour moi, je me sentais tellement plus libre en sa présence, c’est comme si avec lui plus rien ne semblait compliqué. Je détaillais sa tenue, l’air satisfaite avant de m’avancer vers lui pour l’attraper par le bras comme j’avais l’habitude de le faire. « Prêt à faire la fête ? », ajoutais-je avant de l’entraîner avec moi vers l’extérieur de la cours de mes parents. J’avais senti comme un regard insistant sur moi, je me retournais, en continuant d’avancer. Ma mère était à la fenêtre je lui fis de gros yeux avant de lui faire signe d’arrêter avec ma main. « C’est pas vrai, te retourne pas, mère est à la fenêtre. Ils peuvent pas s’empêcher de se mêler de tout c’est incroyable ! », lui adressais-je avec en levant les yeux au ciel. Nous n’avions pas très loin à marcher, la fête d’anniversaire d’un ami avait lieu à trois rues de chez mes parents, du coup, pas la peine de se pressé, on avait largement le temps et puis surtout on était bien loin d’être en retard. L’ami en question était un gosse de riche, enfant unique ses parents cédaient à tous ces caprices et cette fois-ci il avait demandé l’anniversaire grandiose des meilleurs films américains…

Arrivés sur place les lumières étaient tamisées et là musique résonnait dans l’immense maison de ses parents. Il avait un tas de gens, des adolescents, des lycéens. J’avais laissé ma veste à la fille qui était venue nous ouvrir. Sa petite amie sans doute, je n’en savais rien. J’avais abandonné le bras de Patch pour sa main, un sourire aux lèvres, j’avais fendu la foule pour nous frayer un chemin jusqu’à la table où se trouvait les boissons, il y avait de tout, mais vraiment de tout. De l’eau à l’alcool fort : l’embarras du choix. Je tirais délicatement sur la main de mon ami pour qu’il se rapproche de moi. Je lâchais finalement sa main pour poser la mienne sur son épaule, rapprochant mes lèvres de son oreille pour qu’il m’entende au mieux. « Qu’est-ce que tu veux boire ? », lui demandais-je pour pouvoir le servir. Des verres étaient déjà tout prêts sur la table mais je préférais nous servir moi-même dans ce genre de soirée où l’on ne connait pas plus de la moitié des gens qui nous entoure mieux valait ne prendre aucun risque …

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Le couvre feu, je m’en fichais pas mal. A vrai dire, mon père avait le sommeil tellement lourd qu’il ne m’entendait même pas rentrer la plupart du temps. Et quand bien même il m’entendait il ne savait même pas quelle heure il était tant il était à l’ouest. Puis ce n’était pas ma mère qui allait vendre la même, surtout si j’étais avec Patch. J’avais cette chance d’avoir une maman qui savait ce que c’était de se sentir bien avec quelqu’un au point de ne plus voir le temps passer, de ne plus avoir envie de rentrer. Alors bon, le couvre feu, ce n’était pas vraiment ma priorité. Quand j’étais tombée nez à nez avec Patch, j’avais détaillé sa tenue avec un sourire. Il était vraiment adorable dans sa chemise ornée de sa jolie cravate, mais je savais que je n’avais pas vraiment besoin de parler pour qu’il lise le compliment dans le sourire que je lui adressais. C’est donc bras dessus et bras dessous sous l’œil curieux de ma mère que nous quittions les lieux semblables à deux jeunes amoureux qui sortaient ensemble pour la première fois. Et pourtant .. nous étions bien loin d’en être à notre première sortie tout les deux …

Sa main s’était glissée dans mon dos pour m’attirer vers lui. Ces gestes là ils étaient naturels entre nous, ça n’avait rien d’anormale entre nous et même si nous  pouvions passer pour deux amoureux aux yeux des autres, on s’en foutait pas mal, on faisait les choses comme bon nous semblait sans prise de tête et c’était très bien ainsi. J’acquiesçais d’un signe de la tête avant de décoller furtivement mon corps du sien pour m’avancer vers la table et nous servir. Je lui avais tendu son verre avant de le lever en même temps que lui. « A la notre ! », le corrigeais-je en le regardant droit dans les yeux avant de boire une gorgée. J’avais détourné mon regard quelques instants pour faire rapidement le tour des invitées, saluant quelques connaissances d’un simple signe de tête. Patch, pendant ce temps avait volé mon verre pour y tremper ses lèvres, a vrai dire, encore une fois rien ne me choquait dans ce comportement, nous nous connaissions par cœur et ce genre de choses restaient les plus naturelles du monde entre lui et moi. Je reposais finalement mon regard sur lui avant qu’il ne me rende mon bien. Il m’avait fait comprendre qu’il ne savait pas ce qu’il venait de boire. Un sourire amusée étirait mes lèvres, c’était fou cette manière qu’on avait de se comprendre sans même s’entendre. Je lui montrais alors une bouteille d’alcool que certain qualifie « de fille » puis une autre de jus de fruit. Evidemment, j’avais fait les choses de manière légère, je n’étais pas vraiment là pour me prendre la cuite de ma vie mais juste pour passer un bon moment et me détendre de ma semaine de lycée. Puis, très vite mon ami attrapait ma main pour s’écarter de toute cette foule qui commençait à devenir étouffante. Mon verre à la main, j’observais le décor somptueux de cette maison tant dis que Patch m’avouait combien il n’aimait pas qu’on ne s’entende pas. Un nouveau sourire étirait mes lèvres pendant que je continuais de détailler la pièce peu commune dans laquelle nous nous trouvions. « Ca fatigue de crier pour s’entendre c’est vrai. Mais tu sais, dans ce genre d’endroit la musique, le monde, toutes ces choses là font que la fête est réussi. », avouais-je en le charriant un peu. J’avais terminé mon verre avant de le posé sur une chaise qui traînait là. En l’entendant m’appeler, je me retournais vivement pour voir ce qu’il voulait me montrer, sauf que très vite, mes yeux se fermaient pour éviter les quelques gouttelettes d’eau qu’il m’avait jeté au visage. En ouvrant à nouveau les yeux, je passais ma main sur ma pommette pour m’essuyer. « Et là je suppose que t’es fière de toi ? », dis-je d’un air faussement sérieux avant de m’avancer d’un pas vers lui. « Mais tu es bien conscient que tout ce paie Cipriano ? », ajoutais-je en insistant volontairement sur son nom comme je le faisais quand j’en avais après lui. Je faisais un pas de plus, puis un autre avant d’attraper son poignet avec mes petits bras fragiles. « Tu sais que nos mamans n’aiment pas quand on joue avec l’eau ? », lançais-je avec un sourire malicieux en tenant le plus fermement possible son poignet. Je fixais ses yeux, son regard profond et intense que j’aimais particulièrement, son regard dans lequel je pouvais me perdre durant des heures. « Allez, je te laisse une chance de te faire pardonner. Mais si tu échoues, saches que pas vengeance sera terrible. », concluais-je avec un sourire en le défiant du regard pour qu’il me surprenne …

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Il avait tenté de m’échapper mais en vain. Bien entendu, je savais parfaitement que ce n’était pas ma légendaire force qui l’en avait empêché mais bien sa non volonté de le faire. Mon regard planté dans le sien, il se moquait ouvertement de moi. Je fronçais les sourcils comme on pouvait le faire quand on était en colère. Son petit sourire moqueur me fit pincer mes lèvres entre elles, en resserrant mon étreinte sur son poignet. Je savais que je ne lui ferais pas mal, mais je voulais le punir de se moquer de moi sous mon nez de la sorte. « Patch Cipriano, tu es la pire peste que j’ai vu de ma vie ! », lançais-je avec un sourire amusé. Bien entendu je n’en pensais pas un mot, c’était simplement une manière que nous avions de nous taquiner, amicalement. Puis, il passait sa main sur ma joue, une caresse douce et délicate comme à chaque fois qu’il pouvait me toucher. J’avais fermé les yeux le temps qu’il retire le reste d’eau de mon visage. J’ouvrais les yeux à la suite de sa remarque avant de hausser les épaules en arquant un sourcil. « Tu ne me complimentes jamais sur ma tenue de toute façon. », le taquinais-je avec une moue boudeuse telle une gamine de cinq ans avant que nos regards ne se croisent et qu’un éclat de rire ne vienne me faire perdre toute crédibilité. Puis, j’avais repris mon sérieux le regard plonger dans le sien, il m’avait avoué à quel point j’étais belle, un nouveau sourire étirait mes lèvres.  Un sourire sincère, un sourire heureux. Je baissais les yeux un court instant avant de lâcher son poignet pour glisser ma main dans la sienne et la serrer doucement. « Merci. », dis-je avec franchise avant que sa main ne vienne attraper mon menton. A cette instant, je me suis dit que les choses allaient peut-être avancer entre nous, que peut-être il allait faire un pas vers moi, maiiiis la maturité de mon Patch revenait très vite au galop, secouant ma tête un peu n’importe comment. Je posais l’index de ma main libre sur son torse, en plein milieu de sa cravate pour le pousser doucement en arrière en levant les yeux au ciel devant tant de maturité. Malgré tout un sourire amusée c’était à nouveau dessiner sur mes lèvres, j’aimais bien qu’il joue les clowns, ça le rendait attachant, ça le rendait spécial à mes yeux. Cette manière qu’il avait de ne pas se prendre la tête, de toujours avoir le sourire, j’aimais cette partie de lui, vraiment fort. Puis, alors que je réfléchissais à tout ce qui faisait de lui un garçon si exceptionnel pour moi, je fis un demi-tour sans vraiment avoir le temps de le comprendre. Son bras me tenait contre lui, mon dos contre son torse. Je sentais son souffle dans mes cheveux puis, un frisson qui remontait le long de ma colonne. « Hors de … », commençais-je à dire après un rire franc mais juste avant qu’il vienne me couper la parole et mon pas. « Sur dix ? Je dirais que je l’aime assez pour t’en vouloir jusqu’à la fin des temps mais pas assez pour te tuer. Enfin je crois. »,  dis-je avec ironie. Il savait très bien que jamais, Ô grand jamais je ne pourrais lui en vouloir et encore moins aussi longtemps. Puis, il me connaissait assez bien pour savoir que je me fichais un peu de tout ce qui était matériel. « Après je dis ça, t’en fais ce que t’en veux … », ajoutais-je avec le sourire. J’allais avancer un peu, mais son bras me ramenait bien vite contre lui. « Allez laisse moi finir mon verre que je trouve un vrai cavalier. Un qui ne me marchera pas sur le pied. », l’embêtais-je en référence à la seule fois où il avait un faux pas et m’avait écraser le pied. Il n’était pas un professionnel de la danse mais il se débrouillait et puis, il en l’avait qu’une fois après tout, mais puisqu’il voulait jouer plus malin des deux, je me prêtais au jeu. Nos jeux, à nous et à personne d’autre. D’ailleurs, je crois qu’en y réfléchissant bien, ça m’aurait déchiré le cœur de  le voir avoir une telle proximité avec une autre fille que moi. Mais là n’était pas la question et puis, Patch était mon ami, rien de plus alors aucune raison de s’angoisser pour ce genre de chose, n’est-ce pas ? …

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J’arquais un sourcil, mon dos toujours contre son torse. Sur mon visage on pouvait lire quelque chose comme « t’es devenu fou ? », mais lui derrière moi ne pouvait rien en voir. « Essaie, on verra bien si ça compte. », lui adressais-je avec un sourire comme pour le mettre en garde. Il m’avait lâché un peu de leste pour que je puisse atteindre mon verre. J’attrapais se dernier, le visage légèrement tourner dans sa direction pendant que j’en vidais le contenu. Je levais les sourcils comme pour acquiescer ce qu’il venait de dire. Il n’avait pas tort, ce n’était pas ma robe favorite, ce n’était pas non plus celle que je lèguerais à ma fille pour son premier bal de promo MAIS, je l’aimais bien quand même. J’avais reposé mon verre vide au même endroit, après tout d’ici quelques heures les autres découvriraient cette endroit à l’heure tour et un verre de plus ou un verre de moins, on n’y verrait plus vraiment la différence. J’ouvrais de grands yeux brillants avec une petite moue tristounette en l’entendant parler. « Pauvre chou. J’ai presque envie de pleurer. », commençais-je par dire avant qu’un sourire ne vienne étirer mes lèvres « Ah, enfaite non. », ajoutais-je avant de rire de bon cœur. Il m’a ensuite regarder droit dans les yeux avant de me dire qu’il y avait un partout, balle au centre. J’affichais une mine satisfaite à souhait avant qu’il ne me présente sa main comme invitation à danser. J’attrapais cette dernière avant de lâcher la seconde pour venir la placer sur son épaule. Non rythme n’avait absolument rien à voir avec la musique et notre danse n’avait, elle aussi, aucun mais alors vraiment aucun rapport. Sa main s’était glisser dans mon dos et, une nouvelle fois un frisson avait parcouru mon corps. Je le regardais, silencieusement. Ses yeux étaient parfaits, d’un marron intense et d’une brillance sans égal. Les grains de beauté qu’il avait sur la joue lui donnait un côté unique que j’aimais beaucoup. Son visage tout entier était tout simplement parfait. Puis, alors que je scrutais avec attention les moindres détails de son doux visage, ce dernier vint à nouveau briser ce silence qui était d’or pour une remarque pleine d’affection. Parce que oui, pour nous c’était de l’affection, c’était notre manière à nous de nous montrer qu’on s’aimait. Le voyant me fixer ainsi m’avait fait ralentir mon pas, j’avais retirer ma main de son épaule pour pousser sa joue avec mon index, l’air vexée. Je prenais une inspiration comme si j’allais répliquer quelque chose de fort, d’implacable. «Non tu sais quoi, ça ne vaut pas le coup que je réponde aux remarques d’un piètre danseur comme toi, monsieur je sais pas faire remuer autre chose que mon popotin. », dis-je pour lui rappeler que d’un point de vu danse il était loin d’être en mesure de me donner des leçons. Il avait du s’excuser un milliard de fois el l’espace de quelques secondes, j’avais levé la tête comme si je m’en fichais en tentant de retirer ma main de son emprise vainement. Puis son souffle venait chatouiller le creux de mon cou, un sourire étirait mes lèvres sensibles à cette sensation agréable que cela procurait. J’avais cessé de me débattre et, surtout, j’avais posé ma tête contre la sienne en venant caresser le  creux de sa main du bout des doigts. « Quand je te disais que t’étais une peste. », soufflais-je avec le sourire, mais visiblement il ne retint pas ma remarque, il avait trouver mon regard. Son ton était sérieux, il était sincère. Il me demandait si on pouvait rester comme ça toute notre vie et même plus. Un sourire touché étirait mes lèvres, ma très vite, mon esprit de vengeance se réveillait quant à sa remarque sur ma manière de danser. « Je t’aime beaucoup Patch, mais si on reste là on va mourir de faim. », commençais-je, « Et tu connais mon amour inconditionnel pour la nourriture ? », ajoutais-je en regardant, en souriant, son visage se décomposer. J’ouvrais de grands yeux avant de passer mes bras autour de son cou devant cette mine triste qu’il avait, je détestais le voir comme ça, même quand je savais que ça n’avait rien de vrai. « Oh mon Patch, non. Excuse-moi, tu sais que ce n’est pas vrai. Tu comptes bien plus qu’une barquette de frite. », dis-je avant de rire. Je déposais quelques baisers sur sa joue pour que son visage s’illumine à nouveau. «Par contre contre les pizzas de ta mère, t'as aucune chance.», ajoutais-je avant de me moquer de lui le serrant un peu plus contre moi ...

Mais, lorsqu’il relevait la tête, son sourire en disait long sur ses intentions. Je sentais ses bras me lâcher pour mieux s’emparer de moi. Je fis non de la tête, plusieurs fois même. « Patch, non. Non, non. Ne fait pas ça, s’il te plaît. », m’insurgeais-je tandis qu’il me disait tout le contraire. J’avais évidemment tenté de me débattre mais vous penser, je n’avais pas la moindre chance. Ni une, ni deux, nous avions fini dans l’eau, trempé de la tête au pied. J’avais attrapé son bras pour remonter à la surface. Je serrais la mâchoire avant de lui sourire. « T’es fière de toi, regarde l’état de mes cheveux. », lançais-je avant d’éclater de rire. Proche de lui, de son corps et de son visage. Je l’avais éclaboussé avec ma main, comme on pouvait le faire étant enfant. Je m’étais ensuite rapprocher de lui comme pour le prendre dans mes bras mais une fois mes mains à hauteur de ses épaules, j’appuyais sur celle-ci pour tenter de le couler …

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Italienne pure souche, sa maman était une vraie reine de la pizza. J’avais eu, à plusieurs reprises, l’occasion d’y goûter aussi bien chez moi que chez eux. Parce que oui, même si leurs revenues étaient modestes, le Cipriano avaient un cœur en or sur la main eh oui, rien que ça ! En fait, les soirées qu’il passait chez moi et inversement n’étaient pas rare, même si on préférait, la plupart du temps se trouver dans notre prairie favorite, parfois, il nous était impossible de nous y rendre et dans ces cas là, pas question de faire du chacun chez soi, ah ça non. C’est notamment grâce à mes petites virés chez les Cipriano que j’avais découvert toute la famille au grand complet. Parce que oui, de base je ne connaissais que la maman, puis j’ai connu Patch et le reste à découlé naturellement. D’ailleurs, en parlant de couler, mon ténébreux préféré nous avait, comme j’aurais pu le parier, entrainer dans l’immense piscine intérieur. J’avais tenté de le couler, masquant mes intentions derrière une envie de câlin. Bien entendu, je n’arrivais à rien. Chose qu’il expliquait par son habitude à se battre en partant avec un handicap. Je lui adressais un sourire, un sourire malicieux, charmeur même un peu. Puis, alors que je continuais d’essayer, sa tête disparaissait enfin sous l’eau. Mon visage s’illuminait heureuse d’avoir réussi mon coup alors que monsieur venait de faire le malin, tout du moins c’est ce que je pensais à cet instant précis. « Qu’est-ce que tu di… », avais-je commencé sans avoir le temps de terminer. Je sentais mon corps s’engouffrer sous l’eau un peu surprise je dois bien l’admettre. Puis, la même pression me remontait à la surface. J’inspirais un grand coup, mon bras autour de son cou tandis que ma main libre venait essayer mon visage par réflexe avant que je n’ouvre les yeux. « Moi fourbe ? Tu as vu ce que tu viens de me faire ? Tu te moquerais pas un tout petit peu de moi non ? », lançais-je avec le sourire. Avant de poser ma main devant mon visage pour éviter l’eau qu’il me trissait dessus. « Ca y est t’as fini de jouer les gosses de quatre ans ? », lui dis-je avant de lui faire la même chose après lui avoir tiré la langue telle une enfant. Il me proposait d’aller manger un morceau, j’ouvrais deux grands yeux ronds. Il savait pertinemment que me parler de nourriture me tentais forcément gourmande comme j’étais. Je lui répondis par un seul et unique signe oui de la tête répéter une bonne dizaine de fois. Il m’envoyait une dernière petite giclée d’eau avant d’affirmer qu’on allait manger un truc. Mes bras autour de son cou, il m’entraînait avec lui pour nous ramener hors de la piscine. Alors qu’il faisait l’andouille, je levais un sourcil avant de rire de sa dernière remarque. « Je ne sais pas lequel de nous deux ressemble le plus à un primate accroché comme ça. »ajoutais-je avant que l’on ne sorte complètement pour retrouver la terre ferme. « T’es fière de toi, t’as ruiner ma coupe, ma robe et mon maquillage. », lui dis-je en indiquant mon visage de l’index. Je retirais mes chaussures, pleines d’eau, pour que mes pieds sèches un peu plus vite. Je veux bien qu’on était chez des riches mais de là à leur ruiner leur parquet. J’attrapais à plusieurs reprises ma robe pour l’essorer avant de terminer par faire de même avec mes cheveux. A peu près détrempée, je relevais la tête vers Patch, en attachant à peut près convenablement mes cheveux avec un sourire. « N’empêche, c’est super cool une piscine intérieur, elle est toujours chaude, tu peux y aller quand tu veux. C’est vraiment cool, moi aussi je veux ça dans mon château de princesse quand je serais grande. », lançais-je avant de rire. Puis, devant son regard insistant, je levais les yeux au ciel en soupirant. « Quoi ? J’ai plus le droit de rêver ? », lui adressais-je avant d’attraper mes chaussures. Je lui tendais mon bras pour qu’il vienne y accrocher le sien. J’aimais bien quand on se tenait comme ça. On était tellement proche l’un de l’autre, je me sentais bien, c’était agréable. Et puis je pouvais détaillé son visage comme j’aimais tant le faire …

Finalement, nous étions retournés au milieu de cette foule de jeune tous plus transpirant les uns que les autres contrairement à nous qui étions bien frais. J’observais toutes ces bonnes choses que l’on nous proposait de mon œil experte. Il y avait de tout, du salé au sucré en passant par les produits industriels aux produits faits maison. D’ailleurs, mon cœur avait penché vers ces jolis cupcakes décorés de chantilly et de perle de toutes les couleurs. J’en attrapais un que je croquais aussitôt. Puis, pendant que Patch se choisissait quelque chose pour remplir le creux dans son estomac, je passais mon doigt dans la crème fouettée. J’avançais d’un pas vers mon amie, le sourire aux lèvres, déjà fière de ma bêtise. « Patch regarde ça !, lançais-je pour attirer son attention. Ce que j’avais d’ailleurs réussi à faire. Lorsqu’il tournait la tête vers moi, mon doigt étalait l’intégralité de la crème sur sa joue, recouvrant ainsi ses jolis grains de beauté. Puis, je pinçais mes lèvres entre elles avant de lever les épaules comme le ferait une enfant qui vient de faire une idiotie. « Oups. », dis-je avant de sourire amusée le regard brillant malgré la lumière tamisée de la pièce. Puis, comme pour me moquer un peu plus de lui, je venais reprendre une bouchée de mon gâteau. Evidemment, j’avais pris soin de prendre celle qui me permettrait de plus avoir de chantilly sur le haut des fois que l’idée de me mettre le nez dedans ne lui traverse l’esprit. Après avoir avalé ma bouchée, je levais les sourcils en le regardant comme pour lui dire « trop tard » avant de sourire fière de moi ...

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J’hélais son prénom et, dès le moment où il s’était retourné, j’avais étalé sur sa joue toute la chantilly de mon doigt, un immense sourire collé aux lèvres. Il l’avait bien cherché faut l’admettre. En plus, je savais que le sucré n’était pas vraiment ce qu’il préférait alors si déjà l’embêter, autant faire les choses bien du début à la fin. J’avais parfaitement compris ce qu’il me disait. Et pourtant, je plissais les yeux  pointant mon oreille du doigt avant de lui faire non de la tête comme si je ne comprenais pas. « Qu’est-ce que tu dis ? J’entends rien. », lançais-je avec un large sourire moqueur. Avant de retourner voir ce qu’il nous proposait de bon. J’attrapais donc une petite brochette de fruits histoire de me donner bonne conscience quant à la quantité de sucre que je venais d’ingurgiter. Mais, alors que j’avais le regard ailleurs, occupée à observer les autres invités Patch était déjà entrain de préparer sa machiavélique revanche. Je terminais la derrière fraise sur mon pique avant de le reposer sur la table complètement vide. La main de s’était glissée dans mon dos, ce qui, admettons-le, n’avait rien d’anormale jusque là. Puis il s’était faufilé de manière à me serrer tout contre lui. Je passais l’une de mes mains dans le sien, déposant naïvement ma tête contre son torse, pour un petit câlin tout ce qu’il y avait de plus habituel entre nous. Puis, il m’invitait une nouvelle fois à danser. Je relevais la tête pour le regarder dans les yeux afin d’accepter sa proposition mais ses lèvres sont venus déposer sur ma joue quelque chose de collant, un peu gluant et à l’odeur sucrée. Je fermais les yeux en pinçant mes lèvres entres elles en me rendant compte qu’il m’avait eut. J’avais un peu décollé mon corps du sien, par réflexe avant de venir essuyer la crème avec le dos de ma main. Son sourcil en l’air me donnait l’impression qu’il m’adressait quelque chose comme ‘ben alors Joe, on sait plus manger’. J’attrapais une serviette sur le buffet histoire de retirer ce que j’avais sur la main tandis que mon ami réitérait sa proposition dans le plus  grand des calmes. Je baissais les yeux vers ma main le temps de me nettoyer, la tête de Patch venait alors se  le coller à la mienne, je relevais mon regard vers le sien tandis qu’il me suppliait un peu plus. J’enroulais mon index dans la serviette en papier, attrapant avec délicatesse son visage dans le creux de ma main. Puis, avec une tendresse infinie, je passais la serviette sur sa joue pour lui retirer la chantilly que je lui avais étalée. Puis, je glissais doucement vers ses lèvres, mon regard plonger dans le sienne. Je venais caresser ses lèvres pour y ôter le reste de ses idioties. Au fur et a mesure que mon doigt laissait apparaître ses lèvres si parfaites, mon regard les fixait avec envie. Je pinçais d’ailleurs doucement les miennes avant de venir retirer complètement la serviette de son visage. Un léger sourire se dessinait tandis que mon regard croisait à nouveau le sien. Sur la pointe des pieds, je venais de poser un baiser sur sa joue avant de quitter ses bras pour me débarrasser du papier que j’avais en main. A mon retour, quelques secondes à peine, je glissais le bout de mes doigts sur son avant bras, jusqu’à leur faire terminer leur course folle entre les siens. Je l’entrainais doucement avec moi, venant saisir sa seconde main pour la mettre dans le creux de mes reins. Puis, je plaçais ma main sur son omoplate tandis que la musique se faisait bien plus douce que celle de tout à l’heure. « Et cette fois-ci évites de me casser un orteil tu veux. », lançais-je avec un sourire, bien que j’avais remis mes chaussures, ça n’en faisait pas forcément moins mal de se prendre le poids d’un jeune homme sur le pied. Ma main dans la sienne, balançant nos corps au rythme de la musique douce mais rythmé, je regardais ses yeux et détaillait une énième fois les moindre partie de son visage. Je crois que je pourrais passer ma vie à le regarder comme ça, ne jamais le quitter des yeux, pas une minute, pas une seconde : jamais. « L’éternité tu disais ? », lui adressais-je en replongeant mon regard émeraude dans le sien. « Je crois que ça m’irait. », ajoutais-je avec un sourire en référence à ce qu’il avait pu me dire plus tôt dans la soirée. Mon cœur s’était emballé quand j’avais prononcé ces mots, c’est comme si j’avouais enfin ce que je n’avais jamais osé m’avouer. Et si en fait l’amour existait et si en fait, c’était ce sentiment que je ressentais à cet instant, et si, c’était Patch tout simplement …

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you and me together forever and ever.

Ses lèvres s’étaient emparées à plusieurs reprises de ma joues ce qui me procurait tout simplement un frisson à travers l’intégralité du corps. Nous nous étions énormément rapprochés d’un seul et les choses devenaient de plus en plus sérieuses. Qui sait, ce soir allait peut-être être un grand soir pour lui comme pour moi. Et si les choses avançaient un peu entre nous ? Et si on échangeait quelques choses de fort ? Et je me faisais les pires films du monde et qu’en fait Patch n’avait ces gestes à mon égard que parce qu’il pensait ça normal ? Et si je me faisais des illusions. Toutes ces choses, toutes ces craintes m’étaient venues à l’esprit tandis que je le regardais droit dans les yeux. Ses yeux qui, je ne vous le dirais jamais assez, envoûteraient la terre entière en un regard. Nos deux corps caler l’un contre l’autre suivait, presque parfaitement, le rythme de la musique. Patch n’était pas un si mauvais danseur, après vu le nombre de fille dans la famille, j’ose imaginer qu’il avait eu un peu d’entraînement, même si ça devait être infime. Finalement un sourire chassait toutes mes pensées négatives admettant que le fait de rester ave lui pour l’éternité restait une proposition alléchante. Ses bras s’enroulaient autour de moi et les miennes glissait dans son dos pendant que ma tête se posait contre son épaules silencieusement. Mes mains se serraient dans son dos pour le serrer contre moi. Un sourire un peu idiot restait collé à mon visage. Puis, la musique s’arrêtait, je crois que j’étais resté là quelques longues secondes encore après la fin. On dirait pas comme ça mais trois minutes ça passe tellement vite … Finalement, je me suis résignée à décoller mon corps du sien, même si dans le fond je crois que je n’en avais pas vraiment envie. Nos regards se croisaient, et un sourire malicieux se dessinait sur mon visage tandis que mes yeux brillaient de mille feux encore un peu touchée par ce qu’il avait pu me dire tout à l’heure. « Merci pour la danse partenaire. », lui adressais-je avec sincérité. « Je vais nous chercher un soda. », lançais-je alors que la musique reprenais. « Après par contre il faut vraiment qu’on sorte, j’ai beaucoup, beaucoup trop chaud ici. », ajoutais-je avant qu’il ne me réponde. D’ailleurs, je n’avais pas vraiment attendu qu’il me réponde, j’y étais allez, je commençais à connaître les goûts de mes amis alors plus vraiment besoin d’attendre sur lui. Finalement je revenais avec mes cannettes de soda. En passant, j’attrapais sa main pour l’entraîner avec moi dehors. J’avais fait bien attention d’attraper sa main ayant aperçut une demoiselle au regard un peu insistant à mon goût, pour qui se prenait-elle, c’était mon ami, mon Patch mais ça je ne me l’avouais encore pas à cent pourcent …

Nous étions sortis, j’avais stoppé mon pas au niveau des escaliers en pierres qui menait à l’immense entrée où fumaient les jeunes qui bravait les interdictions de leurs parents. Je posais les canettes à côté de moi avant de m’asseoir indiquant à mon Patch de s’installer sur la marche juste au dessus de la mienne. « Ca fait du bien un peu d’air frais. Enfin, même s’il est plus lourd que frais pour le coup. »,avouais-je avec un sourire avant de lui tendre son thé glacé. J’attrapais une cannette pour moi, puis, n’arrivant pas à l’ouvrir, ou du moins c’est ce que je prétendais. « Patch ? Tu peux ? S’il te plait ? », demandais-je avec un sourire qui aurait largement pu éveiller ses soupçons quand à mon nouveau plan machiavélique sans compter le fait qu’il s’agissait d’une boisson gazeuse que je ne bois que très très très rarement. Puis, tandis qu’il essayait ou pas d’ouvrir ma cannette, je n’avais pas vraiment attendue de voir s’il allait le faire, j’en attrapais discrètement une autre à côté de moi. Bien entendu, vous l’aurez comprit, j’avais, au préalable, secouer la canette pour piégé mon ami une nouvelle fois. Et oui, c’était parfaitement normal entre nous de passer d’un sérieux digne de ce nom, à la plus mature des idioties. « Ben alors, t’as rien dans les bras ou quoi ? », le piquais-je en voyant la canette toujours fermée …

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you and me together forever and ever.

Je pinçais mes lèvres entre elles pour m’éviter d’éclater de rire lorsqu’il me fit remarquer que j’allais vexer ses petits bras frêles et fragiles. Puis, en voyant sa tête surprise par l’éclaboussure de la cannette, je ne pus retenir mon rire plus longtemps. Sa remarque me fit sourire davantage. « Tu n’imagines même pas à quel point. », lançais-je les yeux brillants telle une enfant satisfaite d’avoir reçu la poupée qu’elle voulait. Ce petit jeu entre nous n’étais pas toujours là, nous avions aussi nos moment de calme mais nous savions aussi bien l’un que l’autre que quand on se lançait là-dedans tout les coups étaient permis. « Et toi tu sais bien que tu sais très bien que tu n’as aucune chance de gagner cette bataille ? », le défiais-je avant de porter ma cannette de jus d’orange à mes lèvres en le regardant du coin de l’œil. De son côté, il avait engloutit la sienne d’un coup d’un seul avant de me donner son score. Un nouveau sourire étirait mes lèvres faussement forcé. Puis je joignais mes mains pour l’applaudir avec ironie. « Ouais ! Super Patch, t’es le meilleur ! OUAIIIS ! », me moquais-je un peu ,puis, je levais les yeux au ciel comme pour en rajouter un peu. Puis, mon rire se fit à nouveau entendre avant que mes lèvres ne rejoignent ma cannette. Sa question me fit d’abord lever mon regard intriguée. Puis, son décompte me fit prendre conscience que je devais vite, très très vite me bouger. Je terminais à la hâte de boire avant de poser ma boisson de côté pour me lever. 3, déjà ? Mais il avait des microsecondes ! 4, je me redressais pour m’élancer avant qu’il ne me mette la main dessus. 5, je pouvais entre ses pas se rapprocher rapidement de moi, diminuant la distance entre. Puis, mes pieds quittaient le sol tandis que je me débattais tant bien que mal en évitant au maximum de lui faire mal. Je n’avais rien dis, pas un mot tant il me faisait rire à se prendre pour un commando d’élite. Malgré les secousses, je ne pouvais m’empêcher de rire de bon cœur. Patch était incroyable et son imagination l’était tout autant. On aurait vraiment dit deux enfants, nous étions sans doute ridicules mais nous n’en avions rien à faire. C’était notre truc, à nous. Puis, il me reposait à terre, j’étais très vite passé de la position assise à coucher quand il s’étalait littéralement sur moi. J’en pouvais plus, je riais tellement. « Bouge de là. », lançais-je entre deux éclats de rire. J’avais posé mes mains sur ses épaules pour le pousser mais mon fou rire me rendait faible et inoffensive. Sinon, bien évidemment que j’aurais déjà eut la force de le pousser le petit. Puis, il se retirait de lui-même, s’étalant à côté de moi comme on n’avait l’habitude de le faire dans notre Q.G. J’avais repris mon calme, mais sa dernière remarque me fit sourire. « Vous êtes un grand malade Patch Cipriano. », lançais-je en reprenant mon souffle. Mes joues me faisaient mal tant il m’avait fait rire et sourire ce soir. Je regardais le ciel clair et rempli d’étoile. Ma tête tournait dans sa direction alors que je m’adressais à lui. « Le score te convient-il à présent ? », demandais-je avant de relever mon regard vers le ciel. « T’as vu l’étoile filante ! », lançais-je vivement en l’aillant vu passer à une vitesse folle. « Si ça marchait vraiment tu choisirais quoi comme vœu ? », lui demandais-je plus sérieuse que tout à l’heure sans quitté ces magnifiques étoiles des yeux …

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