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BEYOND THE CITY :: RP
 
 The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills
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Sujet: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Ven 27 Mai - 12:02The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated
Ft. Joan I. Dixon-Mills  
A loooooooooooooooong day was coming... Le vendredi c'est le jour où les lycéens se disent qu'ils ne  vont pas manger au self de leurs cantines. Idem pour les collègiens en avance et trop fils à papa et maman pour se contenter des milliers d'euros qu'ils dépensent chaque année pour la cantine scolaire où ils ne mangent qu'une fois par semaine sur les 4 ou 5 jours en théorie. Et nous à côté, dans les fast food du centre ville on se prenait des rush inimaginables... Dès le matin avec les petits déjeunés jusq'au soir, tard, la queue ne disparaissait jamais. C'était-la-fo-lie ! Heureusement, au Subway du centre ville de la Nouvelle Orléans, ils m'avaient moi. Et ça, c'est un cadeau vous n'imaginez même pas comment ! Parce que malgré la pression mise dans les jobs étudiants de restauration, papa Patch était là pour détendre l'atmosphère et le slip de mes petits étudiants qui travaillaient 5 heures et qui trouvaient le moyen de se dire plus exténués que leurs parents n'ont jamais pu l'être. Et puis après vous savez ils commencent à vous raconter leur vie sur comment et pourquoi leurs parents comprenaient rien à la vie, mais du haut de leur 4 ans trois quart c'était pas vraiment très bien placé. Anyway ! Moi ça m'amusait, et puis entant que manager j'exigeais souvent qu'un certain niveau de conversation, si conversation il y avait soit soutenu. Parce que sinon avec la fatigue de tout le monde, les clients exécrables, ça peut vitre partir en sucette !
Mais, chance, ce vendredi, un collègue avait besoin de travailler plus pour s'absenter la semaine prochaine, et ça me dérangeait pas de lui céder mes horaires qui étaient faciles à bouger.
Malgré la présence du collègue supposé me remplacer, j'ai pas réussi à partir tout de suite, il y avait trop de choses à faire... Et c'était dans mes gènes... Et je ne voulais pas qu'ils finissent à point d'heure... Car le patron payait pas les heures sup, c'était insupportable quand on avait besoin d'argent et qu'on se malmenait !

Enfin bref. Il y a eu un moment de répits, et ça m'a décidé à m'en aller pour les laisser tranquillou se remettre du rush des 6 premières heures de la journée, et de serrer les fesses pour les 6 à venir.
Je me suis installé à une table du Subway, comme d'hab quand j'ai fini mes heures. Et puis généralement je prends une collation ici, pour continuer de check le bon fonctionnement avec le changement de manager. Mais cette fois là... Y'avait trop de monde qui se ramenait et qui hurlait, pas un endroit hyper calme pour me permettre de profiter convenablement du début de la fin de l'après-midi. « Bon j'm'en vais. Salut les gens, bon courage et n'hésitez pas à m'appeler pour quoique ce soit. Allez pas déranger le patron... Ca risque de lui rappeler qu'il a un Subway et tout... Trop risqué ! Tchou ! »
Un signe de la main, un sourire, et je sortais de ce fourneau qui me faisait suer tous les jours à la même intensité : été hiver printemps automne. Du coup : malade quasi toute l'année. Ca, ca aussi c'était hyper chiant !
Un coup d'oeil au téléphone, l'une de mes petites sœurs qui m'avait encore envoyé des références d'artistes à aller écouter, dont elle était fan. Et sinon rien de suffisamment important pour que je prenne la peine de lire. Les messages texto téléphone réseau sociaux... Tout ça, c'était pas ma tasse de thé... Je suis in-ca-pable de me prendre au jeu ! Et de répondre rapidement, d'être réactif, surtout quand le seul but du message ou du partage c'est « salut ça va. » Mais super ! Mais y'a tellement d'autre chose à raconter et différemment, mais bon sang, pourquoi se restreindre à une saleté de message ? Message qui soit dit en passant est la source d'un paquet d'embrouilles et d’ambiguïtés...
Et puis il y avait des messages que je n'avais jamais envoyé mais que j'aurais peut-être du envoyer ? Trainer sur mon téléphone m'avait fait ressortir des brouillons inachevés, ou du moins pas envoyés... Dans lesquels je me confonds en excuse et où je supplie Joan de me pardonner, de me retrouver... Je lui déclare ma flamme des milliers de fois par texto dans ma tête. Mais dans la vraie vie, hein ? Ca aurait changé quoi ?
Etant donné que je l'ai pas fait je peux pas savoir... Mais ça me ressemblait tellement pas que j'allais pas me forcer à le faire non plus...

Et puis en trainant comme je le faisais rarement dans le centre ville, car c'est pas le genre de truc hyper passionnant à faire tout seul, j'avais pas d'impératif, je me suis dit que j'allais chercher un autre endroit où d'autres comme mes collègues et moi se faisaient exploiter pour tenter de casser la croute. Ha, Starbucks ! Mais c'est parfait ! C'était sympa ce qu'ils proposaient. Oui non vraiment le principe de ces boutiques étaient cool ! Et ça ressemblait vaguement au Subway, c'était made in USA donc... Forcément... Des ptits airs de famille toutes ces filiales !
J'suis pas pressé, j'ai mon temps, je fais la queue qui n'était pas des moindre non plus... On était vendredi de partout dans la ville, tous les petits trucs de resto rapide prenaient cher ! Sauf que contrairement aux clients bateau ou ceux qui viennent pour la première fois, les pauvres ils y peuvent rien ils connaissent pas ! Alors ils sont longs, pas toujours agréables, et nous agacent... Eh bien j'avais préparé mon truc, je savais exactement ce que je devais dire et dans quel ordre, et avec le sourire pour faire plaisir à tout le monde !
Ah oui ça c'est un de mes jeux préférés avec mes sœurs dans les restaurants de bouffe rapide, les dimanches soirs tard où on a la flemme de cuisiner : le premier qui réussira à faire sourire la nana qui nous sert gagne un macflury payé par les perdants ! Bon c'est souvent moi qui gagne... Enfin quand c'est une fille. Généralement quand c'est des mecs c'est elles qui gagnent... Très très très étonnant !
« Frappucino grande, un cookie tout choco, sur place, je m'appelle Patch » sourire béat :D !
Impec, la nana avait explosé de rire, tellement elle semblait contente que quelqu'un de « normal » commande ! Mais en fait c'est quelqu'un de normal pour les starbucks-workers, mais dans la vraie vie on est d'accord qu'il est normal de ne pas retenir ce genre de formule quand on commande un truc, tout le monde se détend !
Et puis mon verre passait de main en main, et puis le voilà dans les dernières mains, Et j'avais arrêté de suivre, j'étais parti m’assoir juste en face, laisser l'espace de dispo, et puis de toute façon on donne notre prénom pour qu'ils nous appellent donc... Just had to wait !
Puis, enfin, j'ai entendu mon prénom. Mais... Il sonnait étrangement bien...  And the shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated.
Elle s'est retournée, et je me suis levé pour prendre mon verre. Et. No way, figé.
La réalité nous avait rapidement rattrapé et il fallait qu'elle retourne s'occuper du verre d'après. Et je suis reparti m'assoir. Et j'ai jamais mis aussi longtemps avant de boire mon frappucino. J'avais pas bougé de ma chaise, et je ne l'avais pas quittée des yeux. Et j'avais touuuuute mon aprem / soirée / nuit / semaine / mois / … devant moi. J'attendais patiemment qu'elle finisse sa journée avant de tenter quoique ce soit.
Les heures paraissaient des minutes. Je n'en avais jamais assez de la regarder, mais évidemment que c'était pas la chose la plus intelligente à faire, c'était forcément déstabilisant. Mais aussi là ! J'étais buggué, c'est mon droit non ?!
Il semblerait que je l'ai perdue de vue genre 4 secondes, et ça m'a affolé. Je l'avais loupée, elle était partie et il allait me re-falloir une éternité avant de la revoir et de tenter de lui parler ?
Et elle sortait d'une porte noire avec un hublot, les portes classiques des coins privées dans les Starbucks... Et visiblement elle n'avait plus son tablier vert avec son nom écrit dessus. « Joe.. ? Joan ! Joan attend ! »
Apparemment j'étais pas dans son top 10 des personnes qu'elle avait envie de revoir. Mais tant pis, moi elle était mon top 1. Partout où elle irait je la suivrai. Fallait que j'lui parle !
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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Ven 27 Mai - 16:26The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty
the shine of it has caught my eye, and roped me in. so mesmerizing, so hypnotizing, i am captivated

patch
&
joan
Les rayons du soleil traversaient mes rideaux pour venir caresser avec douceur mon visage. J’ouvrais gentiment les yeux, non sans difficulté puisque je n’étais pas vraiment du matin. Emmitouflée dans ma couette, je me retournais de l’autre côté pour m’autoriser quelques minutes de sommeil en plus. Malheureusement, les minutes se transformaient en secondes puisque mon réveil sonnait presque aussitôt mes yeux clos. C’est donc dans un soupire de désespoir et un étirement matinale fort apprécié, que sortais de mon lit un peu pas obligation. Encore un peu endormie, je troquais mon tee-shirt ample qui me servait de pyjama contre une jupe qui m’arrivait à mi-cuisse et un chemisier blanc tout ce qu’il y a de plus traditionnelle. J’avais fait dans la simplicité, sans le moindre artifice. Après tout je n’allais qu’au travail, un style épuré correspondait donc parfaitement à la situation. Je m’autorisais ensuite un passage éclaire à la salle de bain. Je n’étais pas de celles qui passent des heures devant leur miroir à se pouponner pendant des heures. Encore une fois, un maquillage naturel, sans en faire trop c’était largement suffisant selon moi. Après tout, ces accessoires étaient conçus pour s’embellir pas pour se repeindre le visage au point où l’on ne vous reconnaît plus une fois sortie de la salle d’eau. Je terminais ma préparation du matin, un peu plus réveillée il faut bien l’admettre, en montant mes cheveux couleur cuivre en une queue de cheval haute. Encore une fois, tout en simplicité, mes boucles rousses roulaient avec légèreté le long de mon dos. Je pinçais une dernière fois mes lèvres entre elles avant de quitter la pièce, prête à partir travailler...

Les heures passaient et pourtant j’avais l’impression que j’étais là depuis une éternité. Entre les malpolis, les indécis et emmerdeurs finis avec leur petites monnaies, je devais admettre qu’on était pas mal servit d’un point de vu client par ici. Après rassurez-vous ils n’étaient pas tous ainsi, mais disons qu’on avait notre lot de perle. Tiens, prenez celui qui se tient actuellement devant moi. Il vient tout les jours à la même heure, met une plombe à commander pour finalement prendre : TOU-JOURS la même chose. Et comme si ce n’était pas suffisant, il prenait autant de temps pour sortir sa petite monnaie de ses poches que pour se décider. Petite monnaie qu’il fallait en suite compter bien entendu. Le combo du client chiant en somme. Mais avec le temps, on avait prit l’habitude, alors on faisait avec et on répondait tout simplement « En vous remerciant, bonne journée. », avec un large sourire avant de passer au suivant. En toute franchise, le soleil qui brillait dehors ne me donnait pas envie de rester enfermée ici, mais malheureusement je n’avais pas vraiment le choix. Alors je me contentais de continuer à servir, adressant un sourire à chacun des clients qui passait devant moi bien sagement. Finalement, c’était dans ce genre de situation que je me demandais pourquoi je n’avais pas choisi la facilité de la carte de bleue de papa et maman comme la plupart des gosses de riches. Sans doute n’étais-je tout simplement pas faite pour une vie faite de choses déjà acquises. Perdue dans mes pensées, m’imaginant comment ce serait déroulé mon après-midi si je n’avais été coincée ici, j’avais fini par faire mon travail de manière instinctive, passant leurs commandes à mes clients, accompagnée d’un charmant sourire bien comme il faut. Mais, dans l’une de mes actions mécaniques, j’observais un peu plus longtemps que prévu le nom présent sur le verre. Patch, y était inscrit. Dans un premier temps, j’ai cru à un petit tour de mon cerveau malmenée par cette journée qui me semblait bien longue. Mais, une fois y avoir regardé à deux fois, rien n’avait changé. Je sentais alors mon cœur s’emballer dans ma poitrine comme dans un élan de stress, j’étais restée ainsi, les yeux rivés sur ce prénom quelques secondes avant qu’une collègue ne me demande si tout allant bien, m’informant au passage qu’on était un peu pressés. « Oui, je sais. Désolée. » balbutiais-je avant de prendre une grande inspiration histoire de retrouver mon calme. Intérieurement je priais, que dis-je, j’implorais pour ne pas me retrouver en face de mon Patch. Puis, ce qui devais arriver arriva. Je venais d’appeler son nom quand il se levait. C’était bel et bien lui, mon ami d’enfance, celui qui avait autrefois fait battre la chamade à mon cœur. Il s’avançait vers moi, la démarche plutôt assurée. Ses yeux marron se posaient sur moi, un regard d’une intensité et d’une profondeur envoûtante. Mais malgré tout, mon visage restait froid, fermer et distant. Même si je tentais tant bien que mal de rester professionnelle, je n’arrivais pas à décrocher un sourire bloqué par cette seule image qui hantait mon esprit, celle de son corps collé à celui de cette fille, celle de ce regard qui traduisait un désir intense, celle de ce baiser, un échange aussi ardent que charnel. Je m’empressais de lui donner son verre sans lui adresser un mot, je n’en avais pas envie, pas ici, pas maintenant. D’ailleurs en y réfléchissant bien j’en avais pas envie ailleurs ni à un autre moment. En fait, je crois qu’à force j’avais fini par ne plus vouloir ni le voir ni l’écouter. Quittant son regard sans l’ombre d’un sourire, je retournais sagement à mes occupations un peu bouleversée par sa présence …

Le fait d’avoir croisé son regard m’avait perturbée, si bien que la fin de ma journée dut une véritable catastrophe. J’avais fait tombé un gobelet, rendu moins de monnaie que prévue à une cliente et j’en passe. C’est simple ça avait été si désastreux que j’étais contente de terminer ma journée. Je poussais la porte, soupirant de dépit en repensant à tous mes ratés de la journée. Prise dans mes pensées, j’avançais sans vraiment porter d’attention à ce qui m’entourait c’était d’ailleurs sans doute pour ça que je n’avais pas vu Patch. Sa voix si familière hélait mon prénom au milieu de la rue vide. Mes yeux s’élevaient vers le ciel et mes lèvres se pinçaient entre elle. Malgré ses appels aussi désespérés puisse-t-il paraître je continuais ma route, comme si de rien était même si au fond de moi l’envie de m’arrêter pour lui cracher ma colère au visage ne manquait pas. Malgré tout, je tentais de rester aussi calme et diplomate que possible. Quand il arrivait à ma hauteur, à quelques pas derrière moi pour être exacte, je me décidais enfin à lui adresser la parole sans pour autant prendre le temps de m’arrêter. Lui faire face n’était vraiment pas dans mes plans. « J’ai pas de temps à t’accorder Cipriano ! Va jouer ailleurs tu veux, j’ai pas envie de te voir. », lançais-je sans ménagement. J’avais utilisé son nom de famille, signe que j’étais en colère après lui, signe que la pilule n’était toujours pas passée. Prononcer ses mots avaient été pour moi comme me planter un couteau dans l’estomac mais j’étais bien trop en colère, bien trop blessée pour pouvoir lui laisser l’occasion de m’adresser la parole …

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Ven 27 Mai - 17:24The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


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Pfiou. Ca faisait mal, très mal. Et ça ravivait beaucoup de blessures que je pensais guéries depuis longtemps. Que dal.
Et elle était tellement blessée... Et elle aussi elle souffrait tellement de cet instant... Tout ça, c'était tellement récent. Et puis tellement lointain ! Et puis la confusion des émotions, et le maelstrom de sentiments, comment faire. Que dire ?
D'un côté je mourrais d'envie de m'exprimer une bonne fois pour toute. Après tout je n'avais jamais eu l'occasion de lui expliquer quoique ce soit. Un moment il allait bien falloir qu'elle prenne la peine de m'écouter ne serait-ce que deux minutes. N'y avais-je pas droit à ces deux minutes ? Une erreur dans une vie c'est grave. Une erreur comme celle là c'est encore plus grave.
Mais les erreurs c'est humain. Et c'est profondément ancré dans notre génétique à tous. Qu'est-ce qui la rendait aussi persuadée de pouvoir me repousser comme cela alors qu'elle aussi, peut-être dans quelques minutes, peut-être dans des dizaines d'années, elle allait agir et me blesser profondément, et culpabiliser pendant la prochaine dizaine d'année.
Alors pourquoi cet entêtement à ne pas vouloir mettre au clair cet histoire ?
Et de l'autre côté, Patch le pacifiste. La figure calme et posée, celle qui doit prendre sur elle pour ne pas faire plus souffrir les autres... Et cette facette là elle voulait la laisser s'en aller pour mieux la retrouver. Elle voulait que j'me transforme en une petite mouche pour veiller sur Joan, la suivre partout, régler ses comptes pour pas qu'elle ait a faire face à toutes ces choses si noires de la vie.
Mais quel ami je ferai si je voulais faire de Joan cette petite protégée, qui semble incapable de marcher toute seule ? Après tout, ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas vue pour ne pas profiter de ce cadeau du ciel qu'est de la retrouver aujourd'hui.

Je trottine sur deux trois pas le temps de la rattraper, mais c'est surtout le mic mac des émotions dans ma tête et mon coeur qui ne savaient plus comment réagir, qui me donnait envie de courir et d'utiliser mes muscles. Sauf que le moment était pas hyper adapté pour laisser libre cours à mes hormones...
« Non non non non non. Stop ! » c'était un peu brusque, mais je l'aimais tellement que tout partait à l'extrême. Et ça me rendait beaucoup trop impulsif pour maîtriser tout ce que je faisais avec douceur. J'avais donc dit ça sur un ton bien sec, peut-être même un peu provocant. Après tout le but était de la faire s'arrêter... Puis j'ai tout de suite attrapé son poignet. Elle n'allait pas s'enfuir comme ça ! Pas au bout de 2 minutes et 16 secondes.  « Attends deux minutes s'il te plait. T'as pas envie de me voir mais moi j'ai envie de te voir. Ok ? T'as pas envie de me parler ? Ben moi j'ai besoin de te parler. » il ne fallait pas que ce soit trop dur... ni trop mou... Alors ça sonnait un peu comment quand j'essayais d'expliquer à l'une de mes petites soeurs pourquoi elle avait fait une bêtise, pourquoi ça m'énervait, et pourquoi c'était pas grave. Vous savez ce ton... Presque réconfortant qui vous déculpabilise mais qui en même temps vous aide à saisir l'importance de la chose...
En disant ça et en la tenant par un poignet, je me servais de l'autre main pour la pointer elle à chaque fois que je la citais, et pour me pointer moi à chaque fois que j'utilisais des pronoms possessifs. Sûrement qu'elle était pas contente ! Mais je pouvais enfin capter son odeur, et plonger mes yeux dans les siens, qui étaient tellement parfaitement la paire qui brillait en harmonie avec la couleur de ses cheveux...  « Il faut que je t'explique ! Non mais si si si ! » On ne pouvait pas se méprendre sur la résistance physique qu'elle instaurait. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle se débattait parce que je n'en savais rien, je n'y prêtais pas attention, trop concentré sur la manière de garder son attention et d'essayer de discuter avec elle sans avoir à la forcer de rester. « Joan s'il te plait... J'ai besoin que tu saches... » Le fait que Joan sache ça permettrait à ma conscience de s'apaiser et de se dire qu'enfin, elle a toutes les clés en mains pour comprendre pourquoi, et comment. Et ça me permettrait de ne plus avoir ce point sur le ventre. Joan saurait la vérité et ensuite, a elle de faire la part des choses. Mais jusque là... tant que la vérité sera pas sur la table ça va sonner faux de son côté, et je vais être bouché, et je vais avoir envie de toujours m'imposer et... Et après... elle me transformait tellement que j'étais imprévisible avec elle. Et qu'il n'y a qu'elle pour prévoir, anticiper ce que peut-être je pourrais faire si elle est dans la pièce...

Après avoir dit ça d'un ton un peu plus suppliant que celui d'avant, j'ai lentement lâché son poignet en glissant aussi délicatement que possible l'extrémité de mes doigts dans la paume de sa main.
Je la fixais avec un regard sincère et perdu au fond de ses yeux étincelants, et je ne me contenterai pas d'un échec. Si elle retournait les talons. Autant qu'elle se prépare à me revoir 3 secondes plus tard.
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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Ven 27 Mai - 21:23The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty
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Sa voix était ferme, un peu trop peut-être. Les sourcils un peu froncés, j’étais un peu véxée par le ton qu’il employait. Il n’allait quand même pas croire que le simple fait d’élevé un peu la voix allait m’arrêter ? Dans mon dos je pouvais l’entendre trottiner désormais. J’allais accélérer mon pas pour tenter de le distancer un peu mais sa main vint s’emparer de mon poignet. Son geste et surtout sa poigne m’avaient contrainte à m’arrêter. Je levais les yeux au ciel me retournant vers lui avec nonchalance. N’ayant aucune envie d’avoir cette conversation, j’avais, bien évidemment, légèrement tiré pour essayer de libérer mon poignet. Mais visiblement Patch n’était pas prêt à me laisser m’en aller. Puis, j’avais fini renoncé. Après tout je n’avais que de mince chance de me défaire de son emprise alors à quoi bon lutter si c’est en vain ? Mes yeux roulaient une énième fois avant de se planter dans les siens. Mon visage n’avait pas changé d’expression depuis tout à l’heure dans le Starbucks. Je le voulais glacial, fermer et il l’était. Mon regard quant à lui était noir, peut-être un peu brillant aussi. Parce qu’il fallait bien admettre que, dans le fond, le voir devant moi me donnait cette petite boule dans la gorge qui vous signale que les larmes approchent à grand pas. Des larmes de colère sans doute, ou peut-être de tristesse en raison d’une blessure que je n’arrivais pas à panser. Même si je ne semblais pas ouverte au dialogue ça ne m’empêchais pas de l’écouter avec attention. Sa voix m’avait manquée, son regard aussi, la sensation que pouvait me procurer sa peau chaude et douce contre la mienne, elle aussi m’avait terriblement manquée. Mais ce genre de remarques faisaient partie des choses que je me gardais bien de lui dire. Mon cœur, de son côté, battait vite, il battait fort à m’en rompre la poitrine. Sans doute la colère encore une fois, enfin ça c’est plutôt ce dont j’essayais de me convaincre. Mais la réalité était sans doute tout autre. Il avait continué, sa main serrait mon poignet pour ne pas que je lui glisse entre les doigts, sa voix s’adoucissait peu à peu ce qui ne faisait pas pour autant redescendre mon sentiment de frustration. Des explications ? Quelles explications ? Je n’en avais pas besoin, j’avais plutôt bien, que dis-je très bien vu les choses par moi-même, il n’était pas utile de me donner d’explications. Sentant sa main se resserrer encore un peu sur moi, je tentais une nouvelle fois de me dégager de son emprise. J’avais préféré me taire, comme il l’avait lui-même remarqué je n’avais aucune envie de lui parler. Dans ses derniers mots, sa voix s’était encore adoucit encore plus, devant attendrissante. Je pinçais mes lèvres entre elles, pour ne pas céder à mes émotions, pour ne pas, tout simplement, me mettre à lui hurler dessus, ce qui n’arrangerait en rien les choses, pour finalement fondre en larme dans ses bras. En temps normal je me serais sans doute empressée de d’attraper sa main pour la serrer dans la mienne en entendant cette voix si douce et désemparée. Cela dit, les bribes de cette soirée qui me revenaient à l’esprit m’empêchaient de le faire cette fois-ci …

Je n’avais pas fuis son regard, au contraire je l’avais soutenu, je n’avais pas pour autant changé d’expression. Je pouvais d’ailleurs sentir la tension de mes nerfs dans ma nuque tant je prenais sur moi. Mais alors que nos regards ne se quittaient pas, je sentais sa main caresser avec douceur le creux de la mienne. A cet instant, un frisson me parcourait l’intégralité du dos, un frisson agréable, pas celui que vous ressentez quand vous avez froid, quelque chose de bien plus intense. Je tentais de rester de marbre, même si autant pour lui que pour moi rien n’était simple. Quand il eut enfin lâché mon poignet, je reculais ma main pour me couper de tout contact avec lui. Mes sourcils s’étaient légèrement froncés, comme vous pouvez le faire quand vous êtes triste ou que vous ne comprenez pas la situation. Je secouais finalement ma tête de droite à gauche d’une manière très discrète. « Et moi je ne pas envie de savoir. », commençais-je par dire après long silence de ma part. « Ce que je sais me suffit amplement. J’étais là au cas où tu l’aurais oublié. », ajoutais-je avec une voix forte et sèche. A l’intérieur de mon corps fin et frêle, je pouvais sentir comme une boule remplit de diverses émotions qui explosait en un milliard de morceaux, je ne pouvais plus retenir toutes ces sentiments que je gardais en moi depuis tout ce temps. « Et le pire dans tout ça c’est que j’étais pas là pour m’amuser. J’étais là pour toi espèce d’idiot ! J’étais là pour t’aider, pour te sortir de là ! Et au lieu de prendre la main que je t’ai tendue tu as préféré n’en faire qu’à ta tête ! T’as préféré … », ma voix s’arrêtait net, mon regard toujours fixé dans le sien. Je laissais échapper un soupire vous savez ce soupire qui dit « en fait laisse tomber, ça sert à rien ». J’avais détourné le regard un moment, le temps d’humectée mes lèvres séchées par ma respiration haletante, me donnant ainsi le temps de reprendre mon sang froid. Puis, mon regard émeraude se reposait sur son visage. « J’espère juste qu’elle en valait la peine. », concluais-je une mine désemparée collé au visage. J’avais fais en sorte de ne pas lui laisser le temps d’en placer une, mes nerfs à vifs et mon cœur blessé avaient prit le dessus sur mon esprit. J’avais donc tout lâché comme une bombe au milieu de cette rue déserte. Aussi soudainement que je le pouvais, je quittais du regard ses yeux marrons en lui tournant le dos pour reprendre ma route, même si je savais pertinemment qu’il n’allait pas me laisser partir comme ça …

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Ven 27 Mai - 23:44The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


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Ah les filles.
Elle m'énervait !!! Et elle m'apaisait... le tout dans la même seconde. Mais bordel ! Comment c'était possible ça ?! Et j'étais quand même content d'avoir réussi à l'entendre et à pouvoir apprécier son jugement sur cette soirée là, et voir comment elle se positionnait et... Ah mais. ENFIN ! Enfin le mystère de cette soirée allait pouvoir éclater au grand jour.
Enfin j'allais pouvoir reprendre l'affaire là où je l'avais laissée dans ma tête et faire comme je fais d'habitude : cocher la case, et continuer jusqu'au prochain stop, cocher l'une des deux cases qui s'offrent à moi, et continuer, jusqu'aux prochaines cases... Ca faisait trop longtemps que je savais plus quoi cocher. Ca faisait trop longtemps que cette conversation aurait du avoir lieu.
De qu..? De que-que-quoi ? Pour moi ? Ah ? Non mieux ? Pour me sortir de là ? Mais !
Elle parlait et ne s'arrêtait pas, et c'était très bien. Parce que si je m'amusais à la couper, c'était pas pour la laisser reprendre la parole trois secondes après. Et au fur et à mesure qu'elle déballait son sac, mon visage a du avoir toutes les expressions possibles et inimaginables. Vous savez les "hein ?! quoi ?!" "oui je comprends..." "NON MAIS TU DECONNES ???" "Si c'est ce que tu penses..." "ah c'est comme ça que tu le vois toi ?"
Bref. Toutes, elles y étaient toutes passées. Parce que j'étais tout bonnement incapable de me cantonner à l'une de ces émotions et à m'en servir pour donner mon point de vu et m'exprimer une bonne fois pour toute sans avoir à lui en faire voir de toutes les couleurs.
Mais là... C'était too much. Savait-elle seulement comment j'étais réellement ce soir là ? Hein ? Savais-elle seulement quelle genre de journée j'avais passé avant de la croiser comme ça, comme par magie à cette soirée de mer****** !!!?

Trop prévisible, elle tournait les talons, je la suivais. Et c'est là que j'me suis lancé. Non mais ça me révoltait !!! « Oui ben c'est ça, ben voyons !! T'as raison ! j'suis égoïste, j'suis sale et stupide. J'ai pensé qu'à moi ce soir là, et je fais ça tout le temps de toute façon, hein ?!! Ben oui clairement, parce que ça c'est tout moi ? » et puis en même temps dans ma tête ça ne s'arrêtait pas : j'ai raison ? j'ai tord ? J'ai le droit de faire ça ? j'ai pas le droit ? Non et j'suis sûr que j'avais raison et qu'il fallait qu'elle sache. Et puis de mon côté j'étais tellement en morceau aussi. Ou bien tout juste reconstitué, bien récupéré parce que ma grande soeur devait se donner du mal là haut dans le ciel pour que je recolle tout ça. « Et puis pour une fois que je commençais à voir des trucs en moi que tu aurais juré de voir de tes propres yeux quelques mois plus tôt, tu me sors ça comme si t'avais été là... » Oh oui... mais elle avait été là... Dans mon coeur bien au chaud, préservée de tout le mal que j'aurais pu lui faire si elle avait passé cette journée de désert avec moi... « Mais tu peux pas imaginer dans quelle merde j'étais quand t'as débarqué comme ça. Eh non ! Je t'arrête tout de suite, je remets pas la faute sur toi. Ok ?! Mais un moment faut que tu saches ! »

« Avec de l'alcool à la place du sang dans les veines t'as débarqué comme si tu allais me sortir de là ! Mais t'avais pas besoin de me supporter dans cet état là. La fuite pourquoi alors, Patch ? Parce que tu comptes beaucoup trop pour que je puisse te laisser me voir comme ça. Et puis mais... Elle est partie. Si vite. Et j'avais TELLEMENT MAL ! » avais-je ajouté en criant. Parce que me rappeler tant de souvenirs ravivait les plaies ouvertes à blanc. Et je crois que je devais avoir les yeux qui s'emplissaient de ce liquide salé. Car plus je la suivais, moins j'apercevais les détails de ses cheveux attachés qui se balançaient au rythme rapide de ses pas. « Et je suis tombé si bas la veille de cette soirée... quj... quj'ai pas eu le temps de m'en remettre avant le lendemain ! J'me suis même fait tatouer ce jour là. Tu savais ça ? hein ? » Elle me tournait le dos mais il semblait évident que pour appuyer mes propos je battais des bras dans tous les sens. C'était beaucoup plus clair comme ça après tout. Non ?
Et bien sûr que non qu'elle savait pas pour le tatouage, comment le pouvait-elle... « Et cette pfff... Ca ? Mais c'est vraiment d'elle que tu veux qu'on parle ? De comment je me suis cogné le crâne après qu'elle m'ait poussé ? Et que je sais pas comment ça se passe dans la tête des humains, mais rien à faire j'étais trop ivre, et con et malade pour repousser une pulsion bestiale qui se terrait là et qui attendait just.. juste que je craque comme un faible !!! Ca m'attendait au quart de tour, et oui, et oui je l'ai pas vu venir ! » Je ne sais pas si ça s'entendait, mais il était clair que les larmes coulaient, je les sentais sur mes joues, et sur mes avants bras quand elles tombaient plus bas...
« Oh ! han ah oui ! Et après ? Avec elle après ? Je t'ai vu partir, et j'ai tenté de te suivre, mais je n'y arrivais pas, Joan... Je n'y arrivais pas... J'suis tombé, j'ai pleuré, j'ai crié. Et puis tout s'est arrêté. » Au moins la chute a été rapide... « Ce n'était qu'un rapprochement physique hors du commun mais tellement vide de sens Joan ! Mais comment, mais ah mais !!! Comment tu fais pour te mettre en compétition avec ça, quand tu as déjà gagné la compète haut la main des années et des années auparavant ?! »


« Oui je suis tombé hyper bas mais je voulais pas comprendre... » Il me fallait maintenant plus de temps entre chaque réplique pour respirer, et puis aussi parce que le son diminuait. « Et j'arrivais plus à comprendre comment faire pour m'en sortir ! C'est stupide, mais c'est le bruit de tes clés qui m'a fait tilter. » J'ai utilisé l'index et le pouce de ma main droite pour m'essuyer les yeux. « Si je voulais m'en sortir, c'était de toi dont j'avais besoin. Mais bon sang c'est toujours le genre d'information qu'on capte qu'après... » j'avais la mâchoire serré en rajoutant ça, parce que la vague d'émotion de la présence de Joan se confondait avec l'emportement lié à l'aveu de mes antécédents de cette soirée là.

Sans nous en rendre compte on avait ralenti le pas, presque même à l'arrêt... Et je rêvais de la voir se retourner. Peu importe la réaction, peu importe la rage dans laquelle je l'avais mise. J'avais enfin pu lui raconter ce qu'il s'était vraiment passé.
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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Dim 29 Mai - 5:09The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty
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Patch n’avait pas l’air d’apprécier mes propos. Tant pis pour lui, après tout c’était son idée la discussion non ? Dans un premier temps, le jeune homme explosait littéralement. J’avais, il semblerait, touché un point sensible. Mais malgré l’indignation qu’il mettait dans sa voix, ma seule réaction fut celle de serrer ma mâchoire avant de rouler des yeux. Il m’agaçait. Pourquoi tournait-il les choses comme ça ? A aucun moment je n’avais tenu de tel propos, on s’était très mal compris visiblement et encore une fois : tant pis pour lui. Malgré la colère qui s’accumulait encore en moi à chacune de ses paroles, je l’avais laissé terminer. Visiblement il ressentait le besoin de le faire et je n’étais pas non plus un monstre. J’étais, certes, très énervée mais je ne voulais pas non plus le détruire même si parfois je tenais des propos un peu durs je l’admets. Plus il me parlait et plus je sentais la tristesse envahir sa voix. Au fond de moi, je pouvais sentir mon cœur se déchirer en lambeau tant il m’était difficile de le voir ainsi. Malheureusement pour lui, moi aussi j’avais souffert de cette situation, pour moi aussi ça avait semblé une éternité. Ces sentiments d’abandon, de trahison et de rejet moi aussi je les avais ressentis. Je l’avais tout simplement laissé terminer sans même me retourner. Ma gorge s’était serrée, mes yeux étaient vitreux et rivés sur le béton, je les fermais un court instant prenant une bonne inspiration avant de lui répondre. « J’étais là. », annonçais-je d’une voix faiblarde. « J’ai toujours été là. », insistais-je un peu d’un ton plus vif. « C’est toi qui m’as tourné le dos Patch. C’est toi qui n’a pas voulu voir que j’étais là. », ajoutais-je le cœur lourd. Je me retournais pour enfin lui faire face, mes yeux devaient briller tant ils s’humidifiaient. Cela dit, je n’avais versé aucune larmes, je luttais vraiment pour ne pas pleurer à chaudes larmes. Sans doute le ferais-je une fois rentrée chez moi, seule dans mon appartement mais pas ici, pas maintenant et pas devant lui. « T’as pas le droit de me reprocher de ne pas savoir. Tu peux pas simplement tout fuir et ensuite venir me dire que je ne sais rien. », lâchais-je en le regardant droit dans les yeux. Dans le fond, j’étais persuadée de ne pas avoir tord mais il l’était sans doute tout autant que moi. « Je t’ai montré des sentiments auxquels je ne croyais pas. Je t’ai ouvert la porte vers une complicité que j’avais pas envie de partager avec quelqu’un d’autre que toi d’accord. », affirmais-je avec conviction mon regard émeraude planté dans le sien. « Alors oui tu as vécu quelque chose de douloureux, d’affreusement difficile à vivre et surtout à surmonter. Mais au cas où tu l’aurais oublié, je suis plutôt bien placée pour savoir à quel point c’est dur de perdre un frère. », ajoutais-je en référence à mon frère jumeau décédé quand nous avions trois ans. «Je pouvais t’aider à surmonter ça. J’aurais pu. », terminais-je d’une voix à nouveau plus faible …

J’avais marqué une courte pause, histoire de faire passer cette boule désagréable dans ma gorge. Je pinçais mes lèvres en elles avant de reprendre. « J’ai pas envie de me battre avec toi. J’ai pas non plus envie d’entendre tes excuses. Et j’ai encore moins envie de me contenté de croire à tes histoires d’alcool et tout oublier. », lançais-je en haussant les épaules le regard navré. « Tu l’as dit toi-même : on sait ce qu’on a seulement une fois qu’on l’a perdue. », reformulais-je ses propose avant de secouer doucement ma tête de gauche à droite. « J’ai plus envie Patch. J’ai suffisamment souffert et toi aussi, alors rentre chez toi et évite le Starbucks tu veux bien. », concluais-je la voix un peu enrouée par ce que j’essayais de retenir. Même si j’avais énormément de mal à quitter ses yeux, je cassais ce contact visuel que nous avions pour tenter une nouvelle fois de fuir à mon tour la situation comme il avait pu le faire auparavant …

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Dim 29 Mai - 10:29The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


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"Bon ben voilà, case cochée,conflit réglé, pas d'excuses en plus, c'est parfait tout le monde rentre chez soi. Salut Joan !"

Ca, c'était ma tête.

Pas bouger, les lèvres qui se poussaient l'une et l'autre en avant, les mains à moitié sur les hanches qui tiraient mon t-shirt de boulot en avant comme un ado. Le regard figé sur Joan. Elle est toujours plus belle à chaque fois que je la recroise... Elle s'éloignait et j'attendais. Le tête vide. Car en fin de compte tout était dit !
Même dans des milliers d'années t'façon c'était dead. Les douleurs et souvenirs et blessures que j'ai fait à Joan en plus d'être impardonnable sont inoubliables, alors bon, voilà c'est foutu merci à tous d'être venus, je vous rappelle quand je retraverse un truc qui mérite qu'on le film. Parce que là on vient juste de terminer !

Et ça, c'était tout le reste.

Donc en résumé, personne a rien le droit de dire à personne et on est condamnés à rester là comme ça, à se faire du mal à chaque fois qu'on pense l'un à l'autre, à chaque fois qu'on se croise, ou à chaque fois qu'on va risquer ses sentiments pour quelqu'un d'autre, qui nous rappellerons inévitablement combien c'était parfait la première fois qu'on a eu des sentiments pour quelqu'un. Et puis oh ben ça avait l'air de lui faire tellement plaisir comme tournure de situation ! Ca c'est clair ! Elle avait l'air vraiment épanouie ben oui... Non non mais c'est sûr...!
J'me disais tout ça sans bouger et en bougeant la tête pour moi même, comme si quelqu'un d'autre entendait la conversation que j'étais en train de me faire.
Puis j'ai cligné des yeux, passé une main dans mes cheveux et. No more Joan. Oh le con. J'avais regardé de manière trop évasive et le courant de mes pensées m'avait fait perdre le fil de Joan. On parlait de Joan bordel ! Patch souviens toi aller aller aller aller !!!!
Il n'y avait pas grande monde dans les rues mais si ça continuait ça allait s'intensifier.
Sans plus attendre, j'ai couru jusqu'au dernier endroit où je les ais vu, elle et ses cheveux... Et y'avait pas une seconde de plus à attendre, merde, fallait que je la retrouve. Sinon j'allais devoir retourner au starbucks et tout et tout, et ça risquait d'encore moins lui plaire je pense... Affolé, plus de sa disparition, purement visuelle, que de l'avoir laissée partir... Quoique... « Jo..' ?!! Joe ?! Oh eh, Joan !!! Joan t'es pas loin tu m'entends s'il te plait ? » Je tournais, je regardais partout, droite gauche, et j'ai aperçu des mèches d'un blond vénitien comme je n'en connais pas deux. « Joan, arrête ! » C'était un arrête qui voulait dire tellement de choses... Arrête de me fuir, arrête d'avoir mal, arrêtons de se blesser... arrêtons d'avoir mal ensemble...
« Non mais du coup y'en a pas un plus malin que l'autre pour pas fuir bêtement, pour arrêter de tourner le dos à l'autre ! face à la situation dans laquelle on est là ? hein ? » Avais-je dit suffisamment fort pour qu'elle m'entende. « Je me disais que Joan, celle que je connais, elle est tellement intelligente et logique qu'elle serait capable de faire la part des choses sans que ça finisse par retourner au point de départ, ou pire ! que les choses soient devenus pire ! » Je ne pouvais pas me contenter d'un bon "ok j'ai plu envie Patch !" non. Pas possible. C'était pas vrai... « Mais Joan ! Tu peux toujours m'aider ! On peut toujours s'aider ! On peut continuer à être là l'un pour l'autre... J'te promets que c'est possible... » J'étais derrière elle mais moins près que la première fois, et il y avait plus de monde. Alors c'était du mini slalome pour la suivre ! Et puis j'étais déterminé. Y'a que les cons qui changent pas d'avis. Donc si j'étais resté sur le bon vieux "ben c'est bon c'est réglé", on aurait été plus mal que ça les gars...!

« Joan ! Je veux qu'on recommence ! S'il te plait ! » Mais de quoi parlait-il lui encore...? N'est-ce pas ? « Je voudrais qu'on recommence à se parler... A s'apprivoiser ! A se donner tout entier rien qu'à l'autre. A tout confier rien qu'à l'autre. Oui non parce que de mon côté rien a changé hein ! Personne. Personne personne personne : persoooooonne ne me connait comme toi. Et même après ces quelques mois de silence radio. » Et puis elle allait encore trouver la juste réfutation et me faire comprendre que ça changeait toujours rien.
Et puis si j'essayais de l'arrêter de me fuir différemment, j'avais vraiment peur de la blesser avec des gestes, encore une fois...
Ca me fendait le coeur -ou plutôt ce qu'il en restait- en deux de la voir me repousser comme ça... On est tellement plus fort à deux... Je ne pouvais pas me passer d'elle plus longtemps... Je ne pouvais pas la laisser en dehors de ma vie plus longtemps. Elle était bien trop importante pour moi. Et elle était tellement belle... Et je l'aimais tellement et...

Je voulais tenter un truc. Un autre truc.
Toujours en train de slalomer, je me suis approché, et je tentais encore une fois de la suivre. Elle aussi devait plus se concentrer et lever la tête pour pas être amenée à rentrer dans la moitié de la populasse !
J'ai saisi son bras gauche au niveau du biceps, de manière délicate et attentionnée, mais ferme pour la tirer contre moi et créer notre propre marque de fabrique dans ces rues où il fallait slalomer : maintenant qu'on slalomait ensemble les gens passer de part et d'autre, et plus entre nous ou autre comme avant.
Mais ce contact physique mais... Il semblait... naturel ? Evident ?
J'ai fait glisser ma main lentement jusqu'à la sienne pour passer mes doigts entre les siens. Après tout... On avait échangé quelque chose de fort physiquement, nous aussi avant le départ de ma soeur. Et ces sensations, émotions, sentiments, si récents... Etaient toujours là. J'en étais persuadé.
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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Dim 29 Mai - 14:36The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty
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A mon grand étonnement, Patch m’avait laissé partir. Ne l’entendant pas derrière moi, je soufflais un bon coup pour relâcher toute cette pression qui venait de s’abattre sur mes épaules. Mais même s’il ne m’emboitait plus le pas, je ne pouvais pas encore me permettre de laisser toute ces émotions m’envahir, je devais garder mon sang froid encore un peu. Plus j’avançais vers le centre ville et plus la foule se faisait dense. Je pensais avoir réussi à lui faire comprendre, à contre cœur certes, que je ne voulais plus avoir affaire à lui. Mais visiblement sa détermination était bien plus forte que cela. Dans un autre contexte, cette détermination m’aurait sans aucun doute comme une belle preuve de son affection pour moi. Seulement, aujourd’hui, ici et maintenant je doutais de tout ça, je doutais de sa sincérité et j’avais peur qu’il ne me fasse souffrir encore une fois. Après tout, s’il avait été capable de le faire une fois pourquoi ne recommencerait-il jamais ? Je l’avais entendu héler mon nom, mais je n’en avais rien fait. J’avançais, fendant la foule de la Nouvelle-Orléans sans me retourner. Ses mots sonnaient comme une demande, une proposition plus qu’un ordre malgré la fermeté du ton qu’il employait. La suite en revanche me fit stopper net mon avancé. Etait-il vraiment sérieux ? Ma bouche s’ouvrait trahissant mon air béat face à ses propos. Je me retournais crispant une nouvelle fois ma mâchoire. Cette fois-ci je l’avais coupé. Pas parce que je ne voulais pas l’entendre mais juste parce que je trouvais tout ça inadmissible. « Mais évidemment ! Joan, cette chère Joe, elle peut faire la part des choses ! Elle peut souffrir à en crever et faire comme si de rien n’était. Elle peut passer au dessus de tout ça ! Hein Patch, elle peut elle. Mais Patch lui, quand il souffre il a droit de faire souffrir les autres avec lui. Il a le droit de faire tout et n’importe quoi sans penser aux conséquences, sans aucune prise de recul ! Hein, il a le droit lui ! », m’époumonais-je au milieu de cette foule avant de reprendre ma route alors qu’il arrivait à quelques pas seulement de moi. « Peut-être que finalement tu ne me connais pas. », ajoutais-je pour moi-même d’une voix beaucoup moins audible. Même si envisager une telle chose me faisait l’effet d’un coup de poignard. Il avait continué de m’adresser tout un tas de choses. Les personnes autour de nous devaient me prendre pour la pire des garces à le rejeter après d’aussi belles paroles. Malheureusement c’était encore au-dessus de mes forces pour le moment. Alors je le laissais parler, même si au fond de moi, ses propos me faisaient ressentir ces petits papillons dans l’estomac que l’on ressent quand on est en présence de l’être aimé …

Mais alors que je me contentais de rentrer chez moi, par le même chemin que celui que j’empruntais habituellement, sa main vint à nouveau me retenir. Cette fois son geste avait été beaucoup moins brusque. Son emprise m’avait obligé à me retourner, il m’entrainait alors contre lui avec délicatesse. Je pouvais sentir son souffle sur ma joue, je pouvais sentir son parfum et même me souvenir du goût de ses lèvres. Il était dur avec moi, vraiment. Il ne se rendait absolument pas compte de la torture morale que c’était de lutter contre lui. Le bout de ses doigts caressait mon bras, un nouveau frisson s’emparait de mon corps tout entier. Ils terminaient leur course le long de ma peau dans ma main, entrelaçant les miens. Mon cœur battait vite cognant ma poitrine avec force. Mes yeux se plongeaient dans la profondeur des siens. Instinctivement j’avais resserré ma main sur la sienne, un réflexe dont je ne m’étais même pas rendu compte tant il semblait naturel. Mes yeux se fermaient devant la difficulté à laquelle il me confrontait. Lui résister et lui en vouloir était déjà difficile à deux pas de lui alors à quelques millimètres ça devenait de la torture pur et simple. Mon regard s’ouvraient à nouveau et mon visage se relevait dans sa direction tandis que mon cœur lui continuait de battre à tout rompre sur passage. « Pourquoi tu me fais ça Patch ? Pourquoi tu te contente pas de vivre ta vie. T’as pas l’impression que c’est assez difficile pour moi sans que tu en rajoute ? », soufflais-je d’une voix bien plus base en raison de cette bulle d’intimité qu’il avait créer autour de nous. Je n’avais pas essayé de me dégager de son emprise, sans doute trop attaché aux souvenirs ce que cela représentait, sans doute trop fatiguée pour me battre. J’observais chacun des traits de son visage, rien n’avait changé. Son air malicieux, son regard intense, ses lèvres si attirantes, tout ce qui avait pu me plaire chez lui n’avait pas bouger …

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Dim 29 Mai - 17:48The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


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C'était si doux... Si délicat... Et ça faisait tellement de bien... J'entendais mon coeur battre comme si quelqu'un l'avait déplacé pile poil à côté de mon oreille. Et c'était simple... Et c'était la seule vraie chose à faire... Non ?
Je me concentrais sur ses yeux, et en même temps, après un rapide pincement, mes lèvres s'étaient entre ouvertes. Un espèce de réflexe quand je suis bien. Et tout le reste n'avait plus d'importance ! Je pouvais la tenir, je pouvais capter son parfum, et elle serrait ma main... La voir fermer les yeux me faisait comprendre qu'elle aussi, ça lui allait bien ça. Mes yeux à moi se fermaient sur les battements irréguliers de mon coeur. Quelle bonne idée de chercher quelqu'un d'autre, ou ailleurs lorsque je peux être près d'elle, là maintenant tout de suite ?

Elle me regarde, et mon coeur manque un battement. Pas un battement classique. Et cette douleur dans la poitrine reprenait. Et elle était si forte et douloureuse que je n'arrivais plus à garder les yeux ouverts. Rien à voir avec celle d'avant... La j'avais plutôt clairement envie de taper sur ma poitrine comme un malade pour que le pincement passe. Comme quand vous vous faites mal quelque part, sur le coup rien, deux secondes après vous suppliez qu'on vous coupe la partie du corps que ça concerne ! et le réflexe ? Se replier dessus, appuyer le plus fort possible quand on peut pas gratter.
Ben j'en étais à peu près là. Et Joan continuait de me parler... Et moi je n'étais pas sûr d'avoir tout entendu... C'est comme s'il y avait eu de l'écho, ou comme si vous regardiez quelque chose avec un filtre flou devant les yeux. Impossible à saisir complètement... Il fallait que je parle ! Il fallait que je sois là pour l'écouter. Il fallait que je sois là pour partager ma vie avec elle, et là tout de suite Patch, ça dépend de ta réactivité à en placer une !
Vous entendez ? nan ? Comment elle dit Patch ? Comment ça me faisait complètement perdre mes moyens... De l'entendre de si près...
Mes paupières trop lourdes pour que je les soulève m'empêchaient de la regarder dans les yeux, de me perdre dans cet océan émeraude, et juste laisser les minutes s'écouler, comme je le souhaiterais. Sûrement que ce que j'avais fait, c'était plus égoïste que je le pensais. Et ce que j'avais dit ? Plus égoïste que le pensais mais... « J..Joan je... je suis fatigué de cette distance. » C'était tellement dur d'essayer de faire comme si elle n'était personne, et de continuer comme s'il n'y avait jamais rien eu.
Et puis avec ce coeur qui pinçait, je tenais moins bien debout. Les yeux fermés et la tête de plus en plus dans les vapes, je me suis agrippé à son autre main. Ma tête commençait à ne plus tenir sur mes épaules, mais j'avais pas le droit d'aller mal là ! Et je la penche doucement en avant, et mon front vint se poser sur le haut du front de Joan. « Et Joan... Il se passe rien dans ma vie tant que je la partage pas avec toi... »
Et puis ça me revenait de manière évaporée, mais ça revenait c'était le principal. « Pourquoi je qu'..? Quoi ? Mais... Je veux pas que ça recommence... » Reprend toi now Patch... Un grimace, une grande inspiration, un avalement de salive. Ca revenait.... Continue Patch !

« Je veux pas recommencer... Je veux plus te blesser, Joan... Plus jamais... Même pas un peu, même pas te laisser penser que je pourrais refaire... Essaye... S'il te plait Joan... » Je pourrais parler pendant plusieurs heures de pourquoi je fais ça. Pourquoi maintenant. Pourquoi j'ai pas envie de la laisser partir. Et pourquoi ça fait un peu mal maintenant, et pourquoi ce goût est un peu amer de se retrouver avec celui qui vous a blessé. Mais je reste pour lui faire découvrir combien la sensation sera douce après l'amertume. Combien elle ne regrettera pas ! Même pas un jour,  même pas une heure, même pas une minute, même pas une seconde, même pas le temps de cligner des yeux.
Je me pinçais encore les lèvres. Comme s'il y avait quelque chose à goûter dessus qui m'avait manqué, et que je découvrais à nouveau.  
Et un pincement, encore plus fort venait faire des siennes. A croire que plus la sensation était forte, moins mon coeur décidait de suivre. J'ai pas pu retenir un petit gémissement et une grimace plus prononcée qui me forçaient à décoller ma tête de celle de Joan. J'ai détaché l'une de mes mains de celle de Joan pour la plaquer très très fort contre mon coeur. Ca voulait pas passer. C'était pas passé. Et ca me gênait plutôt beaucoup là tout de suite ! C'était pas la première fois que ça m'arrivait. Et y'a un autre truc qu'avais marché la dernière fois, c'était d'essayer de serrer ce muscle comme je le pouvais. Alors je me suis moi même attrapé par les coudes pour essayer de compacter mes côtes et mes poumons pour qu'ensemble ils puissent stopper le pincement.
Pas moyen de voir quoique ce soit, l'écoute était toujours floue, et ma respiration quasi coupée car à chaque inspiration ou expiration c'était le calvaire à l'intérieur.
Allez Patch... Allez...

Le pincement venait de passer, j'avais pas bougé, toujours debout en train de me serrer le torse avec les bras. J'ai enfin fait passer de l'air dans les canaux prévus à cet effet. Et j'ai tenté d'ouvrir les yeux, première grande réussite. Seulement, il fallait attendre un peu avant que ma vue redevienne claire...

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Mar 31 Mai - 3:32The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty
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Nos doigts s’entrelaçaient tandis que nos corps se collaient l’un à l’autre. J’épilais avec attention les moindres détails de son visage, faisant glisser mes yeux verts un peu partout sur son visage. Mais plus je l’observais et plus je pouvais discerner ses traits tendre. Ses propos me semblaient à la fois clairs et confus : je comprenais parfaitement ce qu’il me disait mais j’avais la sensation qu’il avait du mal à aligner ses mots. C’est alors que sa seconde main saisissait la mienne, sa poigne était ferme et elle aussi crispée. Puis, son front vient se posé contre le mien. Mes yeux s’arrondissaient, j’étais bien consciente que quelque chose clochait mais j’étais incapable de vous dire quoi exactement. Ses paroles avaient libérer en moi un millier de papillon qui venait chatouille l’intérieur de mon ventre. Mes yeux s’étaient alors fermés, j’avais rêvé de ses mots si longtemps et pourtant, j’étais encore incapable de passer par-dessus la cicatrice qu’avait laissée cette soirée en moi. La suite de ce qu’il essayait de m’exprimer était si confuse que mes yeux s’ouvraient instinctivement pour le regarder avec inquiétude. « Patch, tu es sûr que ça va ? », demandais-je la voix tremblante face au comportement plutôt inhabituel du jeune homme. J’ignorais s’il ne m’avait simplement pas entendu ou si ça avait un lien avec son attitude mais le jeune ténébreux ne me répondait pas, ce contentant de continuer de tenter de me convaincre de faire marche arrière. Je n’avais pas eu le temps de lui répondre. En une fraction de seconde Patch avait lâché ma main pour venir appuyer sur sa poitrine, manifestant au passage un sentiment de douleur de part son visage qui s’était réellement crispé et de par son petit bruit qui en disait long. Il avait rompu le contact entre nous, et même si ça m’attristait sans doute énormément, j’étais bien trop prise par la situation pour y prêter attention. Mon regard trahissait l’angoisse qui s’emparait de moi, j’humectais rapidement mes lèvres, un réflexe que j’avais quand j’étais stressée. « Patch, vient on va allez s’asseoir tu veux ? », avais-je lancé sans être vraiment certaine d’avoir une réponse. Je savais que dans la famille Cipriano les problèmes de cœur étaient des problèmes de taille. N’ayant aucune réponse de sa part et le voyant ainsi comprimé sa poitrine je posais ma main sur son bras comme pour le rassurer. Finalement, lorsqu’il entre ouvrait ses beaux yeux marrons, je glissais ma main dans son dos comme pour le diriger. « Allez vient avec moi, ça va allez. », lui adressais-je d’une voix douce et posée, rien à voir avec les ton que j’avais pu employer avec lui auparavant lors de cette rencontre. Je le guidais jusqu’au banc le plus proche, en plein centre ville ce n’était pas ce qu’il manquait par ici. « Assieds-toi, vas-y. », lançais-je en le guidant encore un peu. Je m’étais installée à côté de lui, j’avais déposé ma main sur sa cuisse pour lui montrer que j’étais là, qu’il n’était pas seul.  « Tu as besoin de quelque chose ? », proposais-je en frottant doucement mon pouce sur sa jambe, observant son visage avec attention. Encore une fois, mon cœur battait à tout rompre mais pas pour les mêmes raisons. Ma gorge était devenue sèche et mon estomac quand à lui avait délaissé les papillons pour un nœud bien prononcé. Je penchais légèrement ma tête vers la sienne pour chercher son regard, laissant ainsi tomber mes boucles cuivrés le long de mon épaule.  « Ca va mieux ? », l’interrogeais-je une pointe d’inquiétude dans la voix ..

Bien entendu, tout cela n’enlevait en rien les poids lourds de notre passé commun, seulement comme il avait pu le souligner auparavant, je savais faire la part des choses. D’ailleurs, j’étais prête à l’emmener à l’hôpital s’il le fallait, j’étais même prête à y passer la nuit pour être certaine qu’il aille bien. Ma main était toujours sur sa cuisse et mon pouce continuait de glisser sur cette dernière dans un geste rassurant. J’avais relevé la tête un court instant histoire de repérer l’endroit au cas où j’aurais besoin de l’indiquer s’il venait à me faire un malaise. Finalement, je reposais mon regard sur lui, tentant de passer au dessus de ma rancune pour lui adresser un petit, très petit sourire que je voulais rassurant. En le voyant ainsi, maintenant qu’il avait l’air un peu moins crispé, je devais admettre que je sentais mes yeux s’humidifier et mon corps tout entier commencer à légèrement trembler. Ravalant ma salive, je luttais pour ne pas laisser l’anxiété prendre le dessus. Parce que oui, je savais les problèmes de santé qu’il y avait dans sa famille et moi, j’étais terrifiée à l’idée de perdre un être qui m’est cher. Une véritable phobie d’ailleurs, pour laquelle j’ai été suivie quelque temps avant de finalement abandonner le psy pour un groupe de parole. Enfin, là n’était pas la question, le fait d’imaginer un seul instant qu’il puisse lui arriver quelque chose me faisait entrer dans une panique monstre, seulement, les années au groupe m’avait permis de développer une capacité à garder le dessus pendant un temps. C’est ainsi que j’avais réussi à ne pas me laisser submerger par mes peurs, j’avais inspiré un grand coup avant de me concentrer à nouveau sur Patch pour ne pas me laisser le temps de trop penser …

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Mar 31 Mai - 10:50The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


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Elle était toujours là elle aussi, n'avait pas bougé. Il semblait que ça suffsait à mon cœur pour qu'il se remettre à battre de manière normale... Quoique... Avait-il déjà battu normalement ne serait-ce qu'une fois ?
Ah et elle avait sa main sur mon bras aussi ? Omg mais combien de temps avais-je passé dans les vapes... Et elle avait continué à parler pendant ce temps là ? Et qu'est-ce que j'avais loupé ? Et non mais AH ! Fallait pas que j'ai loupé quelque chose ! Fallait pas qu'elle pense que j'avais pas envie de répondre ! Mais apparemment j'étais toujours pas en état de faire quoique ce soit... Elle eut la bonne idée de nous trouver un banc pour s'assoir et me permettre de récupérer tranquillement. Elle était si rassurante... Et si présente... Et il semblait pendant cet instant qu'enfin c'était comme si il n'y avait rien eu et qu'elle faisait finalement la part des choses... Donc... Il fallait que j'aille mal pour ça ? C'était catastrophique... Mais pourquoi lui avais-je fais ça... !!!
Sur le banc je me penchais le plus possible en avant, histoire de continuer à compresser ma cage thoracique. Jusqu'à ce qu'elle mette sa main sur ma cuisse. Et que les sensations deviennent de plus en plus fortes. Se rendait-elle compte de l'effet qu'elle avait sur moi ? De la facilité naturelle qu'elle a de me mettre à genoux en fronçant des sourcils ? Ou de la rapidité à laquelle mes sens sont alertes et en action quand elle fait quelque chose à côté de moi ? Elle bouge : je sens son parfum. Elle parle : sa voix me fait perdre le contrôle... elle me regarde et je fonds ! Elle me touche et je meurs !
Du coup, aussi attentionné que c'était... Je crois que là tout de suite ça ne m'aidait pas. Ce pincement qui faisait des vas et viens attendait patiemment que Joan s'occupe de moi pour s'enflammer comme jamais. Après avoir clairement saisi comment il fonctionnait j'ai de nouveau pris la main de Joan. Main dans la main ce serait sûrement moins costaud que cuisse main... « Il faut... Il faut... Juste attendre que ça passe. » Mais voyant à quel point elle était là, malgré la douleur et les blessures que je lui ai faites, je pouvais pas juste rester assis là avec elle en lui disant gentiment que ça allait passer. Et puis que j'avais suuuuuurtout pas envie qu'elle parte ! Et puis que j'avais suuuuuurtout très très très envie de la revoir demain ! Et après demain... et tous les jours qui suivent... « Merci Joan... »
C'était très bien c'était très mignon Patch. Mais fallait faire autre chose mon gars... Je pense que le plus sage serait que je rentre chez moi : je m'allonge je dors diiiirect, sinon demain, sale état pour le boulot.
Ben voyons ! Stupide tête à Patch. L'ironie ça te réussie pas mon gars.

« Joan... Je me demandais... Y'a bien un moyen de me rattraper ? Un moyen de regagner ta confiance ? » Oui car pendant ce temps là, je me reprenais de mieux en mieux, cette saleté allait bien finir par me laisser tranquille... Et puis il y avait forcément un moyen de me rattraper... Et puis c'était pas possible d'en vouloir à quelqu'un pendant toute sa vie. Pas pour quelque chose qui était si involontaire et qui ne signifiait tellement rien pour moi !
Si j'avais fait exprès de la blesser, ce serait pas la même ? Si j'avais volontairement orchestré cet instant pour que ça la blesse le plus profondément possible, mais oui, mais sans problème... Mais of course qu'elle me fuirait...
Mais là j'avoue que j'avais du mal à saisir pourquoi tant de distance... tant de distance qui réduisait à l'état de rien du tout, tout ce qui c'était passé avant... M'enfin mais, même si l'explication du moment ne l'aider pas, car en effet y'a pas qu'elle qui doit être capable de faire mieux que tout le monde, alors il y avait bien autre chose qui fonctionnerait ? Autre chose dont elle avait besoin pour se rendre compte qu'elle pouvait toujours compter sur moi ?
Après cette belle méditation, j'avais enfin eu une idée. « Ecoute Joan, je pense que... le meilleur moyen que l'on a pour te permettre de retrouver cette confiance en moi c'est de... C'est de la remettre à l'épreuve ? » Oui, mais oui rien n'indiquerait que plus jamais je ne la blesserai ! Mais... « Y'a que les personnes qu'on aime profondément qui peuvent nous faire du mal Joan, tu sais... » Parce qu'on les aime tellement... Que le petit truc de rien du tout qu'un inconnu aurait pu faire, venant d'eux, ça nous anéanti ! Ca nous détruit complètement ! Et c'est 100% justifié !
J'irai pas non plus jusqu'à dire que j'suis touché de voir qu'elle est blessée par ce que j'ai fait du coup hein. Attention à comment vous m'interprétez ça vous là bas...
Alors si y'a bien des personnes à qui ont doit des secondes chances, c'est aussi à celles qui ont le plus de chance de nous faire mal... Celles qu'on aime. « Du coup ben... J'aimerai qu'on recommence à se voir régulièrement. Qu'on recommence à se raconter nos journées dans les moindre détails. Petit à petit ou tout d'un coup comme tu veux ! Mais tourne pas juste la page comme ça, s'te plait... »
Je profitais de sa main dans la mienne pour faire part de toute la tendresse, l'affection, et sincères sentiments que j'avais pour elle. Pour m'aider à tenir en avant j'avais posé mon coude disponible sur ma cuisse disponible. Mais à chaque fois que je me tournais vers elle, j'avais tellement envie de plus... J'me suis redressé rapidement, et avec la main disponible, celle qui tenait pas la sienne, j'ai attrapé le bout de ses cheveux qui était passé devant son épaule. Elle était tellement... mais tellement celle qu'il me fallait. A tous points de vue ! C'était elle, et ça, j'en étais convaincu. Car vous savez, ils parlent de l'amour et de l'effet que ça peut avoir sur nous d'un milliard de manières différentes. Parce que c'est propre à tous et à chacun. Alors, après avoir entendu tout ce que j'avais entendu à ce sujet, je me disais que... Malgré la douleur que je lui avais causé, la distance qu'il y avait qui me faisait si mal... Et ces effets incroyables qu'elle avait sur moi... Ben c'était ma manière à moi de tomber complètement et irrévocablement pour elle. C'était ma manière à moi de... me persuader qu'il n'y aurait qu'elle. Qu'elle et personne d'autre. Et ça peu importe le temps que ça prendrait...
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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Mar 31 Mai - 17:51The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty
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J’avais déposé sur sa cuisse ma main pour le caresser doucement avec mon pouce histoire de le rassurer un peu. Il glissait sa main dans la mienne, sans doute parce que cela le rassurait davantage. Je ne m’étais pas dégager de son emprise, comprenant bien qu’il n’avait pas franchement besoin que j’en rajoute. Lorsqu’il me remerciait, mes lèvres se levaient un peu pour lui adresser un court sourire tandis que ma tête faisait non. « Restes tranquille tu veux. », conseillais-je plus ou moins oins sèchement histoire d’être certaine qu’il ne fasse pas des siennes. Mais visiblement, le ton que j’y avais mis ne suffisait pas. Il continuait à insister pour que l’on reparte sur de bonnes bases. A peine avait-il parlait de confiance que déjà l’image de lui et cette fille revenait me hanter. Plus ses mots s’enchaînaient, plus mes épaules s’affaissaient. Par réflexe, je retirais doucement ma main de la sienne. Sans doute une manière pour moi de me protéger. Il terminait en me demandant une énième fois de nous donner une autre chance. J’avais détourné le regard pendant qu’il s’adressait à moi, une façon pour moi de fuir le problème. Problème qui me faisait vraiment du mal, ce qui expliquait que j’essayais tout bonnement et simplement de fuir. Lorsqu’il c’était senti mal, j’avais agis naturellement, oubliant l’espace d’un instant ce qu’il c’était passé pour me souvenir à quel point je ne voulais pas le perdre. « Tu ne t’ais pas dit que peut-être je n’avais plus envie d’aimer pour justement éviter de souffrir ? Tu ne t’ais pas demander si j’avais encore confiance en quelqu’un ? », demandais-je avant de relever mon regard en sa direction. Mes lèvres se pinçaient entre elles et mes sourcils se fronçaient un peu comme quand vous vous sentez perdue. « Peut-être que moi je n’ai tout simplement pas le courage de recommencer. Peut-être que je ne suis pas assez intelligente pour réussir à faire la part des choses sur ce coup. Peut-être, aussi, que j’ai trop souffert à cause des personnes auxquelles j’ai pu tenir. Peut-être que tu as été la fois de trop Patch. Peut-être que tu devrais retourner voir cette fille après tout. », nous mentais-je à tout les deux. Parce que oui, même si je prétendais de ne plus vouloir tout ça, au fond de moi je savais pertinemment que ce n’était qu’un tissus de mensonges. En réalité j’étais tout simplement entrain de me construire une carapace qui devenait de plus en plus dur à chaque fois que je tombais. Et comme les chutes n’avaient pas été choses rares dans ma vie, il commençait à y avoir un certain nombre de couche à traverser. Cela dit, je savais bien que si quelqu’un pouvait me faire baisser la garde c’était lui et uniquement lui. Ca se prouvait rien qu’avec ma réaction lorsque j’ai ressenti qu’il se crispait …

J’étais venue appuyer mon dos contre le banc, levant les yeux vers le ciel comme on avait pu le faire durant des années dans la prairie où nous avions l’habitude de trainer ensemble. « Et si tu crois que je suis passée à autre chose en un claquement de doigt tu te trompes. Mais n’oublies pas que c’est toi qui a donner le premier coup de pelle pour creuser se fossé entre nous. C’est toi qui m’a laissé de côté, parce que tu souffrais c’est un fait, mais en attendant on ne revient pas en arrière, on ne peut pas annuler tout nos actes comme ça d’un coup d’un seul … » dis-je en haussant les épaules avant de le regarder à nouveau. Certes il avait passé une période difficile mais ça ne lui donnait pas le droit de me le faire payer à moi. J’avais déjà bien assez souffert de le voir mal après le décès de sa sœur sans qu’il en rajoute avec cette fille. Mais les choses c’étaient passées ainsi, après tout peut-être que ça devait arriver … « Tu te sens mieux ? », m’inquiétais-je malgré tout. Ce qui, dans le fond, devait le rassurer puisque je n’avais visiblement pas du tout tourné la page, sinon, je n’en aurais que faire de son état et je me serais contenter de son visage un peu plus détendu, pour en tirer des conclusions. Mais je ne le détestais pas, loin de là, vraiment bien loin même. En fait, je crois que j’avais poser cette question pour être, au contraire, bien certaine que tout allait mieux, comme si je voulais être rassurée ce qui, devait sans doute en dire beaucoup sur mes ressentis à Patch qui savait pertinemment que j'étais terrifiée à l'idée de perdre un être cher, d'ailleurs c'était sans doute aussi pour ça que j'avais tant de mal à le pardonner …

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Mar 31 Mai - 18:46The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


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« Je sais pas trop... » Je savais pas trop si j'allais mieux. Elle avait demandé, et en même temps j'avais écouté avec attention tout ce qu'elle me disait et puis... après tout j'étais pas obligé de répondre que de ma souffrance physique même si c'est clairement là qu'elle portait son attention et c'était... Tellement réconfortant, rassurant... « Je pense que le plus dur est passé, ça devrait aller quand même. Merci encore Joan... » et puis j'avais pas réagi tout de suite à ce qu'elle m'avait dit. A son non indirect pour essayer de recommencer, ce n'était que le... 20ième de la journée...! J'avais pas réagi parce que ça me faisait réfléchir... Puis, ce fut comme une illumination. « Mais Joan ! » Je m'étais redressé, mais pas de manière trop brusque, fallait pas déconner non plus... Et puis je la regardais. « Joan mais, Joan mais tu peux pas arrêter de faire confiance à tout le monde ! » je balançais ça avec un espèce de ton enfantin, pas rassuré, inquiet et troublé (oui oui rien que ça...!). « On peut pas vivre, et pas faire confiance ! Enfin pas aux humains du moins... C'est pas possible ! Et si tu refais plus jamais confiance à quelqu'un tu vas pas avoir la vie la plus heureuse qui soit. Et si t'es pas aussi heureuse que possible... Ben ça m'va pas... » Et puis ah elle avait reparlé de l'autre fille... Mais je connais même pas son nom à celle là... Je me souviens même pas de sa tête... Je me souviens pas grand chose... « Et puis je te demande pas d'annuler quoique ce soit ! J'te demande de pas être forte Joan, pas cette fois si c'est pas ce que tu veux. J'te demande de faire comme tu es en train de faire avec tout le monde. » J'allais bien finir, défense up ou defense down, par y arriver...
Vous avez déjà essayé d'expliquer à quelqu'un que vous avez blessé combien vous l'aimez, et combien vous voulez juste son bonheur ? Est-ce que vous avez déjà eu ce feeling de... "T'façon ça ne l'atteint pas ou alors c'est fait exprès pour pas que j'le vois !" ? C'était... complètement archi méga ULTRA encourageant !!!
Enfin dans ma tête ça marchait comme ça... bizarre ? Oui sûrement...
Ca voulait dire mais go Patch. Go ! Elle a dit non, mais elle voulait dire oui. Elle voulait dire "vas-y, s'il te plait enlève toute ces carapaces, elles servent à rien". Elles servent tellement à rien... Et... « Eh Joan, » ajoutais-je avec un sourire sincère. « Merci ! » C'était un merci pour beaucoup trop de chose ! Un merci d'être là, un merci d'avoir bien voulu me dire tout ça, d'avoir bien voulu m'écouter presque de son plein gré...

Je me suis relevé en tatant un peu le terrain cage thoracique, une petite grimace, on prend son temps, et hop, me revoilà enfin sur deux pattes. C'était pas trop tôt !
« Allez....! Viens, on bouge. On va faire quelque chose. » Je lui tendais la main mais... Je tournais la tête un coup en disant oui, non, non, oui... L'air de dire "tention tout le monde regardez pas, vais me prendre un vent ! 3...2...1..."
« Allez hop ! T'en fais pas, y'en a pas pour longtemps, allez allez ! » Le but étant de ne pas lui laisser le choix, évidemment...


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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Mar 31 Mai - 22:07The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty
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J’étais un peu inquiète quant à ce qu’il pouvait ressentir, sachant ce qu’avait vécu sa sœur j’avais peur qu’un jour il puisse avoir des ennuies. Je me contentais d’un haussement de sourcil à sa réponse, visiblement il n’avait pas vraiment l’envie de m’en parler. Dans le fond ça me faisait comme un pincement dans le cœur mais après toutes les fois où je l’avais repoussé on peut dire que je l’avais un peu cherché. Puis, alors que je me montais déjà une tonne de films tous plus blessant les uns que les autres, il reprit sur le même sujet. Je poussais un petit soupir de soulagement tout en fermant les yeux un peu rassurée. Mais pendant que je me réconfortais un peu, il m’interrompait dans mon petit instant de baisse de pression pour revenir sur ce que j’avais pu exprimer auparavant. Me regard se plissait me donnant un petit côté yeux en amandes. Il n’avait pas tort, mais il était hors de question que je le lui admette. A vrai dire, j’y avais déjà pensé et bien entendu même si je me construisais petit à petit une coquille, il y avait toujours des personnes dont je serais proche, je pense notamment à Jake qui est un très bon ami et avec qui j’ai passé de bon moment par exemple. Mais ce n’était pas de cette confiance là dont je parlais. « Certaines personne ne s’attache jamais, ne se lance jamais dans rien de sérieux et n’en sont pas plus malheureux. », lançais-je sans ménagement. Etre une Marie couche-toi là ? C’était pas vraiment mon truc mais c’était pour lui montrer qu’il n’avait pas nécessairement raison. « Je t’avais bien dit que c’était des conneries tout ça. », ajoutais-je en référence à l’une de nos conversations passées d’il y a quelques années déjà. Finalement il admit qu’il ne voulait pas être considéré comme Patch mais comme n’importe qui de mon entourage. Mes yeux s’ouvraient accompagné d’un haussement de sourcil. « Comment veux-tu que je fasses une chose pareille ? », demandais-je pas franchement convaincue. « Tu sais très bien que tu n’es pas tout le monde. », pensais-je à voix haute. Mes mots avaient dépassé ma pensée sans même que je ne m’en soi vraiment rendu compte, j’étais persuadée qu’il n’avait pas entendu cette phrase...

Puis il me remerciait, une nouvelle fois, je tournais alors ma tête vers lui sans vraiment savoir à quoi il faisait référence cette fois-ci. Mais alors que j’allais lui demander des explications, il me proposait, plus ou moins, de m’emmener à quelque part. J’allais refuser gentiment mais sa main tendue vers moi me faisait réellement envie. J’attrapais celle-ci pour m’aider à me lever, j’aurais voulu la lâcher aussitôt mais Patch en avait décidé autrement. « Patch j’ai pas .. », je n’avais pas eu le temps de terminer ma phrase qu’il m’entraînait déjà avec lui. Visiblement ce n’était pas vraiment une proposition mais bien une obligation. Je le suivais, un peu contrainte de le faire puisqu’il n’avait pas lâché ma main. « Patch où tu vas ? » demandais-je alors qu’il continuait d’avancer. J’avais la sensation d’être retournée quelques temps en arrière où l’on passait le plus claire de notre temps ensemble. Je ne savais pas où j’allais, il pouvait m’emmener avec lui à tellement d’endroits différents mais au fond, j’appréciais ce petit moment avec lui. J’appréciais de ressentir cette sensation familière, sentir sa peau douce et chaude contre la mienne, l’étreinte de sa main tenant fermement la mienne comme pour ne pas me perdre en chemin. J’aimais tout cela, vraiment énormément, mais je continuais à tenter de me persuader que je n’étais pas prête …

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Sujet: Re: The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills     - Mar 31 Mai - 23:17The shine of it has caught my eye, and roped me in. So mesmerizing, so hypnotizing, I am captivated - Ft. Joan I. Dixon-Mills   Empty


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Et... Elle me suivait ? C'est comme si tout ce qu'elle avait bien voulu me dire avant s'évaporait. Je me sentais comme si je venais de la revoir et que j'avais brûlé aucun joker. Je me sentais comme si... "One touch and i'll be into" c'est une musique qui me revenait à ce moment là. C'est pas comme si je la retouchais pour la première fois, non, ça, ça avait déjà eu lieu. Mais qu'elle prenne, ma main, me suive, c'était comme une remise des compteurs à zéro ! C'était énorme comme sensation !!! Je reprenais de l'assurance, et je pouvais la guider en la tenant fermement, en ayant un pas sûr et déterminé.
Quand nos corps sont en contact y'a un truc en plus... Y'a quelque chose qui circule de manière anormale... Mais c'était tellement agréable ! C'est comme si nos grains de peau étaient fait pour coïncider l'un avec l'autre ! C'était si agréable... Et si... Bref ! ce qu'il fallait !
Piou, toutes ces barrières valaient bien ce petit moment de victoire...! A refaire, quand elle voulait. Dans ma couse interminable je me suis retourner en ralentissant mais sans m'arrêter pour lui lancer un truc du genre : « T'inquiète, y'en a pas pour longtemps, ça va te plaire ! » Avec un sourire extra large, menu XXXL (encore un peu trop loin...?)
Et puis où on allait ben... Ben bonne question !!! Généralement les idées me viennent une fois que j'suis lancé. Ca devrait plus tarder... Patch... Use your focking brain !!!! Noooooow !!!
Allez, une fille... fatiguée... qui sort du boulot... blessée... par toi, goujat ! Pas trop envie d'en parler, envie d'oublier... occupation de filles... Mais pas trop... Si ? Non... Truc qu'elle aime... Mais que tu maîtrises... Allez.... fait un effort mon vieux... (oui j'ai une conscience qui aide beaucoup !)
Ohohohoho ! Trouvé trouvé trouvé la bonne idée ! On était en plein centre ville, fallait bien s'en servir à notre avantage ! Enfin au mien... Fallait pas trop que j'me loupe... Je pouvais pas me louper... C'était ma Joe... Et je la connaissais par coeur. Et je voulais tellement lui faire plaisir.

« On y est presque on y est presque ! » on arrivait devant l'endroit que je cherchais, et je voulais pas qu'elle voit. Et je voulais rendre ce moment encore plus marrant, plus inattendu, plus... Imprévisible...
Je me suis arrêté et je me suis retourné vers elle. J'ai rapidement pris son autre main pour mieux diriger Joan, et je l'ai mise dos à l'endroit désiré. En gros, elle me suivait, et ben on a changé de place, sauf qu'au lieu d'avancer, on se regarde ! Car... Il y avait encore quelques pas à faire, et en même temps je me ferai pas griller trop vite en faisant comme ça... « Attend-tend-tend ! » avais-je lancé avec un petit rire étouffé. « Tu croyais pas qu'on allait rentrer comme ça comme deux fleurs ? Non mais oh ! Tu permets...? » En faisait glisser mes mains dans les siennes, je suis repassé derrière elle (donc on était tous les deux dos à là où j'voulais finalement l'emmener ! Ouais désolé faut me suivre...). J'ai fait glisser les extrémités des doigts d'une de mes mains sur son bras droit... si doux... Et j'ai rapproché ma tête de la sienne, en me mettant suffisamment proche de son oreille pour chuchoter au lieu de parler, malgré le vacarme qu'il y avait dans la rue. Et... Son parfum... et la perfection des traits de son visage vu d'ici était... parfait ? Oui parfait.
Ma main arrivait enfin au niveau de l'épaule de Joe, et je l'ai mise sur ses yeux. Puis je me suis servi de ma main disponible pour l'attraper par la hanche et la guider en toute sécurité, et de la manière la plus protectrice. Je voulais tellement la protéger ma petite Joan... Mais cette proximité retrouvée refaisait battre la chamade à mon coeur ! Allez Bob, take control un peu là... C'était si agréable que ma peau avait frissonné dans son intégralité...
A peine avions nous passé la porte que la musique nous arrachait les tympans. C'était par-fait ! Je pensais pas (oui oui je vias pas là tous les jours) que ça pouvait autant répondre à ce que je cherchais pour aujourd'hui !
Avant d'enlever ma main des yeux de Joan pour lui laisser découvrir l'étendue de robes qui s'étalaient devant nous, je lui ai dit : « C'est moi qui paye, et non, je t'achète pas. T'oublie ! Joan, je veux juste te faire plaisir... ». Je croyais vraiment pas que c'était possible... Autant de robe dans le même endroit... Heureusement que j'ai des heures de shopping avec mes soeurs à mon actif...!

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