How lovely...! - Elliot Chrissy & Joan

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Elliot & Chrissy & Joan & Patch

« Eh voilà m'sieur ! » Dis-je en essayant d'enlever la poussière de mon t-shirt. Je faisais vraiment une obsession sur les vêtements en ce moment... « C'est absolument parfait ! Merci Patch ! J'avais vraiment besoin que ce soit prêt avant que les enfants arrivent... Cette armoire était trop sombre... Enfin tu te doutes que c'est surtout pour madame qu'on fait tout ça mais... Bref, merci ! » J'ai simplement hoché la tête en guise de merci à son merci. Qu'est-ce que les hommes ne feraient pas pour les femmes... Et si seulement elles voyaient tout ça !!! Quoique pour notre orgueil masculin c'est pas plus mal de ne pas rendre tous nos exploits publics... « Et encore pardon de t'avoir levé si tôt. Mais force est d'admettre que je ne savais pas qui appeler pour m'aider pour quelque chose de pareil à cette heure ci... » Ah, finalement j'ai fait non de la tête, y'avait vraiment pas de quoi ! « Mais non, c'est rien ! Heureusement que maman était là plutôt, sans elle vous n'auriez sûrement pas pensé que j'étais si près et disposé à vous aider ! » C'est vrai quoi... Il fallait que ça tombe le jour où maman faisait le ménage chez les Parkers... Comme le disait le père de famille, les enfants ne sont pas là, et bien heureusement. J'avais pas envie de me retrouver énervé à devoir supporter les sauts d'humeur de Joan. En ce moment j'y arrivais plus. En revanche croiser Elliot et Chrissy ça aurait pu être sympa... Ca commence à faire longtemps...! Cette enfance à trainer chez les Parkers était si loin ! Et pourtant je m'en souvenais comme si c'était hier.

Je rentrais dans le séjour pour saluer monsieur et madame, et voilà que j'étais sur le départ. « Du coup n'hésitez pas pour une autre fois hein ! Je rentre assez souvent ces temps-ci. Je crois que ça nous fait du bien à tous de se retrouver le weekend... » Je sous entendais pas là le fait que ma soeur aînée était décédée il n'y pas encore si longtemps que ça, et que... Enfin ouais, ça suffisait à rapidement plomber l'ambiance des Cipriano quand on se motive pas pour faire un truc fun ! « Promis Patch, et n'hésite pas à repasser en fin d'après-midi pour croiser les enfants ! » Dit-il en me serrant la main. Madame Parker me regardait en haussant un sourcil « Et puis Joan devrait arriver à l'heure cette fois-ci, elle ne supporte pas de louper Mathis une seule seconde... Alors elle va faire son possible pour arriver avant... Enfin bref, tu vois ce que je veux dire... » En me faisant une accolade elle a laissé ses mains sur mes épaules et a enchaîné. « M'enfin c'est trop bête, écoute, reste ici avec nous, va prendre une douche en haut et bah, chéri prête lui des affaires s'il te plait ! On va manger en famille, c'est pas comme si tu étais juste un ami de la famille... Reste, s'il te plait ! J'insiste ! » Elle a lancé un regard insistant à son mari. « Bien sûr Patch on insiste ! Allez, reste finalement ! » Euh. Ben euh comment dire ? Avais-je vraiment le choix ? « Eh bien euh oui alors euh je.. » Pas le temps de terminer que monsieur Parker me tapait dans le dos en m'entrainant à l'étage. Il a posé une chemise, ça suffisait largement, j'allais quand même réutiliser mon pantalon.... Et puis de quoi me sécher et il est sorti. Pfiou... J'avais pas l'habitude de me doucher dans une salle de bain aussi grande !

Comme à mon habitude, la douche était brûlante, et n'a pas durée plus de 3 minutes. Déjà que j'étais invité à me doucher... Si en plus je passais 20 minutes juste pour faire couler de l'eau, ça le faisait pas quoi.
Sauf qu'au moment propice où j'ouvrais le rideau, la porte s'est ouverte instantanément. Je n'ai pas eu le temps de voir de qui il s'agissait que j'ai directement tiré le rideau dans le sens inverse. Le tout, en hurlant à la mort !
Ben quoi... J'étais pas non plus habitué aux salles de bain qui ferment à clé... On a pas ce luxe chez les Cipriano...!

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« Papaaa! Veux une glace s'il te plaît. » Le regard du petit bout de chou en face de moi me donnait envie de craquer. Dans d'autres circonstances, j'aurais sûrement dit oui. Mais là, c'était déjà la deuxième que Matthis avalait, et je me sentais vraiment coupable d'avoir cédé les deux fois précédentes pour refuser de céder cette fois-ci. « Non Matthis! Tu vas bientôt voir Papi et Mami. Tu sais très bien que eux, t'en donneront autant que tu en voudras, alors pas pour l'instant! » J'avais parlé avec beaucoup de sévérité, et le visage de mon fils me confirmait qu'il n'en avait pas vraiment l'habitude. Cependant, si tôt remarqué, il semblait déjà avoir oublié et revenir à la charge. « Tu promets? Je vais en avoir une, hein? » Je levais les yeux aux cieux, partagé entre le rire et un semi agacement.

Matthis avait plutôt insisté ce jour-là, déjà. A peine était-il sorti du centre aéré qu'il m'avait harcelé que l'on fasse un tour à la fête foraine à côté de la Nouvelle Orléans. Prendre la voiture ne m'avait pas réellement pris, déjà que je me sentais pris en otage par un petit bout d'homme de deux ans, qui s'avérait beaucoup trop insistant et manipulateur du haut de ses deux bougies. J'avais fini par dire oui, me disant que, tant que j'arrivais à l'heure chez mes parents, tout allait bien.
Bien sûr, comme à mon habitude, c'était mon fils qui menait la danse. Après tout, comment dire non à une bouille aussi parfaitement adorable? Et je savais très bien que je n'étais pas le seul à le penser. Il suffisait de voir comment Chrissy, Joan et nos parents regardaient Matthis pour comprendre que j'étais dix fois pire, simplement parce que j'étais son papa.

Résultat d'une dure demi heure de labeur et d'insistance, nous nous retrouvions tous les deux dans la voiture, direction la maison des Parker. Aujourd'hui, il était prévu que toute la famille se retrouve. Moi qui passais toutes mes après midi là bas avec Matthis, y aller faisait partie de mes habitudes. Toutefois, force était d'admettre que nous nous retrouvions très peu là bas, tous ensemble.
J'avais un peu trop appuyé sur le champignon, respectant toutefois au maximum le code de la route : que je mette ma vie en danger, c'était mon problème, mais il était hors de question que j'en fasse de même avec celle de mon fils. Résultat de la course, nous étions là avec un gros quart d'heure d'avance. Ce n'était pas mon père qui s'en plaindrait, lui qui me reprochais sans cesse mes retards.

Matthis était sorti de la voiture à peine détaché, une fois à l'arrêt, si vite que je n'avais pas eu le temps de le voir déguerpir. « Avant de demander à manger, tu vas te laver les mains, gamin! » Il avait sûrement eu le temps d'entendre, mais je me pressais tout de même derrière lui pour être certain qu'il ne désobéisse pas. Je montais à l'étage à sa suite, l'entendant entrer dans la salle de bain avant d'avoir seulement pu le voir entrer. C'est un cri, un hurlement, en fait, qui me fit monter plus vite. La porte s'ouvrit en un éclair, si vite que je manquais de me la prendre en pleine tête, ayant à peine le temps de voir mon petit blondinet de fils sortir de la salle de bain, complètement affolé. « Qu'est-ce qu'il y a, c'était quoi ce cri? » Inquiet, je suivais des yeux l'endroit qu'il me pointait du doigt. Combien de fois me faudrait-il le lui répéter? Il n'y avait pas de monstre aquatique dans le lavabo... Je faillis toutefois changer d'avis en entendant l'eau s'écouler dans la baignoire. Précédé d'un bruit de pas dans les escaliers. Mais qu'est-ce qu'il se passait ici?

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Un léger soupir s'échappa d'entre les lèvres rosées de Chissy, la jeune femme était complètement épuisée de sa journée de cours. Il ne fallait pas croire que la raison de cet épuisement était parce que ces cours l'embêtaient, car il n'y avait rien qui la passionnait plus que la comédie mais, elle était tout simplement fatiguée comme chaque étudiant après une bonne journée de cours. Cela était normal après tout, suite à presque six heures où le cerveau ne cesse de fonctionner pour réfléchir, il lui fallait un peu de repos et là, Chrissy avait besoin de repos surtout qu'elle n'avait que très peu dormit la nuit dernière à cause de la chaleur étouffante. Alors là, elle ne rêvait que d'une chose rentrée chez elle, ou plutôt chez ses parents adoptifs, pour pouvoir souffler deux secondes. Parce que oui, la rousse ne possédait pas encore un chez elle exclusif et vivait encore chez ses parents mais cela n'était pas plus mal, du moins pour le moment.

Sortant de l'université après avoir récupéré toute ses affaires, elle n'eut pas le temps de s'asseoir deux secondes qu'elle reprit sa route en direction de l'arrêt de bus, elle n'avait aucune envie de prendre le risque de louper son bus pour une minute à peine de repos qui serait complètement inutile. Prendre le bus à l'âge de vingt-deux ans était complètement ridicule, elle l'admettait mais elle n'avait pas vraiment le choix puisqu'elle ne possédait pas un permis de conduire, et ceci pour une raison plutôt idiote : elle ne l'a jamais passé. Cela ne l'avait jamais vraiment intéressé puis elle préférait se concentrer à cent pour-cent sur ses études que de perdre du temps à apprendre le code de la route, il est vrai que cela faciliterait très certainement sa vie et celle de ses proches mais pour le moment, elle ne s'y sentait pas obligé. Un jour elle le passerait mais ce jour n'est pas encore arrivé et prendre le bus, même si cela signifiait attendre un bon quart d'heure à l'arrêt, ne la dérangeait guère.

Dix-minutes d'attente et quinze minutes de trajet, voilà le temps qu'elle mit pour arriver finalement à sa destination ou plutôt à quelques pas de sa véritable destination. Elle descendit du bus en saluant d'une façon indifférente le chauffeur nommé Bruno et commença son trajet jusqu'à chez elle, de toute façon elle n'allait pas aller autre part que là-bas surtout que normalement, ils avaient le droit à un dîner en famille ce soir. Au grand plaisir de Chrissy, même si elle n'allait pas leur avouer en face, la fierté étant une bonne excuse mais en vérité, c'était pour façonner son image. Et il y avait énormément de chose qu'elle faisait ainsi, c'était presque devenu une habitude et dire que c'était une bonne habitude, serait un mensonge. En tout cas, pour le moment, elle le croyait mais peut-être un jour s'en rendra-t-elle compte, qui sait ? Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? En tout cas, elle arriva finalement à la maison de la famille Parker, à sa grande joie car elle commençait à avoir un peu mal au pied à force de marcher, elle avait l'impression de n'avoir fait que ça de toute sa journée. Mais à peine mit-elle un pied dans le hall, qu'un cri aigu raisonna dans toute la maison et pourtant cela devait venir du deuxième étage. La rousse fronça les sourcils et avança dans le hall pour se diriger vers le salon, voir si ses parents s'y trouvaient et avec chance, ils y étaient et semblaient tout aussi intrigués qu'elle a l'entende du cri. L'instant d'un instant, elle oublia ce cri et salua ses parents avec une petite étreinte, un rituel qu'elle ne remarquait même plus avec le temps, puis elle se dirigea vers les escaliers pour découvrir à qui appartenait à ce cri et ce qui se passait. Était-ce Joan, Eliott et Matthis ? Elle ne voyait pas d'autres possibilités envisageables. Une fois à l'étage, elle remarqua son neveu qui semblait complètement affolé, à croire qu'il avait vu un monstre mais en tout cas, cette vue dessina un sourire tendres sur les lèvres de la jeune femme. Il n'y avait vraiment qu'avec Matthis, qu'elle ne laissait que le meilleur d'elle-même ressortir, c'était un petit privilégié. Mais très vite, Eliott rentra dans son champ de visions et son sourire s'effaça automatiquement et elle se rappela la raison de sa venue, ce qui lui fit froncer de sourcils pour montrer son incompréhension. « Qu'est-ce qui se passe, au juste ? Matthis est entré dans la salle de bains pendant que Joan prenait sa douche ? » C'était la première idée qui était venue à la jeune femme qu'à d'après elle, ce ne pouvait être qu'un cri féminin qu'elle avait entendu de l'étage en dessous ou l'homme a qui appartenait ce cri plutôt aigu n'avait pas encore muet, en quelques mots, c'était soit une fille soit un pauvre gars qui n'avait pas un cri hyper masculin et sexy. En tout cas, dans les deux cas de figure, il y avait quelqu'un à plaindre mais c'était étrange, les gens fermaient la porte à clé normalement quand ils allaient prendre leur douche et Joan ne faisait pas exception. Chrissy croisa les bras contre sa poitrine en fixant son frère, attendant une réponse de sa part ou un signe qui pourrait lui faire comprendre cette situation plutôt étrange.

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❝how lovely ...❞

Patch, Eliott & Chrissy

« Salut Joe, repose toi bien. », j’adressais un sourire à mon partenaire de danse avant de lui faire signe de la main tout en passant le pas de la porte. J’avais gardé ma tenue de sport, mes affaires propres dans mon sac je me doucherais en arrivant chez mes parents. Parce que oui, vous l’ignorez encore mais ce soir c’est repas familiale chez les Parker. D’ailleurs, ça faisait un certain temps que l’on avait rien fait tous ensemble en raison des obligations de chacun. Sur la route, l’une de mes chansons favorites passait à la radio. Je montais donc généreusement le volume de l’autoradio, entrainée à la fois par le rythme de la musique et par la joie à l’idée de passer une soirée en famille. Au passage, je m’arrêtais à la pâtisserie où travaillait mon amie Alize. Cette boutique était une valeur sûre. La patronne avait su se faire une réputation et rester à la hauteur de celle-ci. Je n’avais pas aperçu Alize, sans doute était-elle trop occupée pour traîner dans un coin de la boutique. Un paquet de politesse plus tard, je repartais fièrement, ma jolie boite dans les mains prête à reprendre mon chemin…

« Salut. », adressais-je à mon père qui lisait confortablement installé dans son fauteuil. De mon côté je continuais vers la cuisine pour déposer mon dessert dans le réfrigérateur. « J’ai ramené le dessert, maman n’est pas là ? », demandais-je à mon paternel qui était visiblement bien trop pris dans sa lecture pour me répondre. Levant les yeux au ciel, je déposais mes affaires sur une chaise à la cuisine, emmenant avec moi que mon sac avec mes vêtements propres. « Je vais me doucher. », lançais-je sans réellement attendre de réponse pour filer à l’étage. Une fois en haut, je découvrais avec plaisir ma petite fratrie dans le couloir. Le petit Mathis lâchait les jambes de son père pour courir vers moi les bras grands ouverts. Je l’accueillais avec un grand sourire l’attrapant pour le serrer contre moi. « Attends mon chéri, Joe sort de la danse elle te fera tous les câlins que tu veux quand elle sera propre d’accord ? », adressais-je au petit bout de chou avant de lui donner un baiser sur le front. Visiblement, il avait déjà oublié ce qui avait pu l’effrayer juste avec que je n’arrive. J’étais d’ailleurs probablement la seule à ne pas avoir entendu quoi que ce soit. Sans doute étais-je rentrée juste après tout ce petit remue-ménage. Mon regard se posait sur Eliott et Chrissy qui avait l’air de se regarder dans le blanc des yeux. Je fronçais les sourcils l’air interrogateur comme si j’essayais de comprendre ce qu’ils faisaient là. Finalement j’ai levé les yeux au ciel. « En fait non, je ne veux pas savoir. La seule chose dont je rêve c’est de ma douche. », lançais-je comme s’ils avaient pu lire dans mes pensées. Ceci dit, ils me connaissaient suffisamment bien pour savoir ce que mes mimiques signifiaient. Puis, j’ai fini par m’éclipser, tout c’était passé très vite et je n’avais pas vraiment laissé le temps à qui que ce soit de répondre. L'un d’entre eux avait bien essayé de me dire quelque chose mais j’avais tant envie d’une bonne douche pour me délasser que je n’y avais absolument prêté attention. Pendant que j’étais montée, l’eau de la douche s’était arrêtée et la porte avait été laissée ouverte par le petit, j’ignorais donc totalement qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur. C’est donc tout naturellement que j’ai repris mes petites habitudes, celles que j’avais quand je vivais encore chez mes parents. Fermant la porte à clé derrière moi, je retirais l’élastique qui m’arrachait littéralement les cheveux tant il tirait dessus massant un peu mon crâne comme pour faire passer la sensation de tiraillement. Enfin, pour me mettre à l’aise, j’ai fini par retirer mon tee-shirt de sport bien trop humide pour être agréable à porter. En soutien-gorge dans ma salle de bain vous me direz bien que jusque-là il n’y a rien d’anormal. D’ailleurs ce que je pensais moi aussi, rêvant d’une seule et unique chose : ma douche. Mais finalement, le bruit du rideau de la douche qui s’ouvrait derrière moi me fit me retourner surprise. J’étais d’ailleurs tellement surprise que j’en avais oublié ma tenue peu convenable pour me retrouver en face de quelqu’un. Mes yeux se sont ouverts bien ronds et grands en découvrant Patch, dans ma douche, vêtu d’un linge de bain autour de la taille. Mon sang ne fit qu’un tour, une vague de colère montait en moi, si bien que je pouvais sentir les muscles de mon dos se tendre petit à petit. « Mais qu’est-ce que tu fiches ici toi, t’as perdu ta maison où quoi ? », lançais-je avec tant de colère que l’on devait m’avoir entendu de l’autre côté de la porte. Et oui, quand j’étais en colère et que la raison touchait Patch je pouvais mes propos pouvaient complètement décrédibiliser mon visage fermé et sévère. J’en avais conscience mais je n’y pouvais rien. Puis, réalisant que j’étais quelque peu dévêtue je portais soudainement mes bras à ma poitrine avant de me baisser pour attraper tant bien que mal le tee-shirt que j’avais laissé tomber au sol. J’ai finalement serré les dents, faisant demi-tour sans même prendre le temps de remettre le haut que j’avais ramassé ni même d’écouter ce qu’il avait à dire pour sa défense. J’ouvrais la porte avec rage, le visage rouge de colère et peut-être un peu honteuse. « Qu’est-ce qu’il fait là lui ? Qui lui a dit de venir ? », lâchais-je dans mon élan de colère. « Quoi t’as jamais vu un soutien-gorge de ta vie ? », adressais-je à mon frère qui ne devait mais alors rien comprendre à ce qui se passait. Bien entendu, Eliott n’avait absolument rien à se reprocher et j’espère qu’il en avait conscience, seulement je crois que j’étais tellement en colère de voir Patch dans cette maison que le moindre grincement m’aurait déplu. J’ai finalement enfilé mon haut, à toute vitesse bien consciente que ce n’était pas une tenue convenable, seulement quand vous êtes dans le feu de l’action, parfois vous ne réagissez pas tout de suite de la manière la plus logique. Dans le fond je crois au vu de mon comportement, j'aurais parfaitement comprit que l'un d'eux me bouscule un peu verbalement néanmoins il fallait me comprendre, Patch était là, dans la maison de mes parents entrain de prendre une douche alors qu'entre lui et moi rien n'allait plus. Le simple fait d'y pensé me faisait hausser les sourcils signe de mon incompréhension la plus totale. J'ai fini par croisé mes bras sous ma poitrine en attendant une quelconque explication ..

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Elliot & Chrissy & Joan & Patch

La menace écartée, j'avais entrepris de choper la serviette que monsieur Parker avait laissé dans la salle de bain pour moi, mais sans sortir de l'immense baignoir dans laquelle j'avais fini de prendre ma douche. Je sentais bien l'activité à l'extérieur de cette salle de bain, mais j'étais incapable de savoir qui quoi comment, et peu importe. Je me frottais fortement la tête pour la sécher au maximum, je voulais pas trop me retrouver à dégouliner durant le repas, et puis même si elle me mettait souvent hors de mes gons en ce moment... J'espérais être un minimum présentable pour Joan. En ce moment j'arrivais plus à m'habiller décemment apparemment... Alors si je pouvais au moins être sec et sentir bon... Avec la serviette sur les cheveux je n'avais pas du l'entendre venir ça encore... J'ai tiré le rideau un peu plus délicatement que l'autre fois pour pas me retrouver nez à nez avec quelqu'un qui ouvre la porte. C'est d'abord un petit sourire que mes lèvres ont esquissé à la vue de Joan en sous vêtement. Mais pourquoi elle était aussi belle aussi... Bon si on faisait attention aux cheveux, elle était peut-être pas au top de sa forme, avouons le ! Et tellement insupportable ces temps-ci. Ce dernier petit sourire s'est vite effacé quand elle a commencé à hausser le ton. J'ai commencé par lever les yeux au ciel. « Oui c'est ça, j'ai pas de maison.... » Je l'ai laissée terminer son charabia qui m'exaspérait déjà... Pourquoi j'avais dit oui aux Parkers ! Souviens toi Patch... tu n'as pas eu le choix... Ah oui, c'est vrai !! « Allez hop, demi tour, j'ai pas fini » dis-je en battant un peu des bras. Je l'entendais continuer de s'énerver une fois sortie, elle n'était donc pas seule. Ils étaient tous là à assister à ce spectacle c'est ça ? J'ai fini par enfiler les vêtements que j'avais en 4 secondes avec la chemise qui m'allait bien trop grande de monsieur Parker...

Je suis sorti, et j'ai retrouvé la fraterie et l'héritier Parker, quelques pas après la porte de la salle de bain. Je n'ai d'abord eu d'yeux que pour le petit. J'étais incapable de me souvenir de son prénom... la distance avec Joan faisait que je n'étais pas à jour sur l'actualité Chrissy / Eliot, et ça, ça avait sûrement du passer par une oreille il y a bien trop longtemps, et ressortir avec le temps... « Mais c'est à toi que j'ai fait peur.. ? » Je me suis accroupie, j'avais une espèce de bouffée d'affection pour le petit de euh... Eh bien... Eliot. Hein. Par déduction je euh... Chrissy je euh non.. ? Pas que je sache ? Et Joan ben euh disons que oui hein j'aurais bien aimé être au courant !
Finalement je me suis vite repris et redressé, car je crois qu'après la scène que j'ai fait au petit il n'allait pas avoir beaucoup d'affection pour moi en retour sur les quelques heures à venir.... En gros jusqu'à ce qu'il comprenne que j'étais un des rares présents ici qui en valait la peine ! Ben quoi ? C'est pas.. vrai ?

Joan était rouge de rage. C'est grave !!! Il lui en fallait de moins en moins pour que ma présence voire même l'évocation de mon existance la mette dans tous ses états ! Un léger blanc s'installait, je crois que... c'était à moi de parler. « Je vous propose de voir ça avec vos parents qui m'ont, gentiment... invité à rester. » Visiblement leurs yeux étaient toujours remplis de points d'interrogation. En même temps ils n'avaient pas le contexte ni rien, ça semblait logique ! Mais c'était assez drôle de les voir tous les 3 et demis perdus ! « Je ben euh en fait j'ai donné un coup de main à monsieur Parker et euh ben voilà on en est là quoi... » avais-je fini en pinçant mes lèvres, posant mes mains sur mes hanches, et en croisant les 8 yeux qui me fixaient les un après les autres. Avant que quelqu'un d'autre n'ajoute quoique ce soit, j'avais fini par me racler la gorge. Faut croire que le cri, aussi viril que possible.... m'avait arraché l'une de mes cordes vocales au passage.

Avec une main je pointais de l'index les escaliers et la salle de bain, puis moi au passage. « Je vais euh... ben descendre ! Et... rejoindre vos parents ! Hein... » Je crois que je venais d'en surprendre plus d'un...

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Tentant désespéramment de savoir ce qu'il se passait, complètement affolé par l'état de mon fils, j'étais figé par le manque de parole de Matthis. Sous un oeil muet mais à l'affut, je vis monter mes deux soeurs, l'une après l'autre, à l'étage. À Chrissy, qui était là la première, je la regardais, dépourvu d'armes. Matthis ne répondant pas à mes interrogations, ni à celle de ma petite soeur, je me contentais de secouer la tête. Non, si Joan avait été là, j'aurais été mis au courant par mes parents en arrivant. Ne restait plus qu'à comprendre ce qu'il se passait réellement.

Ce fut Joan qui nous permis d'en savoir plus. Alors qu'elle arrivait, assistant à cette situation complètement absurde, elle resta imperturbable, se contentant de mondanités pour nous saluer. Sans un mot, sans même que quiconque ne puisse réagir, pas même mon fils qu'elle venait de prendre dans ses bras avant de s'écarter, elle entrait dans la salle de bain pour aller se doucher, quelque peu après nous avoir affirmé ne pas vouloir savoir ce qu'il se passait. Bon, eh bien apparemment Joan était la seule à n'avoir entendu personne crié. De mon côté, je n'avais certainement pas réagi car, excepté le cri aigu que nous avions tous sinon presque entendu, j'étais persuadé que Matthis n'avait vu qu'un simple monstre comme il en voyait où nous, adultes, n'en voyions pas.

Cependant, nous n'attendions pas pour avoir le fin mot de l'histoire puisque Joan s'écria soudain de l'autre côté de la porte, qu'elle avait fermée à clefs. Ce n'était donc pas un monstre. Accroupi devant mon fils, j'espérais avoir une réponse de sa part, mais il restait toujours muet. Il n'avait d'ailleurs pas même un regard pour moi puisque c'était Chrissy qu'il regardait. Après tout, il ne l'avait pas salué, et il adorait ses tantes à tel point que, lorsqu'elles étaient là, ma présence devenait futile. J'étais son papa chéri pour les fêtes foraines, mais il suffisait que les deux rousses lui fassent les yeux doux pour qu'il m'oublie aussi sec.
En voyant ma soeur sortir de la salle de bain en trombe, je me relevais immédiatement. Bien sûr, ne comprenant pas la situation, je ne l'avais pas lâchée du regard, ce qui me valut une belle réflexion. Bon, bah ok, je repasserai. Ce fut toutefois avec beaucoup d'amusement que je vis Patch sortir à sa suite. C'était donc ça. Pour le rassurer, maintenant que je l'étais moi-même, je caressais le haut de la tête de Matthis. C'était bon, il n'avait rien à craindre, ça n'était que Patch. En sortant, il s'approcha de Matthis qui s'agrippa à mon jean. Non, il n'était toujours pas rassuré!
Je me raclai un peu la gorge « C'est à lui que tu as fait peur... comme tu le vois, oui. »

Joan fulminait de colère, il suffisait de voir son visage pour le comprendre. Mais moi, j'étais complètement paumé. Je savais que je n'avais pas énormément loupé entre temps, mais je ne me rappelais pas l'avoir vue éprouver autant de haine pour Patch. Ou alors, mes souvenirs n'étaient pas assez présents dans mon esprit, peut être embrumés par le temps. Et je ne me rappelais pas non plus avoir vu Patch aussi hésitant que ça, surtout en présence de nous trois... nous quatre disons.

Risquant de m'attirer les foudres de mes deux soeurs, je pris mon fils dans mes bras et profitais de l'occasion. « T'as raison ! Viens, on descend avec toi! » Puis comme ça j'allais pouvoir dire vraiment bonjour à mes parents qui m'avaient vu passer en coup de vent, à la suite de mon petit monstre.

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Les réponses que désiraient obtenir la rouquine ne prirent pas beaucoup de temps à venir surtout quand elle remarqua que Joan venait de les rejoindre. Comparé à son frère qui continuait de s'interroger, Chrissy comprit vite que si ce n'était pas Joan, ni Eliott, ni ses parents ou elle-même, cela ne pouvait qu'être l'imagination de Matthis ou Patch, il n'y avait pas trente mille solutions. À l'idée que ce soit le jeune homme, un sourire se dessina sur son visage surtout quand sa soeur rentra dans la salle de bains comme-ci de rien n'était. Peut-être qu'elle aurait dû leur demander ce qui se passait avant de rentrer surtout en l'entendant hurler de là salle de bains, elle semblait vraiment une colère et évidemment, cela tomba sur eux, chose qui énerva la cadette car après tout, c'est elle qui est rentrée dans la salle de bains sans leur donner l'occasion de leur expliquer qu'il avait entendit un cri qui provenait de la salle de bains.

« Tu te calmes là ? "Qu'est-ce qu'il fait là lui ?", dit-elle en imitant sa soeur d'une façon grossière. Déjà il a un prénom puis si tu avais attendu deux secondes qu'on t'explique la situation, tu te retrouverais pas à moitié nu devant ton neveu. Donc la seule fautif c'est toi madame alors arrête de hurler. »

Sans attendre une autre seconde, Chrissy ignora le faite que Patch s'approcha de son neveu ou qu'il leur donne des informations sur sa venue, qu'elle n'entendit même pas et fit directement demi-tour pour se diriger dans sa chambre. Franchement, elle adorait Joan mais qu'est-ce qu'elle pouvait l'énerver et ceci en seulement deux secondes. La rouquine se dirigea dans sa chambre et claqua la porte pour balancer son sac sur son lit, elle prit deux secondes pour se calmer et "se refaire une beauté" avant de retourner en bas où Patch et Eliott y étaient déjà, Joan devait certainement prend sa bouche et cela n'était loin de déranger Chrissy qui était énervé par le comportement de sa soeur car sérieusement fallait être débile pour ne pas remarquer que le brun lui manquait et l'occasion qu'elle avait pour le voir, elle se plaignait. Il n'y avait rien de plus qui énervait la cadette de la famille qui s'était déjà mise en tête de les réconcilier, elle allait avoir du mal à ce stade-là en tout cas, elle se pointa devant les deux jeunes hommes et le petit garçon en croisant les bras sur la poitrine et dévisageant l'inviter surprise.

« Salut Cipriano, je vois que les chemises de mon père sont à ton goût. Comme tu peux le voir, Joan n'est pas vraiment contente de te voir mais, j'espère qu'elle changera d'avis avant la fin de soirée, lâcha-t-elle sur un ton pas spécialement amical. » Puis elle tourna la tête en direction de son frère et un sourire s'installa sur son visage, elle prit même la peine de lui faire une accolade pour la saluer. « Comment tu vas toi ? Et mon petit-neveu préféré, il va comment ? »

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❝how lovely ...❞

Patch, Eliott & Chrissy

Mon regard s’était écarquillé avant de se posé, sourcils froncés sur ma cadette. J’avais serré les dents sous le coup de la colère sans pour autant quitté ma sœur du regard. Comment vous décrire ce que je ressentais à ce moment ? J’étais partagée entre tellement de sentiments différents : la colère, l’incompréhension, la trahison. Ceci dit, je pouvais comprendre la réaction de ma sœur face à mon comportement enfin, avec du recul mais la sur le coup j’avais surtout envie de l’étriper. Entre Chrissy qui jouait la maline en me remettant à ma place et Eliott qui se contentait de discutailler avec Patch comme si de rien était, on ne peut pas vraiment dire que je me sentais soutenue. J’ai donc croisé les bras sous ma poitrine, à nouveau couverte, l’air excédée. « Ben évidemment, c’est ma faute. », lançais-je avant de faire bouger mes bras pour les laisser tomber le long de mon corps tandis que ma sœur tournait les talons pour regagner ses quartiers. « Au dernière nouvelle je suis chez moi ici. », ajoutais-je d’une voix forte pour agacée un peu plus ma sœur qui visiblement avait bien le caractère d’une Dixon-Mills. Voyant que tout le monde détalait dans le plus grand des calmes, d’un bout à l’autre de la maison, je poussais un léger soupire. « Non mais on aura tout vu ici. », m’étais-je dis à moi-même avant de secouer ma tête de droite à gauche. Pour reprendre possession de la salle de bain de mes parents. Je crois que j’avais pris la douche la plus rapide de ma vie. A croire que, finalement, je n’en rêvais plus tant que ça de ma douche chaude. J’avais enfilé mes vêtements propres, quelque chose de très simple et qui passait pour toutes les occasions. Boutonnant le dernier bouton de mon chemisier, j’attrapais un élastique que je passais à mon poignet avant d’attacher mes cheveux roux en une queue de cheval haute qui j’avais pris soin de tirer à la perfection. Bien entendu, à peine avais-je terminé de me préparer que je descendais rejoindre tout le monde en bas. Tout le monde était réuni dans la même pièce, si ce n’était pas magnifique. Dans un premier temps je suis passée devant ma traitresse de sœur qui demandait des nouvelles de Mathis à mon frère pile quand je suis arrivée. J’étais passé en la scrutant avec attention, sans lui adresser un mot, je me suis baisser pour prendre Mathis dans mes bras. « Eh ben alors mon chéri, ça va ? Alors comme ça toi non plus tu n’aimes pas beaucoup les vilains garçons qui te font peur sous la douche ? Et qu’est-ce que tu penses des marraines pas très sympas qui n’ont pas le sens de la famille et du soutien que ça implique ? », dis-je en tête à tête avec le petit. Evidemment, il m’avait regardé avec deux grands yeux rondouillets avant de me sourire passant ses petits bras autour de mon coup. Il n’avait pas compris un traitre mot de ce que j’avais dit mais il était visiblement heureux de me voir. J’avais parlé suffisamment fort pour que ma sœur entende. D’ailleurs, peut-être même que Patch avait lui aussi entendu, après tout il se trouvait qu’à quelques pas de là. J’ai finalement lancé un regard lourd de sens à ma sœur de qui j’aurais apprécié un peu plus de soutien tout à l’heure. Puis, j’ai finalement reposé le petit bout de chou au sol pour qu’il puisse retourner à ses occupations. En me redressant j’ai croisé le regard de Patch que j’ai immédiatement détourné. J’ai finalement regardé mon père qui terminait visiblement ses dernières lignes avant de se joindre à nous. Un bruit de vaisselle retenait mon attention, ce qui me fit avancer dans la cuisine qui donnait d’ailleurs sur le séjour où tout ce petit monde se trouvait. « Salut. », lançais-je avant de venir l’embrasser tendrement sur la joue prenant place à ses côtés pour sortir les couverts pour le dîner. Il y avait précisément sept paires de couverts devant moi, soit une de trop : celle de Patch. « Pourquoi t’as sortie sept couverts ? Nous ne sommes que six. », lui adressais-je avec un sourire aussi innocent que possible. « Patch se joint à nous pour le dîner. », m’annonçait-elle avec un sourire ravie. A peine avait-elle le dos tourné que je grimaçais déjà à cette idée, un peu désespéré qu’il est dit vrai. « Non maman, finalement Patch va rentrer, il a des tas de choses à faire il doit vraiment y allez. », tentais-je d’un air insistant pour me montrer le plus convaincante possible. Elle se tournait alors vers moi l’air déçue, je haussais les épaules avec une petite moue comme je savais si bien les fare. Puis ma mère est passé à côté de moi et ce que je redoutais le plus est arrivé. « C’est vrai Patch, tu ne restes pas dîner avec nous. », demandait ma mère sur un ton de déception qui me faisait culpabiliser au plus haut point à croire qu’elle était plus folle de joie que moi à l’idée qu’il soupe avec nous. Pourquoi fallait-elle toujours qu’elle fasse ça ? Elle n’avait donc pas confiance en moi à ce point ? Pas dessus son épaule, je fixais le beau ténébreux, un regard lourd de sens, un regard qui en dit vraiment long sur ce qui va se passer s’il me contre dit mais bien entendu j’avais bien conscience que Patch n’en avait que faire, d’ailleurs, je crois même qu’à force de lui faire subir mes sautes d’humeur ça avait fini par devenir un jeu pour lui de me faire sortir de mes gonds. Même si admettons-le, à ce moment précis j’étais déjà bien avancée sur l’échelle de l’agacement alors un peu plus ou un peu moins ne me ferait rien et j’étais persuader que ça Patch le savais très bien malgré mes gros yeux. Je n'allais définitivement pas me débarrasser de Patch et de sa ténacité comme ça ...

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> HOW LOVELY

Elliot & Chrissy & Joan & Patch

Chrissy, dans toute sa splendeur. Déjà qu'elles sont complètement similaires, pourquoi fallait-il qu'elles aient en plus, le même caractère ?! Elles me rendaient fou.... Enfin... Façon de parler... J'avoue que d'un côté ça me faisait beaucoup rire ce petit jeu, et de l'autre avec l'ainée des deux... Y'avait moyen que ça me rende vraiment un peu plus fou à chaque fois...? « Oui c't'exact j'adore les chemises de votre papa... » L'air de dire "continue à brasser de l'air c'est mignon comme tout".
Joan est descendue, et la pauvre, elle y était pour rien... Enfin presque... Avec ce chemisier et ces cheveux tirés comme ça j'étais obligé d'écarquiller les narines et de me mordre discrètement les lèvres. Pourquoi elle faisait un truc comme ça... Malgré ses sous entendus désagréables je n'ai pas pu m'empêcher de trouver ça trop mignon de la voir avec Matthis. Chez moi on s'occupait d'adolescents... Et ici c'était des bébés. On allait devenir des experts baby-sitter ! « Qu-quoi- pardon..? » avais-je répondu à Madame Parker avant de croiser le regard de Joan dans son dos. Le temps de lui lancer un regard vitesse éclaire avec les yeux plissés j'ai reporté toute mon attention sur la maîtresse de cette maison. « Mais voyons non, évidemment que je reste, vous m'avez si gentiment invité. Et puis, ça fait si longtemps que je n'ai pas pu profiter des trois autres que, non vraiment, si ça ne vous dérange pas j'apprécierai vraiment rester. » Dis-je avec un sourire charmeur en m'avançant vers Madame Parker pour placer une main sur son épaule. « D'ailleurs je peux vous aider à faire quelque chose ? » Tout ceci, sans croiser le regard de Joan. Elle ne savait pas dans quelle genre de guerre elle venait de se lancer...
« Ah, c'est ce que je me disais, non non reste Patch, et oui tien ! Tu peux aider Joan à finir de mettre le couvert ? » Je lui ai souris en hochant la tête, et en allant me mettre le plus près de Joan possible, sans lui accorder la moindre attention. J'ai pris les couverts, j'allais pas la laisser s'en tirer sans mettre la table, je lui ai laissé les assiettes, on y retournerait après pour les verres...

Je suis parti en direction du salon où la table était parée et attendait uniquement le couvert. Mon dieu mais pourquoi avais-je autant envie de jouer avec le feuuu...??? « N'oublie pas les serviettes Joan ! » Les représailles prendraient place à un moment encore inconnu mais rien que l'idée qu'il y en ait me donner l'une de ces envies de rire. Vous savez le bon rire nerveux, quand on préférerait s'aimer plutôt que se faire la guerre, mais.... On y est pas quoi... Pour me retenir j'ai bien été obligé de pincer mes lèvres entre elles. Et quand mon regard est encore tombé sur Matthis je n'ai pas pu m'empêcher de marquer une pause et de le regarder de manière illuminée. Faut croire que les bébés aussi ça me fait de l'effet...
Je ne voulais pas mettre des couverts pour qu'elle trouve en ça l'occasion de me piquer, alors j'ai attendu qu'elle se ramène avec les assiettes pour poser les couverts après le plus correctement possible.
« Joan ? Patch ? Vous pouvez aussi aller chercher les beaux verres à pieds de l'armoire du salon s'il vous plait ? » Nous lançait-elle depuis la cuisine. « Bien sûr, avec joie Madame Parker ! » Lui avais-je répondu avec la même intensité avant de lever les sourcils et d'un signe de la main inviter Joan à aller jusqu'à la fameuse armoire à "beaux verres à pieds". Au passage j'ai bien pris soin de ne pas faire attention à ce que Chrissy pourrait dire ou faire... Faut dire, à défendre nos intérêts commun mais sans faire équipe, ça donnait des trucs assez explosifs par moment.
Et Elliot ? Bah tiens, mais que faisait Elliot ?

Invité

Dans le fond, ça crevait les yeux. Joan n'aurait jamais réagi comme ça à seulement un "intrus" tel que Patch si, quelque part, elle ne tenait pas à lui. Tout dans sa manière d'agir le faisait comprendre, à commencer par ses crises de colère contre lui, complètement injustifiées, même si, pour la douche, j'étais un tout petit peu d'accord avec elle : Matthis avait eu suffisamment peur comme ça, savoir qu'il était là aurait pu éviter une telle situation. Mais, clairement, ça n'était pas à Patch que j'irai reprocher une telle chose, mais plutôt à nos parents.

Je souris en me rendant compte que Chrissy ne comptait définitivement pas rendre la situation facile pour quiconque. C'était comme si faire enrager Joan encore plus était un vrai passe-temps, autant que de tenter de mettre Patch dans l'embarras. Mais j'étais au milieu d'une bande de fous, qui se délectaient de la situation. Ni une, ni deux, mon fils dans mes bras, profitant d'être descendu, je le regardais, avant de lui dire dans un demi silence. « Tu vois Matthis, ça ce sont les gens que je connais le mieux. S'il te plaît, ne deviens pas comme eux, d'accord? » Il me regardait, les yeux dans le vague. Pouvait-il seulement comprendre ce que je disais? « D'accord, papa. » C'était déjà ça ! Un fou de moins. Je souriais grandement à tout le monde autour de moi. Voilà, moi aussi je savais mettre de l'huile sur le feu, même si ça n'était qu'auprès de mon fils, peu importe le nombre d'oreilles qui traînaient de ce côté là.

Sans tarder, je posais Matthis à terre. Aussitôt, il alla courir vers sa grand mère « Mamiii! Dis, je peux avoir une glace? » et il lui sauta dans les bras, sans vraiment prévenir. Décidément, ce gosse n'était vraiment pas prêt à être lâché. Il allait finir par être un pourri gâté, ce gosse. C'est avec un petit sourire de papa satisfait que je voyais ma "mère" poser son petit fils à terre. Tant mieux!
Je m'écartais un peu de l'attroupement du salon pour observer de loin. Je souriais en voyant Patch et Joan se retrouver à tous les deux pour mettre la table. Je doutais fortement que ça n'apaise les tensions apparentes entre eux, mais c'était vraiment marrant de les imaginer faire semblant. Enfin, surtout d'imaginer Joan devoir faire semblant.

Je savais que je me devais d'aider mais, avec le duo assez explosif qui mettait la table, je ne savais pas trop quoi faire pour me rendre utile. Alors quand Matthis revint à proximité de moi, ça me semblait évident. C'était du temps perdu en moins, au moins. « Tu viens bonhomme, on va se laver les mains? » Ce que nous fîmes en deux temps trois mouvements. Une fois nos mains propres, vidées de toutes les bactéries récoltées à la fête foraine et essuyées, nous retournions auprès de mes parents et Chrissy. Avec un petit sourire je chuchotais à son oreille. « Pendant le repas, tu serais prête à parier 20 dollars que ça va s'empirer, ou que ça va s'arranger? »

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» How wonderful life is, now you're in the world - Joan
» Chrissy ♣ Can't take my eyes off you.
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How lovely...! - Elliot Chrissy & Joan

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