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Sujet: Tu n'essai même pas de comprendre. :: Joan - Dim 15 Jan - 23:08
Tu n'essai même pas de comprendre
Joan & Iris
Dans le fond, je me fou bien de ce que tu peux penser de moi...
Elle devait aller voir Eliott. Elle ne l’avait pas vu depuis leur retour du voyage en Laponie et il lui manquait. Et elle voulait aussi voir Matthis. Elle ne voyait pas son bébé assez souvent à son goût et elle devait remédier à la situation. Elle devait lui faire comprendre que sa maman était encore là, qu’elle n’était pas encore partie. Elle ne voulait pas qu’il est peur de ne pas la revoir avant un petit bout. Elle voulait lui faire comprendre qu’elle serait là pour le restant de sa vie qui ne faisait que commencer. Mais il fallait dire qu’elle souhaitait aussi qu’Eliott soit seul. Il fallait qu’elle lui parle, qu’ils prennent arrangement pour la garde du petit. Tant et aussi longtemps qu’il ne se déciderait pas à venir vivre avec elle dans son appartement pour que leur famille soit réunie, il n’était pas question qu’elle ne puisse pas le voir. Cette journée-là, vers treize heures, elle se prépara. Elle devait être la plus belle pour que son ex-petit-ami retombe fou amoureux d’elle. Elle voulait qu’il ne puisse pas lui résister. Elle était la plus belle de toutes les femmes et elle allait faire en sorte qu’il s’en rende compte une deuxième fois. Il était encore fou amoureux d’elle. Elle en était certaine. Il fallait juste qu’elle lui donne un petit coup de pouce pour qu’il s’en rende compte. Un coup ses cheveux séchés, bouclés et bien placés, une fois ses vêtements bien choisit et mis sur son corps, elle se sentait prête à aller chez les Parker. Elle embarqua dans sa voiture et prit la direction de la maison des parents d’Eliott. Elle se souvenait parfaitement d’où ils habitaient. Ce n’était pas très loin de chez ses propres parents qu’elle n’avait pas vraiment revu depuis son retour. Lorsqu’elle arriva chez les Parker, elle prit une grande inspiration. Elle n’était pas sûre d’avoir son fils. Elle avait peur de perdre son fils. Mais elle devait avoir l’air sûre d’elle devant eux. Elle devait être cette Iris qu’elle était toujours, celle qui n’avait peur de rien, qui savait qu’elle était capable d’obtenir tout ce qu’elle voulait. Parce que même si elle ne se sentait pas comme cela, même si elle avait peur de ne pas réussir à avoir sa petite famille, elle était une femme forte. Elle se regarda dans le rétroviseur et mit son beau sourire dans son visage. C’était fou comment elle était bonne pour montrer aux autres que ce qu’elle voulait leur montrer et non pas ce qu’elle était réellement. Elle sortit de sa voiture et grimpa les quelques marches qui la séparait de ceux à qui elle tenait plus que ce qu’ils le pensaient. Elle sonna à la porte et attendit un instant. Après un moment, celle-ci s’ouvrit. « Allo El… » Ce n’était pas Eliott. Elle était face à face avec Joan. Mais elle n’avait pas peur de ce chien enragé. C’était probablement même le moment idéal pour mettre les choses au clair et qu’elle arrête de lui mettre des bâtons dans les roues. « Joan. J’dois parler à Eliott. Il est là ? » Elle avait prit une voix douce, mais certaine d’elle en même temps. Elle ne lui montrerait pas qu’elle avait peur d’elle parce que de toute manière, ce n’était pas le cas.
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Sujet: Re: Tu n'essai même pas de comprendre. :: Joan - Lun 16 Jan - 1:13
tu n’essaie même pas de comprendre.
iris & joan
Mes parents étaient partis pour quelques jours. Ils nous avaient demandé de passer de temps à autre vérifier que tout allait bien à la maison. Il se trouve que c’était mon tour aujourd’hui. De retour du travail, j’ai pris le temps de faire le tour histoire de contrôler que rien n’avait disjoncté et tous les autres trucs dont avait parlé mon père. Puis je suis passé aux exigences de ma mère, bien plus courtes. Je l’entendais encore nous hurler depuis la cuisine « vous n’oubliez pas mes fleurs. », pendant que papa nous faisait toute sa liste. Arrivé à la moitié de ses pots, et dieu sait si elle en avait, le téléphone sonnait. A l’autre bout du fil ? Ma mère qui avant même de me demander si j’allais bien me questionnait sur le fait que j’avais bien arrosé l’intégralité de ses plantes. « Oui, je suis entrain. », lançais-je en levant les yeux au ciel. « Mais non j’oublie pas celles de la cuisine. », continuais-je un peu agacé. « Puis d’abord comment tu savais que j’étais là ? Vous avez fait installer des caméras ? », la questionnais-je à mon tour. « Oui, ben si tu pouvais être aussi précise sur mes horaires quand tu m’appels après le travail ça m’éviterais les remontrances d’un manager pas toujours bien luné. », la taquinais-je avant que le sonnette ne vienne me tirer de ma conversation. « Mais laisse-moi le temps d’aller ouvrir avant de me demander qui c’est. », lançais-je d’un ton agacée. Ma mère avait ce don de tout vouloir tout de suite quand elle n’était pas sur place pour tout contrôler. « Quitte pas je te reprends tout de suite. », lui adressais-je avant d’ouvrir la porte pour découvrir le visage d’Iris. Je ne me suis pas vraiment donné la peine de cacher ma nonchalance. Malgré tout, le téléphone contre l’épaule, je lui ai laissé le temps de finir. Le regard vide de tout sentiment affectif. Je me fichais de ce qu’elle voulait dans le fond, je voulais juste qu’elle s’en aille. Croyez moi c’était déjà un progrès, à une époque je me serais contentée de lui sauter à la gorge avant même qu’elle n’a ouvert la bouche. J’ai finalement levé les sourcils avant de sourire vraiment forcé et tout aussi hypocrite que le ton mielleux qu’elle avait employé avec moi. J’ai finalement collé le téléphone à mon oreille. « C’est rien maman, juste des témoins de Jéhovah. », adressais-je à ma mère en repoussant la porte pour la fermer. J’ai tourné les talons pour repartir l’air de rien, mais un bruit a retenu mon attention, visiblement, Iris n’était pas d’avis à laisser tomber. « Je te rappel. », terminais-je par dire avant d’attraper la poignée de la porte pour l’ouvrir à nouveau. « Bonjour Iris. », commençais-je par dire sur un ton totalement désintéressée. « Qu’est-ce que tu lui veux à mon frère ? Lui laisser un deuxième enfant sur les bras avant de te tirer dieu sait où ? », continuais-je sans vraiment reprendre mon souffle. « C’est pathétique, rentre chez toi Iris. », concluais-je plus comme un conseil qu’une remontrance. Puis de toute façon Eliott n’était pas là donc elle n’aurait pas ce qu’elle voulait en restant là sur le palier …
Sujet: Re: Tu n'essai même pas de comprendre. :: Joan - Mer 18 Jan - 19:45
Tu n'essai même pas de comprendre
Joan & Iris
Dans le fond, je me fou bien de ce que tu peux penser de moi...
La famille d’Eliott lui en voulait. Oui, elle comprenait. Elle comprenait qu’ils avaient tous dût faire avec le fait qu’il y avait maintenant un nouveau bébé dans la famille et qu’ils devaient faire en sorte de pallier au manque de sa mère. Mais elle était partie parce qu’il était tout petit, parce qu’il ne se souviendrait pas qu’elle n’avait pas été là pendant un an et quelques mois lorsqu’il serait plus vieux. Il se souviendrait que des moments heureux où elle était là et c’était à partir de maintenant. C’était pour ça qu’elle était revenue, parce qu’elle ne voulait pas que ce soit trop tard pour reprendre contact avec ce petit bonhomme. Et parce qu’elle était maintenant prête à assumer son rôle de mère. Elle savait que ce ne serait pas facile, mais elle se batterait jusqu’à ce qu’elle réussisse à reprendre sa place. S’il fallait, elle irait voir un avocat. Il comprendrait pourquoi elle était partie. Il comprendrait qu’elle avait fait ça pour le bien de son fils. Lorsque Joan avait ouvert la porte, elle l’avait refermé aussitôt qu’elle l’avait aperçue. Iris appuya encore une fois sur la sonnette d’entrée. Elles allaient régler leurs problèmes une fois pour tout, se crier dessus jusqu’à ce que le méchant soit sorti. Elle détestait parler des problèmes, mais si ça pouvait lui permettre de ravoir ce lien avec Joan, elle le ferait. « Qu’est-ce que tu lui veux à mon frère ? Lui laisser un deuxième enfant sur les bras avant de te tirer dieu sait où ? C’est pathétique, rentre chez toi Iris. » Iris eût un rire. Ça l’amusait de voir que Joan s’était inclue dans une histoire qui ne la concernait même pas. Ça se passait encore Eliott et elle. La famille Parker au grand complet n’avait pas à se préoccuper de tout ça. « Tu ne crois pas que c’est assez là ? Même Eliott accepte de me parler alors reviens-en. » Iris ne se gênait pas pour lui dire en plein visage qu’elle trouvait son comportement ridicule. De plus, ce n’était pas bon pour Matthis lorsqu’elle agissait mal avec elle et qu’il était là. Leur fils ne saurait plus où se donner de la tête et elle ne voulait pas que ça arrive. « J’suis pas là pour vous enlever Matthis. J’suis juste là pour reprendre mon statut de mère. » Iris avait une vague impression que Joan se sentait menacée. Jamais Iris n’aurait la prétention de ne pas avoir besoin de personne pour prendre soin de son fils. Elle savait qu’elle n’y arriverait jamais seule et elle voulait être appuyé par des gens qui étaient près de lui. De toute manière, elle l’avait bien vu en Laponie, son fils aimait sa marraine et Iris savait très bien que ça lui briserait le cœur de ne plus pouvoir la côtoyer. Iris voulait juste son bien. Mais elle ne se laisserait jamais écraser par les Parker, ça c’était hors de question. Et son fils verrait bien en grandissant que sa mère était plein de bonne volonté et que c’était la famille de son père qui faisait tout pour la garder à l’écart.
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Sujet: Re: Tu n'essai même pas de comprendre. :: Joan - Mer 15 Fév - 11:52
tu n’essaie même pas de comprendre.
iris & joan
Le fait de voir Iris planté devant la porte de mes parents m’agaçait au plus haut point. Au tout début de sa relation avec Eliott, j’avais considérée Iris comme une amie. Je l’avais accueilli sans aucun signe d’hostilité. Même si je savais que son comportement n’était pas toujours des plus sages, je ne lui en avais jamais tenu rigueur espérant toujours qu’ils se remettent mutuellement dans le droit chemin. Puis, le petit Matthis a fait son arrivée dans nos vies et les choses se sont bouleversées. Lorsqu’Iris est partie sans un mot, Eliott c’est retrouver à devoir faire face seul à la responsabilité qu’implique un enfant et aussi à la douleur que le fait de voir la femme qu’’il aimait partir sans donner aucune raison. Evidemment, la famille l’a épaulé dans cette épreuve, mais comme la plupart des gens, Eliott a sa fierté et il est resté fort sans vraiment dire ouvertement ce qui se passait dans sa tête. Je crois que c’est quand j’ai ressenti cette douleur dans le regard de mon frère que je me suis mise à détester Iris. J’avais raccroché le téléphone pour enfin accorder un semblant d’attention à la blondinette. Le ton de ma voix montrait clairement mon non intérêt pour elle et le fait que je ne supportais guère sa présence. Ses mots me faisaient esquisse un sourire moqueur. Elle avait vraiment l’intention de jouer la fille qui voulait arranger les choses ? La main toujours sur la porte j’ai relevé mon regard vers elle, mes pupilles bien dilatées par la tension qu’impliquait ce que je venais d’entendre. « Ton statut de ? », l’interrompais-je avant qu’elle ne déballe une autre idiotie du genre faisant mine de ne rien n’y comprendre. « Tu crois que tu vas tenir combien de temps à jouer la fausse sainte qui veux tout arranger ? », ajoutais-je sans vraiment lui laisser le temps de répondre à ma première question. J’avais la fâcheuse habitude de ne pas perdre de temps en enchaînant mes phrases quand j’étais hors de moi. Visiblement, j’étais doucement mais surement en train de sortir de mes gonds. « Tu ne t’ai pas occupée de ton fils et maintenant tu débarques avec ta soi-disant volonté pour « reprendre ton statut de mère » ? De qui crois-tu te moquer exactement ? », terminais-je par ajouter avant de reprendre mon souffle. Mon visage fermé et mon regard qui soutenait le sien en disait long sur mes sentiments à son égard à cet instant précis. J’ai finalement pincé mes lèvres entre elles avant que mes pupilles ne se resserrent un peu reprenant plus ou moins mon calme. « Et puis ne te fais pas d’illusion, je suis sûre qu’Eli n’accepte de te parler que pour le bien de Matthis. D’ailleurs c’est bien la seule raison pour laquelle j’ai eu la décence de m’adresser à toi durant le voyage. », lançais-je en haussant les épaules comme si je me fichait bien d’elle et que je pensais uniquement au petit. « C’est quand même fou, même moi en tant que marraine je suis plus capable que toi de réfléchir à mes actes en pensant au bien-être de ton fils. Tu es ridicule Iris. », concluais-je en faisant allusion au fait qu’elle avait fuis son rôle de mère pour penser à son bien-être personnel sans penser à sa famille fraîchement constituée. C’était des mots sans doute dure à entendre pour une maman mais je lui en voulais tellement de ce qu’elle avait fait subir à Eliott et à Matthis en les laissant tomber du jour au lendemain que peut m’importait qu’elle soit blessée ou pas. D’ailleurs ça me vaudrait peut-être les foudres d’Eliott mais ce n’était pas grave, pour moi mon comportement était parfaitement justifié et je saurais le lui expliquer. Et puis de toute façon, Eli n’était pas là alors bon. Ceci dit, il serait peut-être temps qu’elle se mette à la page, ça faisait un petit moment qu’Eli avait son propre logement maintenant …
Sujet: Re: Tu n'essai même pas de comprendre. :: Joan - Mer 22 Mar - 16:12
Tu n'essai même pas de comprendre
Joan & Iris
Dans le fond, je me fou bien de ce que tu peux penser de moi...
Iris voulait montrer à la famille d’Eliott que son voyage l’avait fait grandir, qu’elle n’était plus la jeune irresponsable qu’elle était lorsqu’elle avait fait cet enfant avec lui. Elle voulait leur montrer qu’elle pouvait prendre soin de son fils maintenant. Elle n’avait pas la prétention d’être la meilleure maman du monde, mais elle avait celle de pouvoir apprendre avec son fils, qu’elle pourrait faire un beau travail en étant épaulé des gens. Elle savait qu’elle ne le serait pas par la famille de son ex, mais elle espérait l’être par ses propres parents et par son ex-petit-ami. Après tout, il ne pouvait tout de même pas l’empêcher de voir son fils et il ne voulait que le mieux pour lui alors il avait tout intérêt à ce qu’Iris puisse avoir son appui de sa part pour offrir le meilleur d’elle-même avec Matthis. Mais elle ne savait pas où le trouver. Elle n’avait même plus le bon numéro de téléphone. Elle avait donc espéré tomber sur les parents de son ex-petit-copain pour faire preuve d’un peu de bon sens et qu’ils lui donnent le moyen de le voir. Mais elle avait dû tomber sur sa sœur qui n’avait pas l’air de vouloir coopérer. « Ton statut de ? Tu crois que tu vas tenir combien de temps à jouer la fausse sainte qui veux tout arranger ? » Iris s’était promise de rester calme pour pouvoir tout arranger. Elle ne voulait pas que tout se passe mal entre elle et la marraine de Matthis puisqu’elles devraient se rencontrer vu qu’elles avaient toutes les deux un statut important envers lui, mais sa phrase lui avait fait mal. Toutefois, rien ne paraissait dans son visage. Elle ne devait pas se laisser atteindre par la colère de Joan. De toute manière, elle était une pro dans l’art de garder le contrôle d’elle-même. Et elle aimait beaucoup trop voir Joan sortir de ses gonds pour faire la même chose de son côté. « Je vais être là pour le restant de mes jours et tu ne pourras rien faire pour m’y empêcher. Tu crois que c’est bon pour Matthis de voir que tu me déteste à ce point-là ? Tu vas le rendre malade à lui faire sentir qu’il ne doit pas m’approcher alors que c’est tout le contraire de ce qu’il désire. » Elle rejetait tout sur Joan. Elle voulait lui faire voir que son comportement était irrationnel. Pour une fois que c’était elle qui agissait comme une adulte et non comme un enfant. Elle était décidée de ne pas laisser les Dixon-Mills gagner sur elle. Elle allait se battre jusqu’à sa mort si c’était nécessaire. « Tu ne t’ai pas occupée de ton fils et maintenant tu débarques avec ta soi-disant volonté pour « reprendre ton statut de mère » ? De qui crois-tu te moquer exactement ? » Iris leva les yeux en l’air. Pour qui elle se prenait ? Elle n’était pas le chien de garde de personne. Mais la jeune blonde sentait qu’elle allait devoir lui dire en plein visage les raisons de son départ. Peut-être qu’elle pourrait comprendre. Mais elle ne comptait pas trop là-dessus. Joan avait toujours été très arrêté sur ses opinions, très bornée. « Tu aurais voulu que je reste ici à ne pas m’occuper de mon fils de toute manière parce que j’en était pas capable ? C’est ce que tu aurais voulu ? Quoi que ça aurait été plus simple pour toi parce qu’il aurait pu m’en vouloir pour vrai ? » Iris était sèche, mais elle gardait toujours le contrôle sur son ton de voix. Elle bouillait à l’intérieur d’elle-même, mais elle ne laisserait rien montrer. Toujours garder le contrôle, toujours être parfaite. « Et puis ne te fais pas d’illusion, je suis sûre qu’Eli n’accepte de te parler que pour le bien de Matthis. D’ailleurs c’est bien la seule raison pour laquelle j’ai eu la décence de m’adresser à toi durant le voyage. » Iris se mise à rire. Elle se croyait vraiment le centre de l’univers cette femme et pourtant, elle était loin de l’être. Elle devait comprendre qu’il n’y avait pas qu’elle dans la vie. « Pour les raisons qui poussent Eliott à me parler, ce n’est pas à toi d’en tirer des conclusions. Vis ta vie pour toi et n’impose pas tes opinions aux autres. » De toute manière, Iris avait déjà gagné juste par le fait qu’elle était en colère et qu’elle avait réussi à garder son calme devant tout ça. Pour les voisins, ce serait elle qui passerait pour une folle alors qu’Iris, elle aurait l’air de celle qui avait du bon sens, qui voulait arranger doucement les choses. « C’est quand même fou, même moi en tant que marraine je suis plus capable que toi de réfléchir à mes actes en pensant au bien-être de ton fils. Tu es ridicule Iris. » Encore une belle démonstration. Elle montrait son vrai côté. Elle était méchante, bornée et ne laissait aucune chance aux gens. « Tu ne comprendras donc jamais que je me sentais encore plus une mauvaise mère à le laisser sans cesse à mes parents parce que je n’étais pas capable d’assumer et que j’allais toujours en fête comme s’il n’existait pas ? Tu ne comprends pas que c’était mieux que je parte et que je le laisse à son père qui était capable de prendre soin de lui à la place de rentrer complètement soûle et de le laisser à ma mère lorsqu’il se réveillait la nuit et qu’il avait faim ? » Elle haussa les épaules et prit le temps de prendre une respiration pour ne pas perdre les pédales. « Écoute, je comprends que ça te fasse chier de voir que j’ai changé, que je suis maintenant capable de prendre soin de lui et que j’ai pris la meilleure décision pour lui en m’éloignant le temps de faire mes folies sans que ça ait une incidence sur Matthis, mais maintenant je suis là et j’assumerai le rôle de mère pour le restant de ma vie. De toute manière, ce n’est pas comme si tu avais un mot à dire là-dessus. » Elle avait regardé Joan dans les yeux à tous les moments de leur conversation. Elle la soutenait et lui montrait pas son attitude qu’elle ne se laisserait jamais écraser par elle.
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Sujet: Re: Tu n'essai même pas de comprendre. :: Joan -