La Saint Valentin est un jour particulier. Et pour les célibataires, les soirées "anti Saint Valentin" sont nombreuses. C'est là où vous vous êtes rendus, dans une soirée en rooftop, soit pour le fun soit par réel désespoir de trouver l'amour. La soirée sonne son glas et Nathaniel décide de partir. Il monte dans l'ascenseur qui doit le faire redescendre et attend que les portes se ferment. Mais elles ne se ferment pas, elles se rouvrent sur une jeune femme qui a crié de l'attendre et qu'il n'a pas entendue. C'est Gemma... et quand elle voit Nathaniel, elle n'est pas tout à fait ravie. Après tout, leur dernière entrevue ne s'est pas tout à fait bien passée. Ils appuient sur le bouton du rez-de-chaussée et les portes se ferment. L'ascenseur descend trois des sept étages et... et se bloque. Vous appuyez sur le bouton d'urgence, mais il est tard et la sécurité ne répond pas tout de suite. Ne vous reste plus qu'à attendre en espérant qu'aucun de vous ne soit en proie à une crise de claustrophobie.

HRP: vous avez la possibilité de demander des interventions de the Citizen Stories ou au contraire, de demander à ce qu'elles n'apparaissent pas. Sans aucune demande de votre part, le PNJ se donne le droit d'intervenir quand ça lui chante si la situation lui semble trop simple...

Elle s'était faite belle de la tête au pied. Elle avait beau être seule pour sa soirée de St Valentin, Gemma avait surtout envie de se faire plaisir à elle-même et de se plaire. Quand elle s'était regardée dans la glace, elle n'avait pas pu s'empêcher d'avoir un sentiment de fierté et de satisfaction qui avait monté. Elle était vraiment contente du résultat. Et elle s'était rendue à la soirée.

Une des meilleures soirées de sa vie, elle s'était éclatée comme jamais. Pas besoin de sortir entre copines ou avec un chéri pour s'amuser quand on était comme Gemma. Ni même de boire de l'alcool, ça n'était vraiment pas son truc, à Gemma, tout ça. Mais bon, elle prenait facilement le rythme de l'amusement. Et entre les petits mets délicieux, et l'excellente musique sur laquelle elle avait pu se déchaîner, elle était presque déçue d'être déjà arrivée à la fin.

Dans l'immeuble, il y avait plusieurs soirées, il suffisait de tendre l'oreille pour entendre les différentes chansons qui s'enchaînées, les rythmes et les cris qui sonnaient des notes encore différentes. Ici, elle savait qu'elle était entourée beaucoup plus de jeunes femmes de son âge qu'autre chose. Et elle avait la chance d'être au dernier étage. C'était agréable. Quand la fin de la soirée commença à arriver, elle avait décidé de partir un peu avant tout le monde, afin de ne pas devoir attendre mille ans pour un Uber, quand tous en auraient commandé un. Elle avait déjà attendu pendant longtemps la dernière soirée, et s'était fait une frousse pas possible en étant toute seule, elle n'avait pas vraiment envie de recommencer.

Elle avait appelé l'ascenseur, et en calant sa pochette sous son aisselle, elle commença à limer ses ongles, sans trop regarder ce qu'il se passait, jusqu'à ce que l'appareil ne s'arrête avant d'arriver au rez-de-chaussée sur lequel elle avait appuyé. Quelqu'un entrait. Elle fit mine de rien, se collant dans l'ongle du fond pour laisser de la place, avant de remarquer qui entrait. Non mais c'était une blague. De toutes les fêtes, de tous les immeubles et de tous les invités, il fallait qu'elle tombe sur lui. Le souvenir de celui qui avait autrefois été son héros sportif lui était toujours bien cuisant. Un homme qui se pensait trop bien pour les autres, et une fois qu'on le mettait face à ses erreurs se faisait passer pour une victime. Elle souffla fortement, quand les portes se refermaient sur elles, avant qu'il n'y ait une secousse. Elle resta inerte pendant un moment, avant de commencer à paniquer, en appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée. Non. non, pas ça. Elle tapa sur l'acier des portes. «A l'aide !» hurla-t-elle, en jetant un coup d'oeil sur Nathaniel, qui, comme à son habitude, agissait étrangement. Elle leva les yeux au ciel, avant de se passer la main du front au sommet de son crâne. «Bon sang, pourquoi faut-il que ça m'arrive à moi....?» dit-elle en soupirant, avant de se tourner vers l'homme. «Pardon, mais vous pourriez faire quelque chose, au moins. C'est pas en restant assis à vous morfondre sur votre pauvre petit sort que les choses vont s'arranger.» crâcha-t-elle assez durement, avant de relever les yeux au ciel, et de reprendre son entreprise de taper aux portes.