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BEYOND THE CITY :: RP
 
 Crawlin' back to you || Aiden J.
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Sujet: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Mer 19 Juin - 22:54Crawlin' back to you || Aiden J. Empty



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Aiden & Will



☾☾ L’été revient tranquillement et avec lui, les excuses plus ridicules les unes que les autres de sortir plus souvent. Un assistant au labo vient de finir sa thèse et ne reviendra pas l’année prochaine. Il y a un concert dans un bar dans le quartier français. Ça fait plus d’une semaine que Will dort seul. Tous les prétextes sont bons, toutes les occasions idéales. Depuis quelques semaines, l’alcool coule à flots, mais Will est raisonnable. Il fréquente un homme quelques jours, mais l’homme en question est un crétin qui a trop peur de ses coéquipiers dans l’équipe de football semi-pro dans laquelle il joue pour assumer son homosexualité. Agacé, Will a donc pris la seule décision qui s’imposait quand, pendant sa pause déjeuner, il a rompu avec le sportif. Une autre fête de départ l’empêche de trop y penser à la fin de la journée. Il boit un cocktail après l’autre, fait semblant de savoir ce qu’il fait là, d’apprécier ses collègues, d’avoir des choses en commun avec eux. Mais à la fin de la soirée, quand tout le monde décide qu’il est temps de rentrer, un détail jusqu’alors ignoré frappe l’ingénieur de plein fouet : il est le seul à monter non accompagné dans le Uber qu’il a commandé pour le raccompagner chez lui. Et sur le chemin du retour, alors que la voiture file à toute vitesse et que la radio crache quelques notes d’une vieille chanson déprimante, il se demande : est-il vraiment aussi imbuvable que ça ? Vraiment trop exigeant, trop hautain pour supporter de partager sa vie avec une autre personne ?

Il n’a pas pensé à Aiden depuis un moment. Peut-être pas tout à fait deux mois, mais presque. C’est la première fois depuis des siècles que les paroles pleines de venin du soldat résonnent de nouveau dans son crâne, en tout cas. Il repense au sportif, mais est-ce réellement trop demander que de ne pas vouloir être le sale petit secret inavouable d’un gay qui ne s’assume pas ? Il repense aussi à Luke, l’homme avec qui il a rompu quelques mois avant de quitter San Francisco, mais c’est autre chose encore. Il appréciait vraiment cet homme, mais son grand-père beaucoup moins. Ou plutôt, le Sénateur appréciait peu d’avoir un ancien prostitué dans la famille. Une question d’image, de politique… Est-ce qu’il aurait dû se battre plus pour cette relation ? Il n’a jamais douté de cette décision avant ce soir. Ou plutôt, si, il l’a fait une fois par le passé, une seule, la dernière fois qu’il a vu Aiden.

Quand la voiture le dépose au pied de son immeuble, une chose effroyable arrive à Will : il doute de lui, a perdu son assurance. Il est ivre, beaucoup trop pour un soir de semaine. Il sort son smartphone plutôt que de rentrer chez lui, et ouvre l’application de rencontre qu’il n’a pas lancé depuis des mois. Ce n’est pas compliqué de retrouver le soldat, c’est le dernier à qui il a envoyé un message avant de décider brusquement qu’il méritait mieux que ces types sans orgueil sur Internet. Il ouvre la conversation, mais s’arrête soudainement et observe la photo de l’homme sur l’écran. C’est presque frustrant qu’il soit aussi beau et aussi con surtout. Aussi doué au lit et aussi insupportable. Au désespoir et la mélancolie vient s’ajouter la colère. Will appuie sur le champ de texte et tape rapidement sur le clavier virtuel : “Salut. T’es occupé ? J’ai envie de m’amuser, tu passes chez moi ?” Ils ne se sont pas parlés depuis deux mois et on ne peut pas dire que leur dernière conversation justifie autant de familiarité et si peu de diplomatie, mais après tout, Will n’a pas envie de discuter ce soir. Il veut juste… C’est même difficile à comprendre pour lui. Il veut que cet enfoiré qui a réussi le petit miracle de froisser son ego revienne vers lui au premier claquement de doigts. Il veut que quelqu’un lui fasse oublier qu’il finira sûrement sa vie seul parce qu’il est incapable d’accepter les autres, tout autant que les autres sont incapables de l’accepter. Il veut se sentir un tout petit peu moins pathétique en voyant quelqu’un d’encore plus mal que lui. Il veut cet homme dont il n’arrive pas à oublier le regard perçant et la voix glaciale qui assène des vérités qu’il déteste. Il recommence à taper, envoyant son adresse sans attendre de confirmation et, juste avant d’envoyer, rajoute : “Pas de conversation. Dépêche-toi.” Il se décide enfin à rentrer chez lui pour attendre l’homme dans un endroit un peu plus confortable. À peine la porte est-elle fermée derrière lui qu’il enlève ses vêtements, qu’il abandonne sur le chemin jusqu’au salon, ne gardant que son boxer. Il était sérieux quand il disait ne pas vouloir parler ce soir. Il a beaucoup trop bu aussi.

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Dernière édition par Will Burbank le Jeu 20 Juin - 10:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 9:07Crawlin' back to you || Aiden J. Empty
Crawlin' back to you || Aiden J. GiphyCrawlin' back to you || Aiden J. Tumblr_p2pkp4S3qp1vj94jco1_500J’avais su me faire à l’idée que je n’allais plus le revoir, que je n’aurais plus jamais la possibilité d’abuser de ce corps qui était si parfait, du moins je l’avais cru. Un jour, ou deux à peine, jusqu’à ce que le besoin d’être avec quelqu’un ne se fasse sentir, jusqu’à ce que je trouve un inconnu vaguement potable dans un bar pour coucher avec lui. Là, c’était devenu évident qui si je voulais me passer de ce Bougre prétentieux, j’allais devoir accepter de retrouver quelque chose de plus.. Basique ? C’était frustrant et sans intérêt, mais l’avantage, c’était bien que j’étais tellement bourré que j’avais rarement le temps de m’en préoccuper. Et puis de toute façon, c’était l’énervement qui parlait, ce mec ne représentait aucun intérêt concret en dehors de ça et espérer en faire le moindre plan régulier serait inutile et douloureux. Alors ça irait comme ça. Il n’était pas le seul dans l’univers à avoir un intérêt au lit, il suffisait simplement de chercher davantage.

Alors pourquoi ? Pourquoi deux mois après, alors que j’étais présentement dans les bras d’un expert comptable pas trop mauvais et en train de commencer la nuit de la meilleure façon qu’il soit, pourquoi je fixais mon portable et ses messages à lui. Une adresse, une invitation et surtout la promesse d’un échange physique, sans discussion, sans quoi que ce soit pour briser l’unique alchimie que l’on avait. Pourquoi ? Je n’étais pas si bourré que ça, j’avais de quoi occuper ma nuit, mais la simple pensée de ce que lui savait faire et pouvait faire… J’eus un frisson que l’autre prit pour un spasme de plaisir en réponse à ses lèvres dans mon cou. Je n’avais plus seize ans, mon corps n’était plus aussi sensible aux attentions et à ses mots plein d’assurance, j’avais fini par me relever, par le repousser dans son canapé pour fixer mon téléphone et souffler une vague excuse pour quitter les lieux. Je n’avais pas vraiment réfléchi dans le fond, j’avais juste… Aucune envie de lui courrir après et pourtant, j’étais là, dans la rue, ma veste à la main, mon téléphone dans l’autre à fixer cette adresse, cette promesse qui éléctrisait ma colonne. Si j’y allais, ça ne serait pas pour lui de toute façon, ça serait uniquement pour moi, pour le plaisir charnel de l’instant… Et puis il ne parlerait pas, moi non plus, même si c’était à l’opposé de ce que je faisais en temps normal, me servir, prendre ce que je voulais de lui et disparaître ne serait pas un problème. Il ne méritait sans doute pas qu’on lui accorde plus d’attention, qu’on le traite différemment que ça. Après tout, je savais déjà que je ne répondais pas aux critères stupide de ce gosse privilégié, ça ne me déranger pas, vraiment pas. Alors il n’était question que de le traiter à sa juste valeur, comme un bon coup rien de plus.

Continuant d’ignorer la dépendance qu’il pouvait provoquer, je pris simplement la route vers chez lui sans prendre la peine de répondre. Après tout m’avait-il laissé le choix ? Non, et même si ne pas répondre à l’appel comme un gentil petit soldat aurait été la meilleur des choses, je préférais assouvir un désir et passer à la suite.

Arrivant donc devant l’immeuble, je profitais de la sortie d’un couple éméché pour rentrer et monter jusqu’à l’étage indiquer. J’avais encore tout le loisir de faire demi-tour, de ne pas céder à ses caprices, mais si c’était moi qui été appelé, ce n’était pas que dans le fond, il était bien plus pathétique que moi ? Il était celui qui était partie après tout et il était celui ayant eu besoin de moi. Alors il n’y avait rien à perdre, d’autant plus lorsqu’après avoir frapper à sa porte, ce dernier vint m’ouvrir en boxer uniquement. Profitant un instant de la vue qu’il m’offrait, je soufflais, je l’espère, le seul mot que j’aurais à lui adresser de la soirée, « Pas un mot. », puis je posais une main autoritaire sur sa nuque pour l’attirer vers moi, pour l’embrasser et le repousser lentement dans les lieux. Refermant la porte d’un coup de pied, je laissais tomber ma veste sur le sol avant de glisser ma main sur son corps pour me rappeler combien tout cela valait la peine. Il avait un physique parfait, il était une ode à la luxure et pour le temps d’une danse, il serait mon instrument. Certes, j’aurais peut-être du m’arrêter au fait qu’il sentait réellement l’alcool au point que ses lèvres semblaient encore en être imbibé, mais il regretterait demain, pas moi.

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 10:26Crawlin' back to you || Aiden J. Empty



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☾☾ Son téléphone ne sonne jamais, pas de réponse, de confirmation qu’il a raison d’attendre ou d’invitation à aller se faire voir ailleurs. Will s’allonge sur son canapé et regarde le plafond de son salon qui tourne dans tous les sens. Ses pensées se bousculent, mais peinent à s’accrocher à sa conscience. Il n’y a rien de très positif, en tout cas. Il passe en revue toutes les choses qu’il déteste dans sa vie, toutes les relations qu’il a gâché par ennui, par peur. Le souvenir du barista s’éternise un peu plus longtemps. Il aurait dû essayer. C’était quoi, son nom, déjà ? Il se souvient très bien du badge épinglé sur son tablier, de son sourire rayonnant chaque matin quand Will commandait son café, toujours un truc affreux et trop sucré pour faire durer un peu le moment. Il est pathétique, Aiden a raison. Il est pathétique et lâche et il ne mérite pas mieux que ce pauvre mec tout aussi paumé que lui.

Il ne sait pas combien de temps s’écoule comme ça. Quelques minutes, une heure… Quelle importance ? Quand on frappe à la porte, l’ingénieur sort de son demi-coma alcoolisé sans chercher plus loin. Il se traîne à la porte et l’ouvre, n’est même pas vraiment surpris de trouver Aiden debout dans le couloir. Ils ne valent pas mieux l’un que l’autre, pas vrai ? Ça ne le soulage même pas un peu de réaliser que l’homme est revenu à lui en rampant dès qu’il l’a exigé. Au contraire, même, cette brève pensée lui donne la nausée, un profond dégoût de lui-même et du soldat à la fois. Ce dernier parle très brièvement. Pas Will. Ils sont d’accord sur le fait qu’ils ne se diront rien. Il hoche la tête vaguement et, la seconde suivante, leurs lèvres s’entrechoquent violemment et leurs corps s’épousent presque trop naturellement. La saveur amère du whisky contraste avec le goût sucré de tous les cocktails que Will a avalé ce soir et qu’il sent encore sur sa langue. Il n’est pas le seul à avoir trop bu ce soir et ça ne fait que le conforter dans l’idée qu’il n’a sa place nul part ailleurs que là, à cet instant, avec cet homme, dans cette étreinte qui empeste l’alcool et le désespoir.

De son pas incertain, il guide le soldat au travers de son loft jusqu’à son lit encore défait de ce matin. Les vêtements d’Aiden sont presque arrachés et dispersés au sol avec ceux que Will a abandonné le premier. Il trébuche plusieurs fois du fait de son équilibre plus que précaire et se raccroche au corps ferme du soldat jusqu’à ce qu’ils arrivent enfin au lit. Les véritables festivités commencent alors. Il n’y a aucune tendresse, aucune douceur dans les gestes, dans la manière dont les corps se rencontrent et se fondent l’un dans l’autre. Même le mot passion semble trop optimiste pour ce qu’ils partagent. Ce n’est ni le désir ni la luxure qui poussent Will à se laisser faire une fois de plus, juste la haine, puissante, écrasante, qu’il ressent pour Aiden autant que pour lui-même. Pour lui surtout. Mais c’est suffisant et même satisfaisant. Il se délecte de chaque frisson, de chaque haut-le-coeur qu’accompagne ses pensées les plus sombres et l’attaque brutale du soldat sur sa personne. Il ne s’éloigne de ses lèvres que pour souffler quand l’oxygène lui manque parfois. Et il oublie. Les hommes qu’il a aimé et perdu parce qu’il n’était pas assez bien pour eux. Ceux qu’il a aimé et perdu parce qu’ils n’étaient pas assez bien pour son grand-père. Ceux qu’il aurait voulu aimer, sans succès. Ceux par qui il aurait voulu être aimé, sans oser.Tout se mélange, s’efface et disparaît quand, enfin, la pression devient insoutenable. Une puissante décharge le terrasse sur place. C’est presque douloureux, tellement bon pourtant. Il dit un mot, le premier, le dernier aussi espère-t-il. Il n’a pas la moindre idée de ce que c’est. Sûrement un blasphème sans le moindre intérêt.

Quand le calme s’installe après la tempête, il se laisse reposer contre le lit, les bras vaguement écartés sur le matelas. Il ferme les yeux, ne dit rien, ne fait même pas un geste pour se débarrasser du poids pourtant pesant du corps qui s’appuie contre le sien. Il passe quelques instants dans un état second qui le fait se sentir vraiment bien pour la première fois de la journée. Ce n’est que quand son souffle est de nouveau régulier qu’il prend vraiment conscience de la situation. Il serre ses paupières un peu plus fort, dans une vaine tentative de nier la façon dont son coeur se serre d’angoisse. “Il y a du bourbon dans la cuisine.” lâche-t-il à voix basse, sans ouvrir les yeux et sans bouger. “Tu peux te servir, fais comme chez toi.” Il a rompu sa promesse de ne rien dire, mais c’est juste pour occuper Aiden le temps qu’il se sente assez mal pour s’offrir de nouveau à lui dans un autre accès de désespoir, alors il ne se sent pas coupable.

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 11:08Crawlin' back to you || Aiden J. Empty
Crawlin' back to you || Aiden J. GiphyCrawlin' back to you || Aiden J. Tumblr_p2pkp4S3qp1vj94jco1_500Je crains un instant qu’il rompt sa promesse, qu’il ne parle, ou me repousse pour parfaire l’agacement qu’il provoque en moi, mais il en est rien, il alimente simplement notre fièvre jusqu’à nous conduire à sa chambre, jusqu’à ce que nos corps se retrouve. J’aurais pu m’arrêter, cesser de me plonger à corps perdu dans cette union, mais j’en suis incapable. J’ai besoin de ce corps, j’ai besoin de cette sensation puissante et dévastatrice qui me secoue à chaque instant. J’en avais besoin et c’était terriblement pitoyable. Alors je ne fis que me perdre dans ce corps toujours plus prenant, à l’exception prêt qu’aujourd’hui tout semble dénué de sens. C’est une union presque brutale, presque désespéré, une passion alcoolisé qui finit malgré tout par nous pousser l’un et l’autre hors de notre propre conscience. Essoufflé, le corps rompu, je restais un instant au dessus de lui, cherchant un sens à tous ça sans vraiment y arriver. Pourquoi j’avais à ce point besoin de ce corps ? Pourquoi j’étais aussi dépendant ? J’aurais sans doute dû partir, mais… J’en étais incapable, j’étais épuisé. Juste épuisé.

Seulement, il me priva de toute sérénité en parlant à nouveau, en signalant qu’il y avait de l’alcool dans la cuisine et que je n’avais qu’à me servir. « On avait dit pas un mot. », grognais-je presque en voyant le peu de sérénité retrouvé dans ses bras s’évaporer en un instant. On avait dit… Soupirant, je me redresse alors, légèrement tremblant, le corps encore épuisé par ce qui venait de se passer. Je n’avais aucune envie d’un verre, j’avais juste envie de le traiter de la façon qu’il méritait, j’avais juste envie de partir maintenant que j’avais eu ce que je voulais. Je voulais juste… Me redressant alors, je me penchais pour reprendre mon boxer et me rhabiller après m’être débarrassé de toutes preuves de passion. Remontant dans l’appartement en silence, je retrouvais chaque vêtements, les repassant comme si cela pourrait changer quelque chose, comme si je pouvais disparaître réellement et oublier ce qu’il venait de se passer. Il avait su m’atteindre, il avait su faire ressortir ce qu’il y avait de plus sombre en moi et pourtant… Pourtant il était tellement… Comment on pouvait-être aussi bon, aussi exceptionnel sans ses vêtements et nous donner jusqu’à envie de renoncer au nirvana à chaque fois qu’un mot était prononcé ? Il était une opposition complète à mes désirs et pourtant il en était une définition parfaite… Si je partais maintenant, aucune souffrance ne le ferait revenir n’est-ce pas ? L’on ne pouvait pas être aussi pathétique non ? Si, car l’envie de revenir à lui était toujours grande, toujours présente. Laissant tomber mon pantalon sans l’avoir repassé, je soupirais une nouvelle fois avant de revenir dans la chambre. En temps normal je serais resté là, sur ce lit, j’aurais même pu y dormir, mais je n’étais pas certain de vouloir être si vulnérable avec lui.

« Tu mériterais que je me casse. » soufflais-je dans une provocation latente que je n’aurais pas du faire. J’aurais du accepter ce verre et partir, je n’aurais pas dû faire demi-tour, je n’aurais pas dû chercher à l’acculer davantage, à appuyer combien il ne valait rien. Il n’était qu’une partie de jambe en l’air, qu’une relation passagère. Il me pensait capable de rester avec un peu d’alcool après tout, alors pourquoi l’épargner ? J’aurais quand même dû garder le silence, me limiter à ce que j’avais prévu et qui serait sans doute moins douloureux qu’une nouvelle ouverture des hostilités. Je n’aurais pas dû, je n’aurais pas dû parler tout simplement. J’avais eu ce que je voulais, j’avais été transporté, transpercé par la jouissance, j’aurais dû partir. Seulement, je couchais pour oublier et il m’avait prit de ça en parlant… Encore une fois. Je détestais son incapacité à se plier à ce qu’on lui demandait, son insubordination, sa provocation, même involontaire… Sans doute n’étais-je pas venu avec les meilleurs pensées, mais comment m’en vouloir ? Il était terriblement désirable, mais… Je le détestais et l’on ne valait sans doute pas mieux l’un que l’autre.

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 11:57Crawlin' back to you || Aiden J. Empty



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☾☾ Les premiers mots de Will parviennent à rompre le charme d’une façon presque admirable. Il n’a pourtant rien dit de désagréable, même pas parlé sur un autre ton que celui de l’épuisement. Mais il n’en faut pas plus à Aiden pour s’éloigner et lui échapper. Une vague de froid vient caresser la peau encore trop sensible de Will. Il ouvre les yeux pour regarder l’homme quitter le lit et se rhabiller si vite qu’on croirait qu’il a la mort aux trousses. L’ingénieur sent l’angoisse redoubler à cette vision. C’est une autre nuit qu’il passera seul et même s’il savait que ça se terminerait comme ça, l’idée le rend malade, lui fait du mal. Même ce type tout aussi pathétique que lui n’a pas envie de sa compagnie. Il a eu ce qu’il voulait, il est devenu guère mieux qu’un objet, a abandonné toutes ses exigences pour se faire accepter et loin de se sentir apaisé, il ne se trouve que plus pitoyable alors qu’il est de nouveau rejeté. Pourtant, il n’esquisse aucun geste pour retenir l’autre homme. À quoi bon ? Il n’a aucune envie de se battre, alors si Aiden veut rentrer chez lui, grand bien lui fasse.

Malgré tout, Will ferme les yeux. Mais loin de lâcher prise, il se concentre et suit chaque son avec attention, attendant entre impatience et anxiété d’entendre la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer. À la place, c’est la voix douloureusement froide d’Aiden qui résonne, plus proche qu’il ne l’aurait cru. Il rouvre les yeux brusquement, mais ne montre qu’indifférence quand il pose son regard sur l’homme. “Je sais.” répond-t-il avec la même morosité. Oui, il sait qu’il ne mérite même pas ce pauvre type pour lui tenir chaud la nuit. Ils en ont déjà parlé, le soldat s’est déjà montré suffisamment clair à ce sujet. Il est revenu pourtant. Sans hésiter, de ce que Will peut en dire. Il se décide enfin à bouger, mais pas pour s’éloigner, seulement pour se glisser sous les draps défaits de son lit. Il s'assoit et relève les yeux sur Aiden quand le bas de son corps est finalement caché sous le coton. Un instant, il a envie de rétorquer, d’être acide et cruel lui aussi, comme il sait si bien le faire habituellement. C’est presque rassurant : il y a encore un Will caché quelque part en lui. Il pourrait l’agripper et le tirer vers la surface, mais rien que d’y penser l’épuise. Si cette pauvre chose se cache, ça n’est pas pour rien et plutôt que de mettre son orgueil de côté pour admettre qu’il a besoin d’aide, l’ingénieur préfère encore se détruire.

Il tire sur le draps sur la place libre près de lui, l’ouvrant dans une invitation muette. Mais pas tout à fait non plus, puisqu’il regarde toujours Aiden et accepte de se mettre à genoux encore une fois, au sens figuré peut-être, mais quand même. “Reste.” Ce n’est pas un ordre, pas une question non plus. Ce n’est rien du tout que la plus mauvaise idée qu’il ait jamais eu. Son ton est vide, tout juste un peu suppliant si l’on y prête bien attention. Son visage reste neutre, ses gestes et sa voix traînants et laborieux. Et il attend, immobile, comme éteint. Il ne sait même pas prédire ce que va décider le soldat, n’a pas envie d’essayer. Ça ne lui ressemble pas. Mais s’ils sont bien d’accord sur une chose, tous les deux, c’est que Will doit changer de toute façon. Peut-être qu’Aiden n’envisageait pas le changement comme ça. Will non plus, à vrai dire.

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 14:29Crawlin' back to you || Aiden J. Empty
Crawlin' back to you || Aiden J. GiphyCrawlin' back to you || Aiden J. Tumblr_p2pkp4S3qp1vj94jco1_500J’avais allumé une mèche dans l’idée qu’il explose, mais à la place tout semblait si douloureux, si… Lourd ? J’avais l’impression de m’enfoncer dans une souffrance qui n’était pas la mienne, dans sa souffrance. Que s’était-il passé au juste ? Pourquoi se contentait-il de réponse courte, vide, pourquoi il me demandait de rester ? Je le fixais un long moment, incapable de savoir quelle décision prendre. Je me sentais comme ralentit, ma colère venant de se faire noyer face à un détresse qui semblait presque réel. Un instant, je voulus croire que je n’avais rien à voir la dedans, que l’homme était simplement en train de jouer une comédie de plus, mais… Sans doute était-ce un drame de trop dans la vie de cet homme, un drame si secondaire que je n’en saisissais pas l’importance, mais sa douleur semblait réelle. Avais-je réussi à mettre du plomb dans sa tête ? Avait-il fini par comprendre et accepter ce que j’avais à dire ? Si jamais c’était le cas, le retour à la réalité devait-être brutale et il justifiait presque chaque décision nous ayant conduit ici. Seulement, même si je ne le connaissais pas, abdiquer semblait si improbable, si impossible…

Il m’avait tout simplement prit de court, bloqué dans une situation étrange. Rester… Avais-je envie de lui donner ça ? Dans le fond, passer une nouvelle nuit seul n’était pas pour me faire plaisir, mais c’était toujours mieux qu’étouffer sous la tension ici. On était pas fait pour se supporter une fois l’étreinte fini. On était pas fait pour échanger, je le savais et j’étais sur que lui aussi, pourtant il réclamait, il suppliait presque et j’étais désemparé. Déstabilisé. Il n’y aurait rien de bon à ça, aucune finalité agréable. Même si l’on trouvait le sommeil, on reprendrait conscience l’un à côté de l’autre et le choc nous priverait de toute réaction censé. C’était une mauvaise idée, réellement, pourtant, après un soupire, je fis un pas vers lui, rejoignant le lit pour me glisser dans cette place laissé vide par ses compagnons. C’était une mauvaise idée, tout comme c’était une mauvaise idée d’être revenu ici. Mais… C’était impossible de me défaire de cette idée, de cette sensation quand nos corps se retrouvaient. Impossible d’oublier la caresse de son souffle irrégulier sur ma peau, impossible d’oublier la contraction de mes muscles à son contact. Non, c’était impossible d’ignorer ce qu’il pouvait provoquer lorsque nos corps se retrouvaient et c’était là toute la difficulté. Devenir idiot pour du sexe, j’en avais l’habitude, mais c’était d’autant plus réel aujourd’hui, dans cette situation. Qu’est-ce que je foutais là sérieusement ? Pourquoi je n’étais pas déjà loin ?

La tête enfoncé dans l’oreiller, mon regard plongeait sur le plafond, je restais silencieux, ne disant rien, ne cherchant pas à faire de geste vers lui. J’avais déjà accepté de rester, de me coucher à nouveau ici alors que ma seule envie était de le laisser réaliser un peu plus combien il méritait cette solitude. On était pathétique, pitoyable, mais on l’était d’autant plus à deux.

L’un de nous devrait reprendre conscience, je devais reprendre conscience, mais… J’avais eu du mal à réaliser que j’étais lâche dans un sens, alors je pouvais comprendre que réaliser que l’on n’était qu’un Bougre condamné à la solitude ne devait pas être simple. Du moins dans ce que je devinais. Dans un sens j’espérais que ce soit ça, car il me serait très clairement moins facile d’accepter juste un caprice - chose qui serait possible.-, mais il semblait réellement… différent ? Je n’en savais rien, la seule chose, c’était qu’il poussait bien une part de ma conscience à avoir pitié de lui. Rester par pitié, ce n’était pas la pire des choses ? Si, très clairement, mais je n’avais aucune autre raison de rester, pas même son corps, pas même l’alcool. J’avais eu ce que je voulais, je restais le temps qu’il redevienne un être imbuvable et je nous évitais une divergence d’opinion des plus douloureuses en quittant les lieux dès que possible. Ca me semblait être un bon plan, ça serait un bon plan.


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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 15:16Crawlin' back to you || Aiden J. Empty



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☾☾ Les secondes filent, défilent et le silence de plomb oppresse le coeur déjà mis à mal de l’ingénieur. Au fond de son crâne, la voix aux accents traînants et supérieurs, si familière puisque c’est la sienne, souffle à son oreille : j’espère qu’il va partir, j’espère qu’il va partir, encore et encore comme une cruelle moquerie adressée à un enfant humilié. Mais le soldat ne part pas, oh non, il revient se coucher sans dire un mot, sans laisser échapper plus qu’un soupir. Le petit Will fantomatique qui sautille dans le crâne de l’ingénieur étire un sourire satisfait. C’est une autre victoire, pas vrai ? Il essaye de s’en délecter, mais n’y parvient même pas. Que gagne-t-il, exactement ? Seulement la certitude qu’il a tellement touché le fond que même un enfoiré au coeur de pierre comme Aiden arrive exceptionnellement à avoir assez pitié de lui pour abréger brièvement ses souffrances. Ou bien, peut-être pire encore, qu’il prend plaisir à avoir l’ascendant. L’un ou l’autre, Will s’en fiche complètement.

Il s’allonge à son tour et plus rien ne se passe pendant un moment. S’il le voulait, il est prêt à parier que ni l’un ni l’autre n’oserait bouger de la nuit. Qu’ils pourraient rester allongés là, sans parler ni se toucher, en respirant à peine, juste pour ne pas être le premier à craquer. Il l’envisage un instant, mais rien que l’idée est insupportable et écoeurante. Alors, avant que le silence ne devienne trop pesant, il se tourne vers l’homme, prenant appui sur un bras. Il n’hésite absolument pas, quand il tend sa main libre vers le soldat et la glisse sous son t-shirt pour caresser son ventre lentement. Il n’hésite pas, mais il n’y a pas la même urgence, le même désespoir dans ses gestes que tout à l’heure. Ça n’est pas vraiment de la douceur non plus. Honnêtement, Will n’a aucune idée de ce qu’il fait. Il essaye quand même et observe simplement le mouvement de ses doigts sur la peau d’Aiden, les signes presque imperceptibles de ses muscles qui se contractent quelques fois et de sa poitrine qui se soulève à peine à chaque inspiration. Quand ses doigts arrivent trop haut, quelque part près du diaphragme de l’homme, il repart en sens inverse jusqu’à ce que ses doigts n’effleurent le tissus beaucoup moins agréable du boxer qu’a remis le soldat. Il ne s’impose pas sur sa peau, cette fois, mais s’efforce quand même de réveiller l’homme lentement, ou d’essayer en tout cas. C’est trop tôt pour lui, c’est sans doute trop tôt aussi pour Aiden, mais… Ils n’ont pas le droit de parler et c’est certainement mieux pour eux, ils ne vont visiblement pas boire ni faire quoi que ce soit d’autre. Si ça ne doit être qu’une question de sexe, alors…

Quelques secondes s’écoulent comme ça, avant que Will n’abandonne, ou qu’il en donne l’impression du moins. Mais à peine a-t-il éloigné sa main qu’il revient, de tout son corps cette fois. Il s’installe au-dessus du soldat et embrasse sa peau comme il l’a caressée juste avant. Il n’est pas tout à fait sûr, mais il croit bien que c’est la première fois qu’il se donne autant de peine avec cet homme. Au rythme retenu de ses lèvres, il remonte le t-shirt du soldat sur son torse, mais n’essaye pas plus quand il abandonne pour embrasser sa mâchoire. “Qu’est-ce que t’attends pour enlever tes vêtements ?” demande-t-il tout à coup. Il n’a toujours pas envie pourtant et si Aiden se décidait finalement à lui obéir une troisième fois, il ne pourrait plus le cacher. Mais il a parlé et peut-être que quelque part, il compte sur le seul son de sa voix pour agacer assez l’homme pour que cette mascarade s’arrête.

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 16:09Crawlin' back to you || Aiden J. Empty
Crawlin' back to you || Aiden J. GiphyCrawlin' back to you || Aiden J. Tumblr_p2pkp4S3qp1vj94jco1_500Comme j’avais pu le deviner, un silence de plomb s’étira rapidement dans l’espace, ne laissant aucun doute sur le fait que tout ça soit ridicule. Une mauvaise idée. Pourtant, dans ce silence immobile, il finit par se mettre en mouvement, par glisser sa main sur moi dans un geste étrange, impossible, qui trahissait tout le malaise de la situation. Que cherchait-il ? Visiblement à obtenir un second round, mais… Son contact, aussi étrange soit-il, ne me laissait jamais insensible, il faisait pulser mon sang un peu plus vite dans mes veines, il paniquait légèrement mon myocarde, mais chaque étreinte avec lui m’épuisait, me laissait hors de toute force pendant un temps et ce temps n’était pas encore révolu. Durant un instant, je cru qu’il l’avait compris, mais il se glissa plus fortement contre moi, ses mains, ses lèvres se succédant sur ma peau jusqu’à ce qu’il ne réclame une égalité vestimentaire. Glissant mes mains sur ses hanches, je caressais négligemment sa peau tout en le regardant, lui qui venait une nouvelle fois de briser le silence. Lui qui venait une nouvelle fois de me demander quelque chose. Remontant le long de son corps, mes mains finirent par emprisonner son visage à l’instant même où je m’assis à nouveau pour l’embrasser avec retenu jusqu’à le repousser sur le lit pour l’allonger. Non je ne comptais pas céder, déjà car même si je me défendais bien, je n'avais plus vingt ans, mais aussi car j’étais sûr qu’il n’était pas plus en état que moi.

Libérant ses lèvres, je m’assis de nouveau, brisant à mon tour la promesse qu’on s’était faite, « Tu sais très bien comment ça fonctionne. », murmurais-je donc avant de retrouver ma place initiale, « Et toi et moi n’en sommes pas au point de pouvoir se toucher pendant des heures juste par nécessité d’un contact. » et l’on en serait jamais à ce point là. Il fallait aimer l’autre au point de ne pas pouvoir s’en séparer et s’était… S’était vraiment loin de notre situation. J’aimais coucher avec lui, tout au plus, mais je n’avais aucune passion pour lui, pour ce qu’il représentait, pour ce qu’il signifiait. Alors non, je ne ferais pas semblant, pas plus que je continuerais à alimenter cette mascarade.« Pourquoi tu m’as fait venir ce soir ? », demandais-je brusquement avant de me redresser sans attendre la réponse. Je la connaissais, c’était la même qui m'animait chaque soir et elle n’était pas glorieuse, ni pour lui, ni pour moi. Sauf qu’à la différence de nos autres relations, on était bien incapable de rester l’un avec l’autre, de parler, d’échanger. Le mal avait sans doute déjà été fait.

« Je connais déjà la réponse... » murmurais-je finalement avant de me tourner et de poser mes pieds sur le sol. On ne se supportait pas, on était incapable de faire autre chose de bien que s’envoyer en l’air et même ça… Ca prenait un sens différent et douloureux aujourd’hui. Ce n’était pas censé être si compliqué, pas censé être comme ça. « Au revoir. » ajoutais-je alors que je me remettais enfin debout pour avancer dans la pièce. Je n’étais pas censé me sentir aussi mal après ça, et c’était réellement insupportable quand le sexe avait été si parfait, mais de toute évidence quelque chose n’était pas compatible chez nous et je n’étais pas assez masochiste pour accepter d’en subir les conséquence éternellement. Il y avait des limites à tout, même pour moi et ma patience avait sans doute était atteinte, même pour moi. Reprenant mon pantalon, je repassais ce dernier pour ne me laisser aucune chance de reculer. J’avais eu pitié, mais l’avait-il seulement été pour moi. Il voulait obtenir quelque chose que je ne trouvais déjà pas pour moi… Je devais partir.



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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 16:51Crawlin' back to you || Aiden J. Empty



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☾☾ Un bref vent de panique secoue Will quand l’homme se redresse et l’embrasse et qu’il se retrouve de nouveau sur le dos, persuadé qu’il va encore obtenir ce qu’il exige. Pas ce qu’il veut. La situation est déjà tellement pesante, il ne manquerait plus qu’il soit incapable de suivre et obligé de mettre fin lui-même à cette étreinte de trop. Mais le t-shirt d’Aiden reste bien en place sur ses épaules et malgré les règles très strictes imposées pour cette rencontre, le soldat se met à parler. Will a un peu de mal à le suivre. Bien sûr qu’il a besoin d’un contact. Il a besoin de ne pas se sentir seul, surtout. Et il doute sincèrement que l’homme se serait laissé convaincre par un câlin l’air de rien. Mais ce n’est peut-être pas la chose à dire pour l’instant. Alors, Will reste silencieux. Il l’est toujours quand une autre question se pose, même s’il cherche la bonne réponse à donner, celle qui calmera les nerfs d’Aiden et le convaincra de revenir se coucher. Il n’en a pas l’occasion que l’homme prend de nouveau la fuite et, cette fois, il a l’air sérieux. Il est complètement rhabillé le temps que Will remette son boxer et sorte du lit à son tour, en tout cas.

Il n’est pas trop sûr de ce qu’il fait, une fois encore. De pourquoi il a pris la peine de se lever, pourquoi il s’est donné le mal de suivre Aiden avant qu’il ne puisse atteindre la porte. Il ne sait pas non plus pourquoi il s’entend soudainement dire “Attends !”, sa voix finalement plus forte et plus assurée qu’elle ne l’a été de toute la soirée. Il ne comprend pas, mais ça ne l’arrête pas. “J’arrive pas à te suivre,” continue-t-il, de moins en moins apathique, “qu’est-ce que tu veux, à la fin ?” Le ton monte, il n’arrive pas à s’en empêcher et pourtant, il n’a pas envie que ça se termine mal, il n’a pas envie que lui aussi s’en aille et qu’il ne reste plus rien, plus personne, l’obligeant à rester en tête à tête avec celui qu’il supporte le moins en ce moment : lui-même. “On n’a pas le droit de parler, tu veux juste du sexe et rien de sérieux, mais tu te tires quand je te donne ce que tu veux ?” La colère enfle et commence à gronder dans sa voix. Il ne comprend vraiment pas ce qu’il doit faire. Ça ne convient pas quand il est trop sûr de lui, ça ne convient pas quand il se montre aussi docile que possible, alors quoi ? Il n’est pourtant pas idiot au point de ne pas comprendre que les choses ne peuvent peut-être tout simplement pas fonctionner entre eux et qu’il vaudrait mieux qu’ils en restent là, aussi bien pour l’un que pour l’autre. Mais ça n’est pas vraiment son bien qu’il veut, ces temps-ci. C’est même tout le contraire.

“Ça ne t’a pas effleuré l’esprit que j’ai pu te demander de venir parce que j’avais envie de te voir ?” lance-t-il comme une accusation, alors qu’il sait très bien qu’il y a une bonne part de mensonge là-dedans. Il aurait préféré avoir quelqu’un d’autre, vraiment, mais rien ne l’obligeait à aller jusque là. Rien ne l’obligeait à envoyer ce message. Il l’a voulu. Pour de mauvaises raisons, peut-être, mais ça personne n’a besoin de le savoir. “Tu m’accuses d’être trop exigeant et d’avoir des choses à régler, mais c’est toi qui te comporte comme un con, là !” Il ne lui demande même pas de rester. En partie parce qu’il n’a pas envie de se faire dire non de vive voix, de se prendre un nouveau rejet en pleine face. En partie parce qu’il voit mal comment la soirée pourrait être agréable maintenant que ce crétin a tout gâché. On ne lui demandait rien d’autre que de profiter de sa victoire, mais finalement peut-être que rien ne peut les satisfaire ni l’un ni l’autre.

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 17:21Crawlin' back to you || Aiden J. Empty
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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Jeu 20 Juin - 18:21Crawlin' back to you || Aiden J. Empty



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☾☾ C’est fou comme une bonne conversation peut vous dessaouler un homme. Lui qui vacillait encore sur ses pieds une seconde plus tôt se sent désormais plus réveillé que jamais, au point d’en regretter son état d’ébriété précédent. Il a peut-être oublié une bonne partie de sa soirée, mais une chose est certaine : il se souviendra de cette dispute. Il se demande même comment ils arrivent à en arriver là à chaque fois, alors qu’il est censé n’y avoir rien entre eux. Pourtant, ils se prennent déjà la tête comme un vieux couple qui ne peut plus se voir après des années à supporter les pires défauts de l’autre. “T’as jamais essayé d’avoir une conversation avec moi, t’es trop occupé à te braquer ou à tout prendre de travers pour Dieu sait quelle raison ! Je suis même étonné que tu te souviennes de mon prénom, sachant que tu n'as jamais fait beaucoup d'efforts pour t'intéresser à moi.” rétorque-t-il à un moment, piqué au vif que le soldat puisse vraiment insinuer qu’il ne peut pas se comporter comme une personne normale. Bien sûr qu’il le peut, mais comment doit-il faire quand il faut tirer les vers du nez à son interlocuteur et prier pour qu’une mauvaise blague ne se transforme pas en drame ? Comment est-ce qu’il doit agir quand tout ce qui sort de la bouche de cet homme est désagréable et défaitiste ? Il a essayé, vraiment essayé, ou du moins en reste-t-il persuadé. Le plus rageant reste certainement qu’il soit encore là à essayer de se justifier. Il ne devrait même pas en avoir envie. Pourquoi est-ce que ça lui importe tellement ?

La réponse lui vient de la façon la plus étonnante et probablement la plus inattendue qui soit, quand l’homme s’approche brusquement de lui en lui demandant ce qu’il veut. Il ne connaît pas cet homme qui a pourtant un passé militaire, une vision parfaitement déprimante de la vie et qui pourrait certainement lui casser la mâchoire d’un simple coup. Et pourtant, quand son ventre se serre à l’approche d’Aiden, ça n’est pas la peur qui le traverse. Pas en premier. Elle vient après, quand il réalise que les choses pourraient vraiment très mal finir et que personne ne s’en rendrait compte avant des jours s’il se faisait éclater le crâne ici et maintenant. La peur se voit sans doute dans ses yeux, dans la façon dont il se fige et se crispe, mais il prend sur lui de ne pas reculer malgré tout. De ne pas admettre ça aussi, alors qu’il a déjà donné tout le reste de son ego à ce type. Au bout de quelques secondes, il arrive même à se tenir un peu plus droit et à soutenir le regard noir du soldat. Il est probablement aussi fou de rage que l’homme face à lui, mais beaucoup trop effrayé pour l’exprimer de la même façon. “Ce que je voulais,” dit-il, parlant à voix un peu plus basse que nécessaire juste au cas où elle aurait l’idée de le trahir en tremblant, “c’était passer la nuit avec quelqu’un qui sait à quel point je suis pathétique et imbuvable et qui a envie de moi quand même.” Ça sonne comme une provocation. C’en est une. Le moment est sûrement mal choisi, mais ça ne l’inquiète plus vraiment, à vrai dire. Il a pris assez de coups dans sa vie et s’il y a au moins une promesse faite à lui-même qu’il compte tenir, c’est celle de ne plus jamais baisser les yeux devant quelqu’un qui le méprise à ce point.

“Tu te sens seul et pathétique et tu crois certainement que tu ne mérites pas mieux qu’un pauvre crétin dans mon genre, sinon tu serais resté avec le type que t’as abandonné pour accourir quand j’ai claqué des doigts. Eh bien, devine quoi, le sentiment est partagé.” La terreur lui glace le sang et les muscles, mais il tient bon. Il ne le montrera pas, il ne se rendra pas le premier, pas quand il se sent comme ça. Il se force à parler calmement, froidement même. Il est bien décidé à garder un peu de dignité jusqu’à se prendre la raclée de sa vie. “T’avais raison, je suis tout aussi pitoyable que toi et j’ai décidé de l’assumer. À quoi bon se cacher, pas vrai ? Maintenant, je ne sais pas si tu comptes me sauter dessus ou me refaire le portrait, mais je propose que tu t’y mettes rapidement, qu’on en finisse avec les confessions.”

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Ven 21 Juin - 9:51Crawlin' back to you || Aiden J. Empty
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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Ven 21 Juin - 12:11Crawlin' back to you || Aiden J. Empty



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☾☾ Il n’est pas prêt, mais il prétend le contraire en soutenant le regard du soldat et il attend, les dents serrées pour retenir le moindre gémissement de douleur de lui échapper. La rage brûle avec tant de limpidité dans les yeux d’Aiden qu’il ne voit pas comment la nuit peut se terminer autrement. Il se tend encore un peu plus quand l’homme lève une main vers lui, mais à sa plus grande surprise, ce n’est pas un coup qu’il reçoit, seulement un autre de ces baisers sans douceur, comme une manière bien originale de faire mal. Il y répond presque immédiatement, autant par réflexe que véritable envie, alors que ses poings se referment sur le t-shirt d’Aiden pour l’attirer encore un peu plus contre lui. Son dos butte violemment contre la surface du mur, la douleur résonne dans tous ses os pour un bref instant, vite balayé par la chaleur qui s’installe dans ses veines. Il n’a même plus assez de conscience pour réaliser qu’il ne devrait pas réagir de cette manière, que ce n’est pas normal, qu’il devrait peut-être même en avoir honte. Pour quelques minutes, il n’existe plus rien au monde que le corps de l’homme pressé contre le sien, la douleur et le plaisir qui se passent la balle au hasard. Jusqu’à ce que le dernier ne l’emporte pour de bon, laissant Will à bout de souffle, le corps secoué de spasmes, avec encore juste assez de force pour rester agrippé aux épaules du soldat. Il ne prend même pas la peine de rouvrir les yeux quand tout est terminé, et appuie simplement sa tête contre le mur, sans chercher non plus à retrouver son souffle. Rien n’a vraiment d’importance, il est épuisé et il a mal partout, imagine déjà les ecchymoses qui parsèmeront son corps le lendemain sans que ça ne lui tire la moindre réaction.

Son coeur peine à retrouver un rythme normal, mais après quelques secondes, quelques minutes peut-être, il se force à rouvrir les yeux et d’une main tremblante, lève le visage d’Aiden vers lui. Il a brièvement le sentiment qu’il devrait être en colère, quand leurs regards se croisent, mais il n’en a même pas la force et, en dépit du bon sens qui est pourtant censé être l’une de ses principales qualités, ses lèvres retrouvent celles du soldat. C’est un baiser dénué de violence, cette fois, dénué de passion ou de tendresse, contenant seulement la langueur provoquée par la fatigue et les hormones qui courent dans son sang. Le souffle toujours court de Will l’empêche de le faire durer très longtemps et quand il y met fin, il s’extirpe tant bien que mal des bras de l’homme, retrouvant le sol bien que ses jambes peinent à porter le poids de son corps. Il s’appuie de nouveau contre le mur pour s’éviter la déconvenue d’une chute et passe une main sur son visage pour en essuyer la sueur qu’il sent alourdir sa peau. Le silence est de nouveau là, de nouveau pesant et quoique Will ne rêverait que d’y mettre fin, il n’a pas le courage de supporter un nouvel affrontement. Il a même peur de dire le moindre mot, de tout foutre en l’air encore une fois. Il voudrait tellement que ce soit simple. Qu’il puisse prendre une douche et aller dormir, sans se poser la question de savoir ce qu’il doit faire de son invité. Le supplier de passer la nuit ici ou le laisser prendre la fuite comme il doit en avoir terriblement envie… Mais il n’y a probablement rien à faire pour échapper à ce mauvais moment, alors…

Le jeune homme inspire un grand coup pour rassembler son courage. “Je vais aller prendre une douche.” déclare-t-il de sa voix basse et désespérément précautionneuse. Il fait de son mieux pour que son ton soit neutre : il informe simplement l’homme de ses intentions, mais ne force rien du tout, ni de le suivre, ni de l’attendre, ni de partir. Ça n’est donc pas suffisant, suppose-t-il, un peu agacé de ce qu’il est ce soir, juste à cause de ce type. Il déteste le Will pathétique et suppliant, prêt à toutes ces bassesses pour une nuit qu’il ne passera pas seul, mais dans les bras d’un homme qui le méprise et ne s’en cache même pas. Il a du mal à comprendre comment il a pu tomber si bas, beaucoup de mal à l’accepter aussi. “Est-ce que tu veux rester ?” se force-t-il pourtant à demander sur le même ton. Il cherche le regard du soldat, mais n’y reste pas très longtemps. Il n’est même pas sûr d’avoir envie d’entendre la réponse alors, il puise dans ses dernières forces pour se tenir sur ses pieds. “Prends le temps que tu veux pour y réfléchir. Je n’en ai pas pour très longtemps.” Et, plus vite que son ombre, il bat en retraite vers la salle de bain. L’eau trop chaude apaise un moment son corps perclus de douleur, mais malheureusement, le temps passe plus vite qu’il ne le voudrait et le bruit de l’eau l’empêche de savoir ce qui se passe dans la pièce d’à côté. Il n’arrive pas à arrêter de se le demander, alors après moins d’une dizaine de minutes, il se force à sortir de la douche, à enrouler une serviette autour de sa taille et à aller voir si Aiden est toujours là.

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Sujet: Re: Crawlin' back to you || Aiden J.    - Ven 21 Juin - 15:16Crawlin' back to you || Aiden J. Empty
Crawlin' back to you || Aiden J. GiphyCrawlin' back to you || Aiden J. Tumblr_p2pkp4S3qp1vj94jco1_500Sans doute aurais-je eu besoin de plus de temps pour m’en remettre, sans doute aurais-je aussi dû ne pas être la, mais il était trop tard pour ce genre de considération, beaucoup trop tard. Alors je le laissais me relever le visage pour croiser son regard, pour retrouver ses lèvres dans un baiser étrange que la fatigue ne m’aidait pas à comprendre. Et il s’éloigna, me laissant fébrilement contre le mur alors qu’il m’informait aller prendre une douche. J’aurais dû le suivre, j’aurais du avoir une attention, même mineur avec lui, mais j’en étais incapable. Je ne pouvais pas avoir de douceur pour lui, pas d’attention, pas de geste. Je pouvais juste rester là, la tête contre le mur, le coeur au bord d’un précipice énorme. J’avais besoin de temps et il m’en offrit en disparaissant sous la douche.

Peinant à remettre un peu d’ordre dans mes vêtements, je finis par m’adosser, par regarder autour de moi et prendre conscience de ce qui venait de se produire. Voulais-je vraiment de ça ? Qu’on continue à s’empoisonner alors que l’on se connaissait à peine ? Je n’en savais rien, mais après de longue minutes de contemplation, je finis par me décoller de là, par avancer jusqu’à chercher dans mes poches un bout de papier. Il portait l’entête de l’armée de terre, j’avais sans doute dû le prendre après avoir noté quelques chose d’important, mais cette partie avait disparu. Cherchant alors un stylo, j’écris quelques mots en étant pas vraiment convaincu que ça ait de l’importance, ni même qu’au final, il suive ce que j’avais demandé, mais j’avais besoin d’espace, j’avais besoin de cesser, d’arrêter de ressentir cette colère, j’avais… J’avais besoin de cette toxicité autant que je voulais m’en débarrasser, alors si je ne pouvais pas extraire le poison, je pouvais au moins rendre les choses plus… Humaines ? Je devais me reprendre, je devais le faire, dans un sursaut de lucidité. Je devais… Je n’étais pas comme ça, pas à ce point du moins, je devais arrêter… Mais y arriverais-je ? Seul l’avenir nous le dirait, mais pour l’heure, je devais partir et vite. Reposant donc le stylo, je laissais le papier en évidence sur la table basse avant de reprendre mon manteau et de disparaître des lieux.

Une adresse, une date, une heure. Ca ne serait sans doute pas suffisant, surtout que ça ne menait nul part, mais je devais au moins essayer. Il était une des personnes que j’aimais le moins, mais je venais de coucher avec lui plus d’une fois, je l’avais embrassé, je l’avais laissé me capturer et il était au fond du gouffre comme moi. Je savais qu’il n’y avait rien à faire, que personne ne pourrait faire quoi que ce soit si ce n’est lui, mais je savais aussi que… Ce mec ne pourrait pas me mettre sur le dos que sa vie était un enfer à cause de moi. Ca serait trop facile et faux. Alors oui, il fallait qu’on se retrouve en pleine journée, dans un cadre neutre, ou presque, à un endroit où on pourrait se défouler autrement en saccageant le corps de l’autre, à un endroit où on pourrait parler. Ce n’était certainement pas la meilleure des méthodes, mais c’était celle qui avait le plus fonctionné jusqu’à présent avec mes hommes, alors pourquoi pas sur lui ? Dire qu’il était trop intelligent pour ça ne serait pas mentir en effet, mais je voyais la haine dans ses yeux, il ne la simulait pas… Ca pourrait fonctionner.

Il n’y avait rien à sauver, juste peut-être rendre ces parties de jambes en l’air moins douloureuse, moins lourde. Car aussi plaisant pouvait-être l’intensité de ce dernier acte… C’était loin d’être ainsi qu’on pourrait continuer. Refermant l’appartement, je descendis les escaliers, jusqu’à rejoindre la rue sans un regard en arrière. Je pouvais enfin respirer, je pouvais enfin retrouver mes esprits. Il ne voulait pas passer la nuit seul et ça serait pourtant le cas… Comme moi.


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