(Noah) Sur la route j'ai vu tomber combien de roi, au final, c'est retour à la case départ.

Noah & Sullivan

sometimes in one's life, choices become harder.

La vie ne se produit pas toujours comme on l'attendait. Pendant longtemps, Sullivan avait cru que de vivre avec ses enfants, de toute faire pour que sa famille fonctionne, que l'entreprise familiale tourne, même s'il fallait ne plus avoir droit à beaucoup de repos pour que cela ne se produise, aurait créé une unité dans la famille. Mais il ne fallait pas se faire d'illusions. Entre ses filles, rien allait. Et parfois, il avait envie d'abandonner tout simplement, de les laisser se disputer. Mais à faire comme cela, plus rien n'irait
Et puis, il y avait ces moments où, alors que tout semblait calme dans sa maison, dès lors qu'il était au restaurant, plus rien n'était normal. C'était plus un jour comme ça, quand il s'était rendu assez tôt au boulot pour préparer un peu les cuisines, et que tout soit rendu prêt pour le premier et unique service de la journée. Bien qu'il ne soit le seul de la journée, c'était tout de même le plus long, surtout qu'après, l'établissement passait en café, une magnifique idée de sa plus jeune fille, qui avait tout d'abord pensé que le restaurant, c'était bien, mais que pour les jeunes, c'était plus sympa un café, une sorte de lieu de rendez-vous. Alors, avec toute la famille, il avait été pensé à une façon d'aménager cet espace café, qui fonctionne tous les jours, contrairement au restaurant.
Alors que Sullivan, toujours premier arrivé, préparait tout, il avait eu plusieurs messages de certains employés, disant qu'ils ne pourraient pas assurer de la journée, qu'ils étaient malades. C'était le monde qui lui tombait sur la tête, ils tombaient tous malade le même jour, et Sullivan allait certainement se retrouver tout seul, pour changer, entre la cuisine et le service, ce qui arrivait souvent, puisque les supposés au service sont les plus souvent absent. Du coup, pour gagner du temps, il avait commencé à préparer tout ce qui était desserts, quand certains employés arrivaient. Il les salua rapidement d'un signe de tête, de toute façon, Sullivan était toujours le premier à se mettre au boulot, les autres arrivaient et se préparaient au fur et à mesure, ne se mettant pas à travailler directement, ce qui en soit, ne dérangeait pas plus que ça le patron qu'il était.

acidbrain

Invité

Le réveil me fait sursauter et je retombe sur l’oreiller rapidement en baillant tout mon saoul avant de jeter la couette plus loin, puis de regarder le chien, le cha… la minette et les chatons d’un air désespéré. Faut bien faire le pour eux hein ? Je soupire longuement et me redresse pour enfiler mon jogging et un sweat, mon casque et mon mp3, puis partir avec le chien pour le footing/balade du matin. Il ressort plus avant le soir le pauvre, heureusement qu’il me fait pas de dégâts au studio, mais je crois que ça lui fait du bien à vrai dire de pouvoir se défouler comme ça le matin avec moi. On court côte à côte le long du Mississippi et c’est vraiment agréable comme temps partagé. « Putain, qu’il est moche comme clébard. » Je m’arrête rapidement pour me tourner vers les trois abrutis assis sur un banc. « Vous avez pas vu vos tronches ou quoi ? » Et je grimace instantanément en les fixant. « Damn it, pourquoi j’ai pas mes lunettes de soleil, j’ai les rétines qui brûlent ! » « Tu te crois drôle le chinois ? » « Oh bah, drôle oui, plus beau que vous aussi hein ! Mais bon, ça c’pas difficile… » Je souris comme un crétin en haussant les épaules avant de me mettre à courir rapidement, suivi de près par Watson et les babouins, mais manque de pot, on s’fait rattraper quand même… Au moins, ils ont pas touché au chien. Les mecs parfois, c’est tous des crevards lâches. De retour à la maison en boitant, je regarde ma gueule dans le miroir et pousse un long, long soupir. Dire que je dois servir en salle aujourd’hui, Sully va me tuer. Après une bonne douche et un essai de camouflage avec un peu de fond de teint sans succès parce que bon, entre la pommette bleue, la lèvre fendue, une autre ecchymose sur la mâchoire et un peu partout sur tout mon corps, c’est pas évident. Une fois prêt, je choppe un bus en vitesse pour me rendre chez le patron et entrer le plus discrètement possible dans le restaurant pour enfiler ma tenue et me stopper lorsque je me retrouve face à lui dans les cuisines. « Salut Boss, vous êtes beau gosse aujourd’hui ! » Je souris avant de grimacer de douleurs, puis de baisser la tête pour aller faire la vaisselle qu’il a déjà utilisé pour les pâtisseries en espérant qu’il ne remarque pas mon état… M’enfin, c’est utopique non ?

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(Noah) Sur la route j'ai vu tomber combien de roi, au final, c'est retour à la case départ.

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