+ David & Caterina

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DAVID & CATERINA ❥

J'étais à l'hôpital, en tant qu'interne en seconde année, ils avaient accepté de me prendre pour que je puisse continuer, même si ma motivation n'était pas toujours là. Je venais prendre les analyses d'un patient, qui était atteint d'une tuberculose, et cette patiente était assez âgée, elle me taquinait assez. Je prenais soin d'elle, et me rappelait ma grand-mère. Je faisais mon travail, et ce qu'il fallait faire. Si en cas de pépin, je me devais prévenir mon supérieur. Je voulais être chirurgien dans la pédiatrie avec les enfants, ça me plaisait cette petite idée. Je sorti de la chambre, et mis à jour le dossier du patient en signant, puis donna le dossier à une secrétaire qui ferait la suite de ce dossier. Beaucoup de monde passait devant moi, chaque jours, de centaines de personnes venaient pour quelques choses d'importants, ou pour leurs enfants qui avaient un bobo, on était là pour les rassurés, et aider. J'adorais mon métier, et depuis je me demandais si ça en valait vraiment la peine que je recommence mon internat ici. Ça me plaisait bien je devais l'avouer. Mais depuis, j'étais bien ailleurs ces temps-ci, il fallait que je fasse attention que je faisais à de manière que je ne mette pas de vies en danger par ma faute. J'entendis une femme crier de l'autre côté du couloir, j’accourus comme une flèche afin de savoir ce qu'il passait. Son patient faisait des convulsions, et elle était seule dans la pièce. Je reconnu la personne entre mille, j'ignorais qu'elle travaillait ici. Je n'avais pas le temps de penser à cela, et je me précipita vers le patient, et le mit dans une position latéral. _ Un diazepan s'il vous plaît, rapidement ! Dis-je en me précipitant pour piquer le patient, je passais rapidement une compresse et elle me donna la piqûre. Je piqua directement, le patient se calma puis le remit dans une position dos. _ Que faites-vous ici sans interne ? Dis-je, elle devait sûrement prendre ses notes lorsque ça à dû arriver. Je la regardais comme si je la connaissais, en réalité je la connaissais, mais tout les matins lorsque je faisais mon footing, c'était la fille de la plage.

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Si la rencontre est un hasard, la rupture est toujours une nécessité.

Le métier d'infirmière n'était pas un métier facile, bien au contraire. Chaque instant de chaque minute de chaque journée, fallait être à la garde à vous afin de ne pas manquer les accidents qui arrivaient si vite. Aujourd'hui était un jour comme les autres, comme hier car, j'avais l'impression de reproduire les mêmes gestes, les mêmes paroles et je dois avouer que c'est stressant.

Plus tôt dans l'après-midi, je devais m'occuper d'un patient ayant fait une crise cardiaque, aller examiner une patiente qui avait eu un accident de vélo, passer par la cafétéria pour prendre un café et surtout pour me tenir réveillée et raccompagner une personne dans sa chambre.

Pause finit, je m'empressais d'aller dans le foyer ou pièce appelée plus couramment « espace de détente » afin de raccompagner la personne dans sa chambre mais, arrivé au troisième étage, il commençait à faire des convulsions, de grosses convulsions et seule je n'y arrivais pas, quant un jeune homme arrivait pour m'aider et prendre le relais, il semblait déterminé, l'air sûr et je laissais donc faire. « Que faites-vous ici sans interne ? ». Spontanément, je basculais ma tête vers lui étant assez choqué de ce qu'il venait de me dire. Pour qui il me prenait ? Je comprenais aussitôt que c'était un interne, hors moi je suis infirmière. « Je pense que pour raccompagner quelqu'un dans une chambre, on n'a pas besoin d'être deux ». Lançais-je en le dévisageant, je détestais qu'on me dise ce que je devais faire, ce que j'aurais dû faire et ce que je ferais. « Vous êtes ? ». Demandais-je en regardant la personne avec insistance afin d'en savoir plus.

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En l'espace d'un moment, je me rendais compte avec qui j'avais en face de moi. Le hasard fait les choses j'imagine. Je devais l'avouer être un interne ce n'était pas facile, on devait prendre des décisions les plus importants pour la vie de quelqu'un d'autre.

Le patient était sauve pour le moment. Ma question l'avait choqué, on aurait dit, il était évident qu'elle était infirmière, j'avais posé cette question, car je la croisais tout les matins, la même heure, à la plage lors de footing, c'était comme si je la connaissais. Et j'ai été bête de la posé assez spontanément dans ce genre de situation. Je la regarda assez sérieux, et cela me semblait assez évident de lui répondre. Je vérifiais les notes, et les analyses du patient, du bloc-note qui était accroché au bord du lit. _ Il écrit ici, comme quoi le patient a une maladie neurologique, vous êtes censée de le savoir Mlle, ce qui veut dire vous devez bipez assez rapidement le code bleu afin que nous intervenons ou encore mon supérieur. Dis-je en reposant le bloc-note au bord du lit. _ Faite une biopsie du cerveau, s'il vous plaît. Ce n'est pas normal que ce dernier ai subit une opération, et que cela recommence. Dis-je d'un ton calme, et je ne voulais surtout pas l'énerver et ne pas la perturber. Je savais qu'elle faisait son travail, et moi je faisais le mien. Elle me demandait mon nom, et son regard insistant me faisait sourire. _ Je suis interne de second année, je suis Woodsen, je viens d'arriver. Et vous ? Répondis-je en souriant, et tendant ma main en guise de rencontre. Je devais dire que notre rencontre avait plutôt mal commencer, et je me devais me rattraper. _ Ça vous dis un café pour me faire pardonner de vous avoir trop brusquer ? Dis-je, en haussant un sourcil, sans laissant apparent une expression.

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Si la rencontre est un hasard, la rupture est toujours une nécessité.

« Il écrit ici, comme quoi le patient a une maladie neurologique, vous êtes censée de le savoir Mlle, ce qui veut dire vous devez bipez assez rapidement le code bleu afin que nous intervenons ou encore mon supérieur ». Je lâchais un soupir d’exaspération en roulant des yeux tournant ma tête à ma droite. Je le connaissais pas et il m’insupportait déjà et si il travaillait ici, j’allais sûrement le croiser ici, quel horreur. Je me relevais en posant mes mains sur mes hanches. « Faite une biopsie du cerveau, s'il vous plaît. Ce n'est pas normal que ce dernier ai subit une opération, et que cela recommence ». Je soufflais en prenant mon mal en patience, j’avais l’impression d’être face à mon supérieur alors qu’il n’était que interne mais je pouvais pas lui en vouloir car, il avait raison. « Ecoutez, vous connaissez votre métier et c’est parfait mais moi j’ai jamais eu de problème jusqu’à aujourd’hui et comme on dit, on apprend de ses erreurs ». Lançais-je comme pour me défendre bien que j’étais en tort, je préférais laisser passer et me concentrer sur mes heures, j’avais bientôt finit. « Je suis interne de second année, je suis Woodsen, je viens d'arriver. Et vous ? ». Je tournais ma tête l’observant d’un œil perplexe en réfléchissant. Lui serrer la main ? Lui foutre un vent devant tout le monde ? Le gifler ? Mon cerveau tournait, tournait jusqu’à ce que la première option soit la bonne et je serrais donc sa main en lui adressant un minuscule sourire. « Interne en seconde année ? Et bien dis donc ». Dis-je en faisant référence à son savoir qui avait été bénéfique. « Je suis Caterina et infirmière mais tout le monde m’appelle Cat’ ». Lançai-je alors en souriant avant de tourner les talons, je n’avais aucune raison de rester et je devais prendre ma pause - encore -. « Ça vous dis un café pour me faire pardonner de vous avoir trop brusquer ? ». Je fis volte-face en le zieutant de haut en bas avant de passer ma main dans mes cheveux attachés. « Ce sera avec plaisir ». Dis-je. A présent, nous nous trouvions dans la cafétéria et après avoir passé nos commandes, on s’installaient sur les chaises autour d’une table haute.

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Je regardais Caterina, et cela me laissait perplexe le faite qu'elle soupire devant moi. Je ne savais pas comment je devais le prendre, sachant j'étais le meilleur interne, et qu'on me laissait beaucoup de responsabilités sur mes épaules, je me donnais à tout coeur dans ce métier même si cela ne donnait pas l'impression, mais d'être un homme sans coeur.

Je l'écoutais attentivement, et acquiesce devant elle, en prenant un air sérieux. Elle devait avoir l'air mal pris ce que je venais dire. Et elle avait raison en partie de ce qu'elle venait dire. _ Vous avez raison, après tout, je suis tout de même le meilleur interne, j'ai tout de même raté mon concours pour passé en troisième année. Dis-je en avouant en l'a regardant, je voulais lui montrer qu'elle avait raison, on ne peut pas être parfait. Je voulais lui serrer la main, à de manière m'excuser et faire connaissance. Je vis qu'elle hésita, mais je restais devant elle pour clarifier les choses, elle me serra finalement la main et surprise que je sois en seconde année. _ Ce n'est rien, comme je l'ai dis tout à l'heure, je ne suis pas parfait, et vous aviez raison. Dis-je en souriant, puis je lâcha un second mot. _ En réalité, je m'appelle David, mais on m'appelle plus Woodsen ici. Dis-je en lâchant la main, et je rangea le matériel qui avait été utilisé durant la procédure, elle accepta avec plaisir de prendre le café avec moi. Et on s'installa à une table, je posa mon bipeur sur la table au cas où, c'était ma première pause de la journée. Je resta devant Caterina, je la regardait assez mystérieusement et je n'osais pas le dire, j'essayais de me faire discret le plus possible, je devais l'avouer elle était vraiment belle de près. Je buva mon café, mais j'oubliais si rapidement que il était brûlant, j'avais les yeux sur Caterina. Je me brûla la lèvre, lâcha le café sur moi, me salisant la tenue bleu que portait les internes. _ OH C'EST CHAUD ! Dis-je en me levant brutalement, le café avait brûlé mon torse. Et cela faisait extrêmement mal. _ Désolé.. Je suis un maladroit.. Dis-je, je n'osais pas l'avouer que j'étais sur elle pendant l'espace d'un moment.

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Si la rencontre est un hasard, la rupture est toujours une nécessité.

« Vous avez raison, après tout, je suis tout de même le meilleur interne, j'ai tout de même raté mon concours pour passé en troisième année ». J’écoutais attentivement mais je savais pas quoi répondre, à vrai dire j’étais peinée pour lui et j’étais pas doué pour réconforter les gens. « Ce n'est rien, comme je l'ai dis tout à l'heure, je ne suis pas parfait, et vous aviez raison ». Assis sur une des chaises de l’hôpital, j’haussais les épaules en souriant timidement, j’étais pas très à l’aise, peut être parce que je le connais pas encore et que cela me perturbait. « Personne est parfait vous savez et c’est moi qui m’excuse. Vous avez raison et j’avais tors ». Avouais-je en soufflant sur mon café avant qu’il ne m’avoue qu’en réalité il s’appelait David mais que tout le monde l’appelait Woodsen, je le regardais. « Pourquoi se faire appeler par son nom ? C’est un peu vulgaire et vexant, je trouve ». Lançais-je en soufflant sur mon café observant les gens qui passaient, les patients qui promenaient avant que je ne sursaute. « C'EST CHAUD ! ». Je tournais ma tête en posant spontanément ma main sur ma bouche, la situation passait de bizarre à amusante. « Désolé.. Je suis un maladroit.. ». Je riais nerveusement, c’était limite j’avais pouffé de rire avant de retirer ma main de ma bouche. « Désolé, moi c’est nerveux ». Dis-je en me levant à mon tour. « Vous avez des affaires de rechange au moins ? ». Demandais-je en souriant avant d’attraper des serviettes pour le lui tendre.

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Elle s'excusait, elle ignorait ce qu'il m'était arriver alors que je ne comprenais pas pourquoi elle s'excusait, je haussais le sourcil en la regardant, et faisant signe de ne pas comprendre. _ Mais pourquoi tu t'excuses ? Tu n'as rien fait de mal. Je m'excuse de t'avoir mal parler alors qu'on faisait tout les deux notre boulot.. Où est le mal ? Dis-je en essayant de comprendre. Elle me demanda par la suite pourquoi je me faisais appeler comme ça, elle trouvait cela vulgaire. Je la regarda assez sérieusement, et je lui répondis en toute honnêteté. _ Parce que c'est comme ça, quand quelqu'un te moquait de toi, tout fait tout pour changer ce que tu as été. Dis-je en lâchant, je ne voulais pas en rajouter une couche de plus, et lui parler de mes echecs ou encore de mon passé alors qu'on se connaissait à peine, je ne voulais pas m'attacher à quelqu'un dont qui s'éloignerait une fois de plus.
Je venais de me brûlé le torse à travers ma blouse, et mes lèvres à cause du café, j'avais les yeux posés ailleurs, et c'était du n'importe quoi. Je la regardais, elle avait un beau rire et j'ignorais dont la façon je la regardais, j'aimais bien. _ Ce n'est rien chipie va. Dis-je en levant ma blouse du haut pour regarder si c'était rouge ou pas. Ça l'était. Et elle relança une question. _ Je ne pense pas, mais je vais demander à un collègue. Dis-je assez énervé par rapport à cette situation. Je ne pouvais travailler avec la moindre tâche sur mon uniforme. Elle me donna des serviettes pour nettoyer, je la remercia en souriant.

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« Mais pourquoi tu t'excuses ? Tu n'as rien fait de mal. Je m'excuse de t'avoir mal parler alors qu'on faisait tout les deux notre boulot.. Où est le mal ? ». Je secouais ma mâchoire de droite à gauche, il n’avait pas comprit mais c’était normal. « Tout à l’heure, tu avais raison concernant l’interne qui devait être avec moi et je m’excuse de mon comportement que j'ai eu ». Dis-je en le regardant, des fois j’avais l’impression de parler chinois ou allemand enfin j’avais l’habitude. « Parce que c'est comme ça, quand quelqu'un te moquait de toi, tout fait tout pour changer ce que tu as été ». Je grimaçais, ma curiosité d’en savoir plus me démangeait mais je restais moi-même et préférait ne rien demander, il parlerait si il aurait envie. « Dit comme ça ta pas tort ». Lâchais-je en haussant les épaules. Le café brûle et il venait de découvrir ce que ça faisait, ce qui m’avait rire je devais avouer. « Ce n'est rien chipie va ». Le surnom qui venait de me donner me fit sourire, c’était rare ce surnom et c’était bien la première fois qu’on m’appelait comme ça, il y a un début à tout comme on dit. « Et chiante, emmerdante, capricieuse, têtue, et j’en passe ». Dis-je en souriant, fallait bien qu’il sache comment j’étais si dans les jours qui venaient, il serait l’interne qui m’accompagne dans mes soins des patients. « Je ne pense pas, mais je vais demander à un collègue ». Je riais tout en remarquant que mes yeux zieutait son torse, bouche légèrement ouverte devant son corps, heureusement qu’il n’avait pas la bave qui allait avec. L’important est qu’il n’avait pas remarqué, tellement absorbé à se ressuyer comme il pouvait. Je posais mon index près de son torse devenu rouge. « Bonjour la biafine aussi ». Lançais-je innocente en ayant un petit sourire, moi me moquait de lui ? Jamais, oh non jamais. « Au pire, va te changer. Je t’attends, à moins que tu sais pas mettre une blouse seul ». Avouais-je en balançant mes pieds amusée avant de rire.

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Je ne comprenais pas toujours, mais bon, mon but ce n'était pas de la casser. _ Dorénavant, je t'accompagnerai si tu le veux bien. Dis-je en la souriant. Je n'aimais pas casser quelqu'un ou la rabaisser encore moins. J'étais comme ça. Je lui avais expliqué pourquoi je ne surnomais par mon nom de famille et non par mon prénom, elle disait que ce n'était pas faux. Mais bon, voilà quoi. J'en avais pas envie d'en parler et je ne cherchais pas approfondir ce sujet, peut-être un autre jour.
Par la suite j'avais fais un geste maladroit, et cette dernière disait tout ce qu'elle était pour me taquiner, ce qui me faisait sourire pendant que je m'essuyais. _ Et belle et intelligente aussi mais aussi très.. têtue c'est vrai, dis-je en sortant comme ça, c'était vrai. Mais je voulais la taquiner à mon tour, c'était mon genre, et je commençais à m'attacher à elle sans le vouloir. Elle posa son index sur le bas de mon torse où je m'étais brûlé, et disait qu'il fallait dire bonjour à la biafine, je grimaçais lorsqu'elle toucha. _ Oui, effectivement. Biafine ou dentifrice. Disais-je en la regardant avec des petits yeux chercheur dans les siens. Elle me cherchait, et je le voyais bien. _ Fait attention à ce que tu peux dire, je pourrais très bien accepté ton offre dans la chambre de garde. Dis-je en haussant le sourcil, mais je ne voulais pas être ce gars là avec elle. _ Je ne suis plus comme ça.. Du moins plus maintenant. Disais-je, et je n'osais pas l'avouer pourquoi c'était à cause d'elle, fallait croire que je tombais amoureux pour la première fois.

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Je souriais quand il demandait si dorénavant il pourrait m’accompagner. Je ne pouvais pas refuser, je serais débile même. « Avec plaisir ». Lançais-je quelque peu enthousiaste, j’étais assez ravi c’est vrai puis j’aurais de la compagnie car seule, c’était parfois long. « Oui, effectivement. Biafine ou dentifrice ». Je pinçais les lèvres, il était vraiment arrangé, c’était hallucinant comment le café pouvait abimer un torse aussi beau, bien dessiné et assez sexy je devais avouer. « Mh .. J’opte pour la biafine moi, c’est plus efficace ». Avouais-je en croisant les bras sur la poitrine, je donnais mon avis dans le normal, une vrai curieuse mais c’était plus fort que moi, j’étais obligé. « Fait attention à ce que tu peux dire, je pourrais très bien accepté ton offre dans la chambre de garde ». Je le regardais du coin de l’œil avant de lâcher un petit rire, il avait de l’humour et il jouait le jeu, on allaient peut être finir par vraiment bien s’entendre alors. « Intéress .. ». « Je ne suis plus comme ça.. Du moins plus maintenant ». Je regardais David étonnée, il était coureur de jupon mais avait arrêté, étrange. Peut être parce que sa copine était jalouse ? Possessif peut être ? J’avais envie de savoir. « Et pourquoi ce changement ? Ta copine est jalouse ? ». Demandais-je le plus tranquillement possible, il devait me prendre pour une curieuse ce qui avait tendance a énerver les gens. « Bon aller vient, tu dois te pommader le torse ». Dis-je en riant avant de finir l’intégralité de mon café qui brûlait ma gorge mais qu’est-ce que ça faisait du bien, ça réveillé.

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Elle accepta mon offre avec plaisir, et cela me faisait plaisir également, on était parti sur des mauvaises bases, mais on agissait comme des professionnels, mais pendant la pause on faisait connaissance, et c'était assez sympathique, j'essayais de me rattraper suite à mon caractère assez mélanger.
Elle me plaisait beaucoup, elle me semblait être épanouie dans son métier et je me demandais comment elle faisait, lorsque j'étais avec mes patients, j'étais toujours froid et direct, je n'avais aucune motivation pour le moment mais je voulais apporter du bien. Je ne savais pas du tout comment réconforter les gens dans ces genres de situations, ma mère aurait surement aimé que je sois compatissant, et m'apprendre que c'était la vie, une précieuse vie. Par la suite nous sommes allés à la cafétéria de l'hôpital, où on allait boire un café, et j'ai fais une petite bêtise. _ Va pour la biafine, il faut aller en chercher. Dis-je en souriant, je pris ma bouteille d'eau et la serviette que m'avait donner Caterina, je faisais une petite compresse. J'entendis ce qu'elle disait jusqu'à ce que je la coupe que je n'étais plus ce mec là. Elle me posa une question assez difficile et je n'osais à peine répondre. _ J'en ai pas pour le moment, je crois que.. que je suis tombé vraiment amoureux de quelqu'un pour la première fois, et je l'ai rencontré que aujourd'hui mais je l'admire de loin depuis longtemps.. dis-je en essayant de donner le moindre indice possible. Elle me réclama qu'il fallait qu'on pommade mon torse. _ Pourquoi, tu veux le faire ? Dis-je surpris, et haussant le sourcil. (a)

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« Va pour la biafine, il faut aller en chercher ». Je me levais de ma chaise et on partaient vers l’infirmerie sans infirmière puisqu’on se servaient nous même. Le hic c’est que c’était assez loin de la cafétéria. « J'en ai pas pour le moment, je crois que.. que je suis tombé vraiment amoureux de quelqu'un pour la première fois, et je l'ai rencontré que aujourd'hui mais je l'admire de loin depuis longtemps.. ». Je tournais spontanément ma tête vers lui, il était amoureux de quelqu’un qui connaissait que depuis aujourd’hui ? Etrange mais mignon je devais avouer. J’écoutais et lorsqu’il me dit qu’il la connaissait avant, de loin je restais perplexe. « Attend, attend .. Tes amoureux d’une fille que tu connais que d’aujourd’hui mais tu la zieutais depuis un long moment, c’est ça ? ». Demandais-je pour bien comprendre car à vrai dire j’étais paumée puis son histoire était certes romantique mais est-ce que la fille en question le savait ? J’en étais moins sur. « Pourquoi, tu veux le faire ? ». Je levais les mains en l’air en riant l’air de rien mais il m’avait cassé, je savais plus quoi répondre quand je dis simplement. « J’ai dis que tu devais te pommader, pas que j’allais le faire, nuance ». Dis-je en lui faisant un clin d’œil complice avant de rentrer dans l’infirmerie, j’allumais les lumière et partait directement dans l’armoire à pharmacie et prenait la biafine et de revenir lui donner et de m’asseoir sur la chaise tournante en la faisant tourner tout en le zieutant. « Tu es arrivé aujourd’hui ? Parce que je t’ai jamais vu avant aujourd’hui ». Dis-je en souriant posant ma tête contre la chaise.

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On parti chercher de la biafine dans la pièce médical et les soins de secours spécialement pour ceux qui sont infirmiers et internes ici. Il y avait pleins de mondes différents ici en plus. Je voyais qu'elle comprenait pas, et je faisais attention ce que je disais, on venait tout juste de se rencontrer et je n'allais pas lui déclarer ma flamme comme ça, j'attendais de bien la connaître, mais chaque mot, chaque secondes passées avec elle devenait essentiel pour moi. Je ne pouvais pas l'expliquer. _ C'est ça, je la croise tous les matins, elle ne m'a jamais remarqué.. Et elle boit son café avec ses amis au bord de la plage pendant que je fais mon footing.. Elle a ce rire, cette joie de vivre qui me font.. envie d'être amoureux. Dis-je en en baissant la tête en évitant mon regard, avant qu'elle sache que je parlais d'elle, je n'étais pas du genre à foncer comme une flèche, juste uniquement pour mon travail. Je rigola suite à sa réponse si elle voulait le faire ou pas. _ D'accord, tant pis ! Dis-je en prenant la biafine dans sa main, dont elle était aller la chercher, je la remercia. J'ota ma blouse du haut et m'appuya contre le mur, puis mit une noisette de biafine sur ma paume de la main et me massa le bas du torse. Elle me posa une autre question, elle était curieuse et cela me plaisait bien. _ Non, je suis arrivé il y a 3 semaines environs.. un mois. J'ai repris que le boulot aujourd'hui, je voulais me faire changer les idées. Et toi, pourquoi tu veux être infirmière ? Dis-je à mon tour de poser des questions afin de la connaître et qui elle était.

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« C'est ça, je la croise tous les matins, elle ne m'a jamais remarqué.. Et elle boit son café avec ses amis au bord de la plage pendant que je fais mon footing.. Elle a ce rire, cette joie de vivre qui me font.. envie d'être amoureux ». Je fus étonnée, il tombait amoureux d’une fille qui ne sait pas qui il est alors que lui semblait presque tout savoir sur elle, ses habitudes et c’était mignon mais d’un côté, ça faisait peur. « Genre t’es un psychopathe qui observe les gens pour les kidnapper après et les couper en petits morceaux avant d'enterrer les membres du corps dans ton jardin ? ». Lâchais-je en le regardant d’un regard méfiant amusée puisque je le taquinais, fallait bien l’embêter le petit nouveau. « Non je délire t’inquiète pas. Et bien c’est mignon, spécial légèrement mais faudrait que tu te montre car sinon jamais elle ne te verra ». Avouais-je en souriant, il semblait romantique, un loveur à plein nez. Le tube de biafine allait enfin servir puisqu’il commençait à se tartiner de pommade, il en mettait pas trop ni pas assez mais juste la dose qu’il fallait et son torse devenait blanc et l’odeur enivrait mes narines, une odeur pas très odorante mais qui était passable. « Non, je suis arrivé il y a 3 semaines environs.. un mois. J'ai repris que le boulot aujourd'hui, je voulais me faire changer les idées. Et toi, pourquoi tu veux être infirmière ? ». Ayant le tournis, j’arrêtais de tourner avec cette chaise qui au final va être cassé me connaissant, il était arrivé il y a 1 mois mais venait de reprendre le boulot, et dire que je l’avais jamais croisé, ni aperçut .. En même temps, quand j’étais à l’hôpital, j’étais aveugle. « Et ça te plaît ici ? ». Demandais-je. « Oh depuis toute petite j’ai voulu faire infirmière. Le contact avec les gens m’a toujours intéressé et j’aime soigner les gens ou tout faire pour ». Avouais-je en souriant, c’était la première personne qui me demandait pourquoi je faisais ce métier et c’était attentionné.

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Elle me regarda assez bizarrement, genre j'étais un pervers, mais il fallait bien que je me lance un jour. Lui dire la vérité, sinon ça m'aurait trainé encore plus longtemps dans ma tête. _ Non, non.. ce n'est pas ça, du tout, du tout. Dis-je en rigolant, ça me faisait rire, qu'elle s'imaginait le pire mais pour rire. Elle me disait que je devais me montrer en face de cette personne sinon cela n'arrivait jamais. Le temps que je remette ma blouse haut, et je la regarda dans ses yeux. _ Elle est déjà en face de moi.. Dis-je, je sais que cela pouvait paraître con, mais c'était comme ça, on ne choisit pas qui on aime soudainement j'imagine. Il était vrai l'odeur de la biafine était pas très plaisante, mais il fallait bien calmer ma petite douleur. Elle me demanda si ça me plaisait ici. _ Les gens sont très gentils, j'apprécie. Après côté du travail, je commence à aimé, parce qu'il y a toi. J'ignorais que tu travaillais ici, je te jure que ce n'était pas pour être pervers ou t'harceler. Mais après je comprend que tu me rembarres directement. Tu es peut-être prise. Dis-je en souriant, je montrais tout de même du respect, comme on me l'avait appris auparavant. _ Je suis très admiratif de toi alors, je t'encourage à continuer, tu as l'air vraiment d'aimer ce que tu fais, moi je ne sais plus... Dis-je en l'avouant. Il était vrai qu'il fallait avoir du courage pour être infirmière et ce n'était pas facile. Je me leva près de la porte, je comprendrais qu'elle soit mal à l'aise avec moi suite à ces petites révélations.

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