david ft caterina

Apparemment, j’étais loin de la vérité d’après ce qu’il venait de me dire. En même temps, il n’avait pas l’air d’un psychopathe obsédé qui découpait ses victimes .. Sinon il serait pas infirmer, bha oui :p. « Elle est déjà en face de moi.. ». Comme une conne, je me tournais mais n’aperçut personne et c’est à ce moment là que ma conscience se mit à me dire « mais c’est toi banane, la fille, c’est toi ! ». J’avalais ma salive en frottant mon sourcil, il était attirant, mignon, sexy enfin tout les adjectifs pourraient convenir sauf que je ne savais pas quoi répondre, trop occupé à le fixer comme quand je zieutais une mouche pour l’écraser, bien que lui je l’écraserait pas .. C’était un bien trop beau spécimen. « Mh .. Moi ? La fille ? ». Demandais-je encore pour qu’il confirme mes propos, j’avais compris que c’était moi mais fallait que je le sache une seconde fois. « Les gens sont très gentils, j'apprécie. Après côté du travail, je commence à aimé, parce qu'il y a toi. J'ignorais que tu travaillais ici, je te jure que ce n'était pas pour être pervers ou t'harceler. Mais après je comprend que tu me rembarres directement. Tu es peut-être prise ». « Non, non je suis libre ». Lâchais-je juste spontanément, sur le coup comme ça pour bien lui faire comprendre que j’étais libre, entièrement libre. Je fermais les yeux, me pinçait le bras et ouvrit de plus bel mes yeux, je rêvais pas .. Il était réel, ce qu’il venait de dire était réel et j’étais réelle, du moins je pense. « Je suis pas choquée ni mal à l’aise hein .. C’est juste que je m’y attendais pas, c’est tellement surprenant comme déclaration que tu me laisses sur le cul .. C’est pas que je veux pas de toi, bien sur que je veux de toi enfin je pense .. Je suis sûr même mais je sais pas enfin si je sais ». J’étais incompréhensible dans mes propos et le fait que je faisais les quatre cent pas en faisant les gestes n’arrangeaient rien, rien du tout. « Je suis très admiratif de toi alors, je t'encourage à continuer, tu as l'air vraiment d'aimer ce que tu fais, moi je ne sais plus... ». Je me stoppais net dans ma démarche stressante, il allait partir .. Je pouvais pas le laisser partir .. Si ? Non, ça serait méchant et malhonnête .. Mais il était peut être dangereux ? Impossible. Des tonnes et des tonnes de question se bousculaient et il partait, je devais le retenir. « Non ! Reste avec moi s'il te plaît ». Dis-je en restant face à lui malgré les 5 mètres qui nous séparaient, je voulais pas qui parte, non je voulais pas.

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Je faisais ce qu’il me disait de faire, je respirais et j’inspirais. Je dus faire ce mouvement un bon trois fois pour dire de reprendre mon calme et encore ça aurait pu être pire et je serais partis dans un état second, incontrôlable. A ma demande qu’il reste, il restait de dos un instant et j’étais là tel une babache à respirer calmement. Lorsqu’il se retournait, je le regardais en même temps je pouvais faire que ça, n’ayant pas le même courage que lui avant qu’il ne fonce droit sur moi et posa ses lèvres sur les miennes. C’était comme si on me percutait en plein cœur, celui-ci commençait à battre la chamade et mon ventre se nouait. Je le laissais m’embrasser sans réagir et il m’a fallut quelques secondes pour attérir en glissant doucement, lentement ma main derrière sa nuque en intensifiant le baiser, il m’avait touché en plein cœur et malgré ma détermination à ne plus tomber amoureuse .. Il avait réussit à enfreindre ma règle numéro un. Je me laissais aller, savourant ce moment en souriant timidement contre ses lèvres, ça me faisait bizarre, beaucoup même mais c’était plus fort que moi. Je serrais sa nuque de ma main en continuant de l’embrasser sans m’arrêter avant de rompre le baiser pour prendre ma respiration. Je passais ma langue sur mes lèvres avant de lever mon regard vers lui ne sachant quoi dire, j’avais du mal à avouer mes sentiments, enfin ce que je ressentais plus précisément. « Désolé de ce silence, je suis pas doué pour dire ce que je ressens enfin si mais pas trop en fait ». Dis-je en riant doucement, j'étais ridicule.
 

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« Je suis désolé, j'aurais pas du m'emballer.. C'est rien, je dois dire que moi non plus je ne suis pas assez doué ». Je riais doucement et le fait d’avoir senti ne serait-ce quelques secondes ses lèvres au creux de mon cou m’avait fait frissonnait, beaucoup trop même. « Non, non ! C’est rien ». Dis-je en souriant tout en faisant le sous entendu « ta bien fait » mais je savais pas trop quoi répondre alors c’est tout doucement que je posais de plus bel mes lèvres sur les siennes, doucement je l’embrassais en passant mes deux mains derrière sa nuque en souriant. Au pire, même si je savais pas quoi répondre, le fait que je l’embrassais répondait à ses questions puisque cette fois-ci, c’est moi qui avait prit les devants.

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« Ce n'est pas que j'ai pas envie .. mais.. je ne veux pas que tu me prennes pour un con.. On devrait y aller doucement non ? et on a un boulot de plus ». Je riais, j’étais morte de rire car il avait raison certes mais je voulais pas le violer, je n’étais pas comme ça et faire sa ici, c’était risqué sachant que beaucoup de personnes viennent à l’infirmerie. « Ta raison, j’ai pas trop envie d’aller dans le bureau du patron ». Dis-je en sautant afin de retoucher le sol et d’ouvrir la porte avant de regarder à droite, à gauche. N’apercevant personne, je me mis sur la pointe des pieds pour déposer mes lèvres sur les siennes et déposa un baiser furtif avant de sortir comme une flèche en attachant mes cheveux avant de rentrer dans l’ascenseur et d’aller au quatrième étage. Je lui avais même pas donné mon numéro, j’étais partis comme une voleuse, au pire je lui donnerais ce soir. Je m’occupais alors de chaque patient de l’étage en zieutant l’heure, j’avais bientôt finit, ouf.

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Après m’être occupé de chaque patient, je devais faire le ménage dans les chambres vide depuis ce matin car beaucoup de patients était sortis. Rien que faire les lits, j’en avais marre. Je ne sais pas combien de temps j’avais mis mais tout était nettoyé avant de constater que j’avais finis mon service. Je m’empressais d’aller à l’ascenseur, enfin je glissais sur le sol jusqu’à l’ascenseur avant de descendre au rez de chaussez pour aller au vestiaires. Je rentrais avant d’enlever ma blouse quand j’entendis du bruit, je marchais jusqu’à remarquer que David était allongé limite endormit. Un rire s’échappait de ma bouche avant que j’arrive derrière sa tête et l’attrapait par ses épaules en le secouant légèrement. « Bha alors on boycotte les patients ». Dis-je en riant avant de le regarder. « T’es de nuit, c’est ça ? ». Avouais-je en grimaçant, c’était les nuits les plus longues.

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J’avais raison, il était de nuit. Je lâchais un cri surpris quand il attrapait ma taille et me retrouvait donc sur lui avant qu’il ne se redresse. Bras nouées autour de son cou, je prolongeais son baiser langoureux en souriant. « Tu peux peut-être me réveiller ». Je riais doucement en frissonnant quand il glissait ses lèvres à mon cou, son souffle provoquait en moi une envie soudaine, incontrôlable et c’est doucement que je l’allongeais, restant quand même sur lui. Je glissais ma main vers sa blouse que je déboutonnais doucement en posant une de mes mains sur son torse, sous son épaule en tournant sa tête afin d’aller embrasser sensuellement sa nuque remontant vers son oreille et mordillait son lobe. Ma main glissait tout doucement vers son bas et c’est timidement que j’enfouis ma main sous son boxer en caressant doucement son entre-jambe avant de reprendre possession de ses lèvres en mordillant sa lèvre doucement. « Et si on nous surprend ». Dis-je sensuellement.

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Il prenait le risque .. C’est bien et excitant mais si on nous voient, on est morts. Je faisais mon affaire, j’avais pas totalement terminé mais il me stoppait net dans mon élan avant qu’il ne glisse ses mains sous ma blouse avant de la retirer, mon cœur s’accélérait d’avantage et lorsqu’il glissait mes lèvres vers ma poitrine et qu’il prenne mon téton en bouche, ma cage thoracique se bombait la mettant en avant, avant qu’il ne descende vers mon bas. A la minute où il me pénétrait avec ses doigt, un gémissement sortit de ma bouche et spontanément, j’embrassais son épaule sensuellement avant de respirer plus rapidement, mon souffle s’accélérait. « Stop, stop, stop ». Dis-je en plaquant sauvagement mes lèvres sur les siennes l’embrassant fougueusement. Au point ou on en était, autant finir.

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Après les petits préliminaires chacun notre tour, il me retournait afin de me pénétrer, sensation de plaisir à cet instant. Bien que ça me faisait bizarre, j’adorais et le plaisir qu’il me procurait me faisait sentir vivante. Je lâchais des souffles de plaisir, essayant de faire discret bien que c’était pas mon fort mais la tactique de poser la main sur la bouche de l’autre marchait, c’était pas pratique surtout qu’on devait le faire un peu vite sachant qu’on pourraient nous surprendre. L’orgasme arrivait et je jouissais sauf que le bruit ne pouvait pas être retenue. Notre ébat finit, il posait sa tête entre mes seins en me regardant, je lui souriais doucement en le regardant avant qu’il ne se rhabille un peu vite mais c’était normal. Nous étions au boulot et normalement on avaient pas le droit. « Très bien ». Répondis-je en ayant un immense sourire sur mes lèvres quand son biper se mit à sonner, je lâchais un rire nerveux avant de passer une main dans mes cheveux. « Le devoir t’appelle ». Dis-je en me relevant avant de l’embrasser tendrement quelques secondes avant de le laisser partir. Je finis de m’habiller avant de sortir et rentrer chez moi.

SCENE CLOSE

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