People help the People ♣ Caterina & Leah

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leah ft caterina

On peut pas être heureux tout le temps... C'est comme ça, on fait de son mieux, on a pas vraiment le choix

Je regardais l’heure, les minutes avançaient et j’étais plutôt heureuse car jusque là personne ne m’avait appelés pour m’occuper des patients alors je profitais à fond de ce moment. Leah me parlait et étant désormais complètement réveillée, je l’écoutais attentivement. « Eh bien... Malgré tous les défauts de la ville, tous ces gens qui se préoccupent plus de leur petit confort que de la vie des autres... ». J’insistais en la regardant pour qu’elle continue sa phrase en attrapant mon gobelet dans lequel se trouvait un reste de café et prit une gorgée. « Je me sens chez moi ici ». Si je n’avais pas avaler, j’aurais tout recraché, avais-je bien entendue ? Leah aimait cette ville ? Impossible, elle trouvait qu’elle était entourée de « riche » et que c’était pas son point fort. « Euuh j’ai loupé un épisode là ». Dis-je en grattant ma tête perplexe avant d’adresser un sourire. « Je pensais que tu n’aimais pas cette ville .. Que tu la trouvé trop chargé, remplit de bourges et tout ce qui suit ». Ajoutais-je en la regardant, étonnée.

Code by Fremione.

J'aurais dû me douter que Caterina ne comprendrait pas le sens de ce que je lui disais. Ou du moins, qu'elle n'abonderait pas de suite en mon sens. C'est vrai, j'étais compliquée. Trop peut être, mais j'avais mes priorités et jusque là, cette ville n'en avait jamais fait partie. Non, décidément, ce n'était pas ma journée non plus. J'avais l'impression d'être incapable de m'exprimer convenablement. Une réelle honte, et j'avais peur que Caterina ne comprenne pas du tout ce que j'avais voulu dire.

Comment expliquer? « C'est ici que ma famille est complète... » Petite allusion à Luca et Lyra. Même si la découverte de mes soeurs il y a dix ans maintenant avait tout chamboulé et amené plus de disputes et de conflits qu'autre chose, je ne pouvais pas m'empêcher de les aimer. Elles étaient ma famille après tout. « Et ici ce n'est pas pareil que les autres pays » Forcément. Depuis Paris, c'était là où je vivais. Les missions n'étaient que temporaires tandis que la Nouvelle-Orléans avait ce côté définitif. Je soupirai. « Mais ce n'est pas ce qui m'empêche de ne pas supporter ces gens qui restent dans leur confort quand dans la même ville, il y a autant de misère et que dans la même sphère, c'est pire. Ca ne change pas mon opinion pour autant... » Contradictoire? Moi? Mais non, pas du tout! Juste un peu, seulement.

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leah ft caterina

On peut pas être heureux tout le temps... C'est comme ça, on fait de son mieux, on a pas vraiment le choix

« C'est ici que ma famille est complète... ». Je lâchais un petit « Mh » positif en acquiesçant de la tête, elle n’avait pas tort. La famille comptait énormément même si on pouvait pas s’entendre avec toute la famille, on a toujours des préférés. « Ta raison sur ce point ». Lançais-je en éteignant mon biper et de le mettre dans la poche de ma blouse puisque j’avais terminé mes heures, j’allais bientôt pouvoir faire dodo et faire la grasse mat’ et ne pas sortir de mes draps. « Et ici ce n'est pas pareil que les autres pays ». Je l’écoutais, là aussi elle marquait un point car chaque pays est différent. Elle avait eu la chance de voyager, de découvrir d’autre cultures, d’autre tradition, de changer d’air et de voir des paysages nouveaux et la voila qu’elle revenait et qu’elle appréciait la nouvelle-Orléans. « Mais ce n'est pas ce qui m'empêche de ne pas supporter ces gens qui restent dans leur confort quand dans la même ville, il y a autant de misère et que dans la même sphère, c'est pire. Ca ne change pas mon opinion pour autant... ». Je souriais en reconnaissant ma Leah car pendant un instant, j’ai bien crus qu’elle commençait a idolâtrait les bourges et tout ce qui suit. « Il y a de la misère mais beaucoup ont un confort inédit ici .. La misère n’est pas pour tout le monde ». Dis-je en la regardant

NDLR : désolé pour la nullité du post .. Je me rattraperais ♥

Code by Fremione.

Je souris à Caterina. Elle ne comprenait peut être pas tous mes choix ou je ne sais trop quoi, mais toujours était-il qu'elle comprenait mes motivations. Et j'admirais. Peu de gens y arrivaient et surtout ces derniers temps. Bon, j'étais aussi un boulet humain, ça devait y jouer, mais ça me rassurait toujours un peu de voir que, malgré tout, je n'étais pas qu'un boulet sans raisonnement.

Au fur et à mesure que j'avançais mon raisonnement, j'avais l'impression de perdre un peu plus la jolie infirmière: à commencer par le moment où elle éteignit son biper. Pas un seul instant je n'avais réalisé qu'elle pouvait avoir fini son service. C'est pour cette raison que je mis du temps à réaliser qu'elle souriait. Je lui rendis son sourire dès que je l'aperçus. Et je comprenais rapidement d'où il provenait: j'avais finalement accepté de dire que je n'aimais pas quelque chose appartenant à la Nouvelle-Orléans. Elle qui connaissait mes idées concernant la ville, elle avait dû être surprise.
« Même Paris, à côté, c'est pas pire! » Et je savais de quoi je parlais. J'avais vécu quinze ans dans la capitale française. Plus encore, j'y étais née. Je ne savais pas si la situation avait évolué ou si elle s'était dégradée, mais je savais qu'à l'époque où j'y vivais, les miséreux étaient plus chanceux qu'à la Nouvelel-Orléans: au moins, ils avaient les restos du coeur pour pouvoir s'appuyer en cas de besoin. Aux Etats-Unis, la situation était bien plus terrible, c'était certains, surtout au niveau des disparités...

NDLR et tu crois que mon post est mieux xD?

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