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| Sujet: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Mer 4 Mai - 2:19 | rester c'est exister mais voyager c'est vivre. | warren & joan | |
Bras dessus, bras dessous j’arpentais les rues de la ville en compagnie de Warren, mon cousin par adoption. Il faisait partie de la famille qui m’avait recueillie quand je n’étais encore enfant. Et même si je n’avais pas forcément grandit avec lui, de part la fonction de ses parents, je n’en étais pas moins proches pour autant. Surtout que depuis qu’il était de retour en ville, j’appréciais passer du temps avec lui et l’écouter me raconter chacun de ses voyages des étoiles pleins les yeux. Warren était un enfant du cirque, son enfance s’y était déroulée et ce monde faisait partie intégrante de sa vie, enfin, jusqu’au jour où un malheureux incident ne vienne briser l’idyllique tableau. Les rues de New-York était immenses et toute plus intéressante à voir les unes que les autres. C’est donc les bras chargés de sacs en tout genre que je continuais de découvrir la ville avec un taux d’émerveillement plutôt élevé. Je lançais à tue-tête des « regarde-là », « HAN » et autres remarques qui devait rentre fou mon cousin. C’est finalement après avoir posée sur plusieurs photos seules et accompagnée de Warren, fait chauffer ma carte bleue et les jambes bien fatiguées que je posais une main sur mon ventre. « J’ai faim ça te dit pas qu’on s’arrête à quelque part histoire de recharger les batteries ? », proposais-je en sentant mon estomac gronder. Je passais à nouveau mon bras sous celui de Warren continuant de marcher à ses côté à la recherche d’un café ou d’une brasserie. C’est finalement après quelques minutes de marche que je posais les yeux sur la vitrine remplie de pâtisseries en tout genre, d’une espèce de salon de thé. Mes yeux s’arrondissaient comme envouter par ce que je voyais. Il y avait des couleurs et des millions de calories dans chacune de ses énormes douceurs sucrés et ça, ça me plaisait vraiment beaucoup. « Il faut qu’on aille ici ! Regarde-moi tout ces gâteaux, ils ont l’air délicieux ! Ils sont énormes, mais ils sont tellement appétissant ! », lui adressais-je en continuant d’observer au travers de la vitre essayant de me décider à l’avance. Finalement, avant même que mon cousin n’est eu le temps de dire un mot, je filais comme un courant d’air à l’intérieur guidé par mon côté estomac sur pattes. « Bonjour, je vous prendrais un thé à la menthe et une part de cheesecake s’il vous plaît. », commençais-je par dire en sortant mon porte feuille de mon sac à main. « Et toi Warren, tu veux quoi ? », demandais-je en me retournant vers mon cousin qui venait à peine d’entrée dans le salon. Je lui adressais un radieux sourire ravie de me trouver ici avec lui. Bien entendu, ce n’était qu’un court séjour car je devais reprendre le travaille assez rapidement mais ça n’enlevait rien au rêve que cette petite virée me vendait …
Une fois installés et servis, je sucrais mon thé avant de poser mon regard sur mon énorme part de gâteau. « C’est incroyable comme tout est plus grand ici ! C’est comme si on vivait dans un autre monde ! », lançais-je les yeux dans le vide, songeuse quant à la taille de mon morceau, parce que oui on peut plus parlé de morceau que de part à l’heure actuelle. Je n’étais pas vraiment certaine de pouvoir tout avaler mais je ne pouvais pas quitter New-York sans avoir goûter un vrai cheesecake à l’américaine ….
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Ven 6 Mai - 0:48 |
Depuis que je suis arrivé ici, j'ai retrouvé ma cousine préférée, j'ai nommé Joe, bien sûr. Il est vrai que j'ai toujours accroché avec cette fille. Ma tante et son mari l'avaient adoptée, alors forcément, au fil des visites, bien qu'elles aient été assez rares du fait de nos occupations à cette époque, on s'était rapprochés, jusqu'à former une véritable famille. Elle compte beaucoup pour moi, et c'est sans hésiter un instant que je lui ai proposé de m'accompagner dans mon voyage à New-York : voyager seul, c'est bien, mais à deux, c'est mieux !
Durant tout l'après-midi, on a marché, discuté, et, alors que je prenais des notes dans mon calepin, m'émerveillais à la vue de certaines choses, et prenais des clichés, j'écoutais et regardais ma cousine du coin de l'oeil, le sourire aux lèvres, ayant envie de rire face à ses réactions: on dirait un peu un gamin devant ses cadeaux le soir de Noël. Mais... j'avoue ne pas être mieux: je suis surexcité, j'ai envie de tout voir et de tout vivre en même temps, de tout ressentir et bien plus encore !
Après avoir fait une pause shopping pour mademoiselle, elle me propose d'aller prendre un café, et très franchement, c'est pas de refus. Je rêve de m'asseoir, peu importe où. J'ai les jambes en compote, et on a tellement vu de choses que ça ne nous fera pas de mal de faire une petite halte, ne serait-ce que pour grignoter un truc, et me permettre de mettre mes idées au clair. Et puis après tout, c'est pas comme si on était pressés par le temps, loin de là !
La tête un peu ailleurs, je m'efforce de réfléchir à ce que je vais bien pouvoir raconter dans mon prochain carnet de voyage. J'ai tellement de choses à dire, à décrire, tellement d'anecdotes à raconter, de lieux à dépeindre, d'idées reçues à faire tomber, d'autres à confirmer… tiens, comme celle-ci par exemple : tout est plus grand, plus beau, tout est dans la démesure à New-York. Et puis toutes ces différences entre les quartiers ! On peut se retrouver en Chine ou en Italie au simple détour d'une rue, c'est magique, intéressant et beau. C'est magnifique, de voir une telle diversité dans une seule ville, mais ça nous prouve également une bonne chose : il est facile de vivre en harmonie, même si l'on a pas les mêmes origines. Ou du moins c'est faisable, avec notamment une chose toute simple que beaucoup oublient à notre époque : du respect ! Enfin soit, je m'égare comme à mon habitude, mais quand il s'agit de voyages, je suis capable de parler des jours voir des années entières !
Au bout de quelques minutes de plus à cavaler dans les rues dans l'espoir de trouver un endroit où nous installer, Joe a soudain une sorte de spasme. D'abord, je me demande ce qu'elle a, un peu interloqué. Mais en sortant de mes pensées, et en me concentrant un peu plus sur ce qui nous entoure, je peux comprendre ce qui la pousse à s'émerveiller autant: une sorte de salon de thé, à la vitrine colorée, aux pâtisseries toutes plus appétissantes les unes que les autres. J'ouvre de grands yeux ronds, et reste bouche bée avant de pousser un:
- Woooh….
Oui, c'est la seule chose que j'arrive à dire tant on dirait que cette vitrine est sortie tout droit d'un rêve, ou d'Alice au pays des merveilles. D'abord, ma cousine entre, mais j'avoue que je ne la calcule même pas, je suis comme happé par les couleurs vives et harmonieuses des différents gâteaux ! Mais après quelques secondes à rêvasser, je la rejoins, et réponds à sa question, un peu pris au dépourvu :
-Euh ben… la même chose que toi, tiens !
Oui, je sais. C'est d'une originalité défiant toute concurrence. Mais vous savez, dès qu'il s'agit de bouffe, moi, hein…
Une fois installé devant mon gâteau, j'avoue être estomaqué par la grosseur de la part. Mais ça ne me dérange pas plus que ça : je serais capable d'avaler un bœuf : la marche, ça creuse. Avant d'attaquer, je lance à ma cousine, d'un air taquin :
- Bon bah… j'espère que tu voulais pas faire un régime pour te préparer à l'été, parce qu'on va légèrement être dans la merde sinon !
Éclatant de rire, je lui lance un clin d'oeil malicieux, avant de tremper les lèvres dans ma tasse de thé !
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Jeu 26 Mai - 18:56 | rester c'est exister mais voyager c'est vivre. | warren & joan | |
Au même titre que toutes les autres vitrines que j’avais pu voir aujourd’hui, celle du salon de thé m’avait émerveillée. Assise à ma table avec mon cousin, j’ouvrais de grand yeux rondouillets et brillants devant ma part de cheesecake. « Non mais tu as vu la taille du truc ? C’est énorme ! », insistais-je pour appuyé mon regard vitreux et fixe, « Enorme. », terminais-je d’une voix plus faible comme songeuse.
Mon cousin, qui semblait tout aussi surpris que moi, m’adressait une petite remarque quant à l’éventuel régime que l’on aurait pu se fixer auparavant. Je levais un court instant mon regard vers lui, fronçant les sourcils comme si j’étais en pleine hésitation. Puis, la vue de ma part grosse de gâteau me retirait tous les doutes que je pouvais avoir. « Au diable ma ligne svelte, le régime attendra, pas le cheesecake ! », lançais-je du fond du cœur en attrapant vivement ma fourchette à dessert. La première bouchée me fit comprendre que le pâtissier n’en était pas à son coup d’essaie, un vrai régale. D’ailleurs, cette part de gâteau m’avait tellement époustouflée que je n’avais même pas porté attention à l’intérieur de la boutique. Les murs étaient pleins de couleurs, des muffins pleins la tapisserie et des photos de desserts et de boissons toute plus attrayantes les unes que les autres. Un petit endroit bien sympa où la musique en vogue ces derniers temps cri dans les hauts-parleurs. Après avoir bu une gorgée de mon thé, je pose mon regard sur mon cousin gardant la tasse chaude entre mes mains, appréciant la sensation que cela procurait. « Alors, quelle est la suite du programme, qu’allons-nous voir ? », même si je me sentais un peu fatiguée par tout ces déplacements, je savais qu’un week-end ça passais extrêmement vite et qu’on avait encore un tas de chose à voir. C’était à quelque part une motivation que de manquer de temps, l’envie de visiter les moindres recoins de la ville n’en était que plus grande. Je portais une nouvelle fois ma tasse à mes lèvres avant de prendre un morceau de cake. Terminant ma bouchée, sans grande difficulté, je posais le dos ma main devant ma bouche comme quand on souhaite montrer que l’on veut s’exprimer mais tout le monde sait que ce n’est pas très poli quand on a la bouche pleine. « Ce que je vais dire va sans doute te conforter dans ton idée que je suis une sacrée grosse bouffe mais .. », commençais-je après avoir terminée ce que j’étais entrain de mâcher, « Déjà je ne m’en cache absolument pas. », annonçais-je fièrement, « Et j’ai repéré un petit restau au coin de la rue de l’hôtel. Apparemment ils servent des assiettes généreuses de toutes sortes de plats typiquement us. D’ailleurs ce soir, c’est ribbs à volonté il me semble. Ca pourrait être cool, non ? », demandais-je avant de reprendre une généreuse part de cheesecake. Il fallait bien l’admettre, j’aimais la nourriture et encore plus quand il s’agissait de spécialité aussi bien italienne que française ou anglaise. A vrai dire, je crois que le fait de découvrir de nouvelles saveurs, de nouveaux assortiments culinaire c’est ça qui me bottait vraiment dans le fait de manger …
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Mer 8 Juin - 18:35 | Assis sur mon fauteuil, j'attrape une bouchée de mon gâteau, et l'avale d'un coup, comme si je n'avais pas mangé depuis des mois ! non, je ne suis pas un ventre sur pattes, de quoi parlez-vous ? Et après avoir avalé ce morceau, je lui lance :
- Tellement énorme que je crois sincèrement que ça pourrait être le remède à la famine en Afrique. Et puis... c'est tellement bon, bordel ! j'en avais jamais mangé d'aussi délicieux !
Prenant une gorgée de mon thé, je l'écoute me répondre quant à sa ligne, et lui lance:
- Au pire... avec tout ce qu'on aura marché ce week-end, je pense pouvoir dire sans trop m'avancer, qu'on aura éliminé les cheesecakes sans problème !
Lui adressant un sourire, je regarde un instant l'intérieur de la boutique, avant de griffonner quelques mots dans mon cahier, relire rapidement mes notes de la journée, avant de regarder ce qui nous reste à faire. En réalité, ça m'est égal. Après tout, on sera encore là demain, non ? alors peu importe l'ordre dans lequel on fait les visites ! lui tendant la liste des choses à visiter, je lui lance :
- Eh bien... je te laisse carte blanche ! qu'est ce qui te ferait plaisir ?
A vrai dire, si je m'écoutais, je resterais bien encore un peu ici. Malgré mon habitude à trotter à droite à gauche, je dois bien admettre que mes jambes me remercient d'avoir posé mes fesses ! A l'entendre me parler de sa gourmandise ou plutôt d'elle, comme étant une "grosse bouffe". Et après avoir repris une bouchée de mon gâteau et l'avoir avalée, afin de ne pas trop me faire passer pour un porc plus que je ne le suis, et lui rétorque, l'air vraiment fier de moi:
- Boh... on est de la même famille, non ? ça doit être dans notre éducation. J'crois que si on me demandait d'être raisonnable sur la bouffe, je préférerais me pendre. Ce serait d'une tristeeesse !
Et après avoir éclaté de rire, et lui avoir adressé un clin d'oeil, je poursuis, lui tendant la main, comme si on allait sceller un pacte:
- Banco. Va pour les ribbs ! C'est de ta faute, si tu me prends par les sentiments, toi aussi...
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Ven 17 Juin - 4:06 | rester c'est exister mais voyager c'est vivre. | warren & joan | |
Il n’avait pas tort. Pour nous ça semblait tout à fait normal de manger autant, mais dans certain pays une part aussi grosse ferait le bonheur de bien plus qu’une personne. Je levais un sourcil en pinçant mes lèvres entre elles, je me sentais presque coupable en y réfléchissant. Mais mon cousin ressortait très rapidement de mes pensées en rétorquant à ma remarque sur le régime. Encore une fois il marquait un point, mais malheureusement nous n’avions pas engloutit que les parts cheesecakes. « C’est vrai .. Mais tu oublies le menu double Whopper, le Rodeo burger et le frappé à la mangue du Burger King de ce midi. Et il est hors de question que je saute un seul repas ! », lançais-je en bonne mangeuse que j’étais avant d’éclater de rire. Il avait gribouillé sur son carnet pendant que je lui parlais. Ca me rendait fière de savoir que mon cousin, même pas adoption, publiais des livres. Ca me rendait encore plus fière de savoir qu’il les avait écrit à l’issue de vraie voyage pas comme certains qui mentent en écrivant un ramassis de connerie sans jamais avoir mit les pieds dans les endroits qu’ils décrivent. J’avais croisé mes bras sur la table en me penchant pour voir ce qu’il avait déjà noter. C’était un peu personnel dans le fond mais, j’étais tellement admirative de ce qu’il faisait que j’étais toujours pressée d’en avoir un avant-goût. « Ne me dis pas ça où je vais dévalisé chacune des boutiques que je vois ! », répondis-je du tac au tac avec des yeux brillants d’envie rien qu’en y pensant. Puis je me rappelais où j’étais, ce n’était quand même pas tout les jours qu’on voyageait à New-York. Alors je jouais avec mes lèvres en les ramenant une fois d’un côté une fois de l’autre. « Non plus sérieusement, j’irais bien faire un tour à Central Park encore aujourd’hui. J’en ai tellement entendu parlé que je ne quitterais pas cette endroit sans y avoir mis les pieds. », affirmais-je avec conviction. Bon cela dit on avait encore la journée de demain pour faire un tas de chose mais ça passait tellement vite puis je crois qu’on en était pas si loin que ça alors t’en qu’à faire. Warren admit sans la moindre difficulté que lui aussi était un grand fan de nourriture, je riais de bon cœur avec lui à cette remarque c’est vrai que la bouffe chez les Parker c’était quand même quelque chose. Chez les Dixon-Mills j’en savais rien, mais vu la maigreur de mon corps d’enfant quand je suis arrivé, j’osais imaginer que ça ne devait pas vraiment être leur plus grand atout. Puis je lui proposais de manger de Ribbs ce soir, ayant vu une affiche qui les proposait à volonté. Ce qu’il acceptait visiblement avec plaisir. « Parfait. Du coup Central Park, retour à l’hôtel pour la petite douche du soir et après direction les ribbs à volonté ! », résumais-je avec entrain avant de replonger mes lèvres dans ma tasse de thé. « Enfin on a le temps hein, mon petit trente neuf n’en peux plus. J’ai l’impression d’avoir marcher des kilomètres et des kilomètres sur une route pleine de débris d’assiettes cassées. », avouais-je en frottais mes mains contre mes jambes pour faire passer la légère sensation de courbature qui commençait à se faire sentir. « Alors, maintenant qu’on a tout bien planifier et qu’on est en tête à tête .. Raconte-moi tout ! Ca ne te manque pas trop le monde du cirque ? C’était comment ? Tu dois avoir un million d’anecdotes à raconter ! », enchaînais-je comme une enfant avide de connaissance. Je reprenais un morceau de mon gâteau sans le quitter du regard, prête à boire chacune de ses paroles ...
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Sam 23 Juil - 2:39 | Ce qu'on peut me donner comme tort, c'est sans doute de ne jamais faire de demi mesure. Ainsi, je pourrais sans problème dire que "ce cheese cake est la meilleure chose que je n'aie jamais avalée de toute ma vie"... Mais heureusement, ma cousine est là pour me remettre sur le droit chemin. Et après sa phrase, je pèse le pour et le contre, fais la part des choses. Et c'est vrai. Il y a trop de choses, qui entrent en compétition. Prenant un air embêté, je lui lance :
- Tu viens de me rappeler à quel point c'est bon, d'être en amérique... Tout comme ces trucs d'ailleurs. Bourrés de cochonneries, mais bordel, que je serais malheureux, sans tout ça ! comme quoi en fait... pour satisfaire un homme, il faut juste de la malbouffe. Ou peut-être que ça marche juste pour moi... on ne le saura jamais. Et je me mets aussitôt à rire, incapable de rester sérieux bien longtemps, surtout devant ma cousine, qui, tout comme moi ne peut visiblement pas rester sans plaisanter !
- Boh tu sais... au pire, je peux aussi faire des rubriques ''tendance et mode", tel la Cristina Cordula moyenne, dans mes bouquins. Imagines le tableau... je te tourne autour, avec un accent à couper au couteau -mais cependant très classe-, et te lance "Oulahlah t'es complètement à côté de la pompe ma chérie ça va pas doutoudoutou ! tou as oune morphologie en W, il faut pas que tou mettes ça ! aie aie aie !" parce que oui, la morpho en W existe. Il suffit d'avoir pris une mauvaise posture dans son lit pour que tout bascule, et qu'on se retrouve en accordéon ! Encore une fois, je n'attends pas, pour rire de bon coeur. Oui, j'ai un humour douteux, mais bon. Heureusement, je crois qu'elle est habituée. Et dans le cas contraire, il faudra qu'elle s'habitue, j'ai jamais su faire sans !
Je prends une gorgée de mon thé, et l'écoute me dire ce qu'elle veut réellement.
- Personnellement, ça me convient. Ca nous fait un petit truc tranquille à faire, en douceur, histoire de ne pas trop tuer nos pieds... enfin quoique. Au pire... y'a des bancs là bas. M'entendant parler, j'esquisse un sourire : nom de dieu, on dirait entendre parler grand-père. Juré, j'ai pris mes médocs, ce matin, et mes rhumatismes ne me chatouillent pas trop aujourd'hui. Tout.Va.Bien ! Je lui adresse un clin d'oeil et ris légèrement, avant d'ajouter : Moi non plus, je n'ai pas l'intention de partir sans avoir vu Central Park. C'est incontournable, je crois. Même mieux: j'en suis sûr ! Je finis ma phrase en avalant un morceau plutôt conséquent de mon cheesecake. Bon sang, je ne le dirai jamais assez: c'est succulent. Chaque nouvelle bouchée est un pas me rapprochant un peu plus du nirvana culinaire !
En entendant la récapitulation de Jo, j'hoche la tête, et lui rétorque:
- Ouep, c'est cela même. Tu sais, mon gros 43 non plus ne fait pas vraiment le malin. T'en fais pas, on va y aller doucement, on a encore un peu de temps, t'inquiètes pas pour ça !
Et encore une fois, je me remets à boire mon thé: l'inconvénient des gâteaux, c'est que ça donne soif ! Nouvelle question de la part de la petite rouquine. Cette fois, ça ne concerne pas notre épopée, non, mais mon passé d'acrobate. D'abord, je suis un peu déstabilisé, repensant à mon accident. Mais je ne laisse rien paraître: si il y a une chose que j'ai apprise dans ma carrière, c'est de toujours garder une pokerface. Ouais. Pokerface, Warren, c'est bon. Et puis au fond, ça me fait plaisir. Ca faisait tellement longtemps que j'avais pas entendu ce mot: "cirque", que j'aurais presque pu l'oublier. Pourtant, j'en ai fait la promesse: je n'oublierai jamais d'où je viens ! Tout sourire, je lui réponds:
- C'était génial. Bien sûr que ça me manque. Je donnerais tout pour y retourner, ne serait-ce qu'une journée ! des anecdotes, j'en ai des tas, oui ! comme par exemple les préparations de spectacles. Le stress était là, surtout lorsqu'on allait présenter un nouveau numéro. On avait toujours les mêmes doutes. Est-ce que ça allait plaire ? est-ce qu'on allait réussir, le jour j ? mais au final, c'était toujours le même bonheur quand on arrivait à l'instant de vérité, toujours ce même plaisir, de voir tous ces gosses rêver devant nos acrobaties, rire devant les clowns, se laisser porter par la cadence des chevaux et de leur dresseurs... Et puis il y avait aussi les parents, bien sûr. C'était drôle, de voir des cadres et des employés de bureau retrouver leur âme d'enfant, le temps d'une soirée... ! Le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai l'impression que c'était hier !
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Dim 28 Aoû - 15:20 | rester c'est exister mais voyager c'est vivre. | warren & joan | |
Je riais aux éclats, mon cousin avait toujours le mot pour me faire sourire. Et le fait qu’il se mette à imiter l’incontournable Cristina m’avait tout bonnement achevée. Si bien que j’étais partie dans un fou rire jusqu’à en pleurer. Ce n’est qu’après une bonne quinte de toux à force de rire comme une idiote que je m’étais remise de son idiotie. L’intégralité du café s’était tourner pour jeter un œil agacé vers notre table à tel point que j’ai bien cru que j’allais nous faire mettre à la porte, mais finalement personne n’est venu nous demander de quitter les lieux à mon grand bonheur. « T’as déjà dormi avec le petit à Eliott ? Je peux t’assurer qu’après ça c’est plus même un W ne suffit plus à décrire ta morphologie. », admis-je avec un petit rictus. Ce gosse avait beau être encore un petit bout de chou il prenait une place incroyable dans le lit pour sa taille. Parce que oui, en bonne marraine que je suis, quand il n’a pas très envie de dormir tout seul je lui laisse une petite place à côté de moi, comme ça quand mon frère le récupère le petit a pris de bonne habitudes et ne laisse pas son papa fermer l’œil de la nuit. Enfin, je m’égare. J’ai finalement terminé ma part de cake tandis que nous avions complètement dérivés sur un autre sujet. A nouveau Warren avait trouvé le moyen de me faire rire. « Je t’imagine tellement avec une canne en bois, la moitié d’un dentier et la vielle casquette de l’époque dans ton fauteuil à bascule en train de nous dire tout ça. », admis-je avec un sourire un peu moqueur je dois l’admettre. Warren était un peu plus âgé que moi ce qui était parfois un bon motif pour lui donner le surnom de « papi » ce qui était plutôt drôle, enfin de mon point de vu.
Finalement, j’avais relancé mon cousin sur le sujet du cirque, les yeux grands ouverts je l’avais écouté avec attention. Les coulisses de ce genre de chose semblaient tellement passionnantes. Il m’en avait déjà parlé durant des heures entières mais j’étais toujours aussi fascinée en écoutant ses histoires. « Et c’est quoi la chose la plus incroyable que tu as vu ? Et la plus dangereuse que tu es faite ? Oh et puis comment réagissait les enfants quand ils avaient la chances de vous voir pour une photo après le spectacle ? », m’empressais-je de lui demander après avoir terminé mon thé. J’avais tellement de question sur le domaine, des questions auquel il avait déjà dû répondre une demi-douzaine de fois, mais je ne me laçais tellement pas d’en entendre les réponses. Ca paraissait déjà être un monde si merveilleux de l’extérieur alors quand on peut avoir les histoires des coulisses ça l’est encore plus. Je posais mes coudes sur la table pour poser agréablement ma tête entre mes mains comme une enfant le ferait pour écouter une histoire passionnante. « Et parmi toutes les jolies filles qui tiennent debout sur les chevaux y en a pas une qui te plaisait ? Enfin, j’imagine que c’est un peu comme une grande famille alors éthiquement je comprendrais que ce soit pas le cas mais quand même, y en a des tellement jolies ! », ajoutais-je après l’avoir écouté avec attention. Oui je m’engageais sur une pente glissante mais j’aimais bien parler de love story, c’était, selon moi, aussi passionnant que les histoires de cirque d’ailleurs .. Bon ceci étant dit, je m’autorisais ce genre de petite question mais c’était à double tranchant, si Warren retournait la question en me parlant de Patch, je ne serais sans doute pas aussi à l’aise …
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Jeu 15 Sep - 0:29 | - Dormi avec le petit d'Elliot ? nupe, jamais. Mais qui sait, peut-être qu'un jour, tu me verras me pointer comme un picasso, la jambe à la place du bras, le genoux derrière le ment... ouais non en fait, ça équivaut plus a du monsieur patate, ça. Mais toujours est-il que si tu me vois un jour débarquer comme ça, tu sauras que je me serai m'occupé du gamin la veille ! Sérieusement.. Il t'offre pas la séance chez le Kiné gratos après ça ? pff, quel radin cet Eliott !
Bon, bien sûr, je plaisante à fond, en disant ça. J'suis pas du genre à critiquer ma famille sans raisons. Mais bon, il faut quand même avouer que rien que le fait d'imaginer la scène me fait bien marrer: le gosse, en étoile de mer dans le lit, et moi, à moitié sorti du matelas, à deux doigts de toucher le carrelage glacial, tirant un brin de couverture pour tenter de me protéger du "froid"... et optant finalement pour somnoler deux heures façon trappeur sur le tapis, réveillé par le petit en pleine forme à sept heures du mat'. Mon dieu. J'crois que jamais je pourrais être parent, en fait. Déjà parce que je commence à me faire un peu vieux pour ça, soyons réaliste, mais également parce que j'aime bien trop mon confort. A moi la pause peu flatteuse de l'étoile, vautré dans mes coussins !
A sa remarque sur mon grand âge, je ricane un peu, avant de lui lancer, faisant mine d'avoir perdu mon dentier:
- Doucement ma p'tite. Boudiou, j'ai perdu mes lunettes, c'est pas le pied ! ha... vivement que notre bon président Reagan fasse quelque chose pour les p'tits vieux comme m... QUOI ???? Il n'est plus président ? mais... en quelle année somme nous ? et ... qui êtes vous madame, j'vous connais ?
Comment ça, j'ai l'air con ? comment ça, tout le monde nous regarde ? ah oui, c'est peut-être bien vrai. Mais bon, en réalité, j'en ai pas grand chose à faire, de ce que les gens pensent de moi. Je sais ce que je vaux, je sais les raisons pourquoi je fais les choses, et je m'amuse. Et ça, c'est le plus important !
Terminant à mon tour ma part de gâteau, je lance un léger sourire aux gens dont les regards étaient jusqu'ici braqués sur nous, avant de reprendre un peu plus sérieux -forcément, dès que ça parle de cirque, là... je rigole plus !- Et réfléchis à ce que je vais lui répondre:
- La chose la plus incroyable que j'aie vue... hmmm... peut-être le numéro du dresseur d'éléphants. J'ai toujours eu la trouille qu'il se fasse écraser. Pourtant, le numéro était rodé hein. Règle numéro un, ne jamais partir dans l'inconnu là dedans. Ca peut être très dangereux, tu t'en doutes ! mais... La chose qui me restera surtout en mémoire toute ma vie, c'est cette fois où j'ai dressé des lions avec le véritable dresseur. Il faut une confiance incroyable en l'animal pour mettre sa tête dans sa gueule -et surtout une inconscience magnifique.- Moi, je l'ai fait. A vrai dire, je sais pas si je réitèrerais aujourd'hui. J'suis courageux, mais pas téméraire non plus !
Marquant une courte pause, buvant mon thé en lui laissant le loisir d'en placer une, je finis par répondre, les yeux pleins d'étoiles en me souvenant des regards des enfants, émerveillés:
- C'était ... indescriptible. Ils arrivaient, sourires jusqu'aux oreilles, nous disant qu'on était les plus forts, que plus tard eux aussi voudraient faire comme nous, qu'on était des super héros parce qu'on volait d'un trapèze à un autre... rien que d'y repenser... ça me laisse un peu nostalgique. Je crois que c'était pour voir tous ces visages heureux, que je faisais ce boulot. En plus de la passion que j'avais pour tout ça bien sûr !
Prenant une autre gorgée de mon thé, j'éclate de rire -un peu bruyamment, c'est vrai- à sa question. Bon sang, elle en a de bonnes, ma cousine ! alors, je lui réponds tout sourire:
- Bien sûr que si, c'est évident. J'ai même eu une histoire avec l'une d'entre elles. Je ça a été terrible quand je suis parti. J'ai jamais eu de nouvelles depuis !
Dans un sourire toujours aussi nostalgique, quelques souvenirs remontant en surface, je lui demande alors, mon sourire se transformant en sourire taquin:
- Et toi alors ? les amours ?
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| Sujet: Re: joren + rester c'est exister mais voyager c'est vivre. - Sam 17 Déc - 0:11 | rester c'est exister mais voyager c'est vivre. | warren & joan | |
J’ai ris, de bon cœur. Pour quelqu’un qui n’avait jamais partagé le lit avec le petit, il avait l’air très au courant de ce que ça faisait. Cela dit, maintenant que j’y réfléchissais, c’était fou de prendre autant de place quand on mesure moins d’un mètre. Enfin, je m’égare dans mes pensées, mine de rien il avait raison. « C’est vrai, je soumettrais l’idée à Eli, une nuit une séance de kiné. », commençais-je avant de reprendre en ouvrant de grands yeux comme si je venais d’avoir l’idée du siècle. « Mieux ! Une nuit de garde, une thalasso ! C’est bien une thalasso ! », continuais-je déjà mentalement en thalasso. Les regards c’étaient tourné vers nous et pourtant ça ne m’avait pas empêché de rire comme une enfant à son imitation du papi lambda avant de reprendre mon sérieux. J’ai ouverts deux grands yeux globuleux avant de porter ma main à mes lèvres en pointant mon doigt vers lui, toujours à la manière d’une enfant de trois ans. « HAAAAN, je vais dire à papi que tu te moques de lui ! », absolument tous les regards étaient braqués sur nous mais nous on s’en fichait pas mal, c’était notre manière à nous de rire et on aimait ça. On s’aimait comme ça. « Papiiii. Papiiii. », ai-je continuer à la manière d’une rapporteuse digne de ce nom avant de pouffée de rire. J’étais peut-être un peu comme ça étant gamine, j’avoue ne plus trop m’en souvenir… Il me parlait du cirque j’avais un regard admiratif, j’adorais l’écouter me parler de ça. Je crois que j’aurais pu y passer des heures. Warren en parlait avec tellement de passion que je buvais ses paroles sans me poser la moindre question. Enfin non, je me posais un million de question, mais vous avez compris l’idée. « Et qu’attends-tu pour faire le premier pas ? Si les sentiments sont toujours là, faut pas attendre ! », lançais-je comme si c’était naturel. Mais sa question vint vite me couper l’herbe sous le pied. Je marquais une pause, quelques secondes qui m’avait paru longue, très longue. « Moi ? », demandais-je comme pour gagner du temps avant de regarder dans le fond de ma tasse pour faire mine d’y chercher à boire alors qu’en réalité je ne voulais que fuir la conversation. J’ai finalement soupiré, je savais bien que mes astuces habituelles ne fonctionnaient pas avec Warren, j’ai donc souris, un sourire un peu étrange, comme si je m’y forçais un peu. « Et bien il y a encore et toujours Patch. Je suis tiraillée. Tu sais que j’ai la rancune tenace et j’ai du mal à me défaire de ce baiser échangé. Mais en même temps c’est Patch et il me manque beaucoup dans ma vie de tous les jours. Enfin c’est mon ami et j’ai besoin de lui. Alors je suis perdue tu vois. », expliquais-je me perdant toute seule dans mes propos. En réalité Patch était bien plus qu’un ami mais je compliquais toujours tellement les choses. C’était comme si je me refusais le bonheur …
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